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nutrition - Page 16

  • Les meilleurs aliments pour le cerveau

    La sardine

    La sardine est un poisson gras riche en oméga-3, plus précisément en DHA (acide docosahexaénoïque). Cet acide gras polyinsaturé est très important pour le bon fonctionnement du cerveau car il est très présent dans la structure des membranes des cellules… dont les neurones.

    Rillettes de sardines

    Du fromage frais (genre Boursin ou autres), 1 boîte de sardines (prenez-les au piment si vous aimez), des herbes aromatiques…

    Ecrasez les sardines dans leur huile (elle contient beaucoup d'oméga-3), mélangez avec le fromage frais. Aromatisez à votre goût: herbes, poivre, etc.

    Proposez des petits pains grillés maison pour la tartinade.

    L’ail

    Souvent considéré comme un "super aliment", l’ail contient de nombreux composés chimiques naturels qui ont des effets protecteurs sur la santé. En ce qui concerne le cerveau, l’ail aiderait à prévenir son vieillissement ainsi que certaines maladies neurodégénératives comme les maladies d’Alzheimer ou de Parkinson.

    Aîgo boulido (recette toulousaine)

    Faites bouillir une tête d'ail dans de l'eau. Versez sur des croutons de pain rassis;

    Ajoutez un ou deux jaunes d'œufs, du fromage râpé, un peu de crème fraîche ou de lait entier, etc.

    L’épinard

    Les épinards sont riches en de nombreux composés bénéfiques comme les vitamines A, B9, C et K mais aussi en pigments antioxydants comme la lutéine et la zéaxanthine. Des études ont montré que ce légume pouvait limiter le déclin cognitif. Vous n’aimez par les épinards? Pas de problème, ce sont tous les légumes verts à feuilles comme les salades, les choux ou encore les blettes qui ont cette propriété.

    Je les lave, les fait cuire 10 mn dans une cocotte et j'ajoute de la crème fraîche, du sel, du poivre, de la coriandre, du curcuma, des croûtons de pain aillés…

    Les noix

    La noix de Grenoble présente un grand intérêt pour le bon fonctionnement du cerveau. Riche en oméga-3, vitamine E, antioxydants, elle permettrait de prévenir le déclin cognitif. J'en consomme au moins une fois par jour, une bonne dizaine.

    Coupez une noix en deux: il semble un cerveau!

    L’œuf

    L’œuf, et plus précisément son jaune, contient une vitamine souvent oubliée, la choline. Cette vitamine est essentielle pour la synthèse d’acétylcholine, un neurotransmetteur associé à la mémoire.

    Un plat complet, rapide, préparé en un rien de temps, j'en fais d'une à trois mois/mois.

    Omelette au fromage de chèvre et croûtons

    Pour deux: battre 5 œufs en omelette; rajoutez 200 gr de fromage râpé de chèvre ou brisez une buche achetée la moins chère dans les œufs et battre à nouveau.

    Coupez le pain en petits cubes (je prends des petits pains grillés au froment), mettre dans la poêle noire avec un peu d'huile. Faites-les bien roussir. Ciselez du persil frais.

    Versez le mélange œuf-fromage et faites cuire l'omelette. Ne pas la retourner (d'abord, elle est trop lourde pour cela, elle doit rester assez baveuse).

    Le thé vert

    Le thé vert fait partie des " super-aliments ". Riche en antioxydants très puissants, il permet de neutraliser les radicaux libres qui sont à l’origine du vieillissement cellulaire. Il aide ainsi à protéger le cerveau des lésions et améliore le flux sanguin cérébral.

    Boisson d'hiver

    Faites bouillir deux cuillères ou petites poignées de cannelle brisée durant dix mn; au moment d'éteindre, versez une bonne poignée de thé vert et couvrez pour laisser infuser. Versez une fois refroidi à travers une passoire à confiture associée à une passette dans une bouteille qui se referme. Versez la moitié d'un pot de miel d'agriculteur bio et mélangez soigneusement. Secouez avant de vous servir un demi-verre par jour de cette boisson protectrice des frimas de l'hiver.

    Choisir de préférence un miel de thym ou de lavande.

    Références:

    M.F. Muldoon, CUILLÈREM. Ryan, L. Sheu, J.K. Yao, S.M. Conklin, S.B. Manuck ; “Serum Phospholipid Docosahexaenonic Acid Is Associated with Cognitive Functioning during Middle Adulthood”. Journal of Nutrition

    2Z.S. Tan et al. Red blood cell omega-3 fatty acid levels and markers of accelerated brain aging Neurology February 28, 2012 78:658-664.

    Lauritzen L, Brambilla P Mazzocchi A, Harsløf LB, Ciappolino V, Agostoni CUILLÈRE DHA Effects in Brain Development and Function. Nutrients. 2016 Jan 4;8(1). pii: E6. doi: 10.3390/nu8010006.

    Mukherjee D, Banerjee S. Learning and memory promoting effects of crude garlic extract. Indian J Exp Biol. 2013 Dec;51(12):1094-100.

    Zhou H, Qu Z, Mossine VV, Nknolise DL, Li J, Chen Z, Cheng J, Greenlief CM, Mawhinney TP, Brown PN, Fritsche KL, Hannink M, Lubahn DB, Sun GY, Gu Z. Proteomic analysis of the effects of aged garlic extract and its FruArg component on lipopolysaccharide-induced neuroinflammatory response in microglial cells. PLoS One. 2014 Nov 24;9(11):e113531. doi: 10.1371/journal.pone.0113531.

    http://www.cocoapro.com/cnhy/choc_health/cyh315.jsp

    O'Brien J, Okereke O, Devore E, Rosner B, Breteler M, Grodstein F. Long-term intake of nuts in relation to cognitive function in older women. J Nutr Health Aging. 2014 May;18(5):496-502. doi: 10.1007/s12603-014-0014-6.

    Pribis P, Bailey RN, Russell AA, Kilsby MA, Hernandez M, Craig WJ, Grajales T, Shavlik DJ, Sabatè J. Effects of walnut consumption on cognitive performance in young adults. Br J Nutr. 2012 May;107(9):1393-401. doi: 10.1017/S0007114511004302.

    Knott V, de la Salle S, Choueiry J, Impey D, Smith D, Smith M, Beaudry E, Saghir S, Ilivitsky V, Labelle A. Neurocognitive effects of acute choline supplementation in low, medium and high performer healthy volunteers. Pharmacol Biochem Behav. 2015 Apr;131:119-29. doi: 10.1016/j.pbb.2015.02.004. Epub 2015 Feb 12.

    Poly C, Massaro JM, Seshadri S, Wolf PA, Cho E, Krall E, Jacques PF, Au R. The relation of dietary choline to cognitive performance and white-matter hyperintensity in the Framingham Offspring Cohort. Am J Clin Nutr. 2011 Dec;94(6):1584-91. doi: 10.3945/ajcn.110.008938. Epub 2011 Nov 9.

    Kang JH, Ascherio A, Grodstein F. Fruit and vegetable consumption and cognitive decline in aging women. Ann Neurol 2005;57:713–720.

    Morris MC, Evans DA, Tangney CC, Bienias JL, Wilson RS. Associations of vegetable and fruit consumption with age-related cognitive change. Neurology 2006;67: 1370–1376.

  • Pour les végans...

    Si vous saviez ce que je pense de votre nourriture...

    Une étude anglaise montre que le régime végan est associé à une augmentation de 43% du risque de fractures

    Selon une étude réalisée par le scientifique Tommy Tong et son équipe de l’Université d’Oxford, en Angleterre, les régimes végétaliens et végétariens augmentent le risque de fractures. Les conclusions de ces recherches ont été publiées dernièrement dans la revue spécialisée BMC Medicine.

    Le travail les chercheurs britanniques est sans aucun doute le plus poussé jamais effectué à ce sujet. Et pour cause, ils ont suivi 54 898 participants pendant une période particulièrement longue de près de 18 ans. Au départ de l’étude, chacun a déterminé son régime alimentaire et quatre groupes ont ainsi été créés : les végétariens (15.499), les végétaliens (1982), les consommateurs de poissons (8037) et les consommateurs de viande (29.380). Pou rappel, les végétariens ne mangent ni viande ni poisson et les végétaliens ne consommant ni viande, ni poisson, ni œufs, ni produits laitiers. Afin de ne rien laisser au hasard, les scientifiques ont également collecté des données médicales, socio-économiques ou encore de style de vie.

    Suite à la très longue période d’observation, l’équipe de Tommy Tong a relevé un total de 3941 fractures chez les volontaires engagés dans l’étude. Et comme on pouvait s’y attendre, l’analyse des données enregistrées par les différents spécialistes a permis d’établir un lien de cause à effet concret entre régime alimentaire restrictif et augmentation du nombre de fractures. On apprend notamment que les végétaliens font face à un risque général de fracture 43% plus élevé que les personnes qui mangent de viande. Chez les consommateurs de poisson et les végétaliens, ce risque est respectivement plus grand de seulement 26% et 25%. Grâce aux chiffres, les scientifiques impliqués dans l’étude ont également pu constater que la fracture la plus répandue concerne la hanche (avec 2,31 fois plus de risque) mais aucune différence n’a été faite entre les bras, les poignets et les chevilles.

    Une moins bonne santé des os

    Selon les conclusions du groupe d’étude, les résultats s’expliquent en grande partie par le fait que l’indice de masse corporelle (IMC) est moins élevé chez celles et ceux qui ne mangent pas de viande et consomment ainsi moins de calcium et de protéines. Conséquence, leurs os ont une santé bien moins bonne, se fragilisent et cassent plus facilement. Cependant, les scientifiques de l’Université d’Oxford impliqués dans l’étude affirment que cette conclusion est globale et que par manque de données disponibles, ils n’ont par exemple pas pu faire la distinction entre les fractures causées par une mauvaise santé osseuse (comme les fractures dues à une chute de sa hauteur)et celles causées par des accidents.

    “Les individus doivent prendre en compte les avantages et les risques de leur alimentation,s'assurer d'avoir des niveaux adéquats de calcium et de protéines qui sont importants pour la santé des os. Ils doivent aussi veiller à maintenir un IMC sain, c'est-à-dire ni une insuffisance pondérale (inférieur à 18,5) ni en surpoids (supérieur à 25), bien que nous n'ayons pas suffisamment de données dans notre étude pour conclure que les végétaliens et les végétariens à IMC élevé sont également à risque de fracture » explique Tommy Tong.

    Source : Sciences et Avenir

  • Nutrition et covid-19

    L’épidémie de Covid-19 a fait émerger bon nombre de questions autour de la nutrition.

    D’abord, naturellement, avec le confinement et ses répercussions sur notre hygiène de vie et nos habitudes alimentaires.

    Ensuite, par les questions légitimes sur les risques de contamination lors de l’achat de produits alimentaires étant passés entre de nombreuses mains.

    Enfin, chacun s’est interrogé sur les moyens nutritionnels permettant de prévenir ou combattre l’infection. Quel constat peut-on aujourd’hui en tirer? Et quelles questions restent sans réponses?

    Confinement et prise de poids

    Dans une enquête de l’IFOP publiée dans Darwin Nutrition et menée auprès de 3 045 Français, la majorité (57%) des participants disaient avoir pris du poids lors du premier confinement imposé à la population. Or au vu d’une autre enquête conduite sur un millier de Polonais, les personnes obèses en ont davantage souffert. Et de notre côté, le questionnaire du programme CoviDIAB auquel ont répondu 5280 personnes diabétiques nous a appris qu’un quart d’entre elles avait pris du poids en mars dernier.

    Les données de NutriNet-Santé, qui portent sur une cohorte de 37 000 personnes, vont peu ou prou dans le même sens: si 35% des participants ont pris du poids pendant le premier confinement, 23% en ont perdu. Le gain pondéral s’explique en partie par une modification des habitudes alimentaires, avec un apport énergétique plus important, une moindre consommation de produits frais (fruits et poisson), le grignotage d’aliments sucrés, gras et salés, et l’augmentation de la consommation d’alcool. Mais il a aussi pour cause une baisse de l’activité physique, notée chez 53% des participants, ce qui a pu aggraver les problèmes d’obésité.

    Point positif: l’enquête IFOP révèle qu’à l’issue du confinement, plus de la moitié des personnes interrogées (56%) souhaitaient manger plus sain et équilibré, sans pour autant se soumettre à un régime strict. Et de fait, 20 à 30% des Français semblent avoir adopté une meilleure hygiène diététique.

    Sécurité alimentaire et Covid-19

    Bien-sûr, l’une des premières préoccupations fut d’abord de limiter le risque de contracter la Covid-19 au travers des aliments et/ou de leurs emballages. Une inquiétude qui reste de mise à la veille du traditionnel repas de Noël et des fêtes de fin d’année. Que sait-on des possibilités de contamination?

    S’ils sont présents sur des aliments entreposés dans le réfrigérateur à 4°C, les coronavirus peuvent rester vivants pendant un laps de temps de 72h. Dans l’eau, ces virus sont capables de survivre jusqu’à 10 jours à 23°C, et plus d’un an à 4°C. Et sur des surfaces comme le verre, le métal ou le plastique, ils peuvent rester vivants pendant 9 jours. Enfin, on sait que le SARS-CoV-2 est inactivé aux températures de cuisson habituelles (70 °C), et qu’il est également très sensible aux détergents et désinfectants: le sel, le poivre, le vinaigre et le jus de citron n’ont en revanche aucun effet.

    Pour l’heure, aucune donnée scientifique ne suggère que le SARS-CoV-2 puisse nous infecter par voie digestive. Mais on ne peut pas totalement exclure la possibilité d’une contamination des voies respiratoires lors de la mastication d’un aliment infecté. Et par principe de précaution, les autorités de santé ont donc émis un certain nombre de recommandations.

    Ainsi, l’OMS et l’ANSES recommandent de se laver les mains régulièrement, notamment après avoir fait ses courses, avant de cuisiner et de se mettre à table. Il est également conseillé de rincer les fruits et les légumes à l’eau, de retirer les emballages inutiles, et de nettoyer plus fréquemment le réfrigérateur.

    A l’inverse, il est contre-indiqué de désinfecter aliments et emballages avec de l’eau de javel ou un détergent: faute d’un rinçage suffisant, on s’expose alors au risque d’intoxication. Enfin, à ces conseils, devraient enfin s’ajouter ceux visant à limiter les risques de toxi-infection alimentaire: il s’agit de veiller aux dates de péremption et aux conditions de conservation des aliments, ou encore à leur température de cuisson. Quid des moyens de renforcer ses défenses contre le SARS-CoV-2 en s’appuyant sur l’alimentation?

    Le meilleur régime à adopter…

     

    Beaucoup se sont posé et se posent toujours la question du meilleur régime à adopter pour renforcer ses défenses immunitaires. Or si des études ont bel et bien établi l’existence de liens entre alimentation, nutriments, et immunité, il n’existe pas à ce jour de "régime boosteur de l’immunité".

    À ce sujet, notons que les vitamines jouent un rôle de premier plan dans l’inconscient collectif. On les considère souvent comme l’exemple même de micronutriments aptes à nous prémunir contre la fatigue et les infections. Et les vitamines D, C ou A sont d’ailleurs souvent proposées sous forme de compléments alimentaires. Doit-on pour autant les recommander pour lutter contre la Covid-19?

    Vitamine D: la plus médiatisée

    La vitamine D est depuis le début de la pandémie la plus médiatisée de ces micronutriments, et la question de l’intérêt d’une complémentation systématique de la population reste posée.

    Cette vitamine a pour partie une origine alimentaire et se trouve principalement dans les poissons gras (hareng, saumon, sardine et maquereau) et les laitages enrichis. Mais elle est aussi synthétisée par l’organisme, sous l’influence de l’exposition au soleil.

    On sait, par des études épidémiologiques, qu’il existe une relation entre de faibles concentrations plasmatiques en vitamine D et le risque d’infections voire d’hospitalisation pour Covid-19. Cette vitamine s’est aussi révélée avoir un rôle immuno-modulateur lors de recherches menées sur des cultures cellulaires, en facilitant la réponse immunitaire innée. Et chez l’animal, une carence en vitamine D augmente le risque d’apparition de maladies auto-immunes, d’événements cardiovasculaires ou d’infections. Reste que chez l’homme, les études sont moins convaincantes.

    En pratique, il n’est donc pas recommandé de complémenter en vitamine D des patients présentant une infection, une maladie auto-immune ou une maladie cardiovasculaire. Mais il n’est pas irrationnel pour un médecin de le proposer à ses patients, en particulier en période hivernale et de confinement, lorsque l’exposition au soleil est réduite et notre synthèse naturelle de vitamine D diminuée.

    Vitamine C: des données à confirmer

    Les effets bénéfiques de la vitamine C sur les infections respiratoires ont longtemps été débattus. Quelques études suggèrent qu’elle pourrait réduire leur survenue, leur durée et leur sévérité en étant ingérée sous forme de compléments alimentaires. Mais ces données n’ont pas été confirmées, et il n’est donc pas recommandé de supplémenter la population générale pour prévenir ou traiter une infection.

    Ceci étant, pour la majorité de la population, les apports en vitamine C sont inférieurs aux recommandations. Et cela justifie de promouvoir la consommation d’aliments qui en renferment d’importantes quantités: certains fruits (agrumes, fruits rouges) et légumes (choux, poivron, radis noir) constituent à cet égard des sources d’apports à privilégier.

    Vitamine A: recommandée dans certains cas

    Des compléments de vitamine A peuvent s’avérer bénéfiques chez les enfants. D’abord, en potentialisant l’effet de certains vaccins contre le tétanos et la rougeole, comme semble le montrer une étude. Ensuite, en étant associés à un risque moindre de morbidités et de mortalité en cas de rougeole, de diarrhées sévères, d’infection par le VIH ou de paludisme.

    L’OMS préconise donc d’en apporter aux enfants âgés de 6 mois à cinq ans, dans les pays où la carence en vitamine A constitue un problème de santé publique. Mais la France ne fait pas partie de ces pays à risque: il n’y a donc pas lieu de donner systématiquement de la vitamine A aux enfants. Et de manière générale il n’y a aucun argument pour la proposer en dehors de situations de carences objectivées, d’autant qu’elle peut se révéler délétère chez la femme enceinte.

    Notons en revanche qu’une alimentation équilibrée comporte en principe des aliments riches en caroténoïdes tels que les carottes, épinards ou le potimarron, dont la consommation mérite d’être encouragée dès qu’il s’agit de légumes de saison.

    Quid d’autres micronutriments?

    D’autres vitamines et oligo-éléments semblent avoir un lien avec l’immunité, en particulier les vitamines B, mais aussi le zinc, le fer, le magnésium et le sélénium. Mais il n’a jamais été démontré que l’apport de ces micronutriments par le biais de compléments réduit le risque infectieux.

    Les acides aminés, que l’on trouve dans les viandes, poissons, œufs, produits céréaliers et légumineuses, semblent aussi moduler le système immunitaire via divers mécanismes lorsqu’ils sont apportés sous forme de compléments protéiques. Par exemple, une étude conduite en 2011 a montré qu’une complémentation en acides aminés est associée à un moindre risque d’infections chez les personnes âgées.

    Des aliments pour renforcer l’immunité?

    D’après des études menées in vitro (sur des cultures cellulaires) et in vivo (sur un organisme vivant) chez l’animal, le poisson, riche en acides gras de la famille oméga-3 et en sélénium, aurait des propriétés anti-inflammatoires et anti-oxydantes. À ce titre, il pourrait s’avérer bénéfique dans les infections et dans la réponse aux vaccins. Mais pour l’heure, on ne dispose d’aucune preuve quant à l’impact d’une consommation importante de poisson sur le système immunitaire d’un être humain.

    Le lait de vache présente également des propriétés anti-inflammatoires in vitro. Et il semble que les anticorps bovins qu’il renferme, restant actifs après qu’on les ait digérés, puissent aider à lutter contre certaines infections – notamment les otites et les rhinopharyngites chez l’enfant.

    Enfin, il est possible que les fruits et légumes riches en vitamines et en oligo-éléments puissent avoir un effet protecteur contre les infections respiratoires: il fut par exemple décrit une association entre une moindre fréquence d’infections et une consommation importante en fruits et légumes chez les femmes enceintes.

    Gare aux surdosages

    Au bilan, si certains aliments sont potentiellement bénéfiques pour les défenses immunitaires, on ne sait rien de l’intérêt des uns par rapport aux autres en termes quantitatifs. Et de fait, les recommandations nutritionnelles édictées par l’ANSES pour l’ensemble de la population semblent parfaitement adaptées pour profiter au mieux des effets anti-infectieux des aliments.

    À l’exception peut-être de la vitamine D, notamment en période hivernale, le recours aux compléments alimentaires ne parait donc pas justifié. De plus, il convient de rappeler que n’étant pas considérés comme des médicaments, ces compléments délivrés sans ordonnance ne sont pas soumis aux mêmes réglementations et exposent ceux qui en usent à des risques d’intoxication et de complications.

    Ainsi, la prise quotidienne de 100 000 UI de vitamine D pendant 1 mois (1 µg équivaut à 40 UI) expose à un risque d’hypercalcémie et d’insuffisance rénale. De même, une surconsommation de vitamine A (avec plus de 10 000 UI/jour) peut exposer à un risque d’ostéoporose et de fractures, mais aussi de malformations fœtales en cas de grossesse.

    Pareillement, de hautes doses de vitamine C (1 000 mg/jour et plus) semblent être toxiques chez les sportifs, entraînant une réduction de leurs performances physiques, et des calculs rénaux chez les personnes prédisposées. Enfin, la toxicité de deux acides aminés pris en excès a été rapportée par la littérature: une prise chronique d’arginine accentue la mortalité chez les patients ayant subit un infarctus du myocarde; une complémentation en méthionine peut exacerber les symptômes des patients schizophrènes, augmenter le risque d’accident cardiovasculaire et entraîner un retard de croissance chez les enfants.

    Pour aller plus loin:

    - NUTRIcovid , une application pour mieux se nourrir

    Dans le contexte de la pandémie, l’AP-HP, en partenariat avec PuMS, la chaine santé de l’Université de Paris/AP-HP, ont mis en place NUTRIcovid, un programme national d’information, de prévention et d’accompagnement nutritionnel accessible sur Internet. Les utilisateurs ont accès à une médiathèque mise à jour quotidiennement. Ils peuvent également suivre pendant 10 semaines un programme d’e-coaching fondé sur la notion de "nutrition positive", plutôt que sur des principes de restriction. Des vidéos interactives et en direct sont également proposées avec des scientifiques, des médecins ou des diététiciens de l’AP-HP, de l’Université de Paris et de l’Inserm.

    Pour y participer, inscrivez-vous sur nutri-covid.fr.

    Cet article a été écrit en partenariat avec le site de la chaîne santé de l’université de Paris pums.fr.

    Un article de The Conversation

  • Chaud, chaud, cacao..

    Plusieurs études ont déjà montré que les flavanols, que l’on trouve notamment dans les fèves de cacao, avaient une action protectrice sur le système cardiovasculaire. Certains résultats ont par ailleurs suggéré que les régimes riches en flavanols limitaient le vieillissement cognitif, bien que l’action exacte de ces composés n’ait jamais été clairement comprise.

    Des chercheurs apportent aujourd’hui de nouveaux éléments: la consommation de flavanols conduirait à une meilleure oxygénation cérébrale et améliorerait nos performances cognitives.

    Une mauvaise alimentation et un manque d’exercice physique, entre autres facteurs, peuvent accélérer le vieillissement cognitif et conduire à la démence. Or, il existe des preuves épidémiologiques suggérant que les flavonoïdes — de petites molécules présentes dans les fruits et légumes, qui leur confèrent de jolies couleurs vives — peuvent protéger contre les maladies vasculaires et la mortalité cardiovasculaire.

    Les flavanols constituent une sous-famille des flavonoïdes. Parmi les plantes les plus riches en flavanols se trouvent le théier — les thés verts en contiennent d’ailleurs bien plus que les thés noirs — la vigne (le vin rouge) et le cacaoyer.

    Le chocolat noir renferme environ 53 mg de flavanols pour 100 g, principalement sous forme de (-)-épicatéchine et de (+)-catéchine. Voilà une bonne raison de ne plus culpabiliser en mangeant du chocolat ! Ça tombe bien, c’est bientôt Noël…

    Il a notamment été démontré par le passé que les flavanols de cacao améliorent la fonction endothéliale assez rapidement (en 1 à 2 heures seulement) en accentuant les propriétés vasodilatatrices des artères périphériques. Les bénéfices observés dans un cadre clinique sont même comparables à ceux induits par la prise de médicaments tels que les statines.

    Ces effets des flavanols de cacao sur la fonction endothéliale ont été associés à l’augmentation de la biodisponibilité de l’oxyde nitrique (NO), ou monoxyde d’azote, un important neurotransmetteur chez les mammifères. Il a également une action vasodilatatrice et bactéricide. Un autre axe de recherche suggère que les flavanols pourraient aussi limiter le déclin cognitif lié au vieillissement. Toutefois, la relation entre les niveaux circulatoires de NO et leurs effets sur le système vasculaire cérébral et sur les performances cognitives était mal comprise.

    Le flux sanguin cérébral est contrôlé par l’activité neuronale, mais aussi par les taux de gaz sanguins artériels, en particulier le dioxyde de carbone (CO2). Or, le NO est connu pour contribuer à l’hypercapnie, qui désigne une élévation du volume de CO2 dans le sang. En outre, la réactivité cérébro-vasculaire au CO2 est considérée comme un biomarqueur clé de la santé cérébro-vasculaire et est étroitement liée à la fonction cognitive. Par conséquent, une équipe de chercheurs américains et britanniques a entrepris d’évaluer les actions physiologiques sous-jacentes des flavanols de cacao sur les fonctions vasculaires et cognitives cérébrales, en situation d’hypercapnie. L’objectif étant de vérifier si l’amélioration de la fonction endothéliale médiée par les flavanols avait, ou non, un lien avec les fonctions cérébro-vasculaires et cognitives.

    Dix-huit hommes en bonne santé, âgés de 18 à 45 ans, ont été recrutés pour cette étude. Ils ne présentaient aucun antécédent de maladie cérébro-vasculaire, cardiovasculaire ou respiratoire ; les femmes ont été exclues de cette étude pour minimiser l’impact des fluctuations hormonales liées au cycle menstruel. Pendant les 24 heures précédant l’expérience, il a été demandé aux participants de s’abstenir de consommer des aliments riches en polyphénols (fruits, légumes, cacao, café, thé, jus de fruits et vin), et en nitrates. Ils ne devaient pas non plus consommer d’alcool, ni pratiquer un exercice physique intense.

    Chacun des volontaires a assisté à deux visites, à deux semaines d’intervalle minimum, lors desquelles ils ont consommé de manière aléatoire et en double-aveugle une boisson à base de cacao à haute (150 mg de (-)-épicatéchine + 35,5 mg de catéchine) ou faible (moins de 4 mg des deux composés) teneur en flavanols. Les chercheurs se sont livrés à leurs analyses 2 heures après l’ingestion des boissons.

     

    Pour mesurer la réactivité cérébro-vasculaire, ils ont soumis les participants à un exercice respiratoire (4 minutes, dans un air composé à 5% de CO2), consistant à augmenter la pression partielle sanguine en CO2 (hypercapnie). Une observation par IRM a permis de suivre l’évolution de la concentration de l’oxyhémoglobine dans le cerveau des participants.

    Résultat: les mêmes régions corticales frontales étaient oxygénées, que la boisson consommée soit riche ou pauvre en flavanols. En revanche, chez les personnes ayant consommé beaucoup de flavanols, il apparaît que l’oxygénation était beaucoup plus rapide: près de 3 minutes ont été nécessaires pour que leur cerveau atteigne 90% de l’oxygénation maximale (contre presque 5 minutes pour l’autre groupe).

    L’équipe a ensuite évalué les performances cognitives des deux groupes, à l’aide de l’expérience de Stroop, qui consiste à évaluer la capacité du cerveau à se concentrer sur un élément particulier en dépit d’informations "parasites". Très concrètement, il s’agit d’identifier la couleur d’un mot désignant le nom d’une couleur ("bleu", "rouge", "vert", etc.), sachant que le mot en question peut être écrit dans une couleur différente de celle qu’il désigne (ce qui complique la tâche du cerveau et nécessite une très grande concentration). Les chercheurs ont mesuré ici le temps mis par les participants pour répondre.

    Ici encore, le groupe ayant consommé la boisson enrichie en flavanols s’est montré plus performant. Les participants de ce groupe ont répondu plus rapidement au test et ont commis moins d’erreurs. À noter que dans le cas de tests cognitifs moins complexes, les chercheurs n’ont noté en revanche aucune influence significative de la consommation de flavanols.

    Les résultats de cette étude ont ainsi mis en évidence le fait que, pendant l’hypercapnie, les flavanols contenus dans le cacao amélioraient non seulement l’oxygénation du cerveau (qui se fait plus importante et plus rapide), mais augmentent également les capacités cognitives lorsqu’il s’agit de réaliser une tâche complexe. Les chercheurs suggèrent ainsi que les mécanismes sous-jacents en jeu peuvent être similaires à ceux identifiés dans le système vasculaire périphérique et donc, que l’augmentation de NO au niveau des artères cérébrales, induite par hypercapnie, influe sur les fonctions cognitives.

    Vous savez maintenant qu’il peut être utile de croquer quelques carreaux de chocolat environ deux heures avant de vous livrer à d’intenses réflexions!

    Les auteurs précisent par ailleurs que ces effets bénéfiques pourraient également être observés après l’ingestion d’autres aliments riches en flavanols, comme les fèves, les mûres, le raisin, les pommes, etc. Ils ajoutent que leurs résultats constituent également une piste potentielle de traitement et de récupération des lésions cérébrales.

    Source: Scientific Reports, G. Gratton et al.

     

    On a remarqué que le cacao était anti-fatigue... parfait pour les SEP!

    Personnellement, je me fais souvent du cacao en diluant une bien grosse cuillère à café dans la valeur d'un mug de lait que je fais chauffer à bonne chaleur pour le boire.

    On peut rajouter de la cannelle, de la poudre d'amandes ou de noisettes, du pralin, etc. pour un chocolat encore plus merveilleux à déguster.

    Bien évidemment, je prends du cacao amer ou cacao sans sucre. On s'habitue facilement à supprimer le sucre... vous diminuez chaque fois la ration indiqué dans une recette puis, le goût sucré ayant disparu, vous n'avez plus besoin de rajouter du sucre, même dans le café!

    Mon kilo de sucre dure plus de deux ans: en fait, je ne m'en sert que pour rajouter du sucre dans une sauce tomate maison.

  • Comment empêcher le brunissement de certains fruits?

    Pour cela, vous pouvez par exemple ajouter du jus de citron. Cela permet de garder un aspect "normal" aux morceaux de fruits coupés. Le citron contient de la vitamine C qui est un antioxydant et qui empêche cette réaction d’oxydation des phénols. C’est pourquoi le citron, le kiwi ou l’orange riches en antioxydants ne brunissent pas.

    Les entreprises agroalimentaires utilisent des antioxydants synthétiques (additifs alimentaires E300 à E321 – Règlement (CE) no 1333/2008 ). De plus, la PPO est inhibée par l’acidité. RÉSULTAT: de la mer chimique

    Chauffer le fruit à une température supérieure à 70°C inactive les enzymes, ce qui explique que votre tarte ou compote de pommes ne finissent pas, toutes, marron. Les industriels parlent de blanchiment. Inversement, les morceaux de pomme peuvent être mis au réfrigérateur. Le froid va ralentir l’action des enzymes de brunissement.

    Pourquoi la peau des bananes brunit-elle au frigo?

    Tout simplement, parce que la banane est un fruit tropical et que le froid endommage les membranes des cellules qui perdent leur étanchéité. Le froid favorise la libération de composés phénolique qui réagissent avec la PPO.

    Mettre les fruits dans l’eau ralentit également le brunissement, à cause de la faible diffusion de l’oxygène dans l’eau.

    Ce brunissement est retrouvé chez le thé dont sa couleur dépend du degré d’oxydation.

    Les thés contiennent ces 3 principaux polyphénols: catéchines, théaflavines et théarubigines. Selon la teneur de ces 3 composés, la couleur du thé varie du vert au noir, en passant par le blanc et rouge.

    Sources: cours de biochimie d’AgroParisTech, de l’Université de Lille 1,

    Source

  • Salade de Pois chiches au thon

    Si vous êtes fauché-es et ne pouvez acheter souvent de viande, vous trouverez des protéines bonnes pour votre corps dans cette salade pas chère

    On compte 15 g de protéines dans100 g de pois chiches. C’est une très bonne source de magnésium, de fer, de vitamine B6, d’acide folique et de zinc, en plus de regorger de fibres

    Thon

    Une boîte de 142 g contient 32 g de protéines tout en ne faisant que 140 calories.

    Vous achetez des pois chiches déjà cuits en BOCAUX DE VERRE, rincez-les abondamment sous l'eau courante. Vous secouez bien votre passoire pour retirer le plus possible d'eau; un papier absorbant dans un saladier et mettre les pois chiches.

    Ouvrez la boîte de thon AU NATUREL et rincez abondamment sous l'eau courante avant de mettre en passoire; défaites le thon en morceaux avec vos mains propres, posez un papier absorbant dans un saladier et mettre le thon émietté.

    Quand l'eau a disparu, retirez le papier et reversez dans le saladier en verre avec le thon: bien mélanger.

    Faites une vinaigrette avec huile de noix et vinaigre dans la proportion d'un pour trois cuillères d'huile. Salez et poivrez à convenance. Pour ceux qui aiment, ajouter une cuillère de moutarde plus ou moins forte (la mienne est maison et assez piquante).

    Saupoudrez de persil ciselé ou d'aneth ou coriandre fraîche.

    Vous pouvez rajouter une tomate pas trop mûre coupée en brunoise ou des poivrons aussi brunoise, etc...

  • Les remèdes naturels de la constipation

    Un stress, un manque de fibres, un voyage ou encore un manque d’exercice peuvent provoquer une constipation. Avant de prendre des médicaments, essayez ces solutions naturelles qui sont parfois plus efficaces.

    L’exercice

    Faire de la marche, du jogging, du vélo ou encore un sport défini permet de stimuler la partie inférieure du système digestif et donc l’expulsion des selles.

    Les pruneaux

    Les pruneaux sont riches en fibres qui aident à stimuler le transit intestinal. Mais ils possèdent un autre atout: une substance nommée dihydroxyphénylisatine qui stimule la contraction musculaire.

    Le kiwi

    Riche en fibres, ce fruit a un effet laxatif naturel. Une étude de 2013 préconise le kiwi comme laxatif naturel, il améliorerait en effet la vidange gastrique.

    Le café

    Une étude de 2006 suggère que le café pourrait aider l’évacuation des selles. Une autre étude de 2015 suggère que le décaféiné permettrait de réduire le temps de défécation chez les personnes ayant subi une chirurgie de l’intestin.

    Le mécanisme n’est pas clair, mais boire une tasse de café peut aider les personnes ayant des problèmes pour aller aux toilettes.

    Les huiles de lin et d’olive

    Une petite étude a montré un effet de ces huiles dans le traitement de la constipation. Une cuillère à soupe en complément d’une alimentation adaptée aiderait à limiter la constipation.

    Les graines de lin trempées plusieurs heures dans l’eau ont aussi un effet intéressant contre la constipation, grâce à leurs mucilages.

    L’eau riche en magnésium

    Souvent la constipation est due à un manque de liquide dans l’organisme. Lorsque vous êtes constipé ou pour prévenir ce phénomène, il est conseillé de boire beaucoup, sous forme d’eau, de tisanes, de bouillon, de soupe.

    Au niveau des eaux, privilégiez celles riches en magnésium comme l’Hépar, qui aide à stimuler les muscles participant à l’évacuation des selles.

    En résumé: que manger quand est constipé?

    Lorsqu’on est constipé, la première chose à faire est de s’hydrater plus en favorisant les eaux riches en magnésium.

    Dans un second temps, il faut augmenter les fibres dans son alimentation: on consomme plus de fruits (kiwis et pruneaux de préférence), de légumes, des céréales complètes et des légumineuses.

    Puis il ne faut surtout pas se retenir lorsque vous avez envie (et que vous avez des WC disponibles pas loin).

    Augmenter un peu son activité physique, en faisant de l’exercice, pas forcément du sport: essayer de marcher un peu plus par exemple, pour que les muscles soient stimulés.

    Crème de pruneaux

    J'ai déjà mis cette recette dans le blog; j'ai trouvé cette recette par hasard…. en voulant préparer un gâteau aux pruneaux; j'en avais assez de tremper ceux-ci au thé. Je ne bois pas de thé et il me fallait en acheter spécialement pour ce faire… cela me “cassait les pieds“!

    Il fut une période où je faisais un gâteau tous les jours ou même deux (pour ma fifille). Bien sûr, j'avais déjà supprimé le sucre depuis presque 15 ans et je mettais à peine 15 % du sucre dans les recettes et, encore, souvent, je supprimais ce sucre si je faisait des gâteaux aux fruits.

    Donc, dans les années 70, on conseillait de faire gonfler les pruneaux avec du thé ou du rhum.

    Pour ma jeune fille, pas de rhum. Un jour, comme cela, m'est venu l'idée de faire tremper les pruneaux avec.. du lait demi-écrémé.

    Et même j'ai oublié le petit saladier au réfrigérateur. Trois jours après, j'ai constaté que le lait avait “tourné“: il était épais, sirupeux. Désolée de ma bêtise, j'ai mis un doigt dans le magma et goûté le liquide épais: miracle, c'était excellent!

    Depuis, je fais souvent des pruneaux au lait. J'ai constaté qu'il valait mieux mettre beaucoup de lait car celui-ci épaissi, d'accord, est peu sucré alors que les pruneaux le sont largement (sucrés).

    Bien sûr, le mieux est d'utiliser des pruneaux non dénoyautés, ils sont plus aromatiques. Parfois, je rajoute de la cannelle ou de la réglisse, ou de la vanille en poudre. Bien évidemment, de la vraie poudre naturelle et pas des produits chimique (je parle de la réglisse ou vanille).