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sante - Page 16

  • Quelle quantité d’eau

    devrions-nous boire chaque jour pour être en forme?

    Cette question semble simple mais pourtant, la réponse du moins, est loin de l’être. L’eau est bien entendu une substance chimique essentielle à la vie, à la santé, mais les besoins varient d’un individu à l’autre. La question reformulée serait donc: quelle est la bonne quantité d’eau pour vous et selon votre activité quotidienne?

    Bien que diverses études aient permis de produire des recommandations standard au fil des ans, les besoins en eau dépendent de nombreux facteurs, notamment de votre état de santé, de votre activité physique et de votre lieu de résidence.

    Aucune formule unique ne convient à tout le monde. Cependant, en savoir plus sur les besoins de votre corps vous aidera à estimer la quantité d’eau à boire chaque jour.

    Avantages de l’eau sur l’état de santé

    L’eau est le principal composant chimique de votre corps et représente environ 60% du poids corporel. Pour faire simple, le corps en dépend plus que toute autre substance ou élément (excepté l’oxygène) pour survivre.

    Chaque cellule, tissu et organe du corps a besoin d’eau pour fonctionner correctement. Elle permet notamment :

            d’éliminer les déchets par la miction, la transpiration et les selles

            le maintient la température normale

            de lubrifier et amortir les articulations

            de protéger les tissus sensibles

    Un manque d’eau peut entraîner la déshydratation des organes. Même une légère déshydratation peut drainer votre énergie et fortement vous fatiguer.

    Favoriser la perte de poids

    Boire de l’eau juste avant les repas peut favoriser la sensation de satiété et réduire l’appétit. En effet, une étude publiée en 2008 a révélé que boire 500 ml d’eau avant le petit-déjeuner réduisait le nombre de calories consommées de 13%.

    Une autre étude, menée pendant 12 semaines dans le cadre d’un régime hypocalorique, a montré que la consommation de 500 ml d’eau avant chaque repas augmentait la perte de poids de 44%, comparativement à un groupe témoin.

    Boire de l’eau peut aussi temporairement stimuler le métabolisme, ce qui augmente le nombre de calories brûlées durant la journée.

    Quelle quantité d’eau faut-il boire quotidiennement?

    Chaque jour, vous perdez de l’eau par la respiration, la transpiration, l’urine et les selles. Pour que le corps puisse fonctionner correctement, il est donc nécessaire de reconstituer son apport en eau en consommant des boissons et des aliments en contenant.

    Quelle quantité de liquide a donc besoin un adulte moyen sédentaire et en bonne santé vivant dans un climat tempéré? Les académies nationales des sciences, de l’ingénierie et de la médecine ont déterminé qu’un apport journalier suffisant en liquide correspond à :

            Environ 3.7 litres d’eau par jour pour les hommes (pour un poids de 80-85 kg)

            Environ 2.7 litres d’eau par jour pour les femmes (pour un poids de 60-65 kg)

    Ces recommandations couvrent la quantité d’eau totale, incluant tout type de boissons et de nourriture. En effet, notez qu’environ 20-30% de l’apport quotidien en eau provient généralement de la nourriture, et le reste de boissons.

    Un apport inférieur ne signifie pas qu’il sera insuffisant, mais qu’il pourrait l’être, selon l’individu. Certaines autres études aboutissent à des recommandations plus larges et plus basses, et recommandent 2 à 3 litres par jour au minimum pour les hommes contre 1.5 à 2 litres pour les femmes.

    Il est également important de considérer les précisions suivantes: adulte moyen sédentaire en bonne santé, de poids moyen. En d’autres termes, si votre poids diffère fortement de la moyenne et que vous êtes un sportif de haut niveau, il faudra probablement revoir cette recommandation à la hausse.

    Qu’en est-il du fameux conseil de boire 8 verres par jour?

    La plupart des personnes en bonne santé peuvent rester hydratées en buvant simplement lorsqu’elles ont soif. Pour certains individus, moins de huit verres par jour pourraient donc suffire. D’autres cependant, pourraient avoir besoin de plus.

    Quoi qu’il en soit, le conseil des huit verres n’est pas mauvais et constitue déjà un bon objectif, du moins pour les personnes relativement peu actives: en considérant 3 dl par verre, 8 verres correspondraient à 2 litres d’apport direct en eau. En y ajoutant les 20-30% restants apportés en moyenne par la nourriture, vous ne seriez donc pas loin de l’objectif journalier idéal.

    Est-il possible de calculer facilement le besoin minimal en eau?

    Oui, mais cela reste indicatif !

    Pour les moins de 60 ans: pour obtenir une bonne approximation, multipliez votre poids en kg par 30 (ml).

    Exemple (pour une personne de 80 kg): 80 x 30 = 2.4 L

    Pour les plus de 60 ans: multipliez votre poids en kg par 25 (ml).

    Cette diminution tient compte de la perte de masse musculaire liée à l’âge, les muscles nécessitant un apport important en eau.

    Ainsi, un homme relativement jeune de 80 kg devrait boire au minimum 2.4 litres d’d’eau, en ajoutant en plus ce qu’il aura perdu lors de l’activité quotidienne. Une femme âgée de 60 ans (de faible musculature) quant à elle, n’aura besoin que d’environ 1.5 litres, au minimum.

    Quels sont les facteurs influençant les besoins en eau?

    Vous devriez toujours adapter votre consommation totale de liquides en fonction de plusieurs facteurs:

            Le poids. Comme précisé ci-dessus, le poids est l’un des facteurs clés pour estimer correctement le besoin en eau. Le poids influence d’autant plus le calcul s’il s’agit d’une personne musclée.

            L’exercice physique. Si vous pratiquez une activité qui vous fait transpirer, vous devez boire une certaine quantité d’eau supplémentaire pour couvrir la perte de liquide. Notez qu’il est important de boire avant, pendant et après une séance d’entraînement. Si l’exercice est intense et dure plus d’une heure, une boisson pour sportifs peut restaurer les minéraux de votre sang (électrolytes) perdus par la transpiration.

            L’environnement. Le temps chaud ou humide peut vous faire transpirer davantage et nécessite donc un apport de liquide supplémentaire. La déshydratation peut également se produire à haute altitude.

            L’état de santé globale. Votre corps perd de l’eau lorsque vous avez de la fièvre, que vous vomissez ou avez de la diarrhée. Buvez plus d’eau ou suivez les recommandations du médecin (notamment de boire des solutions de réhydratation). Les autres affections pouvant nécessiter un apport hydrique accru comprennent les infections urinaires et les calculs rénaux.

     Grossesse ou allaitement.

    Les femmes enceintes ou qui allaitent ont besoin de plus de liquides pour rester hydratées. Le Bureau de la santé des femmes recommande aux femmes enceintes de boire au minimum 2.4 litres d’eau par jour et aux femmes allaitantes environ 3.1 litres par jour.

    Vous n’avez pas besoin de compter uniquement sur ce que vous buvez pour répondre à vos besoins en eau. Votre alimentation en fournit également une partie importante. Par exemple, de nombreux fruits et légumes, tels que la pastèque et les épinards, contiennent presque 100% d’eau en poids.

    En outre, les boissons telles que le lait, les jus de fruits et les tisanes sont principalement composées d’eau. Même celles contenant de la caféine, comme le café et certains sodas, peuvent contribuer à votre consommation quotidienne d’eau. Mais l’eau reste le meilleur choix, car elle est sans calorie, peu coûteuse et facilement disponible.

    Les boissons pour sportifs ne devraient être utilisées que lorsque vous vous entraînez intensément pendant plus d’une heure. Ces boissons aident à restaurer les électrolytes perdus par la transpiration et le sucre nécessaire, procurant de l’énergie lors d’exercices plus longs.

    Les boissons énergisantes sont différentes des boissons pour sportifs. Elles ne sont généralement pas formulées pour restaurer les électrolytes. Elles contiennent aussi généralement de grandes quantités de caféine ou d’autres stimulants, du sucre et d’autres additifs.

    Rester hydraté en toute sécurité

    Votre consommation de liquide est probablement suffisante si :

            vous avez rarement soif.

            votre urine est incolore ou jaune pâle.

    Un médecin ou un diététicien professionnel peut vous aider à déterminer la quantité d’eau qui vous convient au quotidien. Pour prévenir la déshydratation et vous assurer que votre corps reçoit les fluides dont il a besoin, faites de l’eau votre boisson préférée.

    Quelques bonnes habitudes pour vous y aider :

              Buvez un verre d’eau ou une autre boisson sans calories (ou à basses calories) avec chaque repas et entre chaque repas.

              Buvez de l’eau avant, pendant et après l’exercice.

              Buvez de l’eau si vous avez faim. La soif est souvent confondue avec la faim.

              Buvez un grand verre d'eau, le matin à jeun (bon pour les intestins)

              Buvez à même la bouteille: il se pourrait, ainsi, que vous buviez plus qu'un verre et la quantité absorbée correspondra, en tout état de cause, au besoin physiologique de l'instant.

              Buvez suffisamment, cela aider à lutter contre les rides.

              Buvez, messieurs, afin d'éviter des troubles de la prostate!  

    Et si l’on boit trop d’eau?

    Bien que cela soit rare, il est possible d’être malade pour avoir bu trop d’eau. Lorsque les reins ne peuvent pas excréter l’excès d’eau, le sodium contenu dans le sang est dilué (hyponatrémie), ce qui peut mettre la vie en danger.

    Les athlètes, et surtout s’ils participent à des séances d’entraînement prolongées ou intenses ou à des épreuves d’endurance, présentent un risque plus élevé d’hyponatrémie. En général, cependant, le fait de boire trop d’eau est rare chez les adultes en bonne santé au régime alimentaire moyen.

    Sources:

            Hydratation: Pourquoi c’est si important. Académie américaine des médecins de famille. https://familydoctor.org/athletes-the-importance-of-good-hydration/

            Auerbach PS, et al. Déshydratation et réhydratation. Dans : Wilderness Medicine d’Auerbach. 7e éd. Philadelphie, Pa .: Elsevier; 2017. https://www.clinicalkey.com

            Eau et nutrition. Centres de contrôle et de prévention des maladies. https://www.cdc.gov/healthywater/drinking/nutrition/index.html

            Apport alimentaire de référence : électrolytes et eau. Les académies nationales des sciences, de l’ingénierie et de la médecine. http://www.nationalacademies.org/hmd/Activities/Nutrition/DRIElectrolytes.aspx

            Hydratation pour les athlètes. Académie américaine des médecins de famille. https://familydoctor.org/athletes-the-importance-of-good-hydration/

            Maladie d’altitude. Centres de contrôle et de prévention des maladies. https://wwwnc.cdc.gov/travel/yellowbook/2018/the-pre-travel-consultation/altitude-illness

  • Lacto-fermentation c'est quoi?

    Les aliments industriels, ultra-transformés et pas toujours bons pour la santé, poussent à redécouvrir les pratiques culinaires de nos ancêtres parmi lesquelles la lacto-fermentation. Tout le monde connaît le yaourt ou la choucroute mais ce procédé de transformation de sucres en acide lactique par l’action de bactéries, peut s’utiliser pour bien d’autres aliments.

    La fermentation, et en particulier la lacto-fermentation, permet de conserver les aliments plus longtemps, sans risque pour la santé. Quand il n’y avait pas de congélateur, ni de pasteurisation, c’était un moyen simple à l’époque de disposer de conserves de longue durée. Et l’avantage par rapport aux conserves modernes, c’est qu’il n’y a pas de pertes de micronutriments, ni de produits toxiques dans le contenant

    Presque tous les légumes peuvent se préparer ainsi: on râpe et prépare de la même façon.

    Fermentation: 7 jours à température ambiante puis 3 semaines dans un local frais (15 à 20°C)

    Prêt à consommer: après 3 semaines

    Conservation: 1 an minimum, même à température ambiante

    On utilise des bocaux à fermeture à joint de caoutchouc; Le gaz de fermentation suffit à chasser le peu d'air emprisonné sous le couvercle quand on ferme le bocal, et le joint empêche l'air de rentrer.

    La fermentation a bien lieu en anaérobie. Une fois que la fermentation est effectuée, les légumes se conservent plus d'un an, même si le bocal est entamé. Lavez les bocaux juste avant, le plus simple est de les passer au lave-vaisselle, laissez-les en attente sur un torchon propre.

    Le sel:

    Utilisez du sel gris de mer, non traité et sans additifs. Attention: certains sels (La Baleine et autres sels industriels) contiennent des anti-agglomérants E 536, qui ne sont pas toxiques à priori, mais qui se décomposent en milieu acide, et ils donnent un goût bizarre de rance ou de vieux tabac froid aux conserves. Vérifiez sur le paquet qu'il n'y a rien d'autre que du sel

    Les légumes:

    Épluchez-les et râpez-les, ou bien détaillez-les en fine julienne. Pesez vos légumes après épluchage et préparez 10 g de sel par kilo.

    Mélangez dans un récipient les légumes et le sel, éventuellement des aromates, en pressant bien avec les mains pour faire sortir le jus des légumes. Une fois que c'est fait, tassez-le tout dans le bocal, en pressant fortement avec la main ou avec un pilon, afin de chasser les poches d'air et d'exprimer le jus des légumes.

    Fermez  ensuite hermétiquement le bocal, avec son caoutchouc. Posez-le sur une assiette, car si vous avez trop rempli le bocal, il se peut que cela déborde lorsque la fermentation va commencer. Gardez-le à température ambiante pendant 1 semaine. Si un débordement se produit, contentez vous de vider le liquide de l'assiette, et essuyez le bocal, ne l'ouvrez surtout pas !

    Au bout de quelques heures, le légume va libérer son eau, et le bocal va se remplir de liquide. Après 1 jour ou 2, vous allez constater une effervescence, ça va faire des bulles et même cela peut chuinter ou siffler autour de l'ouverture. C'est le gaz carbonique produit par la fermentation qui chasse l'air situé entre le niveau du liquide et le couvercle: ainsi l'air extérieur ne pourra plus entrer dans le bocal: la fermentation pourra se dérouler en parfaite anaérobie comme il se doit.

    Après la première semaine à température ambiante, mettez le bocal au frais, soit au réfrigérateur, soit dans une pièce fraîche (15-20 °C suffisent).

    N'oubliez pas que la fermentation a été inventée à une époque où les frigos n'existaient pas, c'est donc un mode de conservation qui se passe très bien de frigidaire, du moment qu'on n'entrepose pas les bocaux dans des pièces surchauffées.

    La fermentation totale dure environ 3 à 6 semaines. (Plus c'est au froid, plus c'est long). Après ce délai, on peut passez à la dégustation. Les légumes fermentés peuvent se manger chauds, en soupes ou en garniture d'un plat principal, mais c'est également délicieux froid en salade. C'est ainsi qu'on profite au mieux de leurs vitamines et probiotiques bienfaisants. Égouttez-les simplement avant de les utiliser, et ne resalez pas le plat, ou au moins goûtez avant de saler

    Quelques idées

    Le chou et le chou-rave

    Le principe est le même que pour les deux: pour 1 kilo de chou-rave, comptez 10 grammes de sel et 1 cuil. à soupe de graines de moutarde.

    Épluchez les choux et râpez-les, ou bien taillez-les en très fine julienne avec une mandoline, mélangez-les soigneusement avec le sel en pressant les légumes pour faire sortir le jus. Remplissez les bocaux avec les chou (et le sel et le jus évidemment), intercalez les graines de moutarde, appuyez fortement avec la main afin de chasser tout l'air. Fermez les bocaux. Laissez fermenter 1 semaine à température ambiante, puis  stockez au frais.

    Si, et seulement si, les légumes n'étaient pas assez aqueux, et que, après 24 heures, le liquide ne les recouvre pas (il doit arriver au moins à leur hauteur), ouvrez le bocal et ajoutez un peu d'eau bouillie et refroidie salée à 3%, mais pas plus haut que le niveau des légumes. Ça peut arriver si les légumes ont été cueillis depuis longtemps.

    Le chou rave lacto-fermenté est très délicat en salade. On peut mettre d'autres aromates, mais les graines de moutarde lui conviennent bien.

    Faites fermenter du choux rouge et ajoutez des épices: cumin, graines de tournesol et persil et/ou chou - curcuma

    Le chou rave et le radis lacto fermenté sont délicieux en salade, avec du hareng saur (qui est aussi un produit fermenté).

    On les assaisonne d'un filet d'huile de noix ou de noisette et de quelques tours de moulin à poivre, et de lamelles d'oignon cru. Pas besoin de vinaigre, car l'acidité est apportée par la fermentation, et pas besoin de sel non plus

    Faites des pickles: les carottes, les panais, les betteraves rouges, le céleri, les navets, le radis blanc ou noir...

    Ces légumes se préparent de la même façon que le chou-rave: on les râpe, on les mélange au sel, on les met dans le bocal en tassant bien, en intercalant des aromates, ou non.

    avec du fenouil avec du Curcuma, sésame, basilic et gingembre.

    des carottes et  du galanga,

    Pour les carottes je vous conseille des bâtonnets d'environ 5 mm d'épaisseur et 4 ou 5 cm de longueur. Vous pourrez les déguster à l'apéritif c'est croquant, absolument délicieux. Mettez une gousse d'ail entière, une échalote, un peu de graines de cumin et de la coriandre en graines. Vous pouvez aussi mettre un clou de girofle, et un morceau d'écorce d'orange bio.

    des radis avec du poivre de Sichuan

    A vous d'inventer d'autres mélanges: carottes + chou,  radis blanc + céleri, ou navet + betterave, ou chou + pomme verte...

    Lorsque vous accommoderez des salades avec ces légumes, attention, ne rajoutez pas de sel et il ne sera peut-être pas non plus nécessaire de rajouter du vinaigre, goûtez, c'est vous qui jugerez. L'acidité de la fermentation peut suffire. Ajoutez un filet d'une très bonne huile d'olive, et ce sera très bien.

    A SAVOIR: il est très fréquent que la saumure se trouble après l'ouverture du bocal. Pour l'éviter, il faut toujours prélever les légumes avec un ustensile propre, ne jamais remettre dans le bocal un morceau qui en a été retiré, et conserver au frais après que ce soit entamé. C'est dû à l'apparition d'une flore, ce n'est pas toxique, juste pas joli ni appétissant.

    On, on ne fermente pas les légumes secs, comme les haricots ou les pois chiches, comme les autres légumes, car ils se conservent sans qu'on ait besoin de le faire.

    D'autre part leur richesse en amidon et en sucres ferait une fermentation alcoolique (le la même manière que la pomme de terre fait du schnaps).

    Les seules fermentations traditionnelles des légumineuses et le soja en Asie, qui donne le tempeh, le natto et la sauce soja, ou les pois chiches autour de la méditerranée, pour faire les falafels, la socca ou les panisses, qui, autrefois, étaient fermentés. En Inde on fait aussi des galettes à base de farine de lentilles fermentée.

    Mais on ne fermente pas les légumineuses telles quelles. La germination est une bonne idée.

  • Votre voiture est dangereuse

    Des produits chimiques cancérigènes émanent constamment des sièges de nombreux véhicules

    Alors que de nombreuses recherches sur la pollution automobile se concentrent sur les polluants atmosphériques externes entrant à l’intérieur des véhicules et affectant de ce fait les passagers, une nouvelle étude montre que les produits chimiques émanant directement de l’intérieur pourraient également être préoccupants. Du moins, il s’agit de la conclusion d’une nouvelle étude réalisée par l’UC Riverside, publiée ce mois-ci dans la revue Environment International.

    L’étude révèle notamment que plus le trajet est long, plus vous êtes exposé à un ignifuge chimique cancérigène connu, et qui a notamment été éliminé de certains meubles. Bien qu’il existe d’autres produits chimiques qui sont généralement utilisés dans la fabrication d’automobiles, ce retardateur de flamme vient d’être ajouté à la liste des produits à éviter ou interdits.

    Certains scientifiques ont supposé que le produit chimique, appelé TDCIPP ou “tris chloré”, a cessé d’être utilisé après qu’il ait été placé sur la liste de la Proposition 65 en Californie, en 2013. Cependant, il est encore largement utilisé dans la mousse des sièges d’automobiles. L’étude montre que non seulement votre voiture est une source d’exposition au TDCIPP, mais que moins d’une semaine de trajets entraîne une exposition élevée à ce dernier.

    David Volz, professeur agrégé de toxicologie environnementale à l’UCR (Californie), a déclaré que les résultats étaient inattendus. " J’étais au départ plutôt sceptique, car je ne pensais pas que nous allions trouver une concentration significative dans ce court laps de temps, sans parler de l’importance du temps de trajet", a déclaré Volz. "Nous avons donc été surpris deux fois, ce qui était vraiment inhabituel".

    Impact sur le développement du fœtus, infertilité et risque de cancer

    Au cours de la dernière décennie, Volz a étudié comment divers produits chimiques affectent la trajectoire de développement précoce. En utilisant des poissons zèbres et des cellules humaines comme modèles, le laboratoire de Volz étudie depuis 2011 la toxicité d’une nouvelle classe de retardateurs de flamme appelés esters organophosphorés.

    Nous ne savons que peu de choses sur la toxicité de ces esters organophosphorés — dont le TDCIPP fait partie, mais il faut savoir qu’ils ont remplacé les anciens produits chimiques ignifuges, qui persistaient plus longtemps dans l’environnement et prenaient plus de temps à se métaboliser.

    En utilisant le poisson zèbre comme modèle, Volz a découvert que le TDCIPP empêche un embryon de se développer normalement. D’autres études ont rapporté une forte association entre le TDCIPP et l’infertilité chez les femmes suivant des traitements de fertilité.

    Sachant que son utilisation est encore répandue dans les véhicules, Volz s’est demandé si l’exposition totale d’une personne était liée à la durée du trajet. Les étudiants de premier cycle de l’UC Riverside ont fait d’excellents sujets d’étude, car la majorité d’entre eux effectuent de longs trajets quotidiens en voiture.

    L’équipe de recherche comprenait des collaborateurs de l’Université Duke et était financée par les National Institutes of Health (NIH) ainsi que l’USDA National Institute of Food and Agriculture.

    Les participants comprenaient environ 90 élèves, dont chacun avait des temps de trajet variant de moins de 15 minutes à plus de deux heures aller-retour. Tous ont reçu des bracelets en silicone à porter en continu pendant cinq jours. La structure moléculaire du silicone le rend idéal pour capturer les contaminants en suspension dans l’air.

    Étant donné que le TDCIPP n’est pas chimiquement lié à la mousse, il est expulsé au fil du temps et se retrouve dans la poussière (qui est inhalée), selon Aalekyha Reddam, un étudiant diplômé du laboratoire Volz.

    Une forte corrélation avec le temps de trajet

    Plusieurs esters organophosphorés ont été testés, mais le TDCIPP était le seul à montrer une forte association positive avec le temps de trajet. " Votre exposition au TDCIPP est d’autant plus élevée que vous passez de temps dans votre véhicule ", a déclaré Reddam.

    Bien que Volz et son équipe n’aient pas prélevé d’échantillons d’urine pour vérifier que le produit chimique a migré dans le corps des participants, ce dernier point est pour eux une certitude. " Nous supposons que c’est le cas en raison de la difficulté à éviter l’ingestion et l’inhalation de poussière ", a déclaré Volz. De plus, d’autres études ont examiné l’accumulation de TDCIPP dans l’urine, mais pas en fonction de la durée du trajet.

    À l’avenir, l’équipe de recherche aimerait répéter l’étude avec un plus grand groupe de personnes, dont les âges seraient plus variés. Ils aimeraient également étudier les moyens de protéger les automobilistes contre cette exposition, ainsi qu’à d’autres composés toxiques.

    Jusqu’à ce que des méthodes de réduction plus spécifiques puissent être identifiées, l’équipe encourage à épousseter fréquemment l’intérieur des véhicules et à suivre les lignes directrices de l’Environmental Protection Agency des États-Unis pour réduire l’exposition aux contaminants.

    Jusqu’à ce que des alternatives plus sûres soient identifiées, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour bien comprendre les effets du TDCIPP sur les navetteurs.

    "Si nous avons pu obtenir des résultats significatifs en seulement cinq jours, qu’est-ce que cela signifie pour une exposition chronique à long terme, pour les personnes qui effectuent de longs trajets tout au long de l’année, durant des décennies?", s’interroge Volz.

    Source : Environment International

  • Bonnes pour vous, Messieurs!

    Les noix du Brésil

    Ces noix sont riches en sélénium, un oligo-élément qui porte les cellules cancéreuses à s’autodétruire et les autres cellules à réparer leur ADN.

    Une étude de Harvard sur plus de 1000 hommes avec un cancer de la prostate a démontré que ceux qui avaient les plus hauts taux sanguins de sélénium étaient 48% moins susceptibles de développer la maladie à un stade avancé, sur une période de 13 ans, que les hommes présentant des taux plus faibles.

    Plus spectaculaire encore, une étude de cinq ans menée conjointement aux Université Cornell et de l’Arizona a démontré que 200 microgrammes de sélénium par jour –l’équivalent de deux noix du Brésil – mènent à une diminution de 63% des tumeurs de la prostate, de 58% des cancers colorectaux, de 46% des tumeurs pulmonaires malignes et à une réduction globale de 39% des décès dus au cancer.

    Le mieux est d'en consommer une trentaine à 16 h qui est la bonne heure pour bien potentialiser ses bénéfices. On prends l'habitude d'acheter des fruits secs non salés... surtout si vous pour avez trop de bourrelets ou du cholestérol.

    ASTUCE: je vide le paquet dans une boîte en fer... lorsque j'ai consommé toutes les noix, il en reste toujours quelques miettes au fonds de la boîte. Je les récupère pour les ajouter dans mes pâtes (tomates ou nature ou en salade); cela donne du croquant!

     

     

  • Notre ami, le beurre

    Le pauvre, il est accusé de tous les maux: trop calorique, trop gras, trop riche en mauvais acides gras…

    Le beurre n’est pas nouveau dans l’alimentation de l’homme qui en mange depuis… plus de 4500 ans. Il est préparé à partir de la crème du lait. Il faut 20 litres de lait pour fabriquer 1 kg de beurre.

    Bien que fabriqué à partir du lait, le beurre ne fait pas partie du groupe des produits laitiers car il est dépourvu de calcium. Il appartient au groupe des matières grasses au même titre que la margarine, la crème fraîche et l'huile.

    Le beurre: sa richesse en vitamine A

    La vitamine A est un anti-oxydant qui joue un rôle important dans :

    - la vision crépusculaire: adaptation à l'obscurité,

    - le maintien en bon état de la peau et des muqueuses, en favorisant notamment la sécrétion de mucus, le renouvellement des couches externes de la peau,

    - la prévention des cancers de la peau,

    - la croissance osseuse et la synthèse de certaines hormones telle la progestérone,

     - la lutte anti-infectieuse et immunitaire...

    Une carence en vitamine A entraîne, à long terme, une dégradation de l’état général avec une plus grande susceptibilité aux infections virales, un vieillissement de la peau avec apparition prématurée des rides.

    Les besoins en vitamine A sont estimés à 600 µg pour la femme et 800 µg pour l’homme. Il fait partie des aliments les plus riches en vitamine A, après le foie (aux 100 g), mais il est utile de comparer cet apport avec d’autres aliments

    Apport en vitamine A d'autres aliments qui en sont les plus riches :

    - 1 noix de 10 g de beurre: 76 µg,

    - 1 tranche de 120 g de foie: 12000 à 18000 µg,

    - 1 œuf: 550 µg,

    - 1 verre de 200 ml de lait entier: 80 µg (contre 40 µg pour le lait demi-écrémé et 0 µg pour le lait écrémé),

    - 1 portion de 30 g de camembert: 82 µg.

    Pourtant, quel bonheur enfantin de mettre du bon beurre frais sur une tartine de très bon pain croustillant! J'adore: énorme, beaucoup!

    J'ai vu récemment un documentaire sur la 5 qui parlait du beurre: il avertissait des incroyables manipulations de l'industrie agro-alimentaires. Vous n'avez même pas idée!

    D'ailleurs, cela faisait frémir.... à dégoûter des plaquettes de tous poils!

    En conclusion, le journaliste disait que le meilleur beurre était celui qui était marqué AOP, moulé à la louche. Même le bio est plus ou moins trafiqué. Donc à exclure.

    Perso, depuis un an et demi, j'achète donc du beurre AOP, moulé à la louche.

    Si, à force de couper du beurre, le papier se déchire, faites comme moi: j'ai récupéré l'emballage de tablettes de chocolat achetées chez Lidel… cela me permets de re-emballer le beurre lorsque son papier est détérioré.

    Il faut dire que nous n'en utilisons qu'assez peu et pour que la tablette se conserve bien après la date indiquée sur l'emballage, ce papier chocolat est parfait. Il faut emballer soigneusement le morceau de beurre, éviter qu'il soit en contact avec l'air, le mettre dans une boîte à beurre, tant pis si elle est en plastique, et conserver au réfrigérateur; je le glisse sur la clayère la plus basse. N'emballez pas votre beurre côté extérieur du papier du chocolat.

    Bien sûr, il n'est pas tartinable dès la sortie du réfrigérateur, donc, le sortir une demi-heure minimum avant usage sur tartines.

  • Grippe

    En France métropolitaine, la semaine dernière (2020s02), le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 85 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [74 ; 96]).

    Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Provence-Alpes-Côte d’Azur (134 [69 ; 199]), Ile-de-France (102 [72 ; 132]) et Occitanie (100 [65 ; 135]).

    Conclusion du groupe de travail pour la surveillance de la grippe en France métropolitaine :

    - Augmentation des indicateurs de l’activité grippale en métropole

    - Passage en phase épidémique en Ile-de-France et en Provence-Alpes-Côte d’Azur

    - Phase pré-épidémique pour les 11 autres régions métropolitaines

     

  • Quels sont nos besoins en protéines?

    Les apports recommandés sont estimés à 10 à 15% de la ration calorique totale avec un minimum de 70 g par jour pour un homme et de 60 g par jour pour une femme, sachant que la moitié doit être apportée par des protéines animales.

    Les signes cliniques d'un apport insuffisant de protéines sont:

    - une fonte de la masse musculaire,

    - une diminution de la résistance aux infections,

     - une grande fatigue physique, psychique et sexuelle,

     - une modification du comportement social,

    - un blocage de la synthèse des anticorps et un arrêt du processus de la cicatrisation.

    Mais attention à la consommation excessive de protéines qui favorise la production de déchets organiques tels que l'urée et l'acide urique (responsable des crises de goutte). Ceci pourrait engendrer sur le long terme, une fatigue des reins.

     De plus, les protéines animales étant pour la plupart souvent accompagnées de graisses animales et de cholestérol (ex: viande, œuf, fromage…). Une consommation abusive de ces produits pourrait également augmenter les risques de maladies cardio-vasculaires.

    Cependant, sachez qu'une consommation quasi exclusive en protéines (ex: diète protéinée sans suivi médical ou trop longtemps suivie) entraîne un déséquilibre alimentaire (manque de glucides, d'acides gras essentiels, de minéraux, vitamines…) à l'origine de certains effets secondaires graves tels que:

    - troubles digestifs (nausées, vomissement, douleurs abdominales, diarrhées, constipation…),

    - taux d'acide urique élevé, crise de goutte,

    - malaise hypoglycémique,

    - perte de cheveux, sécheresse de la peau,

    - difficultés de concentration, maux de tête,

     - crampes musculaires.