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occitanie - Page 138

  • La vérité sur le squat de la maison de Roland

    Squat Toulouse : les classes populaires ont viré la racaille gauchiste

    Tout d’abord, on ne va pas cacher notre joie d’avoir vu la maison de Roland libérée et le droit de propriété rétabli. Toutefois, au-delà du concert de réjouissances, certains éléments de cette affaire doivent être décryptés car ils révèlent une nouvelle fois le jeu pervers des instances de pouvoir et de l’ultra-gauche.

    Par ailleurs, et c’est là le plus important, la réaction spontanée des supporters de Roland et leur victoire révèlent que l’idéologie gauchiste ne viendra jamais à bout de ce qu’il y a de plus profond dans la nature humaine; en particulier l’idéal d’accession à la propriété et le droit à la propriété privée.

    Enfin, le précédent est créé. Privés de la protection policière, les nervis de gauche ont été obligés de décamper face à la rébellion des couches populaires. C’est une digue de protection des élites qui vient de sauter, les nervis de gauche ne terrifient plus personne. Désormais, antifas et autres casseurs  vont devoir y regarder à deux fois avant de chercher à soumettre les classes populaires.

    Le squat vecteur de déconstruction du droit de propriété. Depuis les années 60, nos adversaires procèdent méthodiquement à la déconstruction, élément par élément, de tous les murs porteurs de notre civilisation. Tout y passe, et donc avec le reste, le droit de propriété. Cela se fait sur le long terme, pour aboutir à l’objectif final des mondialistes qui est l’abolition du droit de propriété. Dans ce sens, les pouvoirs publics successifs et les juges alliés à l’ultra-gauche ont institué un droit au squat et à l’appropriation du bien d’autrui.

    Il existe même un site dédié au squat et un manuel du parfait squatter édité par l’ultra-gauche; tout cela en parfaite transparence.

    La ville de Toulouse en pointe depuis 25 ans. Depuis l’occupation des locaux de l’usine Myrys en 1995, celle ensuite du Grand Hôtel et Tivolier propriété de la préfecture de 2001 à 2005 et le relogement du collectif Mix’art Myrys sur une vaste friche industrielle aux Ponts Jumeaux, Toulouse a été, avec la complicité des pouvoirs publics, un lieu d’expansion et d’expérimentation de la doctrine du squat comme moyen de déconstruction du droit de propriété. 

    http://mixart-myrys.org/presentation/historique/

    Jean-Luc Moudenc transige depuis toujours avec l’ultra-gauche pour acheter la paix sociale. C’est ainsi que la ville est piquetée de locaux associatifs que la municipalité a concédés à l’ultra-gauche après une période d’occupation illicite. J’avais déjà commenté le fait et dénoncé la duplicité de Jean-Luc Moudenc dans ces affaires.

    https://ripostelaique.com/toulouse-moudenc-protege-les-islamo-gauchistes.html

    Le squat progresse en tâche d’huile à partir des lieux d’implantation des collectifs d’ultra- gauche. Au vu des images de l’évacuation d’hier soir, les crétins crasseux qu’on a vus filer sous la protection de la police étaient manifestement venus en voisin depuis Mix’art Myrys. Ils y sont immédiatement retournés en attente de prochaines récidives. Car soyons-en certains, ils n’en resteront pas là. Le squat se propage à partir des lieux déjà squattés et ensuite concédés à l’ultra-gauche par la municipalité. C’est un processus bien rôdé qu’aucune volonté politique n’envisage d’arrêter, bien au contraire.

    Jean-Luc Moudenc traite aussi avec les musulmans pour acheter la paix sociale. C’est ainsi que la construction de la mosquée d’Empalot a fait l’objet d’une manipulation immobilière douteuse générant une plus value de 840 000 € pour la communauté musulmane, à laquelle il faut ajouter la cession à vil prix de son terrain d’assise par la ville de Toulouse. Hamdoulilah.

    https://liguedumidi.com/enclave-algerienne-a-toulouse-grace-a-jean-luc-moudenc/

    Par son usage abusif du droit de l’urbanisme, Jean-Luc Moudenc crée les conditions du squat et de la ruine de certains propriétaires. Il y a ainsi de très nombreux précédents où des propriétaires ont été spoliés. Dans l’affaire de Roland, c’est encore une fois le même scénario qui se répète. Le propriétaire, souvent sans grands moyens de défense, soit parce qu’il est une personne physique de condition modeste ou fragile, soit parce qu’il s’agit d’une institution sur laquelle les pouvoirs publics peuvent mettre la pression (exemple, l’évêché dans l’affaire du squat de la Chapelle…) se retrouve spolié par une décision d’urbanisme abusive et manifestement délibérée.

    C’est typiquement le cas de la maison de Roland, vraiment sans aucun intérêt architectural, coincée en dent creuse entre d’autres unités foncières, en retrait par rapport à l’alignement sur la voirie, sans cœur d’îlot à préserver à l’arrière et située dans un tissu faubourien en cours de requalification et de réhabilitation urbaines. Franchement, malgré les fausses raisons invoquées par la mairie, la maison de Roland ne justifie en aucun cas d’être préservée. D’ailleurs, dans le voisinage, il y en a déjà eu de nombreuses rasées pour édifier des immeubles neufs et redonner à cette avenue un semblant de cohérence urbanistique. C’est très simple, soit cette maison justifiait d’être préservée et alors il fallait l’identifier comme telle au PLU et détourer son terrain d’assise, soit son terrain d’assise est classé constructible au PLU et dans ce cas, cela veut dire qu’elle ne présente aucun intérêt ; sans possibilité d’invoquer de manière arbitraire le sursis à statuer pour refuser un permis de construire.

    Nous sommes manifestement là face un usage abusif, arbitraire et scandaleux du droit de l’urbanisme. Aujourd’hui, toute la ville de Toulouse est cartographiée, chaque parcelle est identifiée, toutes les maisons ont été repérées et identifiées. Il est donc tout à fait possible de mettre fin à l’arbitraire et de clairement définir au PLU celles qui doivent être conservées et celles qui peuvent être rasées. Si le statu quo est maintenu, ce n’est que parce que les élus souhaitent conserver une latitude et la possibilité de faire jouer l’arbitraire et donc l’injustice. Alors pourquoi et pour quelles mauvaises raisons?

    Qu’est ce qui anime les pouvoirs publics pour un tel usage abusif? Connerie ambiante? Démagogie par rapport à certains comités de quartier qui ne représentent personne mais s’arrogent le droit de bloquer toutes les opérations? Délires d’instructeurs ou de chefs de services à l’urbanisme qui n’ont jamais rien dessiné ni construit de leur vie? Délires de ratés de l’architecture marqués par l’idéologie qui ne peuvent exister que par leur pouvoir d’entrave? Corruption de certains? Cela s’est déjà vu.

    Sentiment de toute-puissance qui grise les élus? Interstices laissés en attente permettant toutes les magouilles? Sans doute un peu de tout cela. Toujours est-il que les pouvoirs publics ne font rien pour assainir cette situation génératrice d’injustices et de conflits d’intérêts, donc cela crée un climat détestable.

    Roland spolié par Jean-Luc Moudenc. Alors pourquoi un refus de permis de construire qui stérilise l’affaire et empêche Roland de réaliser son bien aux meilleures conditions avec un promoteur? Pourquoi avoir invoqué un faux prétexte pour refuser le permis de construire puisque la maison de Roland n’est même pas une vraie Toulousaine à préserver? Ou alors, si c’en est une, toutes les maisons individuelles de Toulouse sont des Toulousaines et il faut toutes les protéger. Quelles mauvaises raisons, quelles combinaisons se cachent derrière cette décision totalement arbitraire?

    Tous les doutes sont permis et avec eux toutes les suspicions.

    Comment les squatters ont-ils eu connaissance du dossier de Roland? On pourra toujours dire qu’ils rôdaillent en permanence dans la ville, qu’ils observent les allées et venues des uns et des autres à la recherche d’opportunités. En tout cas, là, ils n’auront pas pu voir de permis de construire affiché puisqu’il n’y en a pas eu… Personnellement, je pense plutôt qu’ils ont des relais au sein même des services d’urbanisme où nidifient de nombreux parasites gauchistes qui leur signalent les bons coups. Car ce n’est pas n’importe quelle maison vide qui a été occupée. Celle de Roland avait été promise à un promoteur et le permis de construire refusé; arguments justifiant la lutte contre les bétonneurs et donc le squat. On voit donc très bien pourquoi la maison vide de Roland a été choisie par idéologie plutôt qu’une autre et comment elle justifiait le squat par un habillage fallacieux.

    Des salopards qui accusent Roland d’avoir instrumentalisé son cas. La mauvaise foi de ces hyènes est sans limite. Dans un de leurs communiqués, ils se sont autorisés à accuser Roland d’instrumentaliser son cas et d’avoir créé les conditions d’une soi-disant violence contre eux. Bande de salauds, venir à une trentaine cagoulés pour lui piquer sa baraque, le conchier sur les réseaux sociaux ; et en plus ils osent se présenter comme les défenseurs des opprimés. Vous êtes vraiment des sous-merdes, des couilles molles parties comme des lopes, de peur de prendre la branlée où vous n’auriez eu aucun scrupule à vous mettre à plusieurs contre un adversaire isolé, comme vous l’avez si souvent fait.

    Voici ce qu’on lit sur leur site :

    ‘’La Dépêche et Roland le proprio ont choisi d’instrumentaliser la situation de cette maison peu de temps après l’annonce du prolongement de deux mois de la trève hivernale, créant un mouvement de défense de la propriété privée et un déferlement de haine et de violence. Depuis dimanche, une cohorte de harceleur.euse.s, mélant les protagonistes habituel.les que sont les keufs, les fachos et les médias auxquel.les se rajoutent des “citoyen.nes vigilant.es”, menacent, tabassent et tentent d’expulser les habitant.es.’’

    Une saine réaction du voisinage. Il faut ici préciser la sociologie du quartier. Il s’agit d’un tissu faubourien ancien au-delà des barrières ; en l’occurrence celle de Paris. Quartier traditionnellement populaire mélangeant classe moyenne de souche en cours de paupérisation, populations immigrées de deuxième et troisième générations et récemment immigrées d’Afrique de l’Est, du Moyen-Orient et d’Asie Centrale. Le quartier est clairement en voie de submersion migratoire, dans le cadre plus vaste du Scot qui  prévoit l’implantation de  300 000 (trois-cent-mille) nouveaux venus d’ici 2030.

    Proche des Isards et de Borderouge, le quartier comporte de très nombreux logements locatifs de construction récente. Disons que c’est traditionnellement un quartier pauvre, un quartier de la mixité invasive que les Blancs, qui en ont les moyens, sont progressivement en train de fuir. C’est donc à partir de ces populations mixées, souvent précaires que s’est déclenché un mouvement spontané de soutien à Roland et, en fait, de défense de la propriété privée.

    Un fait saillant, un rayon de lumière qui doit être remarqué. Il s’agit d’une très bonne nouvelle, les catégories les plus pauvres n’adhèrent pas à l’idéologie gauchiste d’abolition de la propriété privée ; ni à aucune idéologie gauchiste d’ailleurs. Au contraire, cette histoire le démontre, l’accession à la propriété, même si elle est hors de portée de la plupart de ces catégories, reste un idéal et un élément important de la construction personnelle et de l’insertion sociale.

    Oui, la propriété privée est un droit sacré de la personne humaine, un idéal pour toutes les catégories sociales. C’est ce qu’ont affirmé haut et fort les supporters de Roland dont la plupart ne sont probablement pas propriétaires, et probablement sans espoir de jamais le devenir.  Sacrée déconvenue pour les gauchistes promoteurs de l’abolition du droit de propriété. C’est l’un des rayons de lumière de cette affaire.

    Quand les catégories populaires se rebellent contre les nervis gauchistes, le préfet est obligé de les lâcher. À Toulouse, comme dans toutes les métropoles de France, ce sont les antifas et les nervis de gauche qui se sont alliés au pouvoir pour éteindre la poussée révolutionnaire venue de la France périphérique lors du soulèvement des Gilets jaunes.

    L’éviction d’hier peut être considérée comme un précédent et comme un raté majeur dans le jeu de rôle que jouent les pouvoirs publics et les agitateurs d’ultra-gauche contre les catégories populaires.

    À Toulouse, le peuple excédé s’est invité dans la partie et il a mis en échec cette alliance perverse. Sous la pression, le préfet qui avait refusé l’éviction accordée par le juge et accordé le maintien jusqu’à la fin de la période hivernale reportée au 1er juin, a finalement dû laisser filer et envoyer sa police protéger les gauchistes de la vindicte des supporters de Roland.

    Le précédent fera sûrement date et les élus de tous bords feraient bien de faire très attention. Il se pourrait bien que désormais les gens ne se laissent plus duper et qu’ils se dressent contre les gauchistes instrumentalisés par les élites. Cette digue derrière laquelle ils se protégeaient vient de céder, et c’est tant mieux

    Jamais l’idéologie gauchiste ne viendra à bout de ce qu’il y a de plus profond dans l’âme humaine. 

    Jamais l’idéologie gauchiste n’aura le dernier mot.

    À Toulouse hier soir, face aux couches populaires, antifas, zadistes, squatters et nervis de gauche sont partis la queue entre les jambes sous protection policière.

    SOURCE:

     

     

  • France indigne et dégueu  …

    Âgé de 88 ans, Roland comptait vendre sa maison pour rejoindre son épouse dans un Ehpad. En attendant, il louait depuis deux ans un appartement qui le rapprochait de celle qu’il souhaite rejoindre. L’heure venue de passer à l’action et de mettre en vente le pavillon dans lequel il a passé sa vie entière… Trop tard ! Des marginaux ont forcé les portes et changé les serrures. Passées 48 heures, ils sont inexpulsables.

    Outre ce problème de froidure qui risque de les enrhumer, les squatteurs doivent avoir le temps de saccager toutes les pièces du pavillon. Les membres du tribunal d’instance à l’origine de la décision savent que les travaux ne peuvent être effectués en quelques jours. Cuisine, salle de bains, salon, chambres. Compter deux bons mois. Roland doit enfin comprendre qu’il n’est qu’un odieux propriétaire recroquevillé sur son patrimoine.

    Source:

     

     

  • Piperade en pizza

    Ingrédients pour 3- 4

    1 pâte à pizza à l'huile d'olive

    4 tomates bien mûres; 3 courgettes: 1 aubergine

    1 poivron rouge; 1 oignon jaune, 1 oeuf

    100 g de fromage râpé; 1 branche thym; 1 c. à soupe de huile d’olive

    Pelez et coupez finement l’oignon avant de laver tous les légumes et les laisser tremper dans de l'eau bicarbonaté.

    Épluchez les tomates. Coupez les bouts des courgettes, divisez-les en deux dans le sens de la longueur, puis retirez les pépins à l’aide d’une petite cuillère. Découpez par la suite tous les légumes en petits cubes

    Préchauffez le four à thermostat 6.

    Faites chauffer l’huile d’olive dans une sauteuse et faites-y revenir l’oignon pendant 8-10 minutes. Sortez et réservez

    Ajoutez ensuite les dés d’aubergine, Sortez et réservez puis de poivron. Sortez et réservez idem pour les courgettes. Rajoutez tous les ingrédients dans la poële et Laissez cuire à feu moyen pendant environ 15 minutes en mélangeant régulièrement. Après ce délai, incorporez les dés de tomates et le thym.

    Assaisonnez avec du sel et du poivre. Battre un œuf en omelette et rajoutez. Remuez et laissez mijoter pendant 5 minutes.

    Etalez votre pâte à pizza sur un moule rond en terre ou verre, huilé et saupoudré de farine; passez la piperade pour retirer le surplus de sauce tomate et, une fois tiédi, diposez-la sur la pâte à pizza.

    Mettre au four à 180° durant une demi-heure où mettre dans une poêle noire huilé ou tout autre plat rond qui va au feu. Saupoudrez de fromage râpé, couvrez et faites cuire durant une quinzaine de minutes.

    Si vous utilisez TOUJOURS les ustensiles que j'ai nommés, vous retrouvez le goût incroyable des plats que faisait votre grand-mère. Les ustensiles modernes laissent un goût de …  bah, ce n'est pas du tout la même chose. C'est dans les vieux pots que l'on fait bonne soupe!

    C'est pour cela que je fais mon café dans une cafetière à l'ancienne ancienne avec de l'eau bouillie dans une casserole inox. Si vous cherchez bien sur le net, vous trouverez des cafetières en émail avec un filtre en émail à gros trous. Pour éviter d'avoir du marc de café, utilisez des filtres à café en papier brun.

    Versez la poudre utilisée dans l'évier pour éviter les mauvaises odeurs qui remontent quand il y a du vent d'autan!

  • Piperade toulousaine façon crumble

    Ingrédients pour 4

    4 tomates bien mûres; 3 courgettes: 1 aubergine

    1 poivron rouge; 1 oignon jaune, 1 oeuf

    60 g de farine; 60 g de beurre de baratte AOP mou

    40 g de fromage râpé; 1 branche thym; 1 c. à soupe de huile d’olive

    Pelez et coupez finement l’oignon avant de laver tous les légumes.

    Épluchez les tomates. Coupez les bouts des courgettes, divisez-les en deux dans le sens de la longueur, puis retirez les pépins à l’aide d’une petite cuillère. Découpez par la suite tous les légumes en petits dés (cela s'appelle une brunoise de légumes)

    Préchauffez le four à thermostat 6.

    Faites chauffer l’huile d’olive dans une sauteuse et faites-y revenir l’oignon pendant 8-10 minutes.

    Ajoutez ensuite les dés d’aubergine, de courgettes et de poivron. Laissez cuire à feu moyen pendant environ 15 minutes en mélangeant régulièrement. Après ce délai, incorporez les dés de tomates et le thym. Assaisonnez avec du sel et du poivre. Battre un œuf en omelette et rajoutez. Remuez et laissez mijoter pendant 5 minutes.

    Pendant ce temps, occupez-vous de la pâte à crumble. Mélangez le fromage râpé, la farine et le piment d’Espelette dans un saladier. Incorporez le beurre mou en morceaux et malaxez du bout des doigts pour avoir une texture sableuse.

    Disposez ensuite les légumes dans un plat à gratin familial ou de petites cocottes allant au four avant de les recouvrir de crumble.

    Faites cuire au four pendant environ 25 minutes jusqu’à ce que le crumble soit doré.

    Servir avec du jambon de Bayonne.

  • C'est le poireau qu'il vous faut!

    Toujours -très souvent- une recette et des astuces en bas de page

    Certains de ses composés bénéfiques sont bien étudiés. Les bénéfices du poireau sont proches de ceux de l’oignon et de l’ail. Le poireau est particulièrement riche en fibres qui favorisent le transit, mais aussi en potassium, favorable à la santé artérielle et osseuse. Il contient aussi des composés soufrés anticancer.

    Les bénéfices des fibres prébiotiques

    100 g de poireaux crus contiennent surtout de l’eau (83 g), mais aussi 1,5 g de protéines  et 2,68 g de fibres. En particulier, les poireaux sont une source de fibres prébiotiques, qui favorisent de bonnes bactéries intestinales et contribuent à la santé du système digestif. En 2017, une étude sur des rats a montré que la consommation de fibres alimentaires prébiotiques favorise la qualité du sommeil; les prébiotiques auraient un effet relaxant.

    Une source de vitamines et de minéraux

    100 g de poireaux contiennent 59 mg de calcium, 2,1 mg de fer, 28 mg de magnésium et 180 mg de potassium. Ce contenu en calcium, magnésium et potassium favorise la santé osseuse. Les vitamines présentes sont en particulier les vitamines A (83 µg pour 100 g), C (12 mg), B6 (0,233 mg).

    Des propriétés cardioprotectrices et anticancer

    Les poireaux sont une source de polyphénols antioxydants, dont le kaempférol. Ce flavonoïde, présent aussi dans d’autres légumes verts à feuilles, comme le chou ou le brocoli, aurait différents bénéfices pour la santé: il est associé à une réduction du risque de maladies cardiovasculaires et de cancers notamment. D’après une revue de littérature sur le kaempférol, lui et certains de ses glycosides possèdent des activités anti-inflammatoires, antimicrobiennes, anticancéreuses, cardioprotectrices, neuroprotectrices, antidiabétiques, anxiolytiques, analgésiques et antiallergiques.

    Des études épidémiologiques ont montré une relation inverse entre la consommation de kaempférol et le cancer : le kaempférol agirait en augmentant les défenses antioxydantes de l’organisme contre les radicaux libres, qui favorisent le développement du cancer. Au niveau moléculaire, le kaempférol modulerait des éléments clés dans les voies de transduction du signal cellulaire liées à l'apoptose, l'angiogenèse, l'inflammation et la métastase. Le kaempférol inhibe la croissance des cellules cancéreuses et l'angiogenèse et induit l'apoptose des cellules cancéreuses.

    Antioxydant et antimicrobien

    Les poireaux contiennent aussi de l’allicine, un composé organo-sulfuré présent également en bonne quantité dans l’ail et l’oignon. L’allicine possède des propriétés antioxydantes et antimicrobiennes (antibactériennes, antifongiques, antiparasitaires et antivirales).

    Pour bénéficier au mieux des atouts santé des poireaux, il vaut mieux les blanchir rapidement ou les faire cuire à la vapeur. Ce sont les deux modes de cuisson qui préservent le mieux leurs composés antioxydants d'après une étude belge. Faire cuire le poireau à l'eau bouillante entraîne en revanche une fuite des composés protecteurs.

    Comment choisir, conserver et consommer le poireau ?

    Il est préférable de choisir un poireau frais, lisse avec de belles couleurs et un feuillage dressé.

    Il faut vérifier qu'il possède

    Des racines fournies,

    Un fût droit, ferme, le plus blanc possible et sans meurtrissure,

    es feuilles bien vertes, sans brisure ni meurtrissure.

    Le poireau cru se conserve un peu moins d’une semaine dans le bac à légumes du réfrigérateur.

    Veillez à couper le haut des feuilles avant de les conserver.

    Après cuisson le poireau se conserve environ 2 jours dans une boîte hermétique.

    Comment le cuisiner?

    Avant de le cuire, il faut le préparer.

    Il faut trancher les racines et le haut des feuilles, puis ouvrir le poireau en quatre en retirant les feuilles abîmées. Fendre le poireau en deux pour pouvoir bien le laver par la suite, vous pouvez le laisser tremper dans l’eau légèrement vinaigrée pour faciliter le nettoyage, notamment s'il vient du jardin.

    Vous pouvez déguster le poireau cru lorsqu’il est jeune et très tendre, mais le plus souvent il se consomme cuit dont:

    10 minutes à la vapeur (pour conserver le maximum de ses nutriments)

    15 minutes à la casserole: les faire braiser avec un peu de beurre ou d’huile de coco

    10 à 15 minutes au wok ou à la poêle: après les avoir finement émincés faites-les revenir avec un peu d’huile

    10 minutes à l’eau bouillante: vous pouvez aromatiser l’eau avec des herbes aromatiques

    C’est un légume typiquement d’hiver, il se trouve présent dans beaucoup de soupes pour son délicat arôme, mais il existe bien d’autres manières de l’accommoder :

    En gratin : avec des brocolis ou du chou-fleur,

    Pour accompagner une viande, une volaille ou du poisson. Il accompagne à merveille les coquilles St Jacques en fondue.

    En entrée avec une vinaigrette ou du fromage blanc

    En tarte salée, avec des lardons.

    Pour limiter le gaspillage, vous pouvez utiliser les feuilles vertes que vous avez préalablement coupées pour réaliser un bouquet garni ou dans les soupes et potages.

    FONDUE DE POIREAUX

    150 g de poireaux en rondelles par personne; 25 cl de crème fraîche, sel, poivre

    Coupez les poireaux en rondelles et mettre directement dans la casserole, versez la crème fraiche liquide, salez, poivrez, faire cuire 15 m à feu moyen, salez, poivrez.

    Pour une sauce plus onctueuse, rajoutez une cuillère à café bien pleine, de fécule de maïs, 5 m avant l'arrêt de la cuisson. Vous pouvez la délayer dans un bol avec un peu du jus de la cuisson. A partir de là, surveillez en remuant ou en baissant un peu le feu.

    Vous pouvez aussi, rajouter du fromage râpé au même instant de cuisson.

    Servez saupoudré de persil haché. Pour accompagner des viandes de porc grillées.

    Chez nous, on le consommait avec une vinaigrette comme des asperges!

  • Blanquette de dinde express

    Pour ceux qui n'ont jamais le temps!

    Ingrédients

    2 escalopes de dinde; 1 bouillon de volaille fait maison, bien sûr!

    1 oignon; 2 carottes, 1 poignée brocolis

    1 gousse d’ail, 15 cl de crème fraîche

    1 poignée de feuilles de laurier sauce fraîche (les feuilles sèches sont plus puissantes, n'en mettez pas trop).

    Sel, poivre

    Tout d’abord coupez vos escalopes de dinde et émincez l’oignon et l’ail. Coupez les carottes et les brocolis en morceaux.

    Dans une casserole, faites cuir les escalopes dans un peau d’eau. Ajoutez les ingrédients qui ont été coupés. Mettez le bouillon de volaille et les feuilles de laurier sauce. Salez, poivrez. Faites mijoter 15 minutes.

    Versez la crème fraiche. Remuez.

    Laissez encore mijoter si vous l'estimez. Plus cela cuit, plus c'est bon.

    Bien sûr, vous pouvez remplacer par des râbles ou cuisses de lapins, poulet, etc...

  • Vieillissement: les risques d'une mauvaise santé bucco-dentaire

    La mise en bouche d’un aliment constitue la toute première étape d’un processus conduisant à l’assimilation des nutriments par l’organisme. L’action des dents et des muscles masticateurs déstructure alors l’aliment en petites particules, qui sont humidifiées et agglomérées par la salive pour former un bol alimentaire pouvant facilement être avalé. Or l’âge impacte à la fois l’état des dents et le flux de salive…

    Lorsqu’on vieillit, l’émail dentaire a en effet tendance à s’user, les gencives à se rétracter, la production de salive à diminuer. Les dents deviennent alors plus vulnérables aux caries et peuvent se déchausser. Et il est alors parfois difficile, voire douloureux de manger, ce qui peut conduire les personnes âgées à éviter certains aliments – notamment s’ils sont durs, filandreux, ou secs.

    Malheureusement, ces évitements sont susceptibles d’entraîner des carences et un état de dénutrition. Il est donc essentiel de développer une offre alimentaire à la fois appétissante et adaptée à l’état bucco-dentaire de nos aînés.

    Les dents, pour bien mastiquer

    L’un des changements les plus évidents du vieillissement, c’est souvent la perte de dents. En menant l’enquête en Allemagne auprès d’un peu plus de 900 jeunes adultes (35-44 ans) et d’un millier de seniors (65-74 ans), des chercheurs ont constaté que les premiers avaient en moyenne 25 dents (± 4) tandis que les seconds n’en avaient plus que 14 (± 10). Au total, 23 % des seniors avaient perdu toutes leurs dents.

    Si certaines personnes âgées remplacent leurs dents manquantes par des implants ou des prothèses, d’autres ne le font pas, ou préfèrent ôter leur dentier au moment du repas. Et qu’il y ait ou non des dents de substitution, la perte des dents d’origine a un impact délétère sur la prise alimentaire.

    Test de la carotte.

    Cet effet est illustré par le résultat d’un test simple, utilisé dans notre laboratoire. On demande à des volontaires de mâcher une rondelle de carotte soigneusement calibrée, et de la recracher juste avant de l’avaler. On constate alors que les particules sont moins nombreuses et plus grosses quand des dents ont été perdues.

    De fait, avec la perte de dents, la force de morsure diminue et le cycle de mastication est moins bien adapté à la texture des aliments. Les personnes se plaignent de difficultés à mastiquer certains aliments et peuvent diminuer leur consommation de fruits et légumes, de viandes et de fruits secs.

    Le rôle méconnu mais crucial de la salive

    Une fois l’aliment dégradé en particules, la salive agglomère le tout en un bol alimentaire facile à avaler. Elle intervient également dans la perception des sensations orales induites par un aliment (son goût, sa viscosité, sa jutosité, son astringence) et contribue ainsi au plaisir que l’on ressent en mangeant. Enfin, elle nettoie la bouche en éliminant les particules résiduelles, protégeant alors nos dents et nos gencives des agressions bactériennes.

    Chez la personne âgée, la perte de dents ou la prise de certains médicaments peut entraîner une diminution du flux salivaire et une sensation de bouche sèche. Indépendamment de ces facteurs, nous avons récemment observé une diminution du débit salivaire avec l’âge: chez des seniors de plus de 70 ans, il est inférieur de 38 % à celui d’adultes plus jeunes (22-55 ans).

    Ce manque de salive peut induire des sensations déplaisantes de sécheresse buccale, une difficulté à former le bol alimentaire ou la présence de particules résiduelles collantes. Bien qu’encore peu étudiée, une baisse de flux salivaire semble associée à une baisse d’appétit, à un déséquilibre des d’apports alimentaires ou à une augmentation du risque de dénutrition.

    Haché, mixé… mais pas toujours appétissant

    Les aliments hachés, mixés, voire réduits en purée, sont souvent la seule réponse apportée aux seniors pour qui la mastication pose problème. Or ces aliments sont souvent peu attractifs d’un point de vue visuel, difficiles à identifier et peu savoureux. Enfin, ils peuvent constituer le point de départ d’un véritable cercle vicieux: moins une personne mastique, plus la mastication lui sera difficile.

    Ces dernières années, des progrès ont été faits pour améliorer l’aspect des aliments à texture modifiée, en utilisant des agents texturants (agar agar, carraghénane) et des moules pour " redonner de la forme " aux purées. Sans nier l’intérêt que présentent ces techniques, il convient de rester vigilant quant au contenu nutritionnel et à la digestibilité.

    Enfin, ces développements ne doivent pas se faire au détriment du goût. C’était précisément l’un des enjeux de notre projet AlimaSSens, qui visait à développer une offre alimentaire adaptée aux personnes âgées souffrant de troubles de la mastication et de la salivation.

    Nous avons exploré plusieurs techniques culinaires en 2017, pour obtenir des plats de texture intermédiaire entre une texture standard et une texture mixée. Quatre stratégies se sont révélées prometteuses pour la viande: le recours à une marinade, l’usage d’un attendrisseur, la cuisson en papillote et la cuisson longue durée à basse température.

    D’après les tests que nous avons menés avec un panel de dégustation de 40 seniors, un rôti de bœuf cuit à basse température (80 minutes à 65 °C) est perçu comme moins sec qu’un rôti cuit à haute température (30 minutes à 220 °C). Et des viandes marinées dans une sauce soja, puis cuites à basse température, semblent plus faciles à mâcher.

    En nous appuyant sur ces premiers résultats, nous travaillons aujourd’hui à l’élaboration d’un livre de recettes faciles à mettre en œuvre, adaptées aux capacités orales des personnes âgées tout en restant savoureuses. Ce projet, baptisé Alimadent, entend développer des recettes à partir de techniques identifiées en laboratoire et avec l’aide d’un chef cuisinier. Leur intérêt nutritionnel sera validé par l’analyse des nutriments et micronutriments des plats proposés. Des tests de dégustation seront menés avec des personnes âgées souffrant de troubles bucco-dentaires, pour tester leur acceptabilité.

    Nous espérons que ce livre de recettes, qui sera gratuit, permettra d’aider les personnes âgées à améliorer leur quotidien alimentaire et à prévenir d’éventuelles carences. Il pourra en outre sensibiliser le grand public à l’importance d’une bonne hygiène bucco-dentaire et à la nécessité de rendez-vous réguliers chez le dentiste.

    Claire Sulmont-Rossé

    Gilles Feron

    Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation (AgroSup, CNRS, INRAE, Université de Bourgogne Franche-Comté), Inrae

    1 article de The Conversation France

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