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nutrition - Page 17

  • Salade de Pois chiches au thon

    Si vous êtes fauché-es et ne pouvez acheter souvent de viande, vous trouverez des protéines bonnes pour votre corps dans cette salade pas chère

    On compte 15 g de protéines dans100 g de pois chiches. C’est une très bonne source de magnésium, de fer, de vitamine B6, d’acide folique et de zinc, en plus de regorger de fibres

    Thon

    Une boîte de 142 g contient 32 g de protéines tout en ne faisant que 140 calories.

    Vous achetez des pois chiches déjà cuits en BOCAUX DE VERRE, rincez-les abondamment sous l'eau courante. Vous secouez bien votre passoire pour retirer le plus possible d'eau; un papier absorbant dans un saladier et mettre les pois chiches.

    Ouvrez la boîte de thon AU NATUREL et rincez abondamment sous l'eau courante avant de mettre en passoire; défaites le thon en morceaux avec vos mains propres, posez un papier absorbant dans un saladier et mettre le thon émietté.

    Quand l'eau a disparu, retirez le papier et reversez dans le saladier en verre avec le thon: bien mélanger.

    Faites une vinaigrette avec huile de noix et vinaigre dans la proportion d'un pour trois cuillères d'huile. Salez et poivrez à convenance. Pour ceux qui aiment, ajouter une cuillère de moutarde plus ou moins forte (la mienne est maison et assez piquante).

    Saupoudrez de persil ciselé ou d'aneth ou coriandre fraîche.

    Vous pouvez rajouter une tomate pas trop mûre coupée en brunoise ou des poivrons aussi brunoise, etc...

  • Les remèdes naturels de la constipation

    Un stress, un manque de fibres, un voyage ou encore un manque d’exercice peuvent provoquer une constipation. Avant de prendre des médicaments, essayez ces solutions naturelles qui sont parfois plus efficaces.

    L’exercice

    Faire de la marche, du jogging, du vélo ou encore un sport défini permet de stimuler la partie inférieure du système digestif et donc l’expulsion des selles.

    Les pruneaux

    Les pruneaux sont riches en fibres qui aident à stimuler le transit intestinal. Mais ils possèdent un autre atout: une substance nommée dihydroxyphénylisatine qui stimule la contraction musculaire.

    Le kiwi

    Riche en fibres, ce fruit a un effet laxatif naturel. Une étude de 2013 préconise le kiwi comme laxatif naturel, il améliorerait en effet la vidange gastrique.

    Le café

    Une étude de 2006 suggère que le café pourrait aider l’évacuation des selles. Une autre étude de 2015 suggère que le décaféiné permettrait de réduire le temps de défécation chez les personnes ayant subi une chirurgie de l’intestin.

    Le mécanisme n’est pas clair, mais boire une tasse de café peut aider les personnes ayant des problèmes pour aller aux toilettes.

    Les huiles de lin et d’olive

    Une petite étude a montré un effet de ces huiles dans le traitement de la constipation. Une cuillère à soupe en complément d’une alimentation adaptée aiderait à limiter la constipation.

    Les graines de lin trempées plusieurs heures dans l’eau ont aussi un effet intéressant contre la constipation, grâce à leurs mucilages.

    L’eau riche en magnésium

    Souvent la constipation est due à un manque de liquide dans l’organisme. Lorsque vous êtes constipé ou pour prévenir ce phénomène, il est conseillé de boire beaucoup, sous forme d’eau, de tisanes, de bouillon, de soupe.

    Au niveau des eaux, privilégiez celles riches en magnésium comme l’Hépar, qui aide à stimuler les muscles participant à l’évacuation des selles.

    En résumé: que manger quand est constipé?

    Lorsqu’on est constipé, la première chose à faire est de s’hydrater plus en favorisant les eaux riches en magnésium.

    Dans un second temps, il faut augmenter les fibres dans son alimentation: on consomme plus de fruits (kiwis et pruneaux de préférence), de légumes, des céréales complètes et des légumineuses.

    Puis il ne faut surtout pas se retenir lorsque vous avez envie (et que vous avez des WC disponibles pas loin).

    Augmenter un peu son activité physique, en faisant de l’exercice, pas forcément du sport: essayer de marcher un peu plus par exemple, pour que les muscles soient stimulés.

    Crème de pruneaux

    J'ai déjà mis cette recette dans le blog; j'ai trouvé cette recette par hasard…. en voulant préparer un gâteau aux pruneaux; j'en avais assez de tremper ceux-ci au thé. Je ne bois pas de thé et il me fallait en acheter spécialement pour ce faire… cela me “cassait les pieds“!

    Il fut une période où je faisais un gâteau tous les jours ou même deux (pour ma fifille). Bien sûr, j'avais déjà supprimé le sucre depuis presque 15 ans et je mettais à peine 15 % du sucre dans les recettes et, encore, souvent, je supprimais ce sucre si je faisait des gâteaux aux fruits.

    Donc, dans les années 70, on conseillait de faire gonfler les pruneaux avec du thé ou du rhum.

    Pour ma jeune fille, pas de rhum. Un jour, comme cela, m'est venu l'idée de faire tremper les pruneaux avec.. du lait demi-écrémé.

    Et même j'ai oublié le petit saladier au réfrigérateur. Trois jours après, j'ai constaté que le lait avait “tourné“: il était épais, sirupeux. Désolée de ma bêtise, j'ai mis un doigt dans le magma et goûté le liquide épais: miracle, c'était excellent!

    Depuis, je fais souvent des pruneaux au lait. J'ai constaté qu'il valait mieux mettre beaucoup de lait car celui-ci épaissi, d'accord, est peu sucré alors que les pruneaux le sont largement (sucrés).

    Bien sûr, le mieux est d'utiliser des pruneaux non dénoyautés, ils sont plus aromatiques. Parfois, je rajoute de la cannelle ou de la réglisse, ou de la vanille en poudre. Bien évidemment, de la vraie poudre naturelle et pas des produits chimique (je parle de la réglisse ou vanille).

     

  • Consommer des aliments d’origine végétale

    Peut-on consommer des aliments d’origine végétale à volonté?

    Il faut se méfier de certains fruits, légumes, céréales ou légumineuses. Tout n’est pas bon à consommer dans le monde végétal. En effet, des toxines sont présentes dans de nombreux aliments d’origine végétale. Il est recommandé de consommer au moins 5 portions de fruits ou légumes par jour mais peut-on les consommer à volonté?

    Par ailleurs, pour ceux qui se disent" Vegan": consommer que du végétal et supprimer totalement la consommation de produits d’origine animale comme la viande. Mais quel est l’avis de la population française à ce sujet?

    Pendant 2 mois (de mars à mai 2019), une consultation publique a été faite avec 460 000 participants en France.

    Les résultats de cette enquête montrent que les français disent "oui" aux circuits court mais par contre que les mesures prônant le véganisme et l’arrêt total de la consommation de viande sont fortement rejetées. Devenir "Vegan" est donc un phénomène de mode qui ne convainc pas la majorité des français, au contraire.

    Il est donc conseiller de "Manger équilibré" ce qui signifie consommer de tout (y compris des produits d’origine animale) en quantité raisonnable et donc suffisamment de fruits et de légumes sans pour autant en abuser, de privilégier les "circuits courts" et les produits de saison et de qualité.

    En ce qui concerne les régimes végétariens et végétaliens, une légère consommation de céréales et de légumineuses, complètes plutôt que raffinées, est tout de même envisageable, à condition évidemment qu’elles soient bien préparées afin de limiter leur nocivité et apporter un minimum de nutriments biodisponibles.

    En revanche, les anti-nutriments présents dans les fruits et les légumes ne sont pas préoccupants, car ils sont, quant à eux, très bien métabolisés et facilement éliminés par le foie et les reins.

     

     

  • L’épinard et Popeye

    Ma recette à la fin de l'article

    L’épinard fait partie de la famille des chénopodiacées comme les bettes. Peu calorique, pauvre en glucides, il est riche en nutriments protecteurs.

    Source intéressante de vitamines et minéraux

    Il contient notamment:

    • de la vitamine A: 100 g d’épinards apportent la moitié des apports journaliers recommandés. Vitamine A pour la vue
    • de la vitamine B9 (folates), importante pour les femmes enceintes et aussi pour conserver la mémoire,
    • de la vitamine C, bonne pour lutter contre les infections: 100 g d’épinards apportent le quart des apports journaliers recommandés,
    • de la vitamine K: 20 g d’épinards apportent suffisamment de vitamine K pour la journée. La vitamine K est importante pour la santé du sang et des os.

    Les épinards apportent aussi de nombreux minéraux, à commencer par le fer (2,7 mg/100 g en réalité, soit moins que les légumes secs, au temps pour Popeye), mais il fournit aussi:

    • du magnésium: 100 g d’épinards couvrent 20% des apports journaliers recommandés,
    • du potassium, qui est important pour la santé cardiovasculaire et osseuse: 100 g d’épinards apportent un quart des besoins journaliers en potassium. De nombreuses études montrent que le potassium permet de réduire la pression artérielle car il favorise la vasodilatation,
    • du manganèse: 100 g d’épinards apportent le tiers des apports journaliers recommandés.

    Il y a du fer dans les épinards

    L’épinard apporte aussi des fibres qui favorisent la santé digestive et cardiovasculaire. Il est aussi riche en chlorophylle ce qui en fait un aliment intéressant contre le cancer. En effet, la chlorophylle se lie à des molécules associées au cancer comme les aflatoxines ou des hydrocarbures aromatiques et favorise leur expulsion. De plus, les caroténoïdes des épinards auraient aussi un effet anti-cancer: dans une étude de 2001, la néoxanthine des épinards favorisait la mort de cellules du cancer de la prostate.

    Les études épidémiologiques montrent que les alimentations riches en végétaux, et en particulier en légumes verts à feuilles comme l'épinard, sont associées à un risque moindre de cancer. Elles indiquent que l'épinard aurait un rôle protecteur en particulier contre les cancer du sein, de côlon et de l'œsophage. Ainsi, dans des études de cas-témoins, les femmes mangeant le plus d'épinards avaient un risque de cancer du sein diminué de 45% par rapport à celles qui en mangeaient peu. Un effet dû à la lutéine selon les scientifiques. Pour le cancer du côlon la protection semble plus modeste (11%).

    Enfin, les épinards contiennent des antioxydants. Dans une étude sur des rats, les épinards étaient efficaces pour lutter contre le stress oxydatif. La capacité a-oxydante de l'épinard est supérieure à celle des salades et comparable à celle du brocoli. Une étude a montré chez des femmes âgées que consommer un repas avec 300 g d'épinards augmentait significativement les indices ORAC, FRAP et TEAC dans leur sang comparativement à des femmes n'en ayant pas mangé. Prises collectivement les études sur l'humain soutiennent l'idée que l'épinard permet de réduire le stress oxydant via la lutéine qu'il renferme (c'est la 2e meilleure source alimentaire de lutéine).

    Les épinards sont en effet surtout riches en lutéine et zéaxanthine, deux caroténoïdes importants pour la vue (en prévention de la dégénérescence maculaire liée à l'âge et de la cataracte). Ce sont les feuilles justes matures qui sont les plus riches en composés protecteurs (les jeunes pousses et les feuilles matures sont moins intéressantes à ce point de vue).

    Chez l'animal, l'épinard a montré des propriétés anti-inflammatoires intéressantes, grâce à la lutéine. Chez l'homme, la seule étude menée jusqu'à présent n'a noté aucun effet de la consommation d'épinards sur le taux de protéine C-réactive (un marqueur de l'inflammation), alors que le taux de lutéine était bien augmenté.

    Référence principale

    Roberts JL, Moreau R. Functional properties of spinach (Spinacia oleracea L.) phytochemicals and bioactives. Food Funct. 2016 Aug 10;7(8):3337-53. doi: 10.1039/c6fo00051g. Epub 2016 Jun 29.

    Personnellement, après nettoyage et trempage dans de l'eau bicarbonatée, je fais cuire les épinards dans de la crème fraîche liquide (25 cl) avec toujours du curcuma, dans ma cocotte minute en inox ou je laisse monter en chaleur et dès que la soupape tourne, j'éteins le gaz -je ne retire pas la soupape-, je laisse la vapeur cuire les épinards.

    Ensuite, j'ouvre ma cocotte et je sale et poivre. Il ne faut pas laisser tourner la cocotte des minutes entières: monter en pression et cuire avec la vapeur dans la cocotte... en moins de 5 mn!

    Avec cette façon de cuire, la recette est, donc, ultra rapide!

     

  • Quand les remèdes naturels surpassent les produits pharmaceutiques

    Le miel est utilisé comme remède depuis des milliers d’années; il peut se montrer très efficace pour soigner le rhume, la toux en particulier, sans provoquer le moindre effet indésirable (seules quelques légères nausées ont parfois été signalées dans les études considérées). Il est notamment recommandé pour soulager la toux aiguë chez les enfants, pour qui les sirops antitussifs sont finalement peu efficaces, voire contre-indiqués chez les nourrissons. Le miel est bien souvent cité comme " remède de grand-mère" à l’approche de l’hiver. Consommé seul ou pour sucrer une infusion, il soulage efficacement les gorges irritées. Dans le cadre d’une étude clinique sur les infections des voies respiratoires supérieures, des chercheurs ont pu confirmer ces propriétés bienfaisantes. Mieux: pour soigner ces maladies, le miel s’avère être plus efficace que les traitements médicamenteux traditionnels.

    Facilement accessible et bon marché, notamment par rapport aux antibiotiques, le miel pourrait ainsi être un excellent moyen de contribuer aux efforts visant à ralentir l’antibio-résistance. Les auteurs de l’étude soulignent néanmoins que d’autres essais contrôlés par placebo sont nécessaires avant de l’envisager. En outre, il existe plusieurs types de miels, il pourrait donc être intéressant de comparer leur action respective face à l’infection.

    L’antibio-résistance est un problème majeur, mondial, tant pour la santé humaine que la santé animale. Préserver l’efficacité des antibiotiques est aujourd’hui un réel défi. Si l’on ne réduit pas la consommation de ces médicaments, l’antibio-résistance pourrait devenir d’ici 2050 l’une des principales causes de mortalité dans le monde. Aujourd’hui, elle serait déjà responsable de près de 700’000 décès par an à l’échelle mondiale ; en France, elle est à l’origine de plus de 5500 décès par an.

    Les résultats de cette étude viennent d’être publiés dans la revue BMJ Evidence-based Medicine. Ses auteurs, trois chercheurs de l’Université d’Oxford, dressent le bilan de 14 essais cliniques, dont l’objectif était de tester l’efficacité de différents traitements pour soigner les infections des voies respiratoires supérieures (IVRS). Leur conclusion est assez surprenante.

    Une solution potentielle à l’antibio-résistance

    Le sujet de leur étude a été motivé par un constat inquiétant: aujourd’hui, les bactéries responsables d’infections chez l’Homme sont de plus en plus robustes. En effet, la prescription et la consommation abusive d’antibiotiques, que l’on observe depuis plusieurs années, leur a permis de développer au fil du temps une résistance à chacun de ces produits. Des bactéries " hautement résistantes " sont ainsi apparues dans les années 2000 et ne cessent de proliférer. Le phénomène est classé parmi les dix principaux risques auxquels la Grande-Bretagne est confrontée.

    Un comble lorsque l’on sait que dans bien des cas, ces antibiotiques sont tout bonnement inutiles. En effet, si l’infection est d’origine virale et non bactérienne, ces médicaments n’ont aucun effet. Dans le cas des IVRS, ce comportement inapproprié est très répandu. Pourtant, on sait que la grande majorité de ces infections sont causées par des virus. Mais, face aux demandes insistantes, certains médecins soucieux de préserver les relations avec leurs patients finissent par céder malgré les recommandations.

    C’est la raison pour laquelle les scientifiques cherchent aujourd’hui des remèdes alternatifs pour soulager les voies respiratoires. Dans ce contexte, les chercheurs britanniques ont analysé les résultats de plusieurs essais cliniques destinés à tester l’efficacité de divers traitements contre les IVRS. Quatorze essais cliniques, incluant plus de 1700 patients, ont été passés au crible.

     

    Les malades souffraient d’infections aiguës telles que la toux, le rhume et d’autres maladies de type grippal ; en revanche, bronchites et autres infections des voies inférieures étaient exclues du protocole. La plupart des remèdes conventionnels ont été testés: divers médicaments en vente libre (sans ordonnance) contre le rhume et la congestion nasale, des antibiotiques, mais aussi du miel.

    Plus précisément, parmi les 14 études, neuf utilisaient du miel pur, deux utilisaient du sirop Grintuss (un sirop antitussif contenant du miel et des complexes végétaux) et une utilisait du sirop Honitus (un autre sirop à base de miel et de plantes). Les deux autres études ont testé l’efficacité du miel combiné avec du café et du lait. Par ailleurs, neuf des études concernées étaient exclusivement pédiatriques.

    Résultat: la précieuse substance produite par les abeilles s’est avérée 36% plus efficace pour réduire le nombre de quintes de toux et aussi 44% plus efficace pour en diminuer la gravité. En outre, les patients traités avec du miel ont été rétablis plus rapidement: l’infection a duré en moyenne deux jours de moins qu’avec les autres traitements.

    Le miel semble donc doté de propriétés médicinales impressionnantes. Les chercheurs expliquent que ce pouvoir est dû au peroxyde d’hydrogène qu’il contient. Ce composé est en effet un très bon agent antibactérien; il est d’ailleurs couramment utilisé pour désinfecter les plaies cutanées superficielles. En outre, la consistance épaisse et visqueuse du miel est idéale pour tapisser le palais et la gorge, ce qui soulage rapidement les zones irritées.

    Source: BMJ Journals, Abuelgasim et al.

  • L'eau bue n'éclate pas

    Une nouvelle étude montre que boire davantage d’eau juste après manger augmenterait la satiété, tandis qu’une autre étude rapporte que les personnes obèses ou en surpoids ne boivent pas assez d’eau.

    Deux nouvelles études de bonne qualité viennent confirmer le lien déjà observé entre consommation d'eau et gestion du poids.

    Une satiété plus grande

    Une équipe de chercheurs de l’université de Wageningen (Pays-Bas) menée par Guido Camps a réussi pour la première fois la prouesse de mesurer simultanément pendant un repas ce qu’il se passe dans l’estomac, le cerveau, tout en recueillant le ressenti des participants.

    Pour cette expérience, les participants placés dans un IRM devaient boire un milk-shake, puis devaient boire un verre d’eau plus ou moins grand (50 mL ou 350 mL).

    Résultats: comparés à ceux ayant bu le petit verre d’eau (50 mL), les participants ayant bu le grand verre (350mL) avaient moins faim et se sentaient davantage “pleins”. L’IRM a révélé que le grand verre d'eau avait doublé le volume du contenu stomacal. De plus, l’IRM a également confirmé que ceux ayant bu un grand verre d’eau avait une activité cérébrale modifiée, notamment au niveau d’une zone appelée le gyrus temporal moyen.

    Cette étude démontre donc que boire de l'eau après manger permettrait de diminuer la sensation de faim tout en mettant en lumière les mécanismes sous-jacents (augmentation de la distension de l'estomac et activation de certaines zones cérébrales). On peut imaginer qu'être rassasié plus rapidement pourrait contribuer à manger un petit peu moins sur le long terme, et donc à perdre ou à maintenir son poids. C'est précisément ce que rapporte une nouvelle étude qui vient d'être publiée.

    Les obèses ne boiraient pas assez d’eau

    Chang et ses collègues de l'université du Michigan (Etats-Unis) ont analysé les données de 10 000 Américains issues d’une étude publique de grande envergure (NHANES). D’après leurs analyses, non seulement près du tiers des adultes ne sont pas suffisamment hydratés, mais ceux en surpoids ou obèses sont encore plus à risque. Effectivement, dans cette étude les obèses ingéraient moins d'eau (provenant des boissons ou des aliments) que les autres alors que pourtant ils ont des besoins en eau plus élevés.

    Les obèses qui ne boivent pas assez: cela dépend desquels...

     

    LIMONADE RAPIDE

    Ajoute un peu de citron liquide dans un grand verre d'eau pétillante fraîche.

    Si vous n'avez aucun problème de poids rajoutez quelques gouttes de sirop de citron ou du sucre en poudre.

     

     

  • ATTENTION A LA MELATONINE

    On aurait administré de la mélatonine à Donald Trump: faites très attention de ne pas en prendre (voir en fin d'article les effets indésirables).

    La mélatonine ou N-acétyl-5-méthoxytryptamine, souvent dénommée hormone du sommeil, est surtout connue comme étant l'hormone centrale de régulation des rythmes chronobiologiques en étant synthétisée surtout la nuit. Elle régule de nombreuses sécrétions hormonales, chez l'humain et les autres mammifères. Cette neuro-hormone est synthétisée à partir d'un neurotransmetteur, la sérotonine, qui dérive elle-même du tryptophane. Elle est sécrétée par la glande pinéale (dans le cerveau) en réponse à l'absence de lumière.

    La mélatonine semble avoir de multiples fonctions autres qu'hormonales, en particulier comme antioxydant. Elle jouerait un rôle particulier dans la protection de l'ADN nucléaire et dans l'ADN mitochondrial. Elle semble aussi jouer un rôle dans le système immunitaire.

    Elle régule la sécrétion de la plupart des hormones humaines (paracrines et endocrines). La mélatonine agit différemment selon son origine:  

     celle produite dans la glande pinéale et dans le tractus gastro-intestinal, agit comme une hormone endocrine car elle se diffuse dans le sang ;

        celle produite par la rétine agit comme une hormone paracrine.

    Des micro-organismes et diverses plantes produisent aussi de la mélatonine (dite phytomélatonine dans le cas des plantes)

    La mélatonine endogène produite par le système pinéal influe positivement sur le système immunitaire . Associée au calcium, la mélatonine peut également aider à la réponse immunitaire des lymphocytes T. Son utilisation médicale pour augmenter la réponse est cependant soumise à controverse puisqu'elle favoriserait également les maladies auto-immunes.

    La mélatonine peut supprimer la libido en inhibant la sécrétion de la LH (luteinizing hormone) et de FSH (follicle stimulating hormone) à partir de la glande antéhypophyse, notamment chez les mammifères qui ont une période d'allaitement quand la durée des jours est longue. La reproduction des espèces qui allaitent quand le jour est long est diminuée par la mélatonine et stimulée quand le jour est court. La mélatonine augmenterait la libido (chez les rats mâles) par un antagonisme des récepteurs de la sérotonine de type 5-HT(2A).

    Où la trouver?

    Les noix et les noisettes sont des sources importantes de mélatonine bio-disponible, c'est-à-dire facilement absorbable par l'organisme.

    La mélatonine est également présente chez une grande variété d'autres végétaux comestibles (maïs, tomates, pommes de terre, oignon, ail, ananas, banane, riz, avoine, orge, gingembre, taro, etc.) mais généralement en quantités nettement inférieures. Par ailleurs, la teneur en mélatonine de certains aliments serait encore très mal connue.

    La consommation de noix entraîne une multiplication par trois des taux sanguins de mélatonine chez les rats. En raison de la multitude de composés bénéfiques que contiennent les noix, leur consommation serait nettement préférable à la prise de suppléments de mélatonine.

    Effets indésirables signalés

    (en lien avec le programme français de nutrivigilance qui a reçu 90 cas d'effets indésirables avant 2018), qui évoquent des risques “en particulier des femmes enceintes et allaitantes, des enfants et des adolescents, des personnes souffrant de maladies inflammatoires, auto-immunes, d’épilepsie, d’asthme, de troubles de l’humeur, du comportement ou de la personnalité, ainsi que des personnes suivant un traitement médicamenteux.

    La consommation est également déconseillée pour les personnes devant réaliser une activité nécessitant une vigilance soutenue chez lesquelles une somnolence pourrait poser un problème de sécurité“.

    La mélatonine affecte l’horloge biologique mais aussi l'humeur, l'immunité, la température corporelle et la motricité intestinale et agit parfois comme vasodilatateur, vasoconstricteur et/ou comme pro-inflammatoire pouvant dans certains contextes ou en interagissant avec d’autres substances induire des effets indésirables généraux (“céphalées, vertiges, somnolence, cauchemars, irritabilité“) voire des troubles neurologiques (“tremblements, migraines“) et gastro-entérologiques (“nausées, vomissements, douleurs abdominales“).

    L'Agence recommande aux personnes en bonne santé de limiter ces compléments alimentaires et de les signaler à leur médecin.