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recettes - Page 90

  • Brochettes de pommes de terre à la saucisse de Toulouse

    Chez nous, on mange de la saucisse de Toulouse au moins une fois par semaine, rarement plus de dix jours! Alors, les recettes, je les invente pas mal!

    ATTENTION: il est important d'avoir une bonne saucisse de Toulouse à la viande bien concentrée dans le boyau

    Pour 6 personnes

    6 pommes de terre moyennes; 10 g de gros sel

    400 g de la vraiesaucisse Toulouse faite artisanalement; 1 filet d'huile d’olive

    1 pincée de thym, Sel, poivre; 1 oignon nouveau ciselé

    Lavez les pommes de terre. Les mettre à cuire dans de l’eau salée pendant 30 minutes. Égouttez et laissez tiédir. Coupez en rondelles de 2,5 cm maxi. Coupez la saucisse de Toulouse dans une grosseur de 2,5 cm.

    Sur des pics en bois, intercaler rondelles de pommes de terre et morceaux de la vraie saucisse de Toulouse et réaliser de belles brochettes. Badigeonnez d’huile d'olive ces brochettes.

    Poser délicatement les brochettes sur la grille du barbecue -ou la plancha- bien chaude et faire dorer pendant 10 minutes, en les retournant régulièrement. Saupoudrer de thym ou de fleurs de thym. Salez légèrement et poivrez selon le goût car, perso, j'ai supprimé le sel en trop depuis 1974 et, sachez que la vraie saucisse de Toulouse est assez salée et poivrée.

    Servir accompagné de sauce (moutarde, ketchup, barbecue…). Saupoudrez d'oignon nouveau ciselé. Ou encore avec ce

    CAVIAR D ‘AUBERGINE

    Une sauce à tout

    2 belles aubergines bio; deux gousses ail, un oignon jaune, jus d'un citron, sel et poivre

    Mettre 2 aubergines au four à 200 °C et laisser cuire jusqu’à ce que la chair se détache de la peau facilement. Gardez la peau (voir catégorie Récup')

    Grattez la chair, mettre dans un blender avec l’ail, les oignons, du jus de citrons vert ou jaune, sel et poivre, l’huile d’olive et mixez l’ensemble jusqu’à obtenir une crème lisse et sans morceaux.

    Pour vos crudités de l'été par exemple.

    Toulouse, toulousain, cuisine, recettes, Occitanie,

  • Salade pour 1

    Et aussi pour emmener au travail (attention, ayez une boîte inox, le plastique, c'est chimique! surtout si vous utilisez des produits très chauds ou avec des aliments acides: vinaigrette, citron… pas d'alu non plus!).

    Pour 1 personne:

    1 poignée de salade frisée; 12 tranches de magret de canard fumé (vous pouvez sécher votre magret, la recette est sur le blog; il ne sera pas fumé mais bien meilleur pour la santé car vous n'utiliserez pas de “fumée industrielle“)

    80 g de haricots verts; 2 petits champignons de Paris

    80 g de roquefort, 2 c. à soupe de cerneaux de noix concassés

    1 c. à soupe de graisse de canard, 1 c. à soupe d’huile de noix, noisette ou avocat

    Sel et poivre

    Faite cuire les haricots verts à la vapeur 8 à 10 min.

    Coupez les champignons en tranches et les faire revenir à feu vif dans la graisse de canard. Ajoutez les haricots verts et faire sauter quelques minutes. Égouttez et laissez refroidir.

    Dresse la salade en plaçant la salade frisée au fond, puis le mélange haricots-champignons, le roquefort émietté, les tranches de magret et les noix.

    Saler, poivrer et arroser avec l’huile de graines ci-dessus.

    Si vous utilisez des haricots verts en pots de verre, passez-les sous l'eau courante. Prendre un saladier, y placer des feuilles de papier absorbant, posez les haricots et roulez-les dans le papier pour retirer le maximum d'eau.

    Pour encore plus complet, rajoutez un œuf dur, coupé en 8. Et encore plus complet: ajoutez des pois chiches cuits en verrine de verre, bien essorés sous de l'eau fraîche.

    Pourquoi les pots en verre?

    L'intérieur des boîtes métalliques est revêtu d'un verni chimique au bisphénol A  qui peut, dans certaines conditions (chaleur, humidité…), se détacher des chaînes produites par polymérisation, et donc passer des contenants au contenu.

    Les travaux de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) relatif à l’évaluation des risques liés au bisphénol A pour la santé humaine ont révélé que la voie d’exposition prépondérante était la voie alimentaire, les conserves étant responsables à hauteur de 50% de l’exposition alimentaire au BPA dit “non conjugué“ (autrement dit, non lié à d’autres composés).

    Concernant les autres denrées, la viande participait à hauteur de 17% à cette exposition et les produits de la mer à 3%, “sans qu’il y ait d’explication sur la source de contamination de ces denrées“. Or, le bisphénol A possède une activité biologique, qui peut s’avérer délétère.

  • Riz sauté aux épices

    Je vous rappelle que je réalise les recettes du blog très régulièrement

    Pour 4 personnes

    4 verres à moutarde de riz long de Camargue blanc ou entier (1 verre aux trois quarts plein)

    1 filet d'huile d'olives tout venant: il n'est pas intelligent d'utiliser une huile d'olive très chère... une bonne huile d'olive pour la cuisson est suffisante... gardez votre huile de Provence pour les crudités et salades...

    2 Cuillère à café de curcuma en poudre, 2 pincées de graines de cumin

    40 g noix de cajou grillées et non salées, 1 citron jaune bio; 4 cuillères à soupe de coriandre fraîche ou moins selon le goût (le goût de la coriandre fraîche est spécial, goûtez avec d'utiliser)

    Dans une casserole d'eau chaude, faites cuire le riz selon les instructions du paquet. Égouttez en fin de cuisson.

    Dans une poêle entôle noire et chaude, versez un filet d'huile, ajoutez les épices et faire revenir 1 minute à feu vif pour les torréfier.

    Baissez le feu et ajoutez les noix de cajou entière ou concassées et laissez cuire 1 minute. Ajoutez le jus et le zeste du citron (sans le ziste, le blanc) et le riz. Mélangez, salez, poivrez et laissez cuire 5 minutes à feu moyen.

    Servir le riz, saupoudré de la coriandre ou du persil plat ou frisé si vous préférez le goût. Décorez -éventuellement- de rondelles de citron.

    Pour accompagner Saucisse de Toulouse, viandes de porc, poissons grillés, volailles

  • Tagliatelles au saumon fumé

    Pour 4 personnes

    1 sachet de tagliatelles, 2 tranches de saumon fumé

    Le jus d’1 citron, 20 cl de crème fraîche liquide

    1cuillère à soupe  de moutarde maison;  Sel, poivre

    1cuillère à soupe  de persil haché et, pour cette fois seulement, 1cuillère à soupe  de parmesan pour parfaire l'onctuosité

    Faire d’abord cuire vos tagliatelles dans une casserole remplie d’eau bouillante salée tout en respectant le temps indiqué sur le sachet, égouttez, puis réservez dans un coin chaud et embeurrées de beurre fondu car, c'est le gras qui empêche les pâtes de coller entre-elles.

    Coupez le saumon en dés.

    Dans une casserole, versez la crème, le jus de citron et la moutarde, faire chauffer. Bien mélanger puis incorporer les tagliatelles et mélanger de nouveau. Saupoudrer de parmesan et mélangez

    Saupoudrez de sel et de poivre et mettre le tout hors du feu,

    Hachez le persil et l'ajoutez au plat ainsi que le saumon fumé, Le plat ainsi que les assiettes doivent être chaudes car les pâtes refroidissent vite.

    Vous pouvez utiliser n'importe quel style de pâtes.

  • Café et changement climatique:

    a redécouverte d’une espèce sauvage prometteuse

    Aaron P Davis

    Delphine Mieulet

    The Conversation France - CC BY ND

    Le monde raffole du café. Plus précisément, il raffole du café arabica. De l’odeur de ses grains fraîchement moulus à la dernière gorgée, c’est tout simplement un délice pour les sens.

    Le robusta, qui est l’autre espèce de café la plus répandue, est presque aussi commercialisé que l’arabica, mais beaucoup moins savoureuse. Il est d’ailleurs principalement utilisé pour fabriquer du café instantané ou réaliser des mélanges, tandis que l’arabica est l’apanage des baristas exigeants et des expressos coûteux.

    Les consommateurs sont peut-être satisfaits, mais le changement climatique rend les producteurs de café amers. Les maladies et les parasites deviennent plus fréquents et plus graves avec la hausse des températures. L’infection fongique connue sous le nom de rouille des feuilles du caféier a dévasté des plantations en Amérique centrale et du Sud.

    Et si les cultures de robusta ont tendance à être plus résistantes, elles ont besoin de beaucoup de pluie – un défi de taille alors que les sécheresses prolifèrent.

    Ce contexte menaçant annonce pour la caféiculture un futur plutôt sombre. L’une des solutions les plus prometteuses consiste à développer de nouvelles cultures de café plus résistantes, qui devront non seulement tolérer des températures plus élevées et des précipitations moins prévisibles, mais également continuer à satisfaire les attentes des consommateurs en matière de goût et d’odeur.

    Trouver la combinaison parfaite de caractéristiques dans une nouvelle espèce semblait peu probable. Mais dans une recherche que nous avons récemment publiée, mes collègues et moi-même révélons une espèce de café sauvage peu connue… qui paraît la plus prometteuse à ce jour.

    Cultiver le café dans un monde réchauffé

    Coffea stenophylla a été décrite pour la première fois en 1834 à la Sierra Leone. Il a été cultivé dans les régions les plus humides de l’Afrique de l’Ouest supérieure jusqu’au début du XXe siècle, lorsqu’il a été remplacé par le robusta, nouvellement découvert et plus productif. L’industrie du café l’a alors largement oubliée. Il a néanmoins continué à pousser à l’état sauvage dans les forêts humides de Guinée, de la Sierra Leone et de Côte d’Ivoire, où il a ensuite été menacé par la déforestation.

    Nous avons retrouvé sa trace à la fin de l’année 2018 à la Sierra Leone après l’avoir cherchée pendant des années. Mais nous ne parvenions pas à trouver d’arbres en fruits jusqu’à la mi-2020, lorsqu’un échantillon de 10 g a été récupéré pour être dégusté.

    Déjà au XIXe siècle, des botanistes proclamaient la supériorité de la saveur du café stenophylla, et avaient identifié sa bonne résistance à la rouille des feuilles de caféier et à la sécheresse. Ces premiers dégustateurs étaient cependant souvent inexpérimentés, nous avions donc peu d’attente avant de le déguster pour la première fois à l’été 2020. Mais dès les premières gorgées, goûtées avec cinq autres experts du café, ça a été pour nous une révélation… C’était comme s’attendre à du vinaigre et se voir servir du champagne !

    Cette première dégustation à Londres a été suivie d’une évaluation approfondie des saveurs de ce café dans le sud de la France, menée par ma collègue de recherche Delphine Mieulet. Elle a réuni 18 connaisseurs de café pour une dégustation à l’aveugle. Ils ont décrit un profil complexe, avec une douceur naturelle, une acidité moyenne-haute, un goût fruité et un bon corps. Bref, ce que l’on peut attendre d’un arabica de haute qualité.

    En fait, ce café semblait très proche de l’arabica. Lors de la dégustation de Londres, l’échantillon de la Sierra Leone a été comparé à l’arabica du Rwanda. Lors de la dégustation française à l’aveugle, la plupart des juges (81 %) ont déclaré que le stenophylla avait le même goût que l’arabica, contre 98 % et 44 % pour deux échantillons témoins d’arabica, et 7 % pour un échantillon de robusta.

    Les dégustateurs ont relevé des notes de pêche, de cassis, de mandarine, de miel, de thé noir léger, de jasmin, de chocolat, de caramel et de sirop de fleurs de sureau. En bref, le café stenophylla est un pur délice. Et bien qu’il ait obtenu un score élevé pour sa ressemblance avec l’arabica, l’échantillon de café stenophylla a aussi été identifié comme tout à fait unique par 47 % des juges. Cela signifie qu’il existe peut-être une nouvelle niche commerciale pour ce café redécouvert.

    Les testeurs ont approuvé la saveur douce et fruitée de la stenophylla. Cirad, Author provided

    De nouveaux terrains à explorer

    Jusqu’ici, aucune autre espèce de café sauvage avait réussi à s’approcher dans les saveurs de la qualité de l’arabica. D’un point de vue scientifique, les résultats sont convaincants, car il était assez surprenant que la stenophylla ait le même goût que l’arabica. Ces deux espèces ne sont pas étroitement liées, elles sont originaires de côtés opposés du continent africain et les climats dans lesquels elles poussent sont très différents. Elles ne se ressemblent pas non plus : la stenophylla a des fruits noirs et des fleurs plus complexes que les cerises de l’arabica, qui sont rouges.

    On a toujours considéré que le café de qualité supérieure était l’apanage de l’arabica – originaire des forêts d’Éthiopie et du Soudan du Sud – et particulièrement lorsqu’il est cultivé à des altitudes supérieures à 1 500 mètres, où le climat est plus frais et la lumière meilleure.

    Le stenophylla remet cette idée en cause. Endémique de la Guinée, du Sierra Leone et de la Côte d’Ivoire, il pousse dans des conditions chaudes à basse altitude. Plus précisément, à une température annuelle moyenne de 24,9 °C – 1,9 °C de plus que le robusta et jusqu’à 6,8 °C de plus que l’arabica. Le stenophylla semble également plus tolérant aux sécheresses, et potentiellement capable de grandir avec moins de précipitations que l’arabica.

    Le café robusta peut pousser dans des conditions similaires à celles du stenophylla, mais les agriculteurs sont rémunérés à un prix deux fois moins important que celui de l’arabica. Cette nouvelle espèce serait donc un moyen de cultiver un café au goût supérieur dans des climats beaucoup plus chauds. Et bien que ces arbres produisent moins de fruits que l’arabica, leur rendement reste suffisant pour être commercialement viable.

    Pour sélectionner les caféiers du futur, nous avons besoin d’espèces ayant une grande saveur et une forte tolérance à la chaleur. Le croisement de la stenophylla avec l’arabica ou le robusta pourrait rendre ces deux variétés plus résistantes au changement climatique et même améliorer leur goût, dans le cas du robusta.

    Grâce à la redécouverte de la stenophylla, l’horizon du café pourrait se dégager un peu.

    Bis-bis-bis répétita

    Hé, hé… depuis toujours je bois un mélange moitié robusta, moitié arabica; ce café que l'on appelle le “café des ménages“ et, cerise sur le gâteau il est vraiment le moins cher.

    Je re-re-redis que j'ai abandonné les cafetières électriques car leurs tuyaux sont en plastique et que la chaleur dégrade celui-ci en composés chimiques.

    J'ai acheté une cafetière à l'ancienne, en émail, qui possède aussi un filtre en émail; les trous du filtre sont trop gros et je mets des filtres papiers afin d'éviter le marc de café. Il faut acheter des filtres “marrons“ car les filtres blancs sont super trop trempés dans des filtres chimiques de blanchiment!

    On met une cuillère à soupe par tasse et on n'oublie pas la cuillère supplémentaire “dite la cuillère pour la cafetière). Bien sûr, si vous passez un litre de café avec une énorme cafetière émail, vous rajouter une autre cuillère à soupe.

    Ha, utilisez de l'eau en bouteille et cette eau ne doit pas dépasser les 80°. Vous laissez couler juste quelques gouttes d'eau sur le café pour qu'il développe son arôme et vous attendez une minute avant de verser l'eau -pas trop vite- pour un café d'une puissance aromatique que vous n'imaginez pas!

    Inutile de faire du café pour trois jours; il se boit, au maximum, le lendemain de sa création.

    La cafetière à l'ancienne peut se réchauffer sur le feu de la gazinière, attention à ne pas vous brûler avec l'anse. Dès qu'il fait beau, je bois le café température de la maison.

  • Chouquettes

    Pour 20 chouquettes environ

    Ingrédients

    75 g de lait frais entier, 80 g d'eau, 3 g de sel fin, 3 g de sucre semoule, 70 g de beurre doux, 80 g de farine T45, 2 gros œufs, 150 g de sucre en grains.

    Pour fabriquer des pépites de sucre: prenez des morceaux de sucre, avec le fond d'un verre, écrasez-les, vous aurez ainsi de petits morceaux de sucre maison et pas cher puisque vous avez déjà vos sucres en morceau

    Dans une casserole en émail, faites bouillir le lait, l'eau, le sel, le sucre et le beurre en morceaux.

    Hors du feu, ajoutez la farine et remuez très rapidement avec un fouet inox.

    Versez ensuite la préparation dans un bol en verre, en remuant pour la faire refroidir puis ajoutez les œufs. Battez bien pour incorporer.

    Versez la pâte dans une poche à douille. Pochez les choux sur la plaque du four graissé de beurre et faites des ronds de deux centimètres de diamètre. Parsemez-les de sucre en grains. Faites cuire 20 minutes à 180 °C. N'ouvrez pas la porte du four avant fin de cuisson!

    Si vous n'avez pas de poche à douille, prenez un sachet de congélation et coupez un petit bout.