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nutrition - Page 20

  • Fruit rouge top de l'été: la framboise

    Avec les fruits rouges, on combat le vieillissement

    Une haute densité nutritionnelle

    La framboise possède l'une des densités minérales les plus élevées pour un fruit frais: elle fournit en effet plus de 1300 mg de minéraux pour 100 kcalories. Et ses densités en magnésium (53 mg/100 kcalories), en calcium (58 mg/100 kcalories) et en fer (1,8 mg/100 kcalories) sont tout à fait remarquables.

    Elle contribue donc efficacement à la couverture des besoins en minéraux de l'organisme.

    Même intérêt en ce qui concerne l'apport en vitamine C: une portion de 100 g de framboises en apporte 25 mg, soit plus de 30 % de l'apport quotidien recommandé ! On sait que le taux de la vitamine C diminue rapidement après la récolte. Mais la framboise est un fruit fragile, qu'on ne peut garder plus de 2 ou 3 jours au maximum. Et sa richesse en acides organiques protège la vitamine C de la destruction par l'oxygène de l'air. C'est pourquoi quand on consomme des framboises, on bénéficie toujours d'une teneur maximale en vitamine C !

    Les framboises contiennent un bon nombre d’antioxydants -qui nous veulent du bien- sous forme d’anthocyanines, d’acide gallique et d’acide ellagique. Grâce à ces molécules les framboises ont une action préventive contre certains cancers (côlon, sein, foie, prostate, œsophage, bouche, col de l’utérus), les maladies cardiovasculaires, et les maladies dites de civilisation.

    Les fibres de la framboise ont une action marquée sur le fonctionnement des intestins. Ses petits "grains" riches en cellulose accélèrent le transit, et permettent de lutter efficacement contre une tendance à la constipation. Mais en cas de fragilité de la muqueuse intestinale, ou de présence de diverticules, il est préférable de consommer les framboises sous forme de coulis passé au tamis fin : on élimine ainsi les grains qui seraient trop irritants (tout en conservant néanmoins le bénéfice des autres fibres solubles du fruit, en particulier de la pectine aux propriétés régulatrices et adoucissantes).

    La framboise permet de diversifier agréablement les menus-minceur, dans lesquels elle apporte tous ses atouts gustatifs et nutritionnels, sans aucun risque d'excès énergétique : une portion de 100 g de framboises n'apporte que 38 kcal, et représente moins de 2 % du total calorique quotidien.

    A noter également: la framboise fait partie aussi des fruits les moins riches en glucides, et qu’elle peut donc intégrer un régime low carb ou cétogène.

    Aide pour contrôler sa glycémie et prévenir le diabète

    Une étude parue en 2019 dans la revue Obesity rapporte l’effet bénéfique de la consommation de framboises pour les personnes en pré-diabète et présentant une résistance à l’insuline. Les personnes en pré-diabète ont un risque plus élevé de souffrir de diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires et de maladie d’Alzheimer.

    Parmi les 32 participants de l’étude, âgés de 20 à 60 ans, 21 présentaient un pré-diabète et les 11 autres étaient en bonne santé métabolique et ont constitué un groupe de contrôle. Les participants ont consommé trois petits déjeuners (différants uniquement par la quantité de framboises) sur 3 jours distincts: le premier ne contenait pas de framboises, le deuxième contenait 65 g de framboises et le troisième contenait 130 g de framboises.

    Des prises de sang ont été réalisées sur une période de 24 h suivant chaque petit déjeuner. Avec 130 g de framboises au petit déjeuner, la glycémie des participants est plus faible que lorsqu’ils ne mangeaient pas de framboises. Ces résultats suggèrent que la simple introduction des fruits rouges dans le repas abaisse la glycémie. Ces effets sont particulièrement importants pour les personnes en surpoids ou obèses et en pré-diabète.

     

    Gratin de framboises

    Un bol (à four) de framboises par personne

    De la crème fraîche liquide pour couvrir les framboises dans le bol

    2 œufs, battus en omelette

    De la vanille en poudre VÉRITABLE

    Battre les œufs en omelette, ajoutez la crème fraîche, rajoutez de la vanille en poudre véritable, mélangez bien.

    Couvrir largement votre bol en terre à four. Mettre au four à 170° durant 15 à 20 mn.

    Consommez bien refroidi.

    Pour les fadorles de sucre, vous pouvez en rajouter... mais bon, les poignées d'amour autour de la ceinture.... habituez-vous à manger peu sucré et sans sel si possible.

    Sans sucre, vous éviterez le diabète, sans sel, l'hypertension....

    Si vous ne comprenez pas ce que j'écris, le dico toulousain est fait pour comprendre!

     

     

  • Foie de morue: le trésor de la santé

    … à condition de ne pas jeter l'huile qui contient les oméga-3.

    Le foie de la morue est mis directement en boîte; il es très gras et perd son huile… c'est pour cela que vous le trouvez avec beaucoup d'huile mais, c'est elle qu'il faut avaler! (je dirai même qu'il faut jeter le foie et garder l'huile… mais, bon, le foie posé sur des biscottes ou petits pains grillés, un délice…).

    Le foie de morue apporte 188 µg/100 g de vitamine B9 (vitamine obligatoire pour les femmes enceintes).

    C’est aussi une bonne source de vitamines A (les yeux) et D (rachitisme, santé des os) ainsi que des oméga-3.

    Voici mes conseils pour votre boîte de foie de morue, que vous trouvez en boutique au rayon sardines. Si la boîte est sale, n'hésitez pas à la laver sous l'eau avant ouverture.

    Après avoir ouvert la boîte (en pestant contre les nouveaux systèmes d'ouverture qui, toujours, se cassent et vous obligent à prendre un ancien ouvre-boîte, mettant ainsi de l'huile partout sur l'évier), passez tout ce qu'elle contient dans une passoire très fine.

    Retirez le foie, à consommer sur du pain ou dans les préparations ci-après. Il faut séparer l'huile du foie (sauf utilisation dans les pâtes ou le riz). Le foie de morue se consomme tel quel nature ou mélangé aux aliments chauds ou froids (voir plus bas).

    Conservez l'huile dans une bouteille ou un pot en verre à vis. Il faut filtrer très finement pour retirer la moindre miette du foie: ainsi, vous pouvez conserver longtemps votre huile d'oméga-3… bien sûr, plus le temps passe, plus l'huile s'oxyde en odeur… de poisson.

     

    PATES, RIZ, BLE, QUINOA en salade tiède ou froide

    Faites cuire normalement les pates, le riz, le quinoa et le blé dans de l'eau bouillante salé; passez pour retirer l'eau puis mettre dans un saladier. Arrosez de très bon vinaigre et de l'huile récupérée du foie de morue.

    Rajoutez des miettes de thon AU NATUREL bien sûr, puisque vous rajoutez l'huile de foie de morue conservée et/ou conserve en verre de moules ou maquereaux au vin blanc (vous avez compris qu'avec l'huile de foie de morue qui nouvelle ouverte sent un peu le poisson. bien sûr, plus le temps passe, plus l'huile s'oxyde en odeur… de poisson.

    Petits oignons blancs, câpres, cornichons, etc… Vous consommez froid ou tiède.

    Rajoutez le foie récupéré dans une salade de tomates, betteraves ou carottes râpé etc… mais vous n'êtes pas obligé-e de rajouter des éléments de la mer, le foie suffit souvent.

    Pour les sardines en boîte, c'est pareil: les omégas sont dans l'huile de la boîte quelle que soit l'huile utilisée pour la conserve, mais ne soyez pas bêtes: prenez uniquement des sardines à l'huile d'olive. Surtout si vous gardez les boîtes plusieurs années. Jouez la qualité, toujours. Achetez des sardines en boîte des très grands marques de conserveurs: en effet, si vous achetez des boîtes dites Label Rouge, vous aurez la certitude que les sardines sont de pêches fraîche. Sinon, étant donné qu'en France on ne pêche plus guère la sardine (un peu disparue de nos côtes) les conserveurs “généralistes“ utilisent des sardines surgelées pêchées par des étrangers.

    En France, on fait travailler les Français… on n'engraissent pas les autres!

    Dommage, hélas, que les sardines soient en boîte bisphénolées…

     

  • Un produit qu’il ne faut jamais acheter tout prêt.

    A ne jamais acheter au supermarché car trop souvent source d'épaississants, d'émulsifiants, d'arômes, et autres agents cosmétiques et économiques (ACE).

    Les vinaigrettes prêtes à l'emploi

    La mode de l’allégé a eu raison de la totalité des vinaigrettes vendues dans le commerce: une partie de l’huile a ainsi été remplacée par de l’eau.

    Problème: cela laisse la place à pléthore d’additifs et d’épaississants afin qu'elles conservent leur consistance. Vous avez donc tout intérêt à préparer vous-même vos vinaigrettes d'autant que c’est très rapide et demande peu d’ingrédients (huile d’olive (vitamine E) et/ou colza, et/ou huile de noix ou de noisettes (oméga3) vinaigre de vin vieux en bouteille de verre et moutarde pour une vinaigrette classique).

    Deux idées de mélange

    • Vinaigrette au pomélo: coupez en brunoise la chair du fruit après avoir récupéré le jus du pamplemousse
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    • Vinaigrette à l'avocat: coupez des morceaux avec une cuillère à café, écrasez à la fourchette, rajoutez la moutarde en mélangeant bien puis le vinaigre; battez bien le tout.

    En règle générale il ne vous faut que trois huiles dans la cuisine: de l'huile de pépins de raisin pour cuire les poissons; de l'huile d'olive tout venant pour la cuisine à griller et mijoter, de l'huile de noix ou de noisettes pour la salade (pour augmenter leur petit goût de noisette, je saupoudre ma salade de germes de blé, à conserver au frigo pour éviter leur rancississement): sauf si vous êtes très gourmet en huile d'olive et que vous achetez de l'huile de très haut niveau assez onéreuse.

    Quand au vinaigre balsamique, pitié, à jeter vite! Ils sont tous faux ceux que vous trouvez au supermarché… vous n'êtes pas prêts d'aller en épicerie surfine et à payer 2 ou trois cents euros le petit flacon de 30 cl!

    Toutes les huiles précitées à n'acheter que si conditionnées en bouteille de verre, bien sûr!

     

  • Comment choisir les cerises?

    TISANE DE QUEUES DE CERISES cliquez sur l'image

     

    Vérifier que les pédoncules (tiges) soient bien verts et attachés. De plus il faut que les fruits soient brillants et colorés.

    Faire attention aussi aux trous de ver, et aux meurtrissures.

    Il est préférable de les consommer dans la journée qui suit l’achat, même s'il est possible de les conserver quelques jours.

    A température ambiante, elles se gardent 3 à 4 jours et dans le bac du réfrigérateur pendant 5 jours à condition de les ranger dans une boîte hermétique. Et pour plus de saveur, les sortir minimum 20 minutes avant consommation.

    Les cerises sont très simples à préparer :il suffit de les laver et de les manger (tout en faisant attention à ne pas avaler le noyau bien sûr). Une fois lavées, elles doivent être consommées dans la foulée, sous peine de les perdre.

    Pour dénoyauter les cerises, il faut enlever le pédoncule, faire une petite incision en forme de croix à la base du fruit (à l’opposé de la tige), puis à l’aide d’une baguette chinoise (ou un instrument qui y ressemble), expulser le noyau en réalisant une petite pression là où se trouvait la tige.

    Les cerises se consomment le plus souvent crues, mais il est possible de les incorporer dans des recettes, sucrées le plus souvent mais aussi salées.

    Pour réaliser une confiture, il faudra les cuire entre 10-15 minutes dans un confiturier ou une marmite.

    Pour un coulis, rien de plus simple : les cuire 8 à 10 minutes dans une casserole.

    Les cerises s’associent très bien aux entremets, mais aussi aux volailles, gibiers, au porc ou encore au veau.

     

    GRATIN DE CERISES

    Ma recette habituelle quand je les fais cuire

    A cuire dans des bols en terre

    1 bol par personne, crème fraîche liquide 25 cl au moins par personne, 1 œuf par personne, cannelle ou vanille non synthétique, sucre ou vrai steevia: 1 feuille par personne

    Faire tremper la feuille de steevia dans la crème fraîche fluide

    Lavez les cerises, après trempage 10 mn avec du bicarbonate de soude. Retirer les noyaux (voir ci-dessus).

    Les mettre directement dans le bol à cuire en terre cuite ou en verre de cuisson.

    Retirez la feuille de steevia de la crème, mettre un œuf dans un saladier de verre et le battre, rajoutez la crème fraîche liquide, du sucre si vous n'aviez pas la steevia (une plante que l'on trouve en jardinerie) et de la cannelle ou de la vanille nature. Battez bien le tout, le verser sur les cerises.

    Faites cuire 10 à 12 mn à four moyen. Consommez tiède.

  • Danger des plats cuisinés

    Une nouvelle étude révèle que certains aliments sont bel et bien liés à un taux de mortalité plus élevé

    La nourriture est pleine de produits chimiques et l’a toujours été. Après tout, tout est chimique. Cependant, concernant la nourriture moderne “ultra-transformée“, c’est totalement différent. Aujourd’hui, une nouvelle recherche suggère que ce type d’aliment est encore plus nocif que nous le pensions auparavant.

    Une nouvelle grande étude réalisée par des scientifiques français consistait à analyser l’apport alimentaire de plus de 44’000 français, et a révélé que la consommation d’aliments ultra-transformés (notamment des boissons sucrées et des plats préparés) était associée à un risque de mortalité plus élevé que la normale.

    Les chercheurs, dirigés par l’épidémiologiste nutritionnelle Laure Schnabel, de l’Université Paris-Sorbonne, expliquent dans leur recherche que « les aliments ultra-transformés sont des produits alimentaires contenant de multiples ingrédients et qui sont fabriqués selon une multitude de procédés industriels ».

    Bien qu’ils puissent être tout à fait savoureux, voire très pratiques, la consommation de ces aliments ultra-transformés (comme par exemple le pain hautement transformé, les confiseries, les viandes transformées ou encore les plats complets surgelés prêts à être chauffés et mangés), est connue pour être problématique. En effet, ce type d’aliment est fortement lié à un risque plus élevé d’obésité, d’hypertension et de cancer. Mais jusqu’à présent, personne n’avait encore dit de manière explicite que ces aliments ultra-transformés pouvaient nous “mener à la mort”. Cependant, dans la cohorte étudiée, c’est ce que suggèrent les chercheurs.

    Sur une période de plus de sept ans, une augmentation de la consommation des aliments ultra-transformés de 10% a été liée à un risque plus élevé de mortalité (toutes causes confondues) de 14%. L’équipe de recherche tient tout de même à souligner que l’étude n’est qu’observationnelle, et qu’il est donc impossible de démontrer un effet causal.

    Cependant, une association statistiquement significative a été découverte par ces derniers, et c’est un fait qui ne peut être ignoré. « Nous ne devrions pas être alarmistes, ou dire que manger un repas emballé augmente de 15% vos chances de mourir », explique Mathilde Touvier, co-chercheuse de la cohorte NutriNet-Santé étudiée par l’équipe de recherche. « Il s’agit d’une autre étape dans notre compréhension du lien entre les aliments ultra-transformés et la santé », a-t-elle ajouté.

    Ce qui est absolument certain, c’est que les aliments ultra-transformés contiennent de nombreux éléments qui ne sont pas compris dans les aliments complets : soit toutes sortes d’additifs, y compris des conservateurs, des édulcorants, des exhausteurs, des colorants, des arômes, etc. Ils contiennent également beaucoup d’énergie : dans l’étude cela représentait 14,4% du poids total des aliments ultra-transformés consommés, mais 29,1% de l’apport énergétique total.

    Selon l’épidémiologiste Nita Forouhi de l’Université de Cambridge, qui n’a pas participé à l’étude, “les aliments ultra-transformés sont consommés de manière disproportionnée, davantage par les personnes ayant des revenus ou des niveaux d’éducation moins élevés, ou celles qui vivent seules. Un message essentiel à retenir ici, est que la consommation d’aliments hautement transformés reflète les inégalités sociales. Ces aliments sont hautement attractifs car ils ont tendance à être moins chers“. L’épidémiologiste continue, “Ces aliments sont remplis de sucre, de sel et de graisses saturées, ils sont toujours disponibles, et toujours mis en avant, prêts à être consommés, et leurs dates de péremption sont plus intéressantes; ils durent longtemps“.

    Actuellement, et malgré l’importance et la durée de cette recherche en particulier, il y a encore beaucoup de travail à effectuer pour confirmer les effets très nocifs des aliments ultra-transformés sur le corps humain, ainsi que pour réussir à faire prendre conscience aux populations à quel point ces aliments sont dangereux pour la santé.

    Ce type de recherche est extrêmement compliquée à effectuer, notamment en raison de la multitude de produits alimentaires différents inclus dans les aliments ultra-transformés que nous consommons. Sans oublier les nombreux ingrédients (artificiels, et autres) qu’ils contiennent. « Certains facteurs peuvent être plus nocifs que d’autres. C’est vraiment très complexe », a déclaré le nutritionniste Nurgul Fitzgerald, de l’Université Rutgers, qui n’était pas impliqué dans l’étude.

    Dans tous les cas, nous vous conseillons de revenir aux sources. Si vous êtes inquiets face aux aliments ultra-transformés, la meilleure chose que vous puissiez faire, c’est de consulter la liste des ingrédients lorsque vous faites vos courses. “Connaissez-vous tous les ingrédients qui sont listés"? Ceux que les aliments que vous achetez contiennent? Achetez ceux qui ont les plus petites listes d’ingrédients, et surtout, des ingrédients que vous connaissez“, a expliqué Fitzgerald.

    Sources: JAMA Internal Medicine, Science Media Centre

  • Pourquoi?.....

    Pourquoi aimons-nous le café, la bière et/ou le vin? Quelle est l’origine de nos préférences en matière de boissons?

    Les goûts de chacun, amer ou sucré, en matière de boissons diffèrent, et il est important pour les scientifiques de comprendre ce qui détermine ces goûts afin d’offrir des solutions thérapeutiques plus efficaces dans la gestion des régimes alimentaires. Selon une récente étude génétique, les préférences concernant les boissons seraient moins une question de goût que d’effets provoqués par ces boissons.

    La généticienne Marilyn Cornelis a recherché des variations dans nos gènes du goût qui pourraient expliquer nos préférences en matière de boisson, car la compréhension de ces préférences pourrait indiquer des moyens d’intervenir dans le régime alimentaire des personnes.

    À la surprise de Cornelis, sa nouvelle étude a montré que les préférences gustatives pour les boissons amères ou sucrées ne sont pas basées sur des variations de nos gènes gustatifs, mais plutôt sur des gènes liés aux propriétés psychoactives de ces boissons.

    "La génétique qui sous-tend nos préférences est liée aux composants psychoactifs de ces boissons" déclare Cornelis, généticienne moléculaire à la Feinberg School of Medicine de la Northwestern University. "Les gens aiment ce que le café et l’alcool leur font ressentir. C’est pourquoi ils en boivent. Ce n’est pas leur goût".

    L’étude, publiée dans la revue Human Molecular Genetics, met en évidence des composantes comportementales basées sur la récompense qui sont importantes dans le choix des boissons et améliore la compréhension du lien entre la génétique et la consommation de boissons, ainsi que des obstacles potentiels à une intervention dans le régime alimentaire des personnes, selon Cornelis.

    Le gène FTO ("Fat mass and obesity-associated protein") est un gène situé sur le chromosome 16 humain. Certaines variations génétiques de FTO sont liées à l’obésité.

    Les boissons sucrées sont liées à de nombreuses maladies et problèmes de santé. La consommation d’alcool est liée à plus de 200 maladies et représente environ 6% des décès dans le monde. Cornelis a découvert une variante d’un gène, appelé FTO, liée à la consommation de boissons sucrées.

    Les personnes qui montraient une variation du gène FTO --la même variante liée auparavant à un risque moins élevé d’obésité- ont étonnamment préféré les boissons sucrées.

    "C’est contre-intuitif. Le gène FTO est un gène mystérieux et nous ne savons pas exactement comment il est lié à l’obésité. Il joue probablement un rôle dans le comportement, ce qui serait lié à la gestion du poids" explique Cornelis.

    "À notre connaissance, il s’agit de la première étude d’association pangénomique de la consommation de boissons basée sur la perspective du goût" indique Victor Zhong, premier auteur de l’étude. "Il s’agit également de l’association la plus complète jamais réalisée à l’échelle du génome sur la consommation de boissons".

    Les boissons ont été classées dans un groupe de goût amer et un groupe de goût sucré. Amer inclus café, thé, jus de pamplemousse, bière, vin rouge et liqueur. Parmi les produits sucrés figuraient les boissons sucrées, les boissons édulcorées et les jus sans pamplemousse. Cette classification de goût a été préalablement validée.

    Les données sur la consommation de boissons ont été recueillies au moyen de rappels ou de questionnaires alimentaires sur 24 heures. Les scientifiques ont compté le nombre de portions de ces boissons amères et sucrées consommées par environ 336’000 personnes dans la biobanque britannique.

    Ils ont ensuite réalisé une étude d’association pangénomique de la consommation de boissons amères et de boissons sucrées. Enfin, ils ont cherché à reproduire leurs principales conclusions dans trois groupes américains.

    Source : Human Molecular Genetics

     

    Buvez rouge ou ambré, mais toujours avec modération!

  • Fabriquez un film alimentaire lavable

    Ingrédients:

    Trois rectangles de tissu (propre et sec) de la taille de votre plaque de four

    Pépites de cire d’abeille (à acheter en boutique biologique ou en magasin de bricolage)

    Sur votre plaque de four, appliquez trois rectangles de tissu empilés – les deux premiers protègent la plaque de la cire.

    Sur le tissu du dessus, saupoudrez des pépites de cire d’abeille.

    Appliquez-en suffisamment pour qu’une fois fondue la cire recouvre toute la surface du tissu.

    Passez la plaque au four à 85 °C, puis retirez-la lorsque vous observez que toutes les pépites ont fondu. Laissez sécher le tissu à plat quelques minutes pour que la cire durcisse.

    Utilisez ce film alimentaire pour emballer vos sandwichs ou vos denrées achetées au rayon frais à la découpe ou au marché.

    Lavez votre film alimentaire à l’éponge savonneuse.

    Vous enveloppez vos produits côté tissu, bien sûr...

    D'autres infos          http://www.tradi-cuisine.com/dossiers