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sante - Page 13

  • Le cerveau ne se nourrit pas que de glucose

    Les nombreuses recherches notamment sur le jeûne et le régime cétogène ont bousculé le dogme selon lequel le seul carburant du cerveau est le glucose. En effet, les cétones, qui sont produites quand le corps utilise les graisses comme source d’énergie principale ou lorsqu’il est en état de jeûne, seraient tout aussi capables d’alimenter le cerveau. Mieux encore, ce carburant alternatif serait plus rapidement disponible tout en produisant plus d’énergie que le glucose.

    L’alimentation occidentale, riche en glucides raffinés, aurait en réalité des effets délétères sur le cerveau en installant un terrain inflammatoire propice aux maladies neurologiques. Même si les recherches en sont qu’à leur début, les cétones seraient utiles pour traiter plusieurs troubles neurodégénératifs (Alzheimer, Parkinson, épilepsie) et plusieurs études pilotes l’ont confirmé en 2019.

    Leurs bénéfices pourraient s’expliquer notamment par leur action sur le stress oxydant et la modulation de la réponse inflammatoire.

    Des additifs tels que les émulsifiants de synthèse altèrent le fonctionnement du cerveau, selon une hypothèse exposée pour la première en 2015 par l’équipe du chercheur français Benoît Chassaing. Ces scientifiques avaient alors mis en évidence que ces additifs de synthèse induisaient une inflammation intestinale à bas bruit et des désordres métaboliques.

     En 2019, cette équipe est revenu à la charge avec une nouvelle étude évaluant l’impact de ces émulsifiants (carboxyméthylcellulose (CMC) et polysorbate 80 (P80)) sur le comportement de souris.

    La consommation d’émulsifiants s’est avérée causer des dégâts différents selon le sexe des souris. Les chercheurs ont observé des modifications du microbiote, induisant des troubles du comportement tels qu’une augmentation de l’anxiété chez les mâles et une altération des comportements sociaux chez les femelles. Des modifications dans l’expression de certains paramètres du cerveau ont aussi été observées par les chercheurs.

    Pour eux, les résultats obtenus laissent penser que certains désordres de la sphère psychologique et comportementale seraient provoqués par l’exposition chronique à des additifs alimentaires. Les émulsifiants, en provoquant l’apparition d’une dysbiose intestinale, seraient donc capables d’altérer le fonctionnement de l’axe intestin-cerveau.

    Si on se doutait que l’activité physique avait des effets positifs sur le cerveau, on sait désormais quel type de sport a plus d’impact sur la fonction cognitive. Les sports dits "cardio" ou d’endurance, tels que la marche, la course, la natation, la danse sont des activités d’intensité modérée pouvant être pratiquées durant une durée prolongée sans s’épuiser et qui semblent particulièrement intéressantes pour le cerveau.

    Une étude qui a enrôlé 132 participants pas vraiment sportifs a permis de montrer qu’une activité physique aérobie exercée 4 fois par semaine pendant 6 mois améliore la fonction cognitive. Et plus l’âge augmente et plus l’exercice confère une protection cognitive importante.

    De nombreux travaux récents ont établi un lien entre le microbiote intestinal et différentes maladies n’ayant pourtant rien à voir a priori avec les intestins, notamment l'autisme, l'anxiété, l'obésité, diabète de type 2, l’arthrose, la schizophrénie, la maladie de Parkinson et la maladie d'Alzheimer.

     Les mécanismes par lesquels le microbiote influence l'activité cérébrale et le comportement restent cependant encore mal définis. Selon certains chercheurs, les bactéries et les virus présents dans l'intestin affectent le système nerveux central par la production de métabolites (sous-produits moléculaires de leur activité). Dans leurs expériences, quatre métabolites ont été trouvés en faible quantité chez des souris sans microbiote provoquant une altération de leur réaction face à une situation menaçante (4).

    Une autre étude (5) sur la prise de probiotiques a permis des améliorations dans le microbiote (sans établir de lien de cause à effet), induisant:

    • La prolifération de certaines bonnes bactéries intestinales (bifidobactéries, lactobacilles, etcuillère) et la réduction des niveaux de cortisol (“l’hormone du stress") ainsi que des symptômes associés au syndrome de fragilité.
    • Dans certains cas, une réduction de la fatigue, de la tension nerveuse, de l’anxiété, de la confusion mentale et une augmentation de la vigilance, de la joie, de l’énergie ou de la mémoire verbale épisodique.
  • Des aliment santé

    Ce que l'on peut attendre des probiotiques et des prébiotiques

    Les probiotiques sont définis officiellement comme "des micro-organismes vivants qui, lorsqu’ils sont consommés en quantités adéquates, produisent un bénéfice pour la santé de l’hôte". Les plus courants sont des bactéries lactiques: des lactobacilles (du genre Lactobacillus) et des bifidobactéries (du genre Bifidus). On peut en trouver dans les yaourts, les aliments lacto-fermentés et certains compléments alimentaires. L'intestin et le côlon renferment naturellement des probiotiques, qui participent à ce qu'on appelle la "flore intestinale".

    Dans l'intestin, les probiotiques ont besoin de fibres pour se développer. On peut moduler ainsi la croissance de certains probiotiques bénéfiques au détriment d'autres grâce à des fibres spéciales, appartenant le plus souvent de la famille des oligo-fructo-saccharides et qui sont appelées prébiotiques.

    En 2013, Nestlé annonçait que deux souches de probiotiques de leur invention permettaient de mincir. Les résultats de cette étude conduite sur des produits de leur marque doivent être examinés avec précaution. Il n'est pas impossible que ce soit efficace mais les probiotiques sont des organismes vivants qui apportent leur propre métabolisme et interagissent avec les autres bactéries présentes dans le côlon et aussi avec l'alimentation de leur hôte.

    Comme ce sont des organismes vivants au sein d'un autre organisme vivant, les choses sont très compliquées à comprendre et à expliquer.

    Une nouvelle étude parue dans l’American Journal of Clinical Nutrition rapporte que les personnes qui consomment le plus de prébiotiques, fructanes et galacto-oligosaccharides, ont un risque plus faible d’être en surpoids après 10 ans de suivi que les personnes qui en consomment le moins.

    Top 10 des aliments antioxydants

    Pour limiter le vieillissement dû aux radicaux libres, il est conseillé d’avoir une alimentation riche en antioxydants. Voici les 10 aliments les plus riches.

    L’oxygène donne naissance dans l’organisme à des dérivés qui agressent nos tissus: les radicaux libres (aujourd’hui on utilise le terme plus général d’Espèces Réactives de l’Oxygène ou ERO; les radicaux libres font partie des ERO). Or les radicaux libres sont impliqués dans le vieillissement et dans un grand nombre de pathologies: le cancer, les maladies cardiovasculaires, le diabète, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la dégénérescence maculaire liée à l’âge…

    Lorsque la quantité de radicaux libres du corps excède sa capacité à les neutraliser, on parle de stress-oxydant.

    Pour maintenir un statut antioxydant convenable et limiter notre vulnérabilité au stress oxydant nous devons faire en sorte que notre alimentation soit suffisamment riche en composés antioxydants. Aucun risque de surdosage avec les aliments: à dose nutritionnelle, l’action des antioxydants est assurément bénéfique.

    Les aliments les plus riches en antioxydants sont les végétaux et plus précisément les fruits. Mais ce sont les épices et herbes aromatiques, utilisées certes en moindre quantité, qui battent tous les records. Toutefois, les autres catégories d’aliments ne sont pas à négliger: il est important de diversifier son alimentation afin de consommer " la palette " d’antioxydants la plus large possible car les antioxydants se complètent et agissent en synergie.

    Classement des aliments couramment consommés les plus antioxydants, d’après leur pouvoir antioxydant calculé grâce à l’indice ORAC (Oxygen Radical Absorbance Capacity) qui permet d’évaluer la capacité d’absorption des radicaux oxygénés (celle de neutraliser ou freiner les dégâts provoqués par les radicaux libres).

    1 - Chocolat en poudre (non sucré)

    On le sait, le chocolat (noir bien sûr) possède de nombreuses vertus santé! Des effets peut-être dus à ses antioxydants puisqu’il présente un fort indice ORAC: 40 200 µmol TE/100 g. Une bonne raison d’en mettre dans ses préparations.

    Chocolat à boire amélioré

    NON, c'est pas bon pour le régime si vous rajoutez des fruits secs

    Il m'arrive de me faire ce chocolat chaud gourmand. Une étude récente à démontré que le chocolat était très bon pour les sépians et sépianes.

    Faire cuire dans un quart de litre de lait une très grosse cuillère de chocolat en poudre sans sucre à feu doux, tout en remuant sans cesse

    Versez-y au choix: une grosse cuillère à soupe de noix de coco, de canelle, de vanille en poudre (la vraie, pas la chimique), du praslin concassé, des noisettes ou amandes en poudre.

    Sucrez à votre convenance; personnellement, je ne rajoute jamais de sucre. Pour supprimer le goût du sucre, vous pouvez commencer à rajouter de la crème fraiche épaisse en quantité que vous diminuerez semaine par semaine, jusqu'à boire votre chocolat sans sucre.

    2 – Pollen frais de châtaignier

    Le pollen frais est un produit issu de la ruche. Riche en flavonoïdes, en composé phénoliques, en huiles essentielles et en autres composés organiques puissants, il a un fort pouvoir antioxydant. D’ailleurs son indice ORAC est très élevé: 30 200 µmol TE/100 g en moyenne. A acheter en magasin bio (au rayon surgelés) ou chez un apiculteur directement. En fait, il est très rare: quand vous en trouvez, faites bonne provision; il peut se garder ad vitam..

    3 – Framboise sauvage

    Grâce à ses nombreux composés protecteurs, la framboise aiderait à réduire le risque de certains cancers, des maladies cardiovasculaires et des maladies dites de civilisation. Elle a un indice ORAC de 19 220 µmol TE/100 g, une bonne raison de se faire des cures de framboises sauvages pendant l’été.

    4 – Noix de pécan 

    La noix de pécan est un aliment d’une qualité nutritionnelle exceptionnelle, c’est une bonne source d’oligo-éléments, minéraux, vitamines ainsi que de protéines et de bon gras. En consommer permettrait de limiter de nombreuses maladies dont les maladies cardiovasculaires. Riche en antioxydants, cette noix présente un indice ORAC de 17 940 µmol TE/100 g.

    5 – Noix de Grenoble

    Les noix sont excellentes pour la santé, que ce soit pour protéger des cancers, des maladies cardiovasculaires, métaboliques. Elles sont riches en éléments protecteurs dont des antioxydants, avec un indice ORAC de 13 541 µmol TE/100 g. Dans une salade, un gâteau ou en apéritif, elles sont faciles à manger alors ne vous en privez pas.

    6 – Raisins secs

    Les raisins secs ont de nombreuses vertus pour le cerveau, le cœur et les vaisseaux… Voici une nouvelle raison d’en consommer: ce sont des puissants antioxydants, avec un indice ORAC de 10 450 µmol TE/100 g.

    7 – Noisette

    La noisette a de nombreuses vertus santé, elle protégerait, comme les noix de Grenoble, des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et maladies métaboliques. De plus, grâce à sa richesse en antioxydants, elle permet de limiter le vieillissement. Son indice ORAC est de 9645 µmol TE/100 g. Il suffit d’en ajouter un peu partout (compotes, salades, desserts), ou de la consommer en collation.

    8 – Artichaut bouilli

    L’artichaut est un légume qui permet de réguler le transit, de faciliter l’élimination urinaire et de stimuler le foie. En plus de ces vertus, il est riche en antioxydants avec un indice ORAC de 9416 µmol TE/100 g.

    9 – Pruneau

    En plus de ses effets laxatifs et protecteurs, le pruneau a un bon indice ORAC 8059 µmol TE/100 g. Sa cousine, la prune rouge, est aussi un bon fuit pour lutter contre le stress oxydatif, avec un indice ORAC de 7581 µmol TE/100 g.

    J'ai déjà installé cette recette mais, bon… pour les nouveaux-elles venu-es

    Achetez des pruneaux bio de préférence, et déshydratés, AVEC noyaux…. c'est plus goutu

    Mettre la quantité nécessaire dans un saladier EN VERRE

    Arrosez de lait entier ou demi jusqu'à 3 cm au dessus des pruneaux (si vous voulez avoir beaucoup de crème)

    Ajoutez vanille ou cannelle si vous aimez

    Mettre le saladier au réfrigérateur de 3 à 4 jours.

    Dégustez ensuite votre crème de pruneaux

    Vous pouvez aussi faire la même chose avec des Abricots BIO: ils sont plus cher mais ils sont conservés nature. Le temps d'épaississement peut prendre 1 jour de plus.

    INUTILE DE RAJOUTER DU SUCRE, les fruits sont assez sucrés et sucrent le lait.

    10 – Tous les aromates

    Enrichir ses plats à l’aide d’épices et d’herbes aromatiques est une chose importante, pour le goût comme pour la santé. Elles ont énormément de vertus santé dont la lutte contre le stress oxydatif.

    Les 5 aromates avec le plus fort indice ORAC sont:

    • Clous de girofle en poudre 290 283 µmol TE/100 g.

    Je mets 4 ou 5 clous dans un rata, le pot-au-feu…

    • Origan séché 175 295 µmol TE/100 g.

    J'en mets sur mes pizzas

    • Thym séché 157 380 µmol TE/100 g.

    Je mets dans un rata, le pot-au-feu…

    • Cannelle en poudre 131 420 µmol TE/100 g.

    J'en mets partout et même dans l'eau de cuisson des pâtes, purée, etc.

    • Curcuma en poudre 127 068 µmol TE/100 g.

    Là aussi, j'en mets partout: riz, pâte, rata, etc…

     

  • Alimentation et virus

    Une équipe de spécialistes en immunologie nutritionnelle vient de publier un rapport expliquant la place primordiale de l'alimentation dans la lutte contre les infections virales, aux côtés des gestes barrières. Elle espère que les autorités sanitaires en tiendront compte dans leurs recommandations.

    Le respect des mesures de distanciation sociale promues par divers pays contre le Covid-19, est un très bon moyen de limiter le risque d’infection. Cependant, l'expérience montre que tout le monde n'adhère pas de la même façon à ces mesures, ce qui limite leur portée. Nous ne pouvons pas non plus tous miser sur un vaccin ou un traitement efficace, car d'une part il n’en existe pas encore, et d'autre part, le COVID-19 présente probablement des taux de mutation élevés et une évolution rapide comme le virus de la grippe ce qui rend son vaccin moins efficace.

    En revanche, pour le Pr Philip Calder de l'université de Southampton, « l'amélioration de notre alimentation est une mesure très simple que nous pouvons tous prendre pour aider notre corps à faire face aux infections et à limiter l'émergence de nouvelles souches de virus plus virulentes. Nous encourageons donc vivement les responsables de la santé publique à s'assurer que des stratégies nutritionnelles sont incluses dans tous leurs messages sur la manière de faire face aux infections virales ». Voici ce qu'explique et préconise ce professeur d'immunologie nutritionnelle dans son étude.

    L'alimentation, un pilier du système immunitaire

    L'alimentation est essentielle au bon fonctionnement du système immunitaire. Des personnes manquant de certaines vitamines (A, B6, B12, C, D, E, et B9) et oligoéléments (fer, sélénium, magnésium, cuivre, oméga-3) sont plus susceptibles d’être victimes d’infection car ces carences engendrent des défauts de fonctionnement de l’immunité adaptative et de l’immunité innée.

    Selon les nutriments manquants, on peut observer de multiples dysfonctionnements notamment une altération et/ou une diminution du nombre de cellules immunitaires (lymphocytes, cytokines), un dysfonctionnement des réactions immunitaires (phagocytose, réduction des réponses des anticorps, cicatrisation des plaies).

    Par exemple, un apport insuffisant en oméga-3 perturbe la réponse inflammatoire de l’organisme. En effet, les oméga-3 EPA et DHA permettent de résorber l’inflammation lorsqu’elle n’est plus nécessaire, une carence en cet acide gras essentiel entraîne un retard dans la résorption de l’inflammation.

    En ce qui concerne le lien entre micronutriments et coronavirus, il a été démontré qu’une carence en vitamine D augmente le risque d'infection respiratoire. De même, la supplémentation en vitamine C réduit la durée et la gravité des infections des voies respiratoires supérieures, comme le rhume, et diminue considérablement le risque d'infection.

    que manger pour soutenir son système immunitaire?

    Les fruits et légumes

    Pour leur richesse en micronutriments et notamment en polyphénols, les fruits et légumes doivent être au centre d’une alimentation soutenant le système immunitaire et la santé en général. En effet, les polyphénols sont des antioxydants bénéfiques pour la flore intestinale ayant des conséquences positives sur l’immunité et des effets anti-inflammatoires.

    Pour profiter au maximum de ces bénéfices, il vaut mieux choisir des fruits et légumes issus de l’agriculture biologique car il y a globalement plus de polyphénols dans les végétaux non traités avec des pesticides, car ces antioxydants constituent un moyen de défense de la plante.

    Les prébiotiques

    Soutenir son système immunitaire, c'est aussi prendre soin de son microbiote, car 70 % de l'immunité est hébergée dans les intestins et le côlon. Les fibres sont le carburant des bactéries bénéfiques dont notre microbiote est composé. On les trouve dans les fruits et légumes, ainsi que dans les légumineuses, les céréales complètes et semi-complètes, les fruits oléagineux.

    L’entretien de la flore intestinale permet de soutenir le système immunitaire, mais aussi d’améliorer tous les paramètres métaboliques qui font l’objet des déséquilibres dans plusieurs troubles comme l'obésité ou le diabète connus aujourd’hui pour aggraver l’infection au coronavirus.

    Les probiotiques

    Les bonnes bactéries du microbiote représentent une barrière contre les agents pathogènes. Si en leur apportant des prébiotiques, on participe à leur prolifération et à leur diversité, on peut aussi enrichir directement son microbiote via les aliments fermentés dits probiotiques : fromage, yaourt, légumes lactofermentés, kéfir, kombucha…

    Les produits d’origine animale

    Le Pr Calter préconise aussi la consommation de produits animaux pour un bon apport en fer, en cuivre (huître crue, bœuf) et en vitamine A (huile de foie de morue, foie animal, jaune d’œuf, beurre).

    Les aliments à éviter

    À tous ces précieux conseils, j'ajoute la limitation de la consommation d’aliments ultra-transformés, connus pour contenir des calories vides, riches en glucides raffinés (connus pour diminuer le système immunitaire), en sel, en graisses saturées, et en ACE en tout genre. Ces aliments sont à l’origine des déséquilibres métaboliques rencontrés dans plusieurs maladies de civilisation (obésité, diabète de type 2, hypertension…) qui représentent aujourd’hui les principaux facteurs de risques des formes graves de COVID-19.

    Pour détourner les pièges de l’industrie agro-alimentaire pour vous faire consommer ces produits voici quelques conseils :

    • Apprendre à reconnaître les aliments ultra-transformés
    • Apprendre à lire les étiquettes
    • Ne pas se fier au Nutriscore qui récompense souvent ce genre de produit, mais plutôt à la classification NOVA ou Siga (via des applications telles qu’Open Food Fact ou Scan Up)
    • Se désintoxiquer de ces produits

    Peut-on prendre des compléments alimentaires

    Le Pr Calder n’hésite pas à conseiller des compléments alimentaires pour combler rapidement les déficits en micronutriments, notamment des compléments multivitaminés, des oméga-3 et des suppléments en vitamine B12 pour les personnes qui excluent les produits animaux de leur régime alimentaire. De plus, le professeur recommande aussi une supplémentation en vitamine C et vitamine D.

    Les précautions à prendre avec les compléments alimentaires

     En France, l’ANSES met en garde contre la consommation de compléments alimentaires en cette période d’épidémie de coronavirus notamment ceux contenant des plantes ayant des propriétés anti-inflammatoires : le saule, la reine-des-prés, le bouleau, le peuplier, la verge d’or, les polygalas, l’harpagophytum, les échinacées, le curcuma, la griffe du chat (appelée aussi liane du Pérou), les plantes des genres Boswellia et Commiphora (connues pour leurs gommes-oléorésines appelées respectivement "encens" et "myrrhe".

  • Les croyances sur l’alimentation et la santé

    Photo non contractuelle de ma mousse, recette plus bas

    Un grand nombre de conseils relève de la fable ou sont des idées reçues qui ont été réfutées avec l’accumulation du savoir et de la recherche au fil des années. En voici quelques exemples.

    Manger du chocolat: il cause de l’acné

    Il est souvent recommandé par la famille, aux adolescents qui sont criblés de boutons d’acné, de ne pas manger de chocolat. Mais aucune preuve scientifique ne vient confirmer cette idée reçue, le chocolat n’a rien à voir avec l’acné.

    L’acné apparait quand les pores de la peau se bouchent avec un excès de sébum produit par les follicules pileux. Ce qui permet aux poussières, bactéries et aux cellules de peau morte de se constituer dans les pores et de former les lésions et les taches de l’acné. On ne sait pas avec certitude ce qui cause cela. Les changements hormonaux peuvent provoquer la surproduction de sébum, et l’hérédité peut être un facteur. Mais pas le fait de manger du chocolat. Ni des pizzas, frites, chips ou hamburgers.

    La recherche a cependant identifié une connexion entre l’alimentation et l’acné. Certains produits laitiers non biologiques peuvent faire empirer l’acné notamment quand les vaches sont traitées par hormones de croissance.

    Manger des carottes améliore la vue?

    Les carottes sont une bonne source de vitamine A qui, certes, est l’un des nutriments essentiel à la santé et au fonctionnement oculaire. Cependant, cela ne va pas améliorer la vue ni supprimer les lunettes d’un myope. Nonobstant leur réputation favorable à la vision, les carottes sont loin d’être la seule façon d’obtenir de la vitamine A.

    Les produits laitiers, les œufs, le poisson et le foie sont les principales sources de vitamine A, comme bon nombre de fruits (pêches, mangues, tomates) et de légumes (épinards, chou kale, poivrons rouges, pois, brocolis) qui fournissent aussi d’autres éléments nutritifs et antioxydants qui contribuent à une bonne vision.

    En général, une alimentation équilibrée et tout ce qui constitue un mode de vie sain est bon pour les yeux, mais il n’existe pas d’aliment spécifique pour ce faire à part peut-être les myrtilles.

    MOUSSE AU CHOCOLAT LÉGÈRE

    SANS CUISSON

    Un recette que je fais des centaines de fois et les ingrédients sont un peu au pif...

    mais attention, il faut des œufs très frais, (presque sortis du cul de la poule!)

    Cela dépend en fait, du nombre de gourmands qu'il y a chez vous

    Il vous faut mettons pour deux personnes,

    4 ou 5 œufs, 1 tablette chocolat noir à cuisiner avec le plus de pourcentage possible de chocolat

    un peu d'eau pour aider à faire fondre le chocolat au bain-marie

    Battez les jaunes en omelette dans un saladier en verre.

    Faites fondre le chocolat -coupé en morceaux- sur un bain marie assez chaud; remuez bien et versez dans le saladier sur les jaunes d’œufs en remuant très vite sinon vos œufs vont coaguler ou bien attendez un peu si vous avez peur de ne pas y arriver, mais pas trop car le chocolat peut devenir dur à manier.

    Montez les blancs en neige ferme puis, versez-les sur les jaunes-chocolat petit à petit, avec une maryse et en faisant attention de ne pas casser les blancs

    Mettre au réfrigérateur avant de consommer frais.

     

  • ATTENTION, ATTENTION, Information vitale!

    Y'a pas que le CAC-40 qui veut se  remplir les poches…

    même le vulgum pecus se précipite pour faire du fric!

    Où on va, là???

    Nous sommes en train de vendre tout notre blé… et vous n’aurez plus de farine!"

    L’édito de Charles SANNAT

    Mes chères impertinentes, chers impertinents,

    Au tout début de l’épidémie en Chine, le gouvernement français a pris la décision d’envoyer nos réserves de masques et de matériel à la Chine pour aider l’Empire du milieu à lutter contre le covid.

    Cette décision je ne la critique pas dans la mesure où à ce moment-là, la Chine semble avoir besoin d’aide et il n’y a pas de raison de s’opposer à l’idée d’apporter une aide généreuse. Le problème c’est la suite bien évidemment, mais ces masques nous manquent.

    Si nous pouvons, à la limite, trouver des circonstances atténuantes pour le don de nos masques avant que nous soyons touchés par la pandémie et qu’il est possible d’évoquer pour cette décision uniquement le "on ne savait pas que cela viendrait chez nous aussi vite", on ne pourra pas pour la suite des événements ressortir ce type d’arguments, car à ce stade, ils ne sont plus recevables.

    Or, nous sommes en train, après nous être démunis du peu de stock que nous avions, de nous démunir de notre stock de blé.

    Il semble même que certains soient très contents et très heureux de constater que cela se vend très bien et que même que nos exportations augmentent et que même tout le monde veut du blé français… pour le stocker.

    C’est un excellent article de Réussir Grandes Cultures (source ici),  qui doit mettre la puce à l’oreille de nos GM qui ne sont pas des gentils membres, mais des gentils mamamouchis. Gentils c’est vite dit.

    Bref.

    Les exportations françaises de blé tendre vers un record historique

    Le dynamisme des exportations françaises vers pays tiers ne fait que s’accentuer en cette fin de campagne, dopé par la demande des pays importateurs.

    Cette hausse très importante "s’explique notamment par le flux extraordinaire de blé tendre français vers la Chine", soulignait Marion Duval, de l’Unité grains et sucre chez FranceAgriMer, le 15 avril. Les chiffres sont en effet étourdissants pour un débouché habituellement inexistant pour la France: l’Hexagone a déjà expédié 1,3 Mt pour la Chine avec 0,3 Mt en mars et autant sur les trois premières semaines d’avril. Un phénomène d’autant plus déroutant que les analystes ont bien du mal à expliquer cet engouement soudain pour le blé tricolore.

    Retour en grâce français sur l’Afrique du Nord

    A cette bonne nouvelle chinoise s’ajoutent d’autres débouchés porteurs. Grâce à sa compétitivité, le blé français a retrouvé le chemin de l’Afrique de l’Ouest. La France profite aussi des achats du Maroc. "Le Maroc a annoncé la prolongation du régime à taux à zéro sur les importations jusqu’au 15 juin en raison de la mauvaise récolte 2019 et est aux achats, en grande partie avec du blé français", explique Marion Duval.

    La situation est très inhabituelle, car le royaume ferme normalement ses portes au blé étranger dès la fin avril pour ne pas concurrencer sa récolte domestique. Mais la faiblesse des stocks marocains et le temps sec qui a prévalu pendant une grande partie du printemps ont poussé le pays à poursuivre ses achats. Et l’on ne peut en outre écarter une stratégie de stockage en lien avec le Covid-19. Résultat : les exportations françaises vers le Maroc atteignaient 1,8 Mt au 20 avril, dont 0,6 Mt entre mars et avril.

    Du rab sur l’Egypte?

    La France fait aussi son grand retour sur l’Egypte, une fois encore grâce à sa compétitivité retrouvée. Et l’Égypte, elle aussi, poursuit sa campagne d’achat bien plus tard que de coutume. "L’Égypte souhaite augmenter sa réserve stratégique de produits de première nécessité, et elle va donc revenir aux achats", affirme Marc Zribi, chef de l’unité grains et sucre de FranceAgriMer. De quoi envisager quelques bateaux français supplémentaires en plus des 0,7 Mt déjà expédiés vers ce pays".

    Les autres stockent, nous on vend… et on est les rois des cons dirigés par des ânes!

    Vous l’aurez compris. Cet article nous apprend des informations très importantes, essentielles sur la sécurité alimentaire de notre pays et de notre population.

    La Chine stocke car la crise va être très durable.

    Le Maroc, l’Egypte stockent, parce que la crise va être très durable.

    Il faut donc que la France achète ces tonnes de blé et en stocke également, parce que je peux vous dire que les masques que nous avons envoyé en Chine, nous ne les avons toujours pas revus et que lorsque la bise viendra, le blé que nous laissons actuellement partir ne reviendra pas.

    Pour le dire autrement, d’autres pays dont les dirigeants sont nettement moins prétentieux et péteux que les nôtres eux, ont compris que remplir les gamelles c’était la base pour ne pas terminer par une fuite rapide…

    Le prochain grand problème sera alimentaire.

    Le gouvernement ne prévoira rien pour vous, si ce n’est des tickets de rationnement quand il n’y aura plus rien à bouffer. Alors mes amis, et pour ceux qui le peuvent ou le veulent, cette année, c’est potager et boîtes de conserve maison avec les récoltes et politique de stockage et d’anticipation.

    Continuez, sans panique, à acheter toujours un peu plus pour vous constituer des stocks conséquents. Le prix de la farine a triplé chez moi.

    Ne comptez pas sur l’Etat pour vous donner à manger quand les greniers seront vides.

    Cela fait bien longtemps que nous ne sommes plus dirigés par des stratèges ou des hommes (et femmes) de valeur.

    Nous sommes des lions menés par des ânes.

    Laissez les ânes et prenez les choses en main, n’attendez pas que l’Etat s’occupe de vous. Prenez soin de vous, de vos proches et organisez les solidarités localement. Ce sera nettement plus efficace.

    Nous sommes tous une partie de la solution. Nous sommes résilients. L’Etat est défaillant.

    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

    Préparez-vous et désormais protégez-vous!

    Charles SANNAT

    https://insolentiae.com/author/charles-s/

  • Les croyances sur l’alimentation et la santé

    Un grand nombre de conseils relève de la fable ou sont des idées reçues qui ont été réfutées avec l’accumulation du savoir et de la recherche au fil des années. En voici quelques exemples.

    Le poisson est l’aliment du cerveau (pour avoir de la mémoire)

    Beaucoup d’études sur le long terme ont trouvé une corrélation entre une meilleure cognition et la consommation de poissons riches en acides gras oméga-3 comme le DHA. Mais ce n’est pas un remède miracle, vous n’allez pas avoir un score plus élevé dans un test de QI ni mieux travailler sur un projet parce que vous avez mangé du poisson la veille. Il s’agit d’un processus sur le long terme. Ainsi plus on commence tôt et plus longtemps, mieux ce sera.

    Les meilleures sources d’oméga-3, qui favorisent un fonctionnement optimal du cerveau, sont les poissons riches en huile comme le saumon, le thon albacore, le maquereau, les sardines et le hareng. Les poissons maigres, qui sont la plupart du temps dans les assiettes, sont moins riches en omega-3, même s’ils sont meilleurs à la santé que la viande rouge ou la charcuterie.

  • A celles et ceux qui ne jurent que par l'huile d'olive

    Une fois l'huile extraite, elle est traitée aux solvants puis raffinée. Le raffinage de l’huile d’olive comprend:

        la démucilagination

        la neutralisation

        la décoloration

        la désodorisation

        le traitement contre l'oxydation

        et parfois l'hydrogénation et la recoloration

    On est loin de l'olive !

    Heu... la graisse de canard, c'est mieux...

    Mettre "graisse de canard" dans la boîte à outil "rechercher" pour connaître ses propriétés