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recettes - Page 271

  • Bon, économique: les langues

    Langue de veau ou bœuf, chaude en sauce ou froide en vinaigrette

    C’est un plat qui s’est perdu. Dommage!

    Une langue, du bouillon fait avec tablette, laurier, thym, sel, poivre, deux cuillerées à café de câpres, 1 verre vin blanc sec, 40 petits oignon blancs, 1 oignon jaune, 250 g champignons de Paris, 1 cuillère soupe de farine.

    Graisse de canard ou saindoux.

    Blanchir tout d'abord la langue durant 10 mn à l'eau bouillante salée. La retirer et le plus fastidieux commence: il faut peler la langue; retirer cette sorte de pellicule blanche. Ensuite coupez en morceaux assez gros.

    Mettre le bouillon dans la marmite à feu moyen; coupez l'oignon en cubes et faite rissoler avec de la graisse de canard. Rajoutez les morceaux de langue, tournez et retournez à feu moyen 5 à 6 minutes; saupoudrez de la farine, cuire encore deux minutes, le temps d'enrober les morceaux de langue.

    Mettre dans ¾ l bouillon juste à couvert de la viande, rajouter le verre de vin blanc, le laurier, du thym; faite cuire 1 h 30 en marmite sur le feu moyen.

    Au bout de ce laps de temps, rajoutez les petits oignons blancs, les champignons de Paris et les câpres bien rincés et laissez mijoter encore 20 mn à feu doux.

    Rectifiez l'assaisonnement avec poivre; saupoudrez de persil haché avant de servir chaud.

    Vous pouvez proposer la langue, une fois cuite avec simplement une vinaigrette bien relevée, à la diable: avec câpres, filets anchois…

    A la place de la vinaigrette, on pourrait aussi napper avec une sauce tomate bien relevée au basilic ou, mieux encore, une mousseline verte de cresson-oseille que l’on aura juste blanchis avant de les mixer avec une cuiller de crème.

    Il ne faut pas jeter le bouillon de cuisson. La langue est fade, d’accord, mais son bouillon a un petit goût épatant. On le laisse refroidir et la gélatine dans la langue va figer les gras sur le dessus. Le lendemain, on ôte cette croûte sans intérêt et on obtient un bouillon vraiment pas comme les autres.

    Si l'on ne peut pas hacher soit même sa langue, le faire faire par son boucher le plus tard possible dans l'achat. Préparer le jour-même de préférence.

    Rajouter sel, poivre, de la coriandre fraîche, du basilic ciselé lui aussi et des tomates séchées hachées ainsi que des copeaux de parmesan. Rajouter 1 jaune d'œuf mais ne prévoir ni ail ni oignons. Il faut rester dans le délicat.

    Servir ce tartare sur un bon lit de salades mélangées et fraîches, absolument, avec un jet d'huile d'olive au final.

    Toulouse, toulousain, cuisine, recettes, gastronomie, occitanie

     

     

     

     

     

     

     

  • Le plastique nous a tuer......................

    Les anticonceptionnels : un autre gigantesque scandale sanitaire à l’horizon ?

    La fertilité masculine diminue dramatiquement et les ovules des femmes sont de moins en moins capables de produire un embryon viable. L’effet du Bisphénol A en est la cause.

    Cette fois, le scandale pourrait être d’ampleur planétaire et les malthusiens de tous bords, y compris les écologistes, Greenpeace en tête, vont pouvoir se réjouir ! La fertilité masculine diminue dramatiquement et les ovules des femmes sont tout simplement inutiles car de moins en moins capables de produire un embryon viable. Parallèlement l’ensemble de la population se dégrade au niveau des facultés intellectuelles en raison d’interconnexions neuronales défectueuses, tout pour plaire !

    C’est en étudiant l’effet du bisphénol A (BPA) sur la maturation des gonades au cours de la vie fœtale et leur fonctionnement durant l’âge adulte qu’une équipe du Centre de Biologie Reproductive de l’Université de l’État de Washington à Pullman dirigée par le Docteur Patricia Hunt que l’idée lui est venue de comparer les effets de cet additif universellement utilisé pour la production de matières plastiques et de films à usage alimentaire ainsi que de papier thermosensible avec les effets du 17-alpha-ethynyl-estradiol (EE), l’un des anticonceptionnels les plus utilisés dans le monde.

    Car la situation est devenue plus qu’alarmante. Par exemple au Danemark, plus de 40 % des hommes produisent un sperme qui dévoile qu’ils sont tout simplement stériles. Non seulement les spermatozoïdes sont déficients mais leur nombre est devenu ridiculement faible. Tout ça parce que durant la vie fœtale, c’est-à-dire lors de la formation des testicules, ces derniers ont été exposés à des perturbateurs endocriniens comme le bisphénol A mais pire encore par l’EE résiduel qui se retrouve maintenant partout sur la planète y compris dans les eaux dites minérales conditionnées dans des bouteilles qui, en plus, dégagent du BPA, car ce produit de synthèse, je veux parler de l’EE qui enrichit les laboratoires pharmaceutiques n’est pas dégradé par le traitement des eaux résiduaires.

    Pour comprendre comment cette catastrophe sanitaire planétaire a pu apparaître, il faut faire un petit retour sur le processus de la conception. Les gamètes femelles sont constituées d’ovules qui ne possèdent que la moitié du patrimoine génétique. Ces ovules en nombre limité se forment au cours de la croissance fœtale. Du côté des gamètes mâles, et c’est là où se situe le problème le plus critique, les spermatozoïdes proviennent de cellules germinales diploïdes et un processus appelé méiose réduit de moitié le nombre de chromosomes lors de la maturation des spermatozoïdes. Au moment de la conception chaque moitié des chromosomes s’apparie avec son correspondant pour former un embryon, ce qui est communément appelé un œuf qui aura 2n chromosomes.

    Or les perturbateurs endocriniens genre bisphénol A ou EE perturbent aussi durablement la méiose testiculaire. Il y a tout lieu de penser que le bisphénol S présente la même activité monstrueusement délétère pour l’avenir de l’humanité. Pour les femmes, le mal est déjà fait dès la naissance et avec un peu de chance, au moins un ou deux ovules sont encore en bon état. Mais chez les hommes la situation ne fait que s’aggraver avec le temps : la qualité du sperme diminue de 2 à 3 % chaque année, que ce soit en Europe, au Japon ou aux USA… Tout simplement effrayant.

    Le syndrome s’appelle la dysgenèse testiculaire et il semble maintenant prouvé qu’il soit acquis durant le développement fœtal et qu’il soit irréversible. C’est en tous les cas ce qu’a montré l’étude très détaillée dirigée par le Professeur Hunt parue dans la revue à comité de lecture PlosOne (voir le DOI) en utilisant des souris. Comme certaines lignées de souris utilisées en laboratoire sont apparues insensibles aux perturbateurs endocriniens, des souris « sauvages » ont aussi été utilisées dans cette étude. La différence réside dans le fait que les lignées de souris établies pour les études scientifiques sont le plus souvent des animaux ayant subi durant des successions de générations une endogamie intense. Les souris « sauvages » constituent donc un modèle plus proche de l’homme car l’endogamie chez l’homme est proscrite en raison d’un certain nombre de tabous parfaitement justifiés. L’effet des perturbateurs endocriniens se fait sentir non seulement au cours de la maturation des spermatozoïdes mais il induit l’apparition de nombreux défauts au cours de la recombinaison des gamètes avec des appariements des chromosomes totalement erratiques. Les effets de l’éthynyl-estradiol sont décelables à des doses inférieures au milliardième de gramme, ce n’est pas encore homéopathique mais presque !!!

    Les questions qui se posent à la lecture de cet article de PlosOne, disponible en ligne, sont très dérangeantes. Qu’on interdise les bisphénol A et S ainsi que les phtalates largement utilisés pour les bouteilles en plastique dites polyéthylène-téréphtalates (PET) de qualité supposée alimentaire pourrait remettre en question et très profondément l’ensemble de l’organisation de l’industrie agro-alimentaire.

    Quelques exemples permettent de situer l’ampleur du problème: interdire les canettes métalliques, les emballages de lait, de jus de fruits et de bien d’autres aliments et boissons en carton comportant un liner intérieur contenant du BPA, interdire les pots de yaourt en plastique, interdire les films recouvrant les pizzas congelées et de multitudes autres aliments, le BPA se dissout tout simplement dans les graisses du fromage râpé et du jambon… et la liste est immensément longue, ce jusqu’aux bouteilles de shampooing! Qu’on interdise les anticonceptionnels est une autre histoire qui risque de créer de profonds remous auprès de la gent féminine (et féministe) qui s’est habituée à ce confort promu par des Simone Weil par exemple, mais il peut apparaître urgent d’y songer.

    Dans les deux cas de figure il s’agit quelque part de l’avenir de l’humanité et c’est beaucoup plus préoccupant que le réchauffement climatique global ou les OGMs ou encore l’énergie nucléaire et bien d’autres avancées technologiques, il s’agit tout simplement de la mise en danger de la perpétuation de l’espèce humaine, et pas seulement, car de nombreux animaux dont en particulier les poissons de rivière sont aussi concernés par cette pollution dévastatrice à l’échelle planétaire…

    ◾Source : PLOS Genetics, 2015; 11 (1)

     

  • Gamelle, cantoche, etc....

    "Boite à tartine", "panier du goûter", vous avez peut-être un autre nom? La gamelle fait partie de la culture enfantine mais aussi de la culture ouvrière; on en consomme le contenu entre ouvriers du même bord, à l’écart des chefs, "entre soi" ; certains préfèrent même manger assis par terre, au vestiaire, plutôt que d’aller à la cantine où se côtoient cadres, employés et ouvriers. La cantine expose l’être humain à une confrontation avec d’autres, de sexe, de niveaux et de classes sociales parfois différents, ce qui peut poser, parfois, problème.

    D’une certaine façon, la gamelle est à l’origine de la cantine, un local réservé pour y réchauffer et y manger le contenu de la gamelle. Peu à peu, de la soupe puis des repas sont proposés dans la cantine, ce qui amène la disparition de la gamelle.

    Pour le petit enfant, aller à la cantine c’est ne plus manger le repas préparé par le parent, c’est devoir changer d’habitudes alimentaires, c’est devoir parfois – ou souvent – se forcer ou être forcé à avaler des mets qu’on n’aime pas, de subir éventuellement les lazzi des autres élèves et des professeurs, et connaître la honte. Le côté émotif joue un rôle, mais il ne peut justifier la mauvaise réputation qu’ont les cantines depuis des décennies.

    Cette mauvaise réputation n’est pas nouvelle. Sylvie-Anne Mériot fait remonter son origine à l’Ancien Régime, époque où la nourriture collective consistait en des soupes légères, légumes cuits à l’eau et fromages desséchés, servis dans les hospices aux exclus de la société (pauvres et mendiants, malades et handicapés…). L’image négative de la cantine, qui existe dans tous les milieux, est au XXIe siècle principalement alimentée par la monotonie et la tristesse des repas qui furent proposés dans les années 1930 et le sont encore parfois : pâtes, boulettes, purée, petits pois, jambon ou épinards… Une nourriture parfois rare, souvent lourde, voire indigeste, de la ragougnasse, qui a mené des élèves, comme Auguste Angellier, ou des prisonniers, comme ceux de la prison de Nancy en 1972, à la révolte. L’obligation de manger " toute son assiette " est aussi difficilement acceptable – sauf lorsqu’on aime ça. Les gens ont également mis en doute la qualité nutritionnelle des aliments ou leur origine, comme l’exprime clairement Pierre Perret:

    Je comprend pas maman que ça t’affole

    Ça qu’on mange à la cantine de l’école

    Ils l’ont bien précisé tout est pulvérisé

    Traité piqué aseptisé ça peut pas nous peser

    Crois-moi qu’avec toutes ces vitamines

    Le chlorate et la pénicilline

    Qu’y a dans les épinoches

    Et les chipolatas

    Y a pas un astibloche

    Qui viendrait y faire sa casbah

    (...)

    Question de la bidoche y a rien à redire

    Tout ce qui est pas au granulé on le vire

    Le directeur est formel

    Y dit que ça serait mortel

    Si tout d’un coup comme ça on bouffait des trucs naturels

    Tout ce qui est douteux y fait le sacrifice

    Il l’envoie aux vioques dans les hospices

    Ça part dans les casernes aux cuisines des prisons

    Ça y a suffit d’une fois qu’ça y a fait crever ses cochons

    Dans l’argot, les jargons et les régionalismes[modifier]

    La cantine de caserne est nommée le " tapis de grive          "

    La cantine de prison est le " tapis de malades".

    " Cantine ", ou encore " cantoche ", est le terme souvent utilisé par les écoliers et adolescents pour désigner la restauration scolaire.

    La cantine de l’École normale supérieure s’appelle le " pot ".

    Dans le vocabulaire de la marine, la cantine commune pendant l’armement ou le désarmement d’un navire s’appelle la "cayenne".

    Dans le vocabulaire de l’armée, la cantine pour les militaires du rang dans une caserne s’appelle l’"ordinaire"; la cantine des officiers et sous-officiers est le mess.

    La " cantine " québécoise est quasiment l’équivalent d’un snack-bar américain: un petit restaurant " rapide " au bord d’une route ou d’une rue, sans places assises – sauf éventuellement quelques tables de pique-nique à l’extérieur – et sans serveur. Les mets y sont parfois de qualité mais toujours peu élaborés : sandwichs en tous genres, poutine, guédille...

    La "cantine" est aussi un régionalisme suisse signifiant gamelle (le récipient), selon le Robert historique d’Alain Rey.

    La "cantine" est, dans certaines régions de France, un récipient pour conserve ; ainsi, dans le pays lyonnais, est-elle un bocal cylindrique en verre, largement ouvert dans le haut, pour la mise en conserve des fruits à l'eau-de-vie].

    La " cantine " est le nom de la boutique dans les marchés de Dakar.

    La cantina italienne est un lieu de stockage et de vieillissement des vins, alcools et charcuteries.

    La cantina espagnole est l’endroit où on garde les boissons et où on boit; c’est un synonyme de bar. Le terme est encore utilisé pour le lieu de restauration dans les gares de chemin de fer, mais il est peu à peu remplacé par cafeteria.

    J'ai tenté de trouver l'assiette en fer-blanc (?) que nous avions dans les années 55 à la cantoche de Colomiers, mais je n'ai rien trouvé sur la toile.

    Dommage. Je me souviens de ces assiettes couleur d'étain. Etaient-elles, justement en étain? peut-être.

    Lorsque j'étais très petite, à la cantine de Colomiers, je pense me souvenir que les repas étaient très bons. C'était le temps où il y avait des cuisinières dans la cuisine... ce n'était pas le temps où l'on portait tous les matins de la bouffe dans des casiers alu, réalisée par les mains anonymes de sociétés du cac 40.

    Je ne vais pas affirmer de façon péremptoire que, en ce temps-là, la tomate avait vraiment goût à la tomate. Sans doute. Mais ce qui est sûr, c'est qu'elle n'était pas arrosée de pesticides. Oui, on en mangeait moins des fruits et légumes mais on les consommait dans la saison; tout le monde, nous d'ailleurs, n'avait pas de jardin potager. Le reste du temps, c'était le rata: ragoût de viandes à bouillir, haricots, lentilles, patates, riz. Une bonne soupe, un pot-au-feu... un riz au lait. Maintenant, on est devenu difficile et on  a rendu nos enfants encore plus difficiles.

    Apparemment, la crise financière va nous obliger à être moins regardants et à se contenter d'avoir quelque chose dans l'assiette, parce que, quand on a faim, tout fait ventre! Une seule chose est sûre: contrairement à nos parents, grands-parents et ancêtres, on n'aurait pas l'ennemi sur le pas de la porte. La paix en Europe; avec ça et du courage pour se retrousser les manches!...

  • Pour mon ami japonais: recette; Cuisses de canard aux lentilles

    la recette que je viens de lui envoyer… avant le colis de bons produits de chez nous.

    Je te passe la recette des cuisses aux lentilles

    Il te faut une poêle et une marmite

    1 verre de lentilles par personne, deux oignons jaunes, trois carottes, deux gousses d'ail

    Tu mets la marmite sur le feu avec un bon litre d'eau, à feu moyen

    La moitié d'un navet ou un très petit, une cote de céleri en branche (pas le vert)

    Une tomate bien mûre, une pomme de terre

    Tu trie les lentilles (ou pois chiches ou fèves sèches ou haricots blanc sec)

    Tu coupe en très, très fin (brunoise) navet et céleri, tu pèle carotte et oignons que tu coupe en rondelles, tu pèle et coupe en gros cubes la tomate

    Tu pèle et coupe en très gros cubes la pomme de terre

    Tu sors les cuisses et tu mets dans une poêle pour faire fondre la graisse que tu garde pour les oignons et tu mets les cuisses à part en attente

    Tu fais rissoler à très brun les morceaux d'oignons (quand c'est brun, cela colore le bouillon)

    Tu les mets dans la marmite d'eau, tu rajoute les cubes de céleri, de navet, de tomate, les deux gousses d'ail écrasé, la pomme de terre en gros morceaux, les carottes en grosses rondelles.

    Ne pas saler encore, le confit est très salé.

    Tu rajoute les lentilles et tu couvre pour laisser cuire à feu moyen une bonne quinzaine de minutes

    Tu baisse le feu et tu rajoute les cuisses 5 minutes, tu goûte pour assaisonner: sel (pas trop), poivre

    Tu tourne doucement et laisse cuire. Tu goûte pour voir si c'est assez cuit pour toi.

    Tu peux servir en mettant les lentilles et tu repère les morceaux de pomme de terre pour les écraser en purée (cela donne du liant) donc tu mélange tout et tu pose les cuisses par dessus. Cela se mange assez chaud.

    Et bon appétit!

  • Toulouse qui bouge

    Université Jean-Jaurès : la nouvelle UFR de psycho sort de terre

    Enseignement et formation

    Le président de région Martin Malvy entouré de Marie-France Barthet présidente de l'université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées, Jean-Michel Minovez président de l'université, Nadine Pellefigue vice-présidente déléguée à l'enseignement supérieur et Jean Rafendomandjato conseiller spécial auprès de la rectrice. /Photo DDM NSA.

    Le président de région Martin Malvy entouré de Marie-France Barthet présidente de l'université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées, Jean-Michel Minovez président de l'université, Nadine Pellefigue vice-présidente déléguée à l'enseignement supérieur et Jean Rafendomandjato conseiller spécial auprès de la rectrice. /Photo DDM NSA. 

    La pose de la première pierre de la nouvelle UFR de psychologie a lancé hier la dernière phase du programme de destruction reconstruction du campus du Mirail

    Le président de région Martin Malvy a posé hier la première pierre de ce qui va devenir la nouvelle UFR de Psychologie de l'université Jean Jaurès. Ce nouvel équipement s'inscrit dans le programme de démolition-reconstruction du campus du Mirail programmé sur la période 2003-2016. Depuis la rentrée 2015, l'UFR de psycho et les services centraux de l'université dont la présidence, sont installés provisoirement dans des structures modulaires. Ils y resteront jusqu'au printemps 2016, date de la livraison des travaux de reconstruction qui viennent de débuter. À cette date la nouvelle UFR de psychologie, sera répartie sur plus de 11 700 m2. L'unité se composera de salles de cours, de bureaux, d'un foyer pour les étudiants, d'un centre de ressources documentaires, d'un amphithéâtre de 120 places, ainsi que d'une cafétéria. Six amphithéâtres dédiés à l'ensemble de l'université seront également construits sur le même espace.

    Depuis le lancement des travaux en 2003, le processus de démolition reconstruction du Campus du Mirail s'effectue sur le mode "d'opérations tiroir", explique Jean-Michel Minovez, président de l'Université Toulouse - Jean Jaurès.

    Durant les vacances de février qui ont été allongées d'une semaine pour l'occasion, les deux UFR d'histoire art et archéologie (HAA) et Science espace société (SES) prendront livraison de leurs nouveaux locaux. Débutera alors la démolition des trois UFR de lettres philo et musique qui seront à leur tour installés provisoirement dans les abris de chantier laissés libres par les historiens. Les nouveaux locaux de lettres philo musique seront livrés à l'été 2016. La présidence s'installera alors dans les ex-locaux l'UFR d'histoire art et archéologie rénovés. Le montant total des travaux de réfection du campus du Mirail s'élève à 350 millions d'euros. Ils sont financés par l'État à hauteur de 250 millions d'euros, la région, la métropole et de département se partagent le financement des 100 millions d'euros restants.

    Le chiffre : 37,5

     "Après la construction de la nouvelle UFR il restera encore 100 millions d'euros à dépenser avant fin 2016 pour terminer la reconstruction."

    C'est le prix de la construction de la nouvelle UFR de psychologie et des six amphithéâtres mutualisés construits sur le même emplacement.

     

  • Toujours des histoires de cassoulet.

    Ce matin, j'ai reçu un appel d'une journaliste de la 2: elle me demandait si je pouvais participer à une émission qui consiste à proposer à des familles de manger sainement en cuisinant elle-même des bons produits cherchés chez les producteurs directement et d'apprendre à s'impliquer dans la préservation de l'environnement.

    Petite erreur de casting: ce n'est pas à une vieille de mon genre que l'on apprend la bonne cuisine (faite avec des produits frais) d'une part, ni même la diététique et la bonne façon de recycler ses déchets.

    Comme je suis une bonne blagueuse, j'ai parlé de beaucoup de choses et je ne sais pas comment  je lui ai dit que le meilleur cassoulet à Toulouse se trouvait, il y a trois ans,  au restaurant La Régalade, fermé depuis pour cause de retraite.

    Elle me dit: ha, non, le meilleur cassoulet est celui de Castelnaudary, j'y suis née. Comme elle ne possédait pas l'accent de l'Aude, je lui ai demandé d'où elle appelait, de Toulouse dit-elle. Je lui ai alors indiqué que le meilleur cassoulet n'avait pas de provenance, que le meilleur cassoulet est fait par les femmes de l'Aude comme ma grand-mère, née à Carcassonne et ma mère à Castelnaudary alors que moi, je suis née à Toulouse. Comme elle avait la prétention, puisque de Castel, de connaître la bonne recette, je lui ai posé deux ou trois colles... et j'ai gagné, of course.

    Par exemple, je lui ai expliqué que jamais dans la recette des femmes, on ne met de la chapelure. Elle ne le savait pas: mon papa en met. Ah bon! Un de la ville de Cassoulet, Dieu le père, qui met de la chapelure? Quelle hérésie, quelle honte!

    Je lui dit que le cassoulet a toujours été fait avec des haricots cocos blancs; il s'agit d'un haricot que l'on cultivait ici, dans le coin. Ce haricot a la fâcheuse manie de se désagréger en purée une fois bien cuit. Et c'est cela qui épaissit la sauce.

    Les cuisiniers qui se prennent pour des grandes toques et tous les toqués du même acabit ne savent même pas que le cassoulet ne se gratine pas. Ils sont, hélas, obligés de le faire car ils choisissent d'utiliser des haricots lingots qui ne se défont pas à la cuisson (ce qui présentent mieux qu'une certaine "bouillie" de haricots coco blanc). En utilisant des lingots, on a pu améliorer la présentation pour montrer au monde entier notre recette préférée et faire des photos présentables.

    Donc, si l'on vous présente un cassoulet avec chapelure, ricanez sous le nez du crétin pompeux qui se pavane. (Essayez de dire cette phrase à haute voix, cela doit être amusant!); tous les imbéciles heureux qui se pavanent avec "leur recette" me font rire. Ils vont racontant: la tradition veut que l'on craque 7 fois la croûte du cassoulet. Nul.

    J'en ai déjà parlé mainte et maintes fois. Quand on fait cuire plusieurs viandes différentes dans un bouillon, se forme une sorte d'écume. C'est elle qu'il faut "craquer". En fait, tout bêtement, on doit secouer le plat 7 fois au four; ce qui signifie que le cassoulet est un plat qui mijote, qui mijote, qui mijote, qui mijote, qui mijote, longtemps, très longtemps.

    Dans les campagnes, le travail des champs était dur sans les machines modernes. Les gens partait toute la journée aux champs, prenaient leur repas (dans une cabane s'il pleuvait) à midi, dans les champs. Et le soir, ils rentraient saoul de soleil et de fatigue et mettait les pieds sous la grande table familiale (dite parfois "monastère") où la ménine venaient leur servir le cassoulet.

    Car, une vieille femme qui ne va plus dans les champs faucher les foins où les blés, restait à demeure pour torcher les bébés et cuire la soupe. Il y avait de très grandes cheminées où l'on suspendait un énorme chaudron. Le feu était entretenu par la vieille femme qui versait dans le chaudron: une fois des haricots; une fois de la viande ou du confit selon besoin. Bien sûr, le cassoulet attachait au fond et même brûlait, cela faisait partie du "goût" du plat. Régulièrement, la marmite était récurée par une jeunesse et hop, la ménine reprenait son manège les jours suivants.

    Et alors, où elle est la chapelure dans cela? Nulle part. Le haricot coco se désagrégeait, il épaississait le bouillon; pourquoi mettre ces viandes à cuire si longtemps?

    ?

    ?

    Tout simplement parce qu'il n'y avait pas de dentiste avec fauteuil et instruments stérilisés!

    Les gens avaient des chicots de dents; donc, il leur fallait de la nourriture facile à déchirer...

    C'est tellement simple à comprendre!

    Dans le cassoulet toulousain, on rajoute de la tomate, juste une goûte. MAIS POURQUOI? Parce qu'en fin 19e, il y avait beaucoup de visiteurs anglais a Toulouse; ils dégustaient le cassoulet mais ne le trouvait pas si bon que cela. Hérésie! Pas bon notre cassoulet? Et ce sont les rosbifs qui font la fine bouche alors qu'ils mangent des haricots fluo? Un malin cuisinier toulousain à compris ce qu'il fallait faire: il a rajouté une petite boîte de tomate concentrée qui a donné une petite couleur au bouillon et, passez muscade, tout à coup, vl'à les anglais qui adorent notre plat gascon!

    Mais oui: Toulouse est à cheval sur les provinces Gasconne et Languedocienne. (C'est finit de critiquer? vous n'allez pas m'apprendre mon histoire de France locale tout de même!).

    Bien évidemment, tout à coup, des petits malins qui avaient déjà massacré le cassoulet à coup de chapelure sans même comprendre ce qu'ils faisaient se sont mis à nous bassiner la tête: mais vous n'y êtes pas, le haricot n'existe en France que depuis 1600 alors que des parchemins nous l'indiquent exister depuis bien longtemps avant. Ils se sont masturbés la cervelle et se sont dit: ben, avant, on mangeait des fèves dans le coin; et zou, v'là le cassoulet, le vrai de vrai que moi je suis le meilleur je le fais avec des fèves!

    Et moi, je regarde une émission sur Cuisine TV et je vois un abruti qui prépare un cassoulet réalisé avec des fèves fraîches: couleur vert fluo le cassoulet qu'il était.

    Et je vois se pavaner l'arrogant devant les caméras en nous présentant son invention miteuse.

    En voyant ce plat de viandes confites délicieuses gâtées par le vert printemps, je comprends aussitôt ce que je vous indique: les fèves, ben... on ne peut pas les garder fraîches longtemps. Et puis, autrefois, il n'y avait pas de réfrigérateur ni même de glacière dans les fermes gersoises, audoises, languedociennes. Les fèves sont mises à sécher et se gardent donc, comme les haricots... secs. On les appelle donc: févettes, ici, chez nous.

    Je n'ai pas encore eu l'occasion de goûter un cassoulet aux fèves (févettes) mais avec tout ce que je sais de son histoire, des févettes à la place du coco, suis pas contre. Mais, je n'en ferais pas: perso, trop réalisé de cassoulets aux cocos blancs. Déjà que l'on n'en trouve pas facilement des petits cocos blancs, alors des févettes...

    Mais, tout de même, puisque l'on s'imagine d'autres féculents, pourquoi n'a-t-on pas choisis les pois chiches? Ma marraine, d'origine espagnole, cuisinait ces pois chiches tellement bons que vous ne pouvez même pas le concevoir....

    La cuisine était l'affaire des femmes; les femmes aiment leurs enfants et leurs maris. La cuisine se fait avec amour. Beaucoup, beaucoup d'amour.  La plupart des grandes ou moyennes toques respectent tout juste leur critique gastronomique du Gault Rouge ou du Futé Michelin ou lycée de Versailles.

    Le premier ou la première qui me dit que j'ai tors dans ce dernier paragraphe n'a pas eu d'enfance heureuse, je le-la plaint de tout mon cœur et plus encore que vous ne croyez.

    NOTE pour mon banquier: non, cher ami, je ne vous donne pas ma recette. Coïncidence, mon banquier m'appelle juste après la conversation avec la journaliste. Cela fait je ne sais combien de temps qu'il me tarabuste pour que je lui donne ma recette: je lui explique et réexplique: invitez dix, douze, autant de personnes que vous voulez; je viens chez vous faire le cassoulet. Il y a énormément de recettes de cassoulet sur internet, ma recette n'est pas tellement différente des autres, ce qui fais la différence, c'est le "truc". Que j'ai parce que je réalise du cassoulet depuis toujours et j'ai bientôt 61 ans. Donc, forcément, j'ai une méthode de réalisation. Je montre à toutes les copines ou femmes de la famille: il faut le voir pour savoir comment se prépare un cassoulet, sinon, vous aurez un cassoulet "de boîte de conserve".

    C'est la mode de prendre des cours de cuisine: 70 euros les deux heures; moi, je vous demande juste une portion pour moi et une pour ma fille. Je viens quand vous voulez.

    Mais, comme cela fait plus de quatre ans que je le lui serine et qu'il n'a pas le temps....

     

  • Cassoulet halal

    Je constate que beaucoup de personnes viennent lire cette recette.

    Je l'ai inventé pour un chauffeur de taxi dont la femme est une "excellente cuisinière" dixit le monsieur.

    Bien évidemment, vous pouvez y mettre toutes les viandes que vous avez l'habitude de cuisiner.... vous utilisez des haricots coco, des fèves, des lentilles, des pois chiches, en fait la légumineuse que vous aimez mais c'est la méthode de cuisson qui fait le cassoulet...

    Longuement, très longuement mijoté...

    et comme déjà indiqué, il est meilleur réchauffé!

    Merci de votre confiance en ma recette... qui d'ailleurs peut servir à tout le monde...et qui est faite pour tous les gourmands qui l'utiliseront.

    En la relisant, j'en ai eu l'eau à la bouche... et pourtant, il n'est pas encore neuf heures du matin! mon anniversaire tombe en plein août: mais, croyez-moi, j'ai pratiquement tous les ans, mangé mon cassoulet... même en été donc!

    halala! on ne se refait pas quand on est Toulousaine de naissance!

    Mme Josyane JOYCE