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nutrition - Page 3

  • Dangers des capsules de café

    Voilà pourquoi, depuis presque 20 ans, je fais mon café en cafetière à MAINS (intérieur émaillé); le café est très odorant et très bon si vous pensez à rajouter une à deux cuillères de plus -on dit "pour la cafetière". Pour en savoir plus, il y a un article dans le blog que vous trouverez avec ma boite à outil "rechercher"

     

    Les substances cachées du café en capsule

    En quelques années, les capsules de café ont fait leur entrée dans un très grand nombre de bureaux et de foyers français. Pourtant, certains se méfient de ses conséquences sur notre organisme. A tord ou à raison?

    LES CAPSULES DE CAFÉ SONT-ELLES DANGEREUSES?

    our y voir plus clair sur les dangers réels des capsules en aluminium, adaptées notamment pour les cafetières Nespresso, plusieurs études scientifiques ont été menées. Devant un produit nouveau qui rencontre un tel succès, la prudence est de mise: faut-il, oui ou non, se méfier des capsules de café?

    Même si tous les résultats des études ne sont pas parfaitement concordants, ils permettent  de comprendre deux éléments essentiels: selon une étude de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) en 2013, la capsule contient un taux de contaminants chimiques (aluminium, cobalt, chrome, étain, nickel, cuivre, zinc et acrylamide) qui ne semble pas engendrer de risques significatifs sur le consommateur par rapport au café filtre.

    On pourrait tout de même lui reprocher d’être à l’origine de tonnes de déchets supplémentaires chaque année par foyer

    Le danger viendrait aussi de la surdose de caféine présente dans ces petits contenants.

    Notez toutefois que la concentration de caféine dépend aussi d’une marque de capsules à l’autre.

    Quand on compare 100 grammes de café filtre et 100 grammes de café issu de capsules, on trouve 50 milligrammes de caféine dans le premier contre 95 à 184 dans la seconde catégorie". Le développement des machines "expresso" pourrait avoir des répercussions sur l’exposition à la caféine des consommateurs "si ces cafés sont consommés dans les mêmes quantités que le café traditionnel" explique l’Anses.

    Un conseil, ne pas boire plus de trois tasses par jour pour rester sous le seuil recommandé.

    Le furane, qu’est-ce que c’est?

    Dernier problème décelé: la présence de furane détectée en plus grande quantité dans les capsules de café que dans le café filtre. Ce composé organique que l’on trouve dans de nombreux aliments – et notamment les céréales et les petits pots pour bébé – apparaît, dans le cas des capsules, lors de la phase de torréfaction du café.

    Dangereux pour le foie, il est classé comme "cancérigène possible" par l’Anses.

    Prudence donc si l’on en croit l’avis de l’Autorité européenne pour la sécurité alimentaire (EFSA): "la consommation moyenne d’aliments contenant du furane pointe vers un risque peu élevé pour la santé de la plupart des consommateurs mais, pour les grands consommateurs, l’exposition se révèle jusqu’à trois fois plus élevée que l’apport considéré comme peu préoccupant pour la santé humaine".

  • Carottes

    Les carottes doivent leurs bénéfices santé à leur richesse en caroténoïdes, vitamine A et en fibres.

    Les caroténoïdes sont des composés ayant des propriétés anti-oxydantes, donc capables de neutraliser les radicaux libres. Ces derniers sont des molécules très réactives qui seraient impliquées dans l'apparition de certains cancers, de maladies cardiovasculaires et de maladies liées au vieillissement, comme les cataractes. Plusieurs caroténoïdes sont des précurseurs de la vitamine A (le corps les transforme en vitamine A selon ses besoins). Et la caractéristique essentielle de la carotte étant sa très grande richesse en provitamine A (carotène): la consommation de 100 g de carottes couvre plus de la moitié du besoin quotidien de vitamine A. Parmi les 600 caroténoïdes existant sur terre, les principaux retrouvés dans la carotte (crue, cuite ou jus) sont le ß-carotène, la lutéine et la zéaxanthine.

    Action bénéfique contre certains cancers

    Le bêta-carotène possède une activité anti-oxydante indiscutable in vitro, c'est-à-dire sur des cultures cellulaires. Il neutralise l'oxygène singulet (O2), nettoie les radicaux péroxyles et empêche la peroxydation des graisses. Le mécanisme par lequel il agit n'est pas clair.

    Le risque de développer un cancer du poumon chute de 40% chez les personnes qui consomment de deux à quatre portions de carottes par semaine, comparativement à celles qui n'en consommaient pas [1] [2]. Ce risque est même 60% plus faible avec une consommation de cinq portions de carottes ou plus par semaine. De même, les femmes qui consomment deux portions ou plus de carottes par semaine ont 44% de risques en moins d'avoir un cancer du sein que celles qui n'en consomment pas [3]. La consommation d'aliments contenant des caroténoïdes pourrait donc contribuer à réduire le risque de développer certains cancers. Comment? Les aliments contenant des caroténoïdes diminueraient les dommages oxydatifs subis par l'ADN [4], ceux-là même qui augmentent le risque de cancer.

    Des travaux menés conjointement par une équipe de recherche de l'Université du Sud Danemark en coopération avec l'Institut Danois des Sciences Agronomiques et l'Université de Newcastle (Royaume-uni) montrent que la carotte présente un potentiel anticancérigène particulier grâce au falcarinol. Alors que les spécialistes pensaient que c'était le bêta-carotène qui avait un effet inhibiteur sur le cancer du côlon, l'étude a montré qu'il s'agit en fait d'un antifongique que la carotte sécrète: le falcarinol. Les chercheurs ont soumis 24 rats avec des lésions précancéreuses induites au niveau du côlon à trois régimes différents: une alimentation normale, un groupe avec des carottes crues (variété orange) et un autre avec le falcarinol, aux mêmes quantités que les animaux recevant les carottes crues. Les résultats montrent, après 18 semaines, que les animaux des groupes " carotte " et " falcarinol " développement environ un tiers de tumeurs en moins que ceux du groupe contrôle.

    Le falcarinol est un antifongique que la carotte sécrète pour se protéger de certaines agressions, il empêche notamment l'apparition de certaines tâches noires lors de sa conservation. On connaît encore peu de choses sur la teneur en falcarinol des carottes, elle dépend probablement de la variété, ainsi que des conditions de culture.

    Réduit le risque d'attaque cérébrale

    Après la maladie coronarienne, l'attaque cérébrale ischémique (provoquée par un caillot sanguin ou un rétrécissement des artères dans le cerveau) est la forme la plus courante de maladie cardiovasculaire. Des études ont constaté que de fortes consommations de fruits et légumes, riches en caroténoïdes antioxydants, étaient associées à un plus faible risque d'attaque cérébrale ischémique. Des chercheurs ont analysé les niveaux sanguins de caroténoïdes de deux groupes d'hommes: 297 médecins ayant souffert d'une attaque cérébrale ischémique et 297 sujets témoins. Tous les sujets participaient à la vaste étude Physician' Health Study et ont été suivis pendant 13 ans. Les résultats ont montré que les hommes consommant les quantités les plus élevées d'alpha-carotène avaient 41% moins de risque de faire une congestion cérébrale que ceux qui en consommaient les plus faibles quantités. De façon similaire, les consommations les plus élevées de bêta-carotène étaient associées à un risque 38% plus faible, et celles de lycopène à un risque 39% plus faible.

    Cependant une supplémentation en bêta-carotène n'a aucune incidence sur le risque d'attaque cérébrale ischémique. Cet élément n'agit donc pas seul.

    Diminue le risque de cataracte

    Les yeux sont directement exposés aux rayons ultraviolets du soleil ce qui entraîne la production de radicaux libres. Avec l'âge, les lésions radicalaires s'accumulent et l'on pense que c'est l'une des causes majeures de cataracte liée au vieillissement.

    Plus la présence d'alpha et de bêta-carotène est importante dans le sang [5] d'un individu, moins le risque de développer une cataracte est important (respectivement 50 et 30% moins de risque). Il en va de même pour les gros consommateurs de lutéine (50% moins de risque de développer une cataracte capsulaire) et de zéaxanthine[6] [7], des composés présents entre autres dans la carotte. Cependant, une supplémentation en bêta-carotène effectuée dans deux études d'intervention n'a pas donné les mêmes résultats [8] [9]. L'effet protecteur contre la cataracte ne proviendrait donc pas des seuls carotènes, mais bien des autres composés contenus en grande quantité dans la carotte (telles la lutéine et la zéaxanthine).

    Une action favorable sur le taux du cholestérol sanguin

    La carotte possède une action favorable sur le taux du cholestérol sanguin. Selon une étude américaine, l'enrichissement de l'alimentation avec 200 g de carottes crues, chaque jour, peut faire chuter de 11% le taux du cholestérol. Des auteurs ont avancé que l'apport simultané de fibres (et en particulier des pectines, qui " séquestrent " les sels biliaires et les acides gras) et de caroténoïdes, tous deux présents dans la carotte, pourrait optimiser l'effet protecteur de ce légume. Deux autres études ont démontré que la consommation de carottes chez l'animal augmentait la capacité anti-oxydante et le taux de vitamine E dans le sang, en plus de diminuer le cholestérol et les triglycérides du foie [10] et dans le sang [11].

    La consommation de jus de carotte n'a pas les mêmes effets sur le cholestérol LDL (mauvais cholestérol) que la consommation de carottes entières, car il contient peu de fibres.

    Prévient les coups de soleil

    Une cure de 15 jours avant des expositions au soleil peut être bénéfique.

    Les caroténoïdes améliorent la protection de la peau contre les coups de soleil. Des études sur l'homme ont démontré qu'ils réduisent l'action immunosuppressive des rayonnements ultraviolets. Pour étudier ces effets, des chercheurs ont donné quotidiennement pendant 28 jours à 24 hommes en bonne santé, âgés de 19 à 39 ans, 30 mg de bêta-carotène ou un placebo tout en leur faisant suivre une alimentation pauvre en caroténoïdes. Tous les sujets ont ensuite été soumis, sur une période de 16 jours, à 12 séances de rayons ultraviolets. Après ces expositions, ils ont constaté que les réponses aux tests d'hyper-sensibilité de type retardé étaient clairement inhibées chez les sujets sous placebo alors qu'elles ne l'étaient pas de façon significative chez les hommes supplémentés. Ces résultats ont permis de conclure que le bêta-carotène protège de l'effet immunosuppresseur des expositions aux rayons ultraviolets. (Roe & Fuller, 1993).

    Une étude similaire a été conduite, pendant 47 jours, sur 31 hommes en bonne santé, âgés de 55 à 79 ans. Les résultats ont confirmé l'effet immunosuppresseur des expositions aux ultraviolets. Ils ont également montré que les hommes qui avaient les taux sanguins les plus élevés de bêta-carotène résistaient mieux à cet effet immunosuppresseur, confirmant que le bêta-carotène, en renforçant la réponse immunitaire, peut contrer certains effets néfastes de l'exposition aux rayons ultraviolets du soleil. (Herraiz & Parker, 1998).

    Le bêta-carotène et d'autres caroténoïdes diminuent les effets agressifs du soleil sur la peau, en bloquant partiellement les radicaux libres issus des rayons ultra-violets: l'apparition du coup de soleil est retardée, et son intensité plus faible. Sue le plan biologique, le rayonnement solaire fait d'ailleurs baisser les concentrations tissulaires et plasmatiques en bêta-carotène et autres caroténoïdes. Il est donc judicieux de consommer en été des fruits et légumes riches en caroténoïdes (carottes, épinards, fruits jaunes), voire de prendre des compléments de caroténoïdes naturels. Attention: les caroténoïdes n'empêchent pas le coup de soleil, mais complètent la protection des écrans solaires: les suppléments apportent une protection modérée, équivalente à l'application d'une crème solaire d'indice 2 à 4.

    Intéressante pendant la grossesse

    La carotte intervient aussi sur le bon état de la peau et des muqueuses, ainsi que dans la vision crépusculaire, grâce à sa forte concentration en provitamine A. Le besoin en vitamine A et en provitamine A est augmenté chez les femmes enceintes, les utilisatrices de contraceptifs, les fumeurs, et lors de certains traitements médicamenteux. Pour satisfaire ce besoin supplémentaire, on juge aujourd'hui préférable d'augmenter l'apport en provitamine A, plutôt qu'en vitamine A qui est toxique en cas de surcharge. La consommation régulière de carottes est alors tout à fait indiquée.

    Régule le transit intestinal

    La carotte, du fait de l'abondance et de l'originalité de ses fibres, peut régulariser efficacement le transit intestinal. En cas de paresse intestinale, elle permet de lutter contre la tendance à la constipation, en apportant dans l'alimentation un complément de fibres particulièrement bien tolérées. Mais, paradoxalement, elle est également efficace dans des cas de diarrhée: la "soupe de carottes" (carottes cuites mixées), ou tout simplement la purée de carottes, sont alors classiquement utilisées. En effet les fibres de la carotte possèdent un fort pouvoir de rétention d'eau et améliorent la consistance des selles.

    Pour la diarrhée, mixer environ 500 g de carotte et remplacer la moitié du biberon par la même dose de jus (on peut faire des soupes de carottes et de riz, ou de la crème de carotte au tapioca). Pour la constipation, faire plutôt une soupe de carottes simple et peu épaisse.

    Références

    [1] Speizer FE, Colditz GA, Hunter DJ et al. Prospective study of smoking, antioxidant intake, and lung cancer in middle-aged women (USA). Cancer Causes Control. 1999;10:475-482.

    [2] Nyberg F, Agrenius V, Svartengren K et al. Dietary factors and risk of lung cancer in never-smokers. Int J Cancer. 1998;78:430-436.

     [3] Longnecker MP, Newcomb PA, Mittendorf R et al. Intake of carrots, spinach, and supplements containing vitamin A in relation to risk of breast cancer. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev. 1997;6:887-892.

     [4] Pool-Zobel BL, Bub A, Muller H et al. Consumption of vegetables reduces genetic damage in humans: first results of a human intervention trial with carotenoid-rich foods. Carcinogenesis. 1997;18:1847-1850.

    [5] Gale CR, Hall NF, Phillips DI et al. Plasma antioxidant vitamins and carotenoids and age-related cataract. Ophthalmology. 2001;108:1992-1998.

     [6] Brown L, Rimm EB, Seddon JM et al. A prospective study of carotenoid intake and risk of cataract extraction in US men. Am J Clin Nutr. 1999;70:517-524.

     [7] Chasan-Taber L, Willett WC, Seddon JM et al. A prospective study of carotenoid and vitamin A intakes and risk of cataract extraction in US women. Am J Clin Nutr. 1999;70:509-516.

     [8] Christen W, Glynn R, Sperduto R et al. Age-related cataract in a randomized trial of beta-carotene in women. Ophthalmic Epidemiol. 2004;11:401-412.

     [9] Christen WG, Manson JE, Glynn RJ et al. A randomized trial of beta carotene and age-related cataract in US physicians. Arch Ophthalmol. 2003;121:372-378.

     [10] Nicolle C, Cardinault N, Aprikian O et al. Effect of carrot intake on cholesterol metabolism and on antioxidant status in cholesterol-fed rat. Eur J Nutr. 2003;42:254-261.

     [11] Nicolle C, Gueux E, Lab C et al. Lyophilized carrot ingestion lowers lipemia and beneficially affects cholesterol metabolism in cholesterol-fed C57BL/6J mice. Eur J Nutr. 2004;43:237-245.

  • Toutes mes astuces: Les yaourts sans yaourtière

    Économique, mais aussi très facile.

    Vous pouvez les faire "cuire" au four à température très douce ou à la cocotte-minute.

    Yaourt maison: les ingrédients

    1 litre de lait entier, bio de préférence et frais, si possible

    Un pot de yaourt nature fermier ou un sachet de ferments lactiques

    Des pots de yaourt en verre vides (environ 8 pots)

    Vous pouvez fabriquer vos yaourts au choix à partir d’un pot de yaourt déjà existant (qui contient des ferments lactiques) ou d’un sachet de ferments lactiques, qui s’achètent en pharmacie ou en supermarché.

    Plus il y a de ferments lactiques, plus vos yaourts seront fermes

    Il semblerait que les yaourts "prennent" mieux avec les ferments lactiques mais si vous aimez les yaourts plutôt liquides, vous pouvez le faire avec un pot de yaourt du commerce ou d’une fournée antérieure. On peut rester sur la même "souche" pour environ 5 fournées de yaourt.

    Pour des yaourts plus fermes (et plus onctueux) rajoutez un verre de lait en poudre

    En tout premier lieux, si vous utilisez du lait frais il faut le faire bouillir. Chauffez le lait, attendez qu'il monte. Dès qu'il s'approche du bord, retirez du feu la casserole puis remettez sur le feu quand il est redescendu… attendez une fois de plus et ensuite, éteignez le feu.

    Le lait frais entier doit monter obligatoirement DEUX FOIS et laissez refroidir

     

    FAIRE SES YAOURTS AU FOUR OU A LA COCOTTE-MINUTE

    Que vous fassiez vos yaourts au four ou à la cocotte-minute, il vous faudra d’abord chauffer le lait pasteurisé à la casserole à une température de 40°C. Il faut que vous puissiez y plonger votre doigt pendant 10 secondes.

    Mettez-les ensuite au four à la température minimale (au mieux, à 40°C). Laissez-le chauffer pendant deux heures, éteignez-le et, sans ouvrir la porte du four, laissez-y les yaourts toute la nuit. Au matin, vos yaourts seront prêts.

    Si vous optez pour la version, plus rapide, de la cocotte-minute, faites chauffer un fond d’eau dans la cocotte jusqu’à ce qu’elle siffle pendant 5 minutes. Éteignez le feu, mettez-y ensuite vos yaourts et laissez reposer pendant six heures sans sortir la soupape bien sûr.

    Si vous possédé une cocotte peut haute, posez sur les pots une petite assiette vous pourrez sans doute rajouter deux ou trois pots dessus. Dans ce cas, vous devrez rajouter plus d'eau dans la cocotte pour que ses parois soient bien chaude. Ne vous brûlez pas en vidant l'eau, s'il y en a trop, ou bien, couvrez la cocotte de plusieurs couches de tissus pour qu'elle reste "chaude" plus longtemps.

    Il est préférable de laisser enfin ses yaourts quelques heures au frigo avant de les déguster.

    LE SAVIEZ-VOUS? On peut faire des yaourts à la marmite norvégienne ou bien, mettez votre cocotte en plein soleil d'été dehors, 4 à 6 heures.

    Vous souhaitez des variantes?

    Vous pouvez utiliser des gousses de vanille et/ou du sirop d’agave pour faire des yaourts sucrés ou vanillés. Il faut compter deux cuillères à soupe de sirop d’agave par litre de lait, à ajouter, comme la vanille, avant de faire chauffer le lait à la casserole.

    On peut aussi ajouter une cuillère ou deux de chocolat en poudre, du café lyophilisé etc.

    Vous pouvez aussi faire des yaourts aux fruits maison en ajoutant une cuillerée de confiture (maison !) dans votre yaourt avant de le déguster.

    Perso, je rajoute une cuillère de cranberries ou de myrtilles sèches dans le fond du pot avant de verser le lait préparé!

  • Niacine

    Le poulet apporte à votre organisme différentes sortes de vitamines, toutes essentielles au bon fonctionnement de votre organisme. Le poulet est une source importante de vitamine B3 (niacine). Celle-ci permet, entre autre, de conserver une peau saine. Il apporte également de la vitamine B6, ou pyridoxine, qui entre dans le processus de régulation et de construction des tissus, à partir des protéines. Enfin, le poulet apporte de la vitamine B5 (acide pantothénique). Celle-ci est notamment utile pour le renouvellement de la peau et des cheveux et pour le fonctionnement du système immunitaire. Elle permet également de lutter contre le stress et intervient dans la transformation des sucres et des graisses dans les cellules de l’organisme.

    Ces vitamines sont donc indispensables à la dégradation des glucides, des lipides et des protéines. Les vitamines du groupe B sont des cofacteurs de différentes enzymes qui régulent le métabolisme des glucides, des lipides et des protéines.

    Génère de l’énergie dont à besoin l’organisme

    Le poulet est une excellente source de vitamine B3. Appelée aussi niacine, la vitamine B3 participe à de nombreuses réactions métaboliques et contribue particulièrement à la production d'énergie à partir des glucides, des lipides, des protéines et de l'alcool que nous ingérons. La vitamine B3 est le précurseur de deux coenzymes : le nicotine adénine dinucléotide, ou NAD, et le nicotine adénine dinucléotide phosphate, ou NADP, qui sont impliqués dans toutes les réactions antioxydantes de l’organisme. Le NAD est surtout utilisé pour les réactions d’oxydation et le NADP pour celles de réduction.

    Le NAD se trouve essentiellement dans les mitochondries alors que le NADP est essentiellement présent dans le liquide intracellulaire. La vitamine B3 est nécessaire au bon fonctionnement de plus de 50 enzymes. Sans elle, notre corps ne serait pas capable de générer de l’énergie ou de fabriquer des graisses à partir des glucides. La vitamine B3 est également employée par l’organisme pour fabriquer des hormones sexuelles ainsi que d’autres signaux chimiques importants.

    Niacine contre le déclin cognitif

    Des chercheurs ont suivi 3 718 patients sur une période de six ans dans le cadre du projet de Chicago vieillissement et santé. Au début de l’étude, tous les sujets étaient âgés de 65 ans et plus et n’étaient pas atteints de la maladie d’Alzheimer. Un questionnaire alimentaire complété par les sujets a fourni des informations concernant les quantités de niacine provenant de l’alimentation ou de suppléments nutritionnels qu’ils consommaient. Leurs fonctions cognitives ont été testées tous les trois ans.

    Au bout de trois ans, un échantillon de 815 participants constitué de façon aléatoire a été évalué et l’on a diagnostiqué la maladie d’Alzheimer chez 131 d’entre eux. Dans ce groupe, ceux dont la consommation de niacine, que ce soit dans l’alimentation ou par des suppléments nutritionnels, se situait dans le quintile supérieur ainsi que ceux dont la consommation était dans les deuxième et troisième quintiles les plus élevés avaient 70% moins de risque de développer une maladie d’Alzheimer que ceux dont la consommation de niacine était dans le quintile inférieur.

     

    Lorsque l’effet de la niacine sur le déclin cognitif a été étudié sur la totalité de la population de l’étude, on a constaté qu’elle le ralentissait et que cette association était encore plus forte lorsque l’on excluait de l’analyse les sujets atteints de maladies cardiovasculaires, avec des scores cognitifs initiaux faibles ou ayant fait moins de douze années d’études. Le déclin cognitif de ceux qui avaient la plus forte consommation de niacine était 44 % moins important. Les résultats de cette première étude suggèrent que la niacine est impliquée dans la synthèse et la réparation de l’ADN et dans la signalisation des cellules neuronales. Elle agit également dans les cellules cérébrales comme un puissant antioxydant.

    Participe au maintien du bon état de la peau

    La vitamine B3 participe au maintien du bon état de la peau. La carence en vitamine B3 se manifeste par la pellagre. Les signes cutanés constituent la manifestation la plus typique de la maladie. On observe des érythèmes symétriques apparaissant sur les parties découvertes : tête, cou et extrémités des membres. Ils sont douloureux et provoquent une sensation de cuisson. La lésion est d’abord œdémateuse puis elle desquame en laissant une peau brunâtre, sèche, rugueuse et atrophique. Elle est associée à des signes digestifs, psychiques et hématologiques.

  • Ha... le chocolat!

    Consommer du chocolat le matin aurait des bénéfices inattendus pour la santé

    Même si les bienfaits du chocolat sont étudiés depuis des décennies, cet aliment continue de révéler des surprises aux scientifiques. Dans une étude récente, des chercheurs ont montré que la consommation matinale de chocolat concentré peut aider à brûler efficacement les graisses et réduire la glycémie.

    Une nouvelle étude sur les femmes ménopausées révèle que consommer une quantité concentrée de chocolat pendant une courte période de temps le matin peut aider le corps à brûler les graisses et à diminuer la glycémie.

    Frank A. J. L. Scheer, neuroscientifique et Marta Garaulet, biologiste moléculaire, tous deux de la Division des troubles du sommeil et du rythme circadien au Département de médecine et de neurologie du Brigham and Women's Hospital sont les auteurs du nouvel article publié dans The FASEB Journal.

    Pour connaître les effets de la consommation de chocolat au lait à différents moments de la journée, des chercheurs du Brigham ont collaboré avec des chercheurs de l'Université de Murcie en Espagne. Ensemble, ils ont mené un essai randomisé, contrôlé et croisé auprès de 19 femmes ménopausées qui ont consommé 100 g de chocolat le matin (dans l'heure suivant le réveil) ou la nuit (dans l'heure précédant le coucher). Ils ont comparé le gain de poids et de nombreuses autres mesures à l'absence de consommation de chocolat.

    L'importance du moment de la consommation de chocolat

    Parmi les femmes étudiées, la consommation de chocolat le matin ou le soir n'a pas entraîné de prise de poids. Les résultats montrent que manger du chocolat le matin ou le soir peut influencer la faim et l'appétit, la composition du microbiote, le sommeil et plus encore. Une consommation élevée de chocolat pendant les heures du matin pourrait en outre aider à brûler les graisses et à réduire la glycémie.

    De plus, le chocolat du soir/nuit a altéré le repos du lendemain matin et le métabolisme lié à l'exercice". Nos résultats soulignent que non seulement quoi mais aussi quand nous mangeons peut avoir un impact sur les mécanismes physiologiques impliqués dans la régulation du poids corporel", explique Scheer.

    "Nos volontaires n'ont pas pris de poids malgré l'augmentation de l'apport calorique. Nos résultats montrent que le chocolat a réduit l'apport énergétique ad libitum, ce qui est compatible avec la réduction observée de la faim, de l'appétit et du désir de sucreries montrée dans des études précédentes", conclut Garaulet.

    Sources: The FASEB Journal

  • Ce que vos cheveux peuvent vous apprendre sur votre santé

    Nos cheveux ont beaucoup à dire. La façon dont nous les coupons, les coiffons et les colorons est souvent une représentation de ce que nous sommes.

    Mais les cheveux ne se limitent pas à leur rôle esthétique. Ils remplissent également bon nombre de fonctions importantes : ils empêchent, par exemple, la perte de chaleur par la peau ou (dans le cas de nos sourcils) empêchent la sueur de couler dans nos yeux.

    Les cheveux peuvent également être le reflet de ce qui se passe à l’intérieur de notre corps. De nombreuses maladies peuvent altérer la qualité et l’apparence de nos cheveux. Prêter attention à leur aspect peut nous donner des indices sur notre état de santé.

    Le cycle du cheveu

    Les follicules qui produisent et nourrissent les cheveux font partie des organes les plus minuscules de notre corps. Les cheveux ne peuvent pousser qu’aux endroits où sont présents des follicules.

    La croissance des cheveux est un processus complexe. Chaque minuscule follicule passe par différents stades cycliques. Le premier est la phase de croissance active du cheveu (phase "anagène"), avant que la croissance ne s’arrête (phase "catagène"). Cette phase évolue ensuite vers la perte du cheveu ou la chute du follicule (phase "télogène").

    De nombreux facteurs – notre génétique, nos hormones, en passant par notre âge – peuvent affecter ces follicules et leur croissance.

    L’excès de pilosité

    L’hypertrichose est une affection dans laquelle les poils poussent en excès sur l’ensemble du corps. Dans la plupart des cas, il s’agit d’une réaction à la prise d’un nouveau médicament, comme la phénytoïne utilisée pour traiter l’épilepsie. Mais elle peut également être causée par des maladies telles que l’anorexie et le VIH.

    (L’Assurance maladie invite à faire un bilan médical en cas d’hypertrichose simple ou pilosité abondante chez la femme, ndlr).

    Certaines pathologies provoquent également la pousse de poils à des endroits où ils ne devraient pas pousser. Chez les nouveau-nés, la présence de touffes de poils près de la base de la colonne vertébrale peut indiquer un spina bifida occulta. Cela se produit lorsque les vertèbres inférieures de la colonne vertébrale ne se sont pas formées correctement, ce qui laisse la délicate moelle épinière recouverte uniquement de peau.

    Le pourquoi et le comment de ces affections et de leur capacité à déclencher une hypertrichose restent mal compris.

    L’hirsutisme est une autre affection caractérisée par une croissance excessive des poils, mais selon un schéma typiquement masculin (en d’autres termes, les poils se trouvent localisés à des endroits du corps où ils sont d’ordinaire présents chez l’homme et non chez la femme, ndlr): sur le visage, les lèvres, la poitrine et les bras. Ce phénomène est dû aux hormones androgènes, à savoir la testostérone qui, à des niveaux élevés, favorise la croissance des poils au niveau de ces zones. Ce phénomène peut être observé dans le syndrome des ovaires polykystiques.

    (Le syndrome des ovaires polykystiques ou SOPK est la maladie hormonale la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer ainsi que la première cause d’infertilité féminine, ndlr).

    La perte de cheveux

    Les cheveux peuvent également commencer à tomber en quantités anormales, devenant plus fins ou absents sur certaines parties du corps. Le terme médical pour désigner la perte de cheveux est l’alopécie. Elle peut être localisée ou généralisée. Les causes de l’alopécie sont multiples et comprennent les infections fongiques (provoquées par des champignons, ndlr), l’anémie due à une déficience en fer, un faible taux d’hormones thyroïdiennes et la prise de médicaments (y compris la chimiothérapie).

    L’âge, le sexe et la génétique sont également en cause. La calvitie masculine se manifeste à la racine des cheveux et au sommet de la tête. Elle est influencée par l’hormone testostérone qui raccourcit la phase de croissance des cheveux et les rend plus fins. La plupart des hommes atteints de calvitie masculine commencent à observer une perte de cheveux vers l’âge de 20-25 ans.

    La calvitie féminine, en revanche, affecte généralement d’abord la ligne frontale des cheveux et provoque un amincissement plutôt qu’une perte complète des cheveux. Le rôle de la testostérone est plus discutable chez les femmes. Mais il y a une cause hormonale puisque l’amincissement des cheveux est plus fréquent autour et après la ménopause.

    La perte de cheveux peut également résulter de l’arrachage des cheveux. Une coiffure serrée peut provoquer une traction sur le follicule et la perte de l’intégrité du cheveu. Certaines personnes peuvent également tirer ou arracher leurs cheveux par habitude. C’est ce qu’on appelle la trichotillomanie.

    Traiter les problèmes capillaires

    Pour aider les cheveux à repousser, il peut suffire de traiter l’affection sous-jacente qui en est à l’origine. Un traitement avec un médicament à base du principe actif minoxidil peut également être envisagé. Ce médicament a été initialement développé pour traiter l’hypertension artérielle, mais il a été observé qu’il favorisait également la repousse des cheveux. Son action peut être due à un effet direct sur les follicules pileux ou à une amélioration de la circulation sanguine au niveau du cuir chevelu. Ces incertitudes peuvent expliquer pourquoi certains patients voient leur état s’améliorer et d’autres non.

    La transplantation capillaire est également une possibilité. Cela consiste à replacer des cultures de cheveux dans les zones devenues chauves. On peut procéder de deux façons: on transplante soit plusieurs petits greffons par "perforation", soit une plus grande bande de peau. Les greffons sont prélevés sur la peau poilue du corps du patient – ce qui est un exemple d’autogreffe.

    Parfois, des poils se trouvent sur certaines zones visibles du corps où leur présence n’est pas souhaitable. Il existe certains traitements pour arrêter cette croissance excessive. Outre les méthodes traditionnelles d’épilation, la pilule contraceptive et d’autres médicaments qui régulent l’influence hormonale sur les poils (comme le finastéride) peuvent être envisagés dans les cas où une maladie hormonale en est la cause (comme le SOPK).

    (En France, l’Agence nationale de sécurité des médicaments ou ANSM met en garde contre les effets indésirables notamment psychiques (anxiété, dépression, pensées suicidaires susceptibles de conduire au suicide) qui peuvent être liés à la prise de finastéride 1 mg. "En raison d’un risque de malformation des organes génitaux des garçons, les femmes enceintes ou susceptibles de l’être ne doivent jamais manipuler des comprimés cassés ou écrasés de finastéride", alertent aussi les services de l’ANSM. Enfin, l’agence invite les personnes qui prennent du finastéride à en informer systématiquement les médecins qu’elles sont amenées à consulter, ndlr).

    Testez vos propres cheveux

    Pour avoir une meilleure idée de la santé de vos cheveux, vous pouvez effectuer vous-même un test simple à la maison, connu sous le nom de "traction des cheveux".

    Sélectionnez un groupe de 30 à 50 cheveux (une petite touffe) et passez vos doigts de la base des cheveux au cuir chevelu, jusqu’aux pointes. Il n’est pas nécessaire de tirer fort, une légère traction suffit pour déloger un cheveu qui tombe. Regardez combien de cheveux vous avez arrachés.

    Normalement, un ou deux cheveux seulement s’enlèvent en tirant dessus, mais cela peut varier d’une personne à l’autre. Au-delà de dix cheveux, il est probable que votre cuir chevelu perd plus de cheveux que la normale. Cela peut évoquer une alopécie, mais le recours à un dermatologue pour une inspection plus détaillée peut vous aider à déterminer si votre perte de cheveux est le signe d’un problème plus grave.

    Des modifications au niveau de vos cheveux ne sont pas nécessairement liées à l’âge ou à la façon dont vous les avez coiffés. Il existe de nombreuses situations qui nécessitent de prêter attention à la croissance ou à la perte de cheveux. Prenez en compte tout changement, qu’il soit constaté par vous-même ou par votre coiffeur.

    Auteur: Dan Baumgardt; Senior Lecturer, School of Physiology, Pharmacology and Neuroscience, University of Bristol

    The Conversation - CC BY ND

    Mon ordonnance perso:

    Elle va vous aider à retrouver la densité ou la repousse de votre chevelure UNIQUEMENT si

    C'est le stress qui vous fait tomber ou clairsemer les cheveux

    C'est un problème médicamenteux (lire les effets secondaires sur la notice)

    Si vous être en période de ménopause ou après votre ménopause.

    Ce traitement est celui que j'ai adopté MOI-MÊME car, à cause d'une maladie neuro-dégénérative, traitée longtemps et fortement à la cortisone, j'ai dû inventer le traitement adéquat, qui fait de l'effet au bout de deux mois, à deux mois et demi environ

    TRAITEMENT D'ATTAQUE

    Durant 15 jours prendre du zinc (remboursé par la sécu) deux gélules par jour (bien lire la notice pour l'avaler loin des repas) OU BIEN: des ampoules de granions de zinc (en pharmacie ou sur le site des Granions) 2 ampoules le soir à 19h dans un peu d'eau ET  deux ampoules de granions de souffre

    TRAITEMENT ENSUITE

    1 ampoule ou gélules de Zinc un soir et deux ampoules de Souffre le même soir

    Le lendemain, deux de zinc et une de souffre pendant minimum trois à  4 mois.

    Si vous suivez mes indications à la lettre, vos cheveux devraient se densifier et repousser très vite.

    Je suis ce traitement depuis 2005 et ma fille depuis 1991 (date de la maladie inflammatoire qui la ronge)

  • PAUVRETE  ET  DEFICIT  EN  VITAMINE  B12

    Selon un sondage Ifop-Fiducial mené en septembre 2023, 30% des Français se privent de certains aliments, coûteux, ou sautent régulièrement un repas. Dans ce contexte économique tendu, la consommation de viandes, poissons ou produits laitiers est en baisse. Par ailleurs, nous sommes de plus en plus nombreux à réduire notre consommation de viande sans pour autant opter pour un régime végétarien ou végan ("flexitarianisme"). Or les aliments d’origine animale sont la seule source de vitamine B12, indispensable pour la multiplication des cellules et le fonctionnement du système nerveux.

    La vigilance en termes de déficit en vitamine B12 est habituellement de mise avec les végétaliens ou végans. Chez ceux-ci, cette vitamine, uniquement présente dans les aliments d’origine animale, doit être apportée par des compléments alimentaires ou des aliments enrichis en vitamine B12.

    Les personnes âgées sont également davantage à risque de déficit en vitamine B12, du fait de la diminution de l’acidité gastrique (moindre absorption) et de leurs habitudes alimentaires (moins de viande et de poisson, souvent pour des raisons économiques).

    Les personnes qui, pour des raisons économiques liées à la perte de leur pouvoir d’achat, sautent régulièrement un repas (11% des Français selon un sondage Ifop-Fiducial de septembre 2023 ou réduisent l’achat des produits alimentaires les plus chers (comme la viande ou le poisson, 19% des Français selon le même sondage).

    Les meilleures sources alimentaires de vitamine B12 sont les abats (notamment le foie), la viande, la volaille, le poisson, les fruits de mer et les produits laitiers. Il existe des exceptions : les œufs, le lait de chèvre et les produits laitiers qui en sont issus en contiennent peu (seulement 0,07 µg B12/100 g dans le lait de chèvre contre 0,24 µg/100 g dans le lait de vache). Le microbiote intestinal contribue modestement à l’apport de vitamine B12.

    La vitamine B12 est la seule vitamine systématiquement absente des aliments d’origine végétale. On a cru longtemps que les produits à base de soja (comme le tofu, le miso ou le tempeh), la levure de bière, les céréales et les champignons contenaient de la vitamine B12. Il n’en est rien: ils contiennent en réalité une pseudo-vitamine B12 inefficace (adeninylcyanocobamide). La spiruline contient une faible proportion de méthylcobalamine (active), mais son absorption chez l’homme n’a pas été démontrée en présence de la pseudo-vitamine prédominante.

    La vitamine B12 est très peu toxique, les apports en excès étant rapidement éliminés dans les selles et les urines.

    Quelles sont les conséquences d’une insuffisance d’apport en vitamine B12?

    La prévalence du déficit ou de la carence en vitamine B12 varie fortement selon les populations étudiées, les tests et les seuils utilisés (voir ci-dessous), allant de 1% à près de 15%. Elle augmente fortement avec l’âge.

    Les manifestations cliniques et biologiques les plus fréquentes du déficit en vitamine B12  pour une liste exhaustive des symptômes) sont hématologiques (anémie macrocytaire) et neuropsychiatriques (polyneuropathie, ataxie, troubles cognitifs). Le tableau clinique franc reste rare et il s'agit plutôt d' atteintes infra-cliniques avec des taux sériques de vitamine B12 à la limite de la norme.

    Les cellules hématopoïétiques étant celles qui se divisent le plus rapidement dans le corps, elles sont les premières à souffrir d’un manque de vitamine B12. Une macrocytose prononcée (volume globulaire moyen supérieur à 115 fL) est très évocatrice d’une carence en vitamine B12 (ou en folates), par rapport aux autres causes possibles (par exemple, un syndrome myélodysplasique, une hypothyroïdie, une maladie hépatique, une alcoolodépendance ou certains médicaments). À noter que l’administration de suppléments de folates (vitamine B9) ayant pour objectif de traiter une macrocytose peut précipiter une carence latente en vitamine B12 (parce que ces vitamines sont cofacteurs de deux réactions biochimiques, l'apport de B9 puise dans les réserves de B12 en facilitant ces réactions) et augmenter les signes neurologiques de celle-ci.

    Chez un quart des patients, les atteintes neuropsychiatriques surviennent indépendamment des manifestations hématologiques. Elles sont la conséquence de troubles de la myélinisation, classiquement au niveau des colonnes dorsolatérales de la moelle épinière, et plus rarement de la substance blanche cérébrale, des nerfs périphériques ou crâniens. Chez les personnes âgées, une irritabilité, des troubles de l’humeur, du raisonnement et de la mémoire ont été signalés lors d’insuffisance d’apport en vitamine B12. La carence en folates n’entraîne, quant à elle, pas de troubles neurologiques, y compris du système nerveux central.

    Grossesse, allaitement et croissance sont des phases de besoins accrus: un nourrisson allaité par une mère carencée en vitamine B12 peut présenter un déficit sévère se traduisant par un retard de développement et des atteintes neurologiques.

    QUI EST A RISQUE D’UNE INSUFFISANCE D’APPORT?

    Les personnes qui suivent un régime végétalien, végan ou macrobiotique strict sont particulièrement exposées à des insuffisances d’apport en vitamine B12. Il en est de même pour celles qui souffrent de la maladie de Biermer (anciennement appelée anémie pernicieuse, une maladie auto-immune qui touche certaines cellules de l’estomac) ou celles qui ont subi une intervention chirurgicale de l’estomac destinée à lutter contre l’obésité.

    De plus, certains médicaments diminuent significativement l’absorption de la vitamine B12: les inhibiteurs de la pompe à protons, les antagonistes des récepteurs H2 ou la metformine, par exemple. Les sujets âgés absorbent moins bien la vitamine B12 contenue dans les aliments, car l’acidité de l’estomac diminue avec l’âge. Cette particularité, associée à un apport parfois insuffisant (pour des raisons économiques) d’aliments d’origine animale, explique la fréquence des déficits en vitamine B12 dans cette population.

    Les personnes qui, sans être végétariennes, choisissent de réduire leur consommation de produits d’origine animale (pour des raisons éthiques, environnementales ou économiques) sont également à risque (moindre) d’insuffisance d’apport en vitamine B12.

    Les personnes qui ont une alimentation pauvre en aliments d’origine animale, y compris pour des raisons économiques, ont intérêt à supplémenter leur alimentation en vitamine B12, en particulier les sujets âgés, plus exposés aux déficits d’absorption. Face à un patient précarisé, la question de la consommation d’aliments d’origine animale doit être abordée pour envisager, si nécessaire, une supplémentation, même si les réserves hépatiques peuvent subvenir aux besoins pendant 3 à 4 ans.

    Pour consommer du poisson pas cher, moins de 4€ la boîte, pour 3, voire 4 personnes