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occitanie - Page 279

  • Le nouveau système d'étiquetage nutritionnel

    (prévu par la loi Santé (Nutri score) a pour objectif de faire diminuer les maladies chroniques dont l'obésité et le diabète, en France).

    Il s'appelle Nutri-Score. Un nouveau logo nutritionnel adoptant un code couleur selon la qualité des aliments va entrer en application dans quelques semaines. Cet étiquetage nutritionnel simplifié, prévu par la loi Santé, est destiné à inciter les Français à acheter moins de produits riches en gras, en sel et en sucre. 

    Le nouveau logo nutritionnel repose sur un système de couleurs, qui va du vert (A) à l'orange foncé (E) "en fonction de la qualité du produit, type plats cuisinés ou sodas".

    "On a testé quatre pictogrammes pendant dix semaines lors d'une expérimentation dans 60 supermarchés dès septembre. Résultat: la qualité du panier moyen d'achat a le plus augmenté avec le Nutri-Score". "En clair, les consommateurs sont davantage attentifs et ont privilégié des aliments plus sains."

    Quand l'étiquetage simplifié sera-t-il visible?

    Un arrêté devrait être pris en avril, "pour que les industriels puissent apposer ce logo sur les paquets dans les rayons des supermarchés". 

    Cependant, cet étiquetage sera facultatif. La réglementation européenne ne permet pas de le rendre obligatoire. Comptons sur la pression des consommateurs, qui demandent à être informés, pour que les industriels s'engagent dans cette voie.

    Quels magasins sont concernés?

    Tous les supermarchés de France pourront proposer des produits avec ce logo apposé. Dans les régions Île-de-France, Hauts-de-France, Normandie, Auvergne et Rhône-Alpes, les habitants ont déjà pu tester le Nutri-Score, lors de la phase d'expérimentation.

    Quel est l'objectif de cette mesure?

    Avec ce logo, la ministre de la Santé veut inciter les Français à acheter moins de produits riches en gras, en sel et en sucre." Une bonne alimentation est un facteur de bonne santé. Or, il y a 30% d'adultes en surpoids, 15% en obésité";les familles défavorisées sont les plus touchées. 

    L'étiquetage est simplifié afin d'améliorer la lisibilité de l'information. Il y aujourd'hui tellement d'indications sur les produits qu'elles sont trop difficile à analyser. Les résultats des études viennent de montrer que le plus pertinent des logos pour aider à manger sainement est le Nutri-Score;

    Qu'en pensent les industriels?

    Initialement, le système retenu devait être choisi par décret. Mais les industriels s'étaient élevés contre ce logo avec cinq couleurs proposé dès 2014 par l'épidémiologiste Serge Hercberg, président du Plan national nutrition santé (PNNS), et préconisé par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP). Le jugeant stigmatisant, ils avaient réclamé une étude en conditions réelles d'achat.

    Les industriels pourront même apposer leur propre système d'étiquetage. Ainsi, les multinationales Pepsi, Coca-Cola, Mars, Unilever et Nestlé travaillent déjà à leur propre logo.

    Pour Emilie Tafournel, directrice qualité de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), "ça amplifie la cacophonie". "Le fait de seulement mettre des couleurs pose un problème de compréhension pour le consommateur: s'il voit un produit rouge, que va-t-il penser: qu'il est dangereux?", s'interroge-t-elle, citée par Le Parisien. 

    Cet étiquetage n'a pas pour objectif de dire aux Français: “Arrêtez les produits gras et sucrés“ mais de donner à chacun les armes appropriées pour se protéger."

    De la lettre A à la lettre E et du vert au rouge: le nouveau code couleur nutritionnel, baptisé "nutri-score", entrera en application au mois d'avril.

    Les produits du terroir ne sont pas concernés

    Cet outil comporte aussi des limites, selon Alain Ducardonnet. Notre consultant santé considère cet étiquetage comme une "information complémentaire utile" mais appelle à prendre aussi en compte d'autres facteurs. "Vous donnez ponctuellement une valeur nutritionnelle. Mais vous n'allez pas dire combien vous en mangez, combien de fois vous en mangez, et est-ce que c'est accompagné d'autre chose."

    Le "nutri-score" pourra être apposé, selon la volonté des industriels donc, dans tous les supermarchés de France sur les produits transformés, comme les lasagnes ou les pizzas, les plats préparés au rayon traiteur ou en conserve, ainsi que sur les pâtisseries et viennoiseries industrielles.

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  • Paupiettes de veau et écrasée de pommes de terre

    4 personnes

    50 g beurre; 1 cuillère à soupe d’huile de pépins de raisin; 8 petites paupiettes de veau, 8 feuilles de sauge, sel, poivre du moulin

    600 g de grosses pommes de terre, 50 g de beurre, 1 cuillère à soupe de crème fraîche épaisse, ciboulette ciselée (facultatif), persil haché

    Préparez l’écrasé de pommes de terre. Épluchez les pommes de terre et faites-les cuire dans une casserole d’eau bouillante salée. Lorsqu’elles sont bien cuites, égouttez-les et mettez-les dans un saladier. Ajoutez le beurre et la crème. Salez et poivrez, puis écrasez l’ensemble. Vous pouvez ajouter de la ciboulette ciselée ou du persil haché si vous le souhaitez. Réservez au chaud.

    Faites fondre le beurre et l’huile dans une cocotte ou une sauteuse. Saisissez les paupiettes dans la matière grasse chaude et laissez-les colorer quelques minutes. Baissez le feu et ajoutez les feuilles de sauge. Laissez-les roussir et infuser 5 ou 6 min, en arrosant les paupiettes régulièrement avec la graisse de cuisson. Couvrez et laissez cuire 15 min à feu très doux.

    Lorsque les paupiettes sont cuites, dressez-les avec l’écrasé de pommes de terre dans un plat de service. Nappez du jus de cuisson et dégustez bien chaud.

  • Au musée Fenaille de Rodez, voir

    La Dame de Saint Sernin, statue en grès ocre, découverte en 1888 à Saint Sernin sur Rance, H : 1,06m

    Ce sont bien les origines que racontent ces étranges statues dites à tort menhirs, qui pourtant n’ont rien de commun avec mégalithes de Bretagne, ni la taille, ni la date, ni la signification.

    Encore que sur ces deux derniers points, on se perd en conjectures. La pierre n’est par définition pas datable, et comment trouver un sens à ces pierres (autrefois) dressées que l’on trouve au bord des champs ou sur le long des routes ou des cours d’eau ? dans un rayon de quelques dizaines de kilomètres autour les monts de Lacaune, au sud du Rouergue, aujourd’hui département de l’Aveyron ?

    C’est au début des années 1860 qu’on a commencé à s’y intéresser, à les ramasser et à les préserver. En assez grand nombre : d’une trentaine au début du XXe siècle, on est passé à une cinquantaine dans les années 1970, et environ 150 aujourd’hui dont une vingtaine est conservée au musée Fenaille de Rodez. Qui permettent des études comparatives.

    Ces stèles sont en réalités des statues de personnages, de face et de dos, les premières du genre sans doute, hautes de 1m à 1,70m.

    Elles sont en grès ou en granit, dans les tons blanc à ocre

    La Prade, statue menhir en grès, 3ème Millénaire avant notre ère, Rodez

    Le décor plus gravé que sculpté, est à la limite de l’abstraction, comme toujours ces figures très primitives dont le rôle n’est pas tant de représenter que d’évoquer. Cheveux, yeux, nez, mains, seins, pas de bouche, mais des vêtements et des accessoires : colliers, ceintures, baudriers, poignards… la découverte de quelques uns de ces objets permet de les dater approximativement de la fin du néolithique (3500/2300 av. JC.)

    Qui représentent-elles? On ne sait: sans doute des divinités protectrices, ou des personnages importants de ces premiers groupes humains de la région?

     

  • Canard à l'orange

    Non engraissé pour le foie, et après les cuisses confites ou les magrets, le canard, cela se cuisine.

    1 canard, 80 g de curaçao, 50 g de graisse de canard, un peu de beurre, une cuillère à soupe de farine,  1dl d bouillon de veau, 2 g de gelée, 2 orange, sel, poivre

    Pelez une orange à vif et la couper en morceaux à glisser dans le canard. Gardez le zeste.

    Faîtes rôtir le canard après l'avoir vidé et flambé. Conservez le foie.

    Faîtes blanchir le zeste d'orange 10 mn dans eau bouillante, l'égoutter et le piller avec le foie du canard, mouiller ave un petit verre de curaçao (ou grand Marnier).

    Mouillez les feuilles de gélatine dans de l'eau froide et versez-les ensuite dans le bouillon que vous aurez au préalable fait chauffer dans une casserole; ajoutez le beurre manié avec la cuillère de farine, le zeste aromatisé au curaçao et portez à ébullition.

    Laissez bouillir deux minutes, passez au chinois et servir en saucière avec le canard après avoir retiré les morceaux d'orange; entourez la pièce de morceaux d'orange frais (autre orange).

     

  • Attention à la proreté en cuisine

    Malgré les efforts d’éducation, les consommateurs ont souvent des comportements dangereux dans la manipulation et le stockage des aliments. On sait peu de choses sur la façon dont ces pratiques dangereuses contribuent à la contamination par des pathogènes d’origine alimentaire dans une cuisine familiale. En outre, seul un nombre limité d’études ont examiné le rôle de la cuisine en tant que réservoir de pathogènes. Le but de cette étude était de caractériser la contamination microbienne et les pathogènes d’origine alimentaire retrouvés dans la cuisine des foyers et de déterminer si la contamination était significativement associée à des conditions malsaines ou insalubres observées en cuisine. Des prélèvements par écouvillonnage ont été réalisés sur des surfaces entrant en contact avec les aliments et des surfaces de préparation des aliments dans des foyers domestiques (n = 100) à Philadelphie, Pennsylvanie. Les prélèvements ont été analysés pour les coliformes, les coliformes fécaux, Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Salmonella, Campylobacter et Listeria. Des coliformes fécaux ont été retrouvés chez 44% des foyers (le plus souvent dans l’évier de la cuisine, les éponges et les torchons) et E. coli a été retrouvé chez 15% des foyers (principalement dans l’évier de la cuisine). Près de la moitié (45%) des maisons ont été testées positifs pour un pathogène d’origine alimentaire et 12% présentaient des pathogènes multiples dans leur cuisine. S. aureus a été isolé dans 39% des maisons, le plus souvent sur des plans de travail et la poignée de la porte du réfrigérateur. Listeria spp., dont L. monocytogenes et L. innocua, étaient présents dans 15% des foyers, le plus souvent dans des prélèvements du tiroir à viande du réfrigérateur. C. jejuni a été isolé chez 3% des foyers. La contamination par Listeria était significativement associée à des températures plus élevées du réfrigérateur. La contamination des surfaces par des coliformes fécaux et S. aureus a été significativement associée à un manque de matériel de nettoyage: du savon pour la vaisselle et des serviettes en papier ou en tissu dans la cuisine, et tout type de serviette dans la salle de bain la plus proche. La contamination d’une éponge ou d’un torchon avec des coliformes fécaux ou S. aureus était prédictive des autres surfaces de la cuisine ayant la même contamination, ce qui indique que les éponges et les torchons sont à la fois des réservoirs et des vecteurs pour les bactéries dans la cuisine.

    Référence. Patricia A. Borrusso and Jennifer J. Quinlan. Prevalence of Pathogens and Indicator Organisms in Home Kitchens and Correlation with Unsafe Food Handling Practices and Conditions. Journal of Food Protection: April 2017, Vol. 80, No. 4, pp. 590-597.

  • Fromage et beurre: danger

    Le fromage et le beurre peuvent augmenter le risque de diabète de type 2, selon une étude

    "Le fromage et le beurre peuvent augmenter le risque de diabète de type 2 ", source IFT News.

    Une étude publiée dans American Journal of Clinical Nutrition propose que certaines sources de graisses saturées peuvent augmenter le risque de diabète de type 2. Les chercheurs ont suivi 3 349 adultes espagnols non diabétiques pendant environ 4,5 ans. Ils ont évalué les informations nutritionnelles des participants au début et à la fin de chaque année au cours du suivi en utilisant un questionnaire sur la fréquence des aliments. Des modèles à risques proportionnels de Cox ont été utilisés pour estimer le taux de risque de diabète de type 2 et les intervalles de confiance (IC) à 95% en fonction de la consommation initiale et annuelle mise à jour de graisses.

    Dans l’ensemble, les chercheurs ont constaté que les personnes qui consommaient des quantités plus élevées de graisses saturées et de graisses animales étaient deux fois plus susceptibles de développer le diabète que celles qui consommaient une quantité inférieure.

    Quand les chercheurs ont décomposé les résultats par type d’aliment spécifique, la consommation de beurre (à 12 g par jour) et de fromage (à 30 g par jour) étaient toutes deux liées à un risque accru de diabète. D’autre part, les gens qui ont mangé des yogourts entiers ont un risque plus faible que ceux qui n’en ont pas mangé.

    Les chercheurs émettent l’hypothèse que puisque le yogourt contient des ingrédients sains, comme les probiotiques et des protéines, cela peut avoir des effets protecteurs quand il s’agit de risque de diabète. En outre, les chercheurs ont noté que même si les résultats ont été ajustés pour tenir compte d’autres apports alimentaires, des habitudes alimentaires malsaines peuvent les avoir influencées. " Le beurre et le fromage sont souvent accompagnés de glucides, comme des toasts ou des crackers ", a déclaré l’auteur principal, Marta Guasch-Ferre, chercheur en nutrition au Harvard T.H. Chan School of Public Health.

    Fait intéressant, les chercheurs n’ont pas trouvé de liens significatifs entre le risque de diabète et la consommation de viande rouge, de viande transformée, d’œufs ou de lait entier. Bien que les chercheurs aient noté que d’autres facteurs peuvent avoir dilué ces résultats, ils ont aussi noté que les régimes alimentaires en Espagne sont différents de ceux des États-Unis, et que beaucoup de participants à l’étude suivaient un régime méditerranéen, de sorte que ces résultats peuvent ne pas s’appliquer à une personne suivant un régime américain typique.

     

  • Poulet farci aux marrons

    Four chaud à  180°

    1 bon poulet fermier, vidé, flambé; 375 g marrons hachés (en garder des morceaux gros), thym, sel, poivre, 1 dl jus de viande, 2 dl de lait, persil, beurre, huile pépin de raisin

    Faites une farce avec les marrons déjà cuits et 25 g de beurre manié, salez, poivrez et effeuillez 8 g de thym frais.

    Mouillez du lait et du jus de viande, rajouter les gros morceaux de marrons/

    Remplir le poulet et cousez-le à la ficelle à rôtir. Faite cuire le poulet, 25 minutes par kilo, dans de l'huile neutre de pépins de raisin et sortez-le du four de temps en temps pour bien le nourrir de son huile.

    Je préfère pour ce poulet de l'huile de pépins de raisin qui a moins de goût que l'huile d'olive et n'altère pas la force du goût des marrons. (point de vue perso).