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sante - Page 11

  • Le  sélénium et la covid-19

    Récemment, des chercheurs britanniques ont étudié les liens entre le taux en sélénium dans l’organisme et l’évolution de l’infection au coronavirus SARS-CoV-2 chez des patients chinois. Les résultats ont confirmé que le sélénium jouait bien un rôle dans l’évolution de la maladie.

    Les chercheurs ont utilisé des données recueillies jusqu’au 18 février pour étudier les liens possibles entre les niveaux de sélénium dans le corps et les taux de guérison ou de mortalité des personnes atteintes du coronavirus SARS-CoV-2 en Chine. Les résultats ont été publiés dans la revue American Journal of Clinical Nutrition.

    Sa découverte est récente et on ne le connaît pas entièrement; il atténue les effets nocifs des métaux lourds présents dans l'organisme (empoisonnements). Maladies cardio-vasculaires et cancers – vieillissement accéléré et mauvaise qualité de la peau par excès de radicaux libres;

    Il est protecteur de la cellule, surtout des hématies; c'est un antioxydant majeur, un anti-vieillissement, anti-cancer et antitoxique; il stimule la production des spermatozoïdes; bref, son action est bénéfique pour le bien-être général car il freine l'apparition de certaines maladies, favorise le maintient de nos fonctions intellectuelles et enfin, permet de renforcer les défenses immunitaires.

    CARENCE:

     Elle est à l'origine de nombreux troubles du système cardiovasculaire (troubles du rythme), du pancréas et responsable de stérilités, cause des douleurs des faiblesses musculaires et de nombreux cancers.

    A craindre sous forme organique et aux doses raisonnables; en excès, dans certains cas, il peut causer l'anorexie, des troubles de la digestion, des étourdissements

    Antioxydant majeur avec le béta-carotène et les vitamines C et E. Il s'oppose à l'activité des radicaux libres, protecteur de la cellule; facteur antivieillisseur et anti-cancer et protège contres les substances toxiques; équilibre sexuel masculin; Protège le cœur et les vaisseaux

    OU SE TROUVE –T-IL ?

    Levure de bière ou il est l'oligoélément le plus important avec le chrome; Céréales complètes et graines germées; crustacés et mollusques; viandes, œufs, champignons, ail, oignons, ananas et noix du Brésil, crustacés, poissons, coquillages, foie de volaille, céréales complètes, poivron rouge, cèpe,

    SYNERGIE ALIMENTAIRE

    Vitamine A, C, E, béta-carotène. Assimilation améliorée par  vitamines B et acides aminés

    Cultures de levure sur sélénium organique lié à des acides aminés souvent méthionine

    SYSTEME CARDIOVASCULAIRE

    Grand protecteur du système cardiovasculaire, il a un rôle primordial dans le métabolisme des acides gras essentiels. On sait qu'il accroît la synthèse du bon cholestérol HDL aux dépens du mauvais le LDL.

    Dans cette métabolisation des acides gras essentiels, le sélénium intervient dans le phénomène inflammatoire en récusant la synthèse d'une molécule puissamment inflammatoire.

    HYPOTHYROÏDIE

    Sa carence dans l'équilibre hormonal donne une hypothyroïdie mais souvent une croissance ralentie de l'enfant.

    DETOXIQUANT MAJEUR

    Il participe également à la neutralisation des métaux lourds (cadmium, arsenic; plomb, mercure) en se liant à eux et produisant des sels biologiquement inactifs qui se déposent dans certains tissus. Il intervient dans les intoxications majeures et il constitue une protection contre l'intoxication au mercure provenant des amalgames dentaires. C'est un détoxiquant majeur qui neutralise aussi bien les produits chimiques et médicamenteux tels herbicides, antibiotiques, médicaments anticancéreux et les carcinogènes chimiques.

     

    • On a trouvé un rôle essentiel dans CERTAINES MYOPATHIES. Les recherches continuent

    PUISSANCE SEXUELLE ET FERTILITE MASCULINE

    Il semble qu'il soit en partie stocké dans les testicules et chaque éjaculation constitue une perte qu'il faut remplacer. La carence en sélénium serait donc à l'origine de certaines infertilités masculines. Il est nécessaire au métabolisme de la testostérone et sa carence peut induire des impuissances.

    CANCERS ET ANGIOGENESE

    L'angiogenèse est la fabrication d'un nouveau réseau de capillaires sanguins que l'on trouve dans les cas de développement tumoral et d'inflammation. Lorsqu'une tumeur se développe, elle doit constituer un réseau de capillaire pour nourrir ses cellules en développement.

    INFLAMMATIONS ARTICULAIRES

    Il en va de même lors d'une inflammation articulaire, arthrite, arthrose ou l'œdème s'accompagne de nouveaux capillaires qui en assurent le maintient et la croissance.

    De plus, le sélénium et le zinc assurent la protection des membranes du globe oculaire et renforcent l'action anti-vieillissement de la vitamine E.

     

     

  • Que penser des céréales et des légumineuses?

    Depuis quelques années, il est très à la mode de consommer des céréales et des légumineuses pour leur richesse en vitamines et minéraux.

    Perso, je n'ai jamais cessé d'en consommer; pas question de laisser tomber mon cassoulet! et mon chichoulet, alors?

    Oui, mais: Ces aliments sont riches en acide phytique qui sert à la plante à conserver sous forme de sels insolubles (les phytates), une teneur suffisante en minéraux et oligo-éléments pour sa croissance. Lorsque la graine germe, l’enzyme phytase est activée afin de libérer les minéraux contenus dans ces sels, pour que la plante puisse les utiliser pour sa croissance.

    Or, lorsque nous consommons ces aliments, l’acide phytique a tendance à se combiner avec les minéraux de notre bol alimentaire, ce qui empêche leur assimilation et donc par conséquent à l’origine de nombreuses carences (calcium, magnésium, fer, zinc et cuivre) car l’homme n’a pas de phytase comme la plante.

    Par conséquent, une consommation excessive de céréales et de légumineuses entraîne une intoxication à l’acide phytique, provoquant de nombreuses carences, entraînant une acidose généralisée et surtout une importante déminéralisation. Pour lutter contre l'acidose, buvez de l'eau avec du bicarbonate de soude.

    Certains croient (et véhiculent sur le net) l’idée -erronée- qu’un mode de vie végétarien ou végétalien doit SYSTÉMATIQUEMENT associer céréales ET légumineuses afin d’obtenir des protéines de bonne qualité ("Théorie des protéines végétales incomplètes").

    Cette idée est dangereuse car les dernières études démontrent que les protéines végétales possèdent bien tous les acides aminés essentiels et qu’il n’est donc pas nécessaire d’associer céréales et légumineuses pour obtenir des protéines complètes.

    Par ailleurs, la présence d’acide phytique perturbe la digestion et le fonctionnement du pancréas dans la synthèse des protéines et des enzymes. C'est pour cela que je vous recommande de mettre un peu de bicarbonate de soude DANS votre boisson du repas et pas, uniquement, durant la cuisson qui, elle améliore la tendreté (pas la même chose).

    Ainsi, les végétariens et végétaliens établissant leur mode alimentaire sur cette association ne sont pas carencés en protéines par un défaut d’apport, bien au contraire, mais sont -en réalité- intoxiqués par les méfaits de l'acide phytique! Certes, les céréales et légumineuses raffinées ne contiennent pas d’acide phytique, mais comme leur écorce est retirée, elles sont- totalement- dépourvues de minéraux et de vitamines.

    Sachez aussi que leur index glycémique est beaucoup trop élevé, ce qui provoque des pics d’insuline, épuisant la fonction pancréatique et favorisant l’apparition du diabète.

    En effet, l’écorce est véritablement importante, car c’est une réserve en vitamines (E, B1, B2, B5, B6, B9) et minéraux (magnésium, sélénium, zinc ou encore fer).

    Méthode de préparation de ces aliments qui permet d’éliminer une partie de l’acide phytique (entre 58 et 84%): trempage pendant 4 à 12h dans de l’eau purifiée (surtout pas de l’eau du robinet) puis, plusieurs rinçages etcuisson adaptée.

    En ce qui concerne le pain complet et les pains aux céréales complètes, la fermentation au levain neutralise une partie de l’acide phytique. Mais sans la fermentation au levain, il est préférable de se passer de pain complet. Achetez du pain au levain dont le grain de blé n'a pas été saupoudré d'insecticide dans les silos! De plus de l’acide phytique, les céréales et légumineuses contiennent d’autres éléments identifiés, responsables de diverses pathologies: les amidons indigestes, le gluten ou d’autres anti-nutriments comme le soufre, le cyanure, les goitrogènes, les oxalates, les saponines, les lectines...

    Donc, on en revient à mettre une bonne pincée de bicarbonate de soude dans l'eau de boisson de votre repas de légumineuses.

    Ne vous privez pas de cassoulet; hé, pas de cassoulet en boîte, SVP!

     

     

  • Vrais zoufo, l'avocat

    Non, l'avocat ne fait pas grossir

    Fini le diktat des faux aliments trop gras. Si vous ne mangez pas d’avocat par crainte de grossir, vous pouvez tout de suite aller en acheter. Selon une étude, l’avocat permet d’être rassasié plus de satiété que les repas sans. De quoi glisser quelques tranches d’avocats dans votre salade du midi.

    C'est bon pour la santé

    Outre les acides gras mono-insaturés, l’avocat cache de nombreux cadeaux pour votre bien-être. Riche en lutéine, ce nutriment agit comme un antioxydant et aide à protéger les yeux. L’avocat est riche en acides gras mono-insaturés, comme l’huile d’olive, et vous aide même à protéger votre cœur. La vitamine K aide même à diminuer les risques de développer du diabète.

    L'avocat aide à protéger votre futur bébé !

    Manger un bol d’avocat contribue à diminuer les risques d’anomalies congénitales chez les nourrissons en apportant le quart de l’apport quotidien recommandé en Vitamine B9 (folate). Une bonne façon d’allier plaisir et santé pour les futures mamans !

    L'avocat vous booste !

    Pas besoin de boissons énergisantes, l’avocat contient des nutriments naturels qui vous donneront un coup d’énergie que ce soit au travail ou avant d’aller au sport ! Riche en caroténoïdes, des pigments présents dans certains végétaux tels que la carotte, il aide également à mieux assimiler le meilleur des aliments.

    L'avocat, c'est délicieux!

    La dernière raison de consommer le plus possible d'avocat, et non des moindres, l’avocat est délicieux! Que ce soit en salade, guacamole ou même en soupe, l’avocat peut se marier à plusieurs autres aliments pour le plaisir de vos papilles!

    Comme j'ai déjà indiqué, n'achetez QUE DES AVOCATS DU PEROU

  • Saison de l'abricot

    ou lezabricots, comme disent les d'jeuns mals éduqués par notre éducation nationale.

    L’abricot représente une source remarquable de provitamine A (ou bêta-carotène), qui se transforme dans l’organisme en vitamine A. Cette vitamine est nécessaire à la croissance, au bon état de la peau et des muqueuses, ainsi qu’à la vision crépusculaire. Elle possède des propriétés détoxicantes et anti-oxydantes reconnues, et joue un rôle efficace dans la protection contre le cancer et le vieillissement cellulaire. Elle augmente également la résistance aux infections. Son action est donc précieuse et diversifiée.

    100 g (2 petits abricots) fournissent 1,5 à 3 mg de bêta-carotène, ce qui correspond pratiquement à 50 % de l’apport conseillé pour l’adulte.

    Mon abricot préféré: le rouge du Gard, dont, hélas, la récolte ne dure pas longtemps car il n'y en a pas pour tout le monde.

    Au fait, il faut savoir que la grossesse, la prise de pilule contraceptive, l’usage du tabac augmentent le besoin de vitamine A et de son précurseur. Dans tous ces cas, la consommation d’abricot s’avère particulièrement utile.

    Sa richesse en caroténoïdes (qui sont anti-inflammatoires, antioxydants) en fait un allié potentiel contre le cancer du sein et pour protéger les yeux de la dégénérescence maculaire liée à l'âge.

    Le bêta-carotène de l'abricot pourrait également être utile pour lutter contre la toxicité hépatique de l'alcool selon une étude indienne de 2012.

    Apport très important de potassium: 259 mg aux 100 g (le besoin minimal est estimé à 500 mg/100 g, et la consommation habituelle moyenne à 2 ou 3 mg). Egalement appréciable, la teneur en fer, cuivre et magnésium.

    Tous ces minéraux sont à privilégier chez ceux qui ont une activité musculaire élevée, en particulier les sportifs. L’abricot (frais ou séché, d’ailleurs) constitue pour eux un fruit très bien adapté à leurs besoins. Il contribue à la recharge minérale avant la compétition (recharge d’autant plus nécessaire que l’effort est intense, prolongé, et qu’il fait chaud) ; il s’intègre utilement à la ration de récupération (qui doit être riche en potassium, pour permettre une bonne élimination des toxines de fatigue).

    Lorsqu’il est consommé “mûr à point“, l’abricot est un fruit délicieux et parfaitement digeste. Son assimilation est favorisée par sa consistance tendre et moelleuse, et par sa saveur légèrement acidulée qui stimule les sécrétions gastriques. Ses fibres, très bien tolérées, sont bénéfiques pour le fonctionnement intestinal (les pectines, abondantes, ont des vertus régulatrices sur le transit : elles aident à lutter contre une paresse intestinale, et sont bien supportées même des intestins sensibles).

    L’abricot fait d'ailleurs partie des premiers fruits que l’on peut servir aux bébés: tout d’abord poché et finement passé, puis simplement écrasé (et éventuellement mélangé à un petit suisse ou à du fromage blanc).

    Lorsqu’il atteint son degré optimal de maturité, l’abricot se présente comme un fruit d’une belle couleur orangée, légèrement juteux et bien tendre, une peu duveteux et doux.

    Sa teneur en eau (85%), est comparable à celle des autres fruits frais. Son “moelleux“, très spécifique, dépend de la nature de ses fibres. Celles-ci, sont abondantes, et, en effet, constituées pour moitié par des pectines: ces substances ont la propriété de se gonfler facilement d’eau (et aussi de former un gel, après chauffage, ce qui est mis à profit pour la préparation de confitures). Les autres fibres sont des celluloses et surtout des hémicelluloses tendres.

    La saveur de l’abricot provient de composés caractéristiques de ce fruit (notamment des esters d’alcools aromatiques, et des aldéhydes). Elle est liée aussi au rapport sucres/acides organiques : ce rapport est de l’ordre de 8 (assez bas, proche de celui de l’orange), et qui confère à l’abricot des qualités rafraîchissantes incontestables.

    Les glucides (sucres) se situent à un niveau moyen pour un fruit. Il s’agit pour l’essentiel de saccharose (60 % du total des glucides), le reste se répartissant entre glucose, fructose, ainsi que de petites quantités de sorbitol (un sucre-alcool que l’on ne trouve que dans certains fruits).

    Les acides organiques naturels sont, eux, abondants : ils atteignent 1,4 g aux 100 g, taux intermédiaire entre celui du pomelo et celui de l’orange. L’acide malique représente plus de 70 % du total, et l’acide citrique la quasi-totalité du reste (on ne note que des traces d’acides organiques plus rares, tels les acides succinique, malonique, oxalique, chlorogénique, quinique ou encore salicylique...).

    L’apport énergétique de l’abricot  n'est pas très élevé. Ainsi, un abricot de taille moyenne de 65 g (poids net comestible de 60 g) fournit moins de 30 kcalories ! Cette énergie est apportée essentiellement par les glucides.

    La couleur orange soutenu de l’abricot est due à des pigments caroténoïdes, et notamment au carotène, doté de propriétés vitaminiques (il s’agit de provitamine A). L’abricot figure parmi les fruits «champions» pour la provitamine A, au même rang que la mangue ou le melon.

    Les taux des autres vitamines atteignent leurs valeurs maximales lorsque l’abricot est à parfaite maturité.

    Avec une teneur globale de plus de 600 mg aux 100 g, l’abricot fait partie des fruits riches en minéraux (il se situe juste après la banane, et avant le raisin ou l’orange, pourtant réputés pour leur bon apport minéral). C’est l’un des fruits le mieux pourvu en potassium.

    Certaines variétés d’abricots sont d’une belle teinte orangé vif, piquetée de rouge (ou même, ont une face rouge). La coloration est attractive, mais apparaît avant même la pleine maturité du fruit. Donc, pour juger de celle-ci, il est préférable de se fier à la souplesse de la chair, ou au parfum bien développé, plutôt qu’à la seule couleur! Il est important de ne pas se tromper : un abricot cueilli avant sa maturité ne va pas évoluer, il restera dur et insuffisamment sucré.

    Concernant les abricots secs, on évitera ceux à la chair orangée qui contiennent un additif douteux pour maintenir cette belle couleur et on se tournera de préférence vers les abricots secs bio (noircis par le séchage naturel).

    L’abricot renferme plus de pectines que la plupart des fruits. Ces pectines se transforment au cours de la maturation : elles passent du stade de protopectines (fibres fermes liées aux parois cellulaires) à l’état de pectines solubles et tendres. D’où le changement de consistance du fruit. C’est la pectine qui permet la “prise“ des confitures et gelées.

    Si on utilise des abricots insuffisamment mûrs, le taux de pectines ne sera pas suffisant, et la confiture aura du mal à prendre. Mais si les fruits sont trop mûrs, l’acidité risque d’être trop faible pour que la pectine se gélifie. On devra donc ajouter un jus de citron au mélange abricots-sucre.

    Comme pour la “crème“ de pruneau (cherchez la recette dans la boîte à outils: recherche) ont peu obtenir une “crème“ d'abricots secs:

    Utilisez les abricots secs BIO (voir ci-dessus)

    Mettre dans un saladier en verre la quantité nécessaire et versez par-dessus, deux à trois cm recouverts, du lait entier ou demi. Mettre au réfrigérateur durant 4 jours et vous obtenez, grâce à la pectine, une sorte de crème.

    A quelques exceptions près, l'abricot se conserve quelques jours (entre 2 et 6) à température ambiante (18-20°C) et plus longtemps au réfrigérateur (8-10°C), mais vous perdrez de l'arôme et de la saveur; à sortir une heure avant de consommer. Certaines variétés sont plus fragiles que d'autres, donc mieux vaut les manier avec précaution.

    L'abricot se déguste le plus souvent frais et brut. Mais il s'accommode aussi en salades de fruits, en compote et en tarte par exemple. Les fruits très mûrs sont souvent transformés en confitures.

    Parlons des noyaux des fruits:

    En 2018, l’ANSES mettait en garde contre l’amande d’abricot (se trouvant au milieu du noyau), dont la consommation aurait des vertus anti-cancéreuses mais qui en trop grande quantité peut présenter des risques d’intoxication au cyanure provoquant vertiges, malaises, céphalées, troubles digestifs, palpitations cardiaques, ou encore gêne respiratoire.

     Il faut également éviter de croquer ou même de sucer, les noyaux de cerise, pêche ou prune ou les pépins de pomme car ils contiennent également un acide cyanogène toxique.

  • Mince alors!

    Une sauce mayonnaise sans œuf!

    Vite fait, en plus!

    Il vous faut un pied-plongeur

    Ingrédients

    1 verre (20 cl) d'huile végétale; ½ verre à moutarde (10 cl) de lait

    1 cuillère à café de moutarde forte; ½ gousse d’ail dégermée (optionnel)

    1 c. à soupe de vinaigre; 1 cuillère à café de jus de citron fraîchement pressé

    Sel et poivre

    Placez la moutarde, le lait et l'huile dans un pichet en verre très épais, profond, adapté pour pied mélangeur. Plongez le pied mélangeur au fond de la tasse et actionnez pour faire une émulsion.

    Ajoutez l'ail dégermé et le sel et mélangez encore.

    Versez la mayonnaise dans un bol, ajoutez le vinaigre et le jus de citron à la cuillère. Assaisonnez au goût avec du sel et du poivre.

     

  • Celle qui a sauvé des millions de bébés

    Cette semaine, notre héros du Progrès est une héroïne, Virginia Apgar, anesthésiste et chercheur américaine, qui a inventé le test permettant d’évaluer rapidement la santé du nouveau-né et de déterminer si l’enfant a besoin immédiatement de soins médicaux néonataux.

    Ce test, dénommé "score d’Apgar" continue à être utilisé couramment dans le monde entier et il est reconnu pour avoir sauvé la vie de millions de nouveau-nés depuis 1952.

    Virginia Apgar est née à Westfield, dans le New Jersey, le 7 juin 1909. Apgar avait deux frères aînés, dont l’un est mort en bas âge de la tuberculose, tandis que l’autre vivait avec une maladie chronique. En raison des problèmes médicaux de ses deux frères, Apgar choisit de faire carrière dans le domaine médical.

    En 1929, Apgar obtient un diplôme de zoologie avec des mineures en physiologie et chimie au Mount Holyoke College, et la même année, elle commence sa formation médicale au College of Physicians and Surgeons (P&S) de l’Université de Columbia.

    Apgar obtient son diplôme de médecine en 1933 et commence un internat de deux ans en chirurgie à l’Hôpital presbytérien P&S. Bien qu’elle fasse montre de compétence, le président du P&S, qui s’inquiétait des perspectives économiques pour les femmes chirurgiens pendant la Grande Dépression, lui conseille de faire carrière dans l’anesthésie – un nouveau domaine d’étude qui commençait à prendre forme en tant que spécialité plutôt médicale, que strictement infirmière.

    Apgar suit ce conseil et après la fin de son internat en 1936, elle commence une formation d’anesthésiste d’un an à l’hôpital presbytérien. Après avoir terminé le cursus, elle effectue son résidanat en anesthésiologie à l’université du Wisconsin et à l’hôpital Bellevue de Manhattan, NYC.

    En 1938, elle retourne à l’Hôpital presbytérien et devient directrice du nouveau département d’anesthésie. Apgar est la première femme à occuper un poste de direction à l’Hôpital presbytérien.

    En 1949, Apgar devient également la première femme à occuper un poste de professeur titulaire à la P&S. La chaire d’anesthésiologie la libère de nombreuses tâches administratives, lui permettant ainsi de consacrer davantage de temps à la recherche.

    Apgar constate que la mortalité infantile (c’est-à-dire les bébés âgés de 0 à 1 an) aux États-Unis a diminué rapidement entre les années 1930 et 1950. Mais que le taux de mortalité des bébés dans les 24 heures suivant la naissance est resté le même.

    Perplexe devant cet écart, Apgar commence à étudier les différences entre les nouveau-nés en bonne santé et les nouveau-nés nécessitant des soins médicaux.

    En 1952, Apgar élabore un test appelé "score d’Apgar" que les professionnels de la santé peuvent utiliser pour évaluer la santé des nouveau-nés. Le système de notation Apgar donne à chaque nouveau-né un score de 0, 1 ou 2. Zéro indique la pire condition possible et deux indique la condition idéale dans chacune des cinq catégories suivantes: activité (tonus musculaire), pouls, grimace (irritabilité des réflexes), apparence (couleur de la peau) et respiration. Pour que son évaluation soit facile à retenir, la première lettre de chacune des cinq catégories forme le mot "APGAR".

    Le test est généralement effectué sur les nouveau-nés 1 minute puis 5 minutes après leur naissance. Un score cumulé de 3 ou moins est généralement considéré comme dangereusement bas et justifiant une prise en charge médicale immédiate.

    Le test d’Apgar est rapidement devenu une pratique courante dans le monde entier. Il reste aujourd’hui encore une procédure standard pour évaluer la santé du nouveau-né.

    En 1959, Apgar obtient une maîtrise en santé publique à l’université Johns Hopkins et commence à travailler pour la Fondation March of Dimes – une organisation américaine à but non lucratif qui œuvre à l’amélioration de la santé des mères et des bébés – en dirigeant son programme de recherche axé sur le traitement et la prévention des malformations congénitales.

    Tout en travaillant à la March of Dimes, Apgar devient une fervente partisane de la vaccination universelle pour prévenir la transmission de la rubéole de la mère à l’enfant.

    Virginia Apgar deviendra ensuite maître de conférences, puis professeur clinique de pédiatrie à l’université Cornell. Elle décède le 7 août 1974.

    Tout au long de sa carrière, elle recevra de nombreux doctorats honorifiques, le "Distinguished Service Award" de l’American Society of Anesthesiologists (1966) et le titre de " Femme de l’année en sciences " par le Ladies Home Journal (1973).

    En 1995, elle a été intronisée au National Women’s Hall of Fame des États-Unis.

    On attribue à l’utilisation du score d’Apgar la réduction du taux de mortalité infantile car il a considérablement augmenté la probabilité de survie des bébés dans les 24 heures suivant la naissance. L’invention et l’utilisation du score d’Apgar ont permis de sauver des millions de vies et continuent à en sauver des milliers d’autres chaque jour. C’est pourquoi Virginia Apgar est notre vingt-deuxième héros du progrès.

    Les Héros du progrès, c’est aussi:

     

  • La preuve des mensonges du gouvernement

     

    http://demaincestaujourdhui.hautetfort.com/archive/2020/06/18/la-preuve-des-mensonges-du-gouvernement-6246606.html