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société - Page 19

  • Des goûts et des couleurs…

    Selon une étude anglo-australienne menée par George Van Doorn, la couleur de la tasse dans laquelle on boit notre café influencerait son goût tout en affectant sa perception. L’idée de cette étude est née par hasard, lorsque le chercheur discute avec un barista qui affirme que le café consommé à partir d’une tasse en céramique blanche a un goût plus amer que lorsqu’il est bu dans une tasse en verre transparent.

     

    Pour vérifier cela, le chercheur mène deux études avec son équipe. Il réunit des volontaires et leur fait boire le même café dans des tasses transparentes, blanches ou de couleur. Dans la première étude, le café était servi dans des tasses qui n’avaient pas toutes la même forme. Le café a été caractérisé de plus intense quand il était bu dans la tasse blanche. Dans la deuxième étude, toutes les tasses avaient la même forme. Le café était dit moins sucré et plus amer dans la tasse blanche que dans les tasses transparentes et de couleurs.

     

    Ces résultats appuient l’idée que la couleur de la tasse doit être considérée par ceux servant du café car elle peut influencer l’expérience multi-sensorielle du consommateur, ont indiqué les auteurs en conclusion.

     

    Une autre étude menée en 1979,  avait déjà montré que la couleur de la tasse changeait la perception du goût du café. 73% des participants avaient trouvé qu’il était plus fort dans une tasse bleue et 80% des femmes avaient estimé que son arôme était plus riche dans une tasse rouge.

     

    A vous de jouer… heu, de bien boire!

  • Non mais: qu'est devenue notre belle France???

    ...elle est aux mains de la chienlit!

    Toulouse : Mobilisation pour soutenir un homme de 84 ans dont la maison est squattée pour la 3ème fois. " La 1ère fois, c’était des Roumains. Ensuite, des Afghans. Aujourd’hui, l’ultra-gauche "

    Selon La Dépêche, des habitants se sont retrouvés, mardi 26 octobre, devant la maison d’un Toulousain de 84, dont le domicile est squatté depuis bientôt une semaine.

    C’est la troisième fois que la maison de Georges, un retraité de 84 ans, est aux mains d’une quinzaine de squatteurs, en seulement deux ans. Et cette fois-ci, depuis près d’une semaine. Une sombre histoire qui n’est pas passée inaperçue dans la région. Comme relaté par La Dépêche, plusieurs personnes se sont rassemblées mardi 26 octobre devant son domicile, situé dans la banlieue des Izards à Toulouse. L’objectif de cette démarche : lui témoigner leur soutien et tenter d’ouvrir le dialogue avec les squatteurs pour qu’ils quittent les lieux, précise le quotidien local. Et si l’octogénaire n’était pas sur place ce mardi, sa fille, Marie-Ange, était présente.

        Le cauchemar d’une famille à Toulouse : leur maison squattée pour la 3e fois en 2 ans. pic.twitter.com/CkIyBaRSiO

        — CNEWS (@CNEWS) October 26, 2021

     

    Jusqu’à présent, toutefois, leur initiative n’a pas été couronnée de succès, observent nos confrères. Comme preuve de leur refus de débattre, les squatteurs ont installé des cadenas sur le portail de la maison. Par ailleurs, une voiture de police, en retrait de la manifestation, a été mobilisée pour intervenir en cas de besoin.

    Georges Dematis et sa fille ont mis en vente leur bien il y a quatre ans avant qu’un promoteur immobilier ne s’y intéresse pour y construire un petit immeuble, détaille Le Figaro dans un article publié lundi 25 octobre. La famille Dematis aurait obtenu récemment un permis de construire pour permettre ainsi la vente de leur maison à ce professionnel de l’immobilier. Mais à la même période, des " squatteurs sont entrés ", a déploré Marie-Ange Dematis au Figaro. Marie-Ange Dematis a décrit la situation compliquée vécue par la famille depuis deux ans : " La première fois, c’était des Roumains. Ensuite, nous avons eu des Afghans. " Aujourd’hui, il s’agirait, selon elle, de membres de l’" ultra-gauche ". La fille du propriétaire a même glissé au Figaro que le quartier des Izards avait " beaucoup changé au fil du temps ".

     (…) Valeurs

  • Salo….ards d'élites françaises!

    privé de son allocation aux adultes handicapés, il se nourrit avec les croquettes de son chien

    Un imbroglio administratif et des lenteurs dans le traitement de son dossier mettent un sud-Tarnais de 52 ans dans une situation très compliquée. Sans ressource ou presque, il tente de survivre. (…)

    www.ladepeche.fr

  • À quoi ressemblaient les premiers restaurants?

    Le concept même de restaurant connaît aujourd’hui des changements majeurs avec le "click et cueillette" et les "cuisines fantômes". Avec ces nouvelles façons de se restaurer, le consommateur tend à s’éloigner du lieu physique que constitue le restaurant. Ces bouleversements interrogent son identité même nous invitent à nous questionner sur ses origines.

    Le mot restaurant, avec le sens que nous lui connaissons aujourd’hui, a été validé par l’académie française en 1835. Jusque-là, le "restauran", aussi appelé "bouillon restaurateur", désigne un plat composé principalement, au gré des recettes, de viande, d’oignons, d’herbes et de légumes. Il s’agit d’un bouillon aux vertus médicinales et digestives dont le but initial est de redonner des forces aux personnes faibles, de les "restaurer". Le terme "restaurant" a donc initialement une connotation médicale. D’ailleurs, les lieux qui les proposent à la vente dans les années 1760 se nomment aussi " maison de santé ".

    Le premier restaurant

    Le premier restaurant tel que nous l’entendons aujourd’hui a ouvert ses portes à Paris, en 1765, rue des Poulies, l’actuelle rue du Louvre. Sur le devant de la boutique est gravée la phrase latine issue de la Bible: " Venite ad me omnes qui stomacho laboratis, et ego vos restaurabo". "Venez à moi, ceux dont l’estomac souffre, et je vous restaurerai". C’est de là qu’est venu le terme "restaurant". Son propriétaire se nomme Mathurin Roze de Chantoiseau.

    D’autres écrits évoquent un certain Boulanger. Quoi qu’il en soit il vend des mets "restaurans" tels que la volaille, les œufs, les pâtes au beurre, les gâteaux de semoule, dont on disait que la couleur claire possédait des vertus bénéfiques pour la santé. Ce lieu est aussi un des premiers à connaître un certain succès culinaire grâce à la "volaille sauce poulette" réputée dans le Tout-Paris.

    Diderot, le mentionne dès 1767 dans une lettre adressée à Sophie Volland:

        "Si j’ai pris du goût pour le restaurateur? Vraiment oui ; un goût infini. On y sert bien, un peu chèrement, mais à l’heure que l’on veut. […] Cela est à merveille, et il me semble que tout le monde s’en loue".

    L’écrivain Édouard Fournier relate d’ailleurs l’apparition de ce restaurant dans l’ouvrage Paris démoli, publié en 1853:

        "Tout près de là, dans la rue des Poulies, s’ouvrit, en 1765, le premier Restaurant, qui fut ensuite transféré à l’hôtel d’Aligre. C’était un établissement de bouillons, où il n’était pas permis de servir de ragoût, comme chez les traiteurs, mais où l’on donnait des volailles au gros sel, des œufs frais et cela sans nappe, sur de petites tables de marbre".

    Dans ces années qui précèdent la Révolution française, Mathurin Roze de Chantoiseau est le premier à proposer le concept novateur qui consiste en un service sans horaire fixe, sur une table individuelle et à offrir un choix de plats dont le prix est indiqué à l’avance, devant le restaurant. À cette époque, en France, le seul endroit où l’on peut manger en dehors de chez soi est la taverne ou l’auberge.

    Or ces lieux ne proposent que des tables d’hôtes avec un plat unique, au prix non fixé à l’avance, dans lesquels on ne vient qu’à heure fixe. De plus, la qualité n’est pas toujours au rendez-vous. Les personnes qui se rendent dans ces lieux le font pour se nourrir et non pas pour apprécier les qualités gustatives d’un plat. Les rôtisseurs et les traiteurs présents aussi à l’époque ne peuvent vendre que des pièces entières et non pas des portions individuelles.

    Cette nouvelle façon de se nourrir, proposée par Mathurin Roze de Chantoiseau, connaît un très grand succès, et ce style de restaurant va se répandre tout en évoluant. La notion de plaisir de manger va devenir prépondérante et la gastronomie va alors se développer, voire, dans une certaine mesure, se démocratiser. Jusqu’alors, les seules personnes qui mangeaient très bien en France étaient les membres de la cour à Versailles ou les nobles car ils disposaient de leurs cuisiniers personnels.

    Les nouveaux restaurants et l’apparition du menu

    À la veille de la Révolution française, sur la centaine de restaurants recensés dans la capitale, de nombreuses enseignes sont fort renommées. Les clients ne viennent plus dans ces lieux pour manger des plats reconstituants mais pour déguster des mets qui charment leurs papilles. Le restaurant d’alors est un endroit luxueux que l’on trouve principalement dans le quartier du Palais Royal. En effet, réside ici une clientèle capable de s’offrir des repas qui, s’ils ne sont plus réservés aux aristocrates, n’en demeurent pas moins onéreux. C’est donc une élite aisée qui les fréquente.

    La grande nouveauté des restaurants d’alors est le menu. Les restaurants proposent très souvent un choix incalculable de plats. Le menu a donc été inventé car "il ne propose qu’un "menu" aperçu de la prodigalité de l’établissement" comme l’écrit l’historienne Rebecca Spang.

    Un extrait de la carte du restaurant Véry, en 1790. Bibliothèque de la Ville de Paris

    Cependant, même avec cette version " abrégée " de ce qui est offert, le client a parfois besoin de longues minutes pour le lire. D’ailleurs dans les premiers temps, son utilisation n’est pas évidente pour de nombreux clients. D’autre part, le menu permet aussi grâce aux mots qui le composent, d’éveiller des désirs et des sensations autrement que par l’odorat ou la vue et d’aiguiser l’appétit, fonctions qu’il conserve aujourd’hui.

    Antoine de Beauvilliers et le premier restaurant gastronomique

    Antoine de Beauvilliers, ancien Officier de bouche du comte de Provence, frère du roi, est le premier de sa profession à quitter son maître pour s’installer à son compte à Paris. En 1782 il ouvre, dans le quartier du Palais-Royal, rue de Richelieu, Le Beauvilliers (qui sera remplacé quelques années plus tard, toujours dans la même rue par La Taverne de Londres). Cet endroit, fort luxueux, va rapidement connaître un immense succès car il propose à ses clients – principalement des aristocrates – de manger comme à Versailles. Il y a en effet un cadre magnifique, un service irréprochable, une superbe cave et des plats exquis présentés avec soin dans une vaisselle magnifique. Pendant de nombreuses années, sa cuisine demeurera inégalée au sein de la haute société parisienne. Ce restaurant est d’ailleurs considéré comme le premier restaurant gastronomique français.

    Beauvilliers, L’art du Cuisinier, 1814. Wikimedia

    Dans les années précédant puis suivant la Révolution française, de nombreux cuisiniers, qui jusqu’alors travaillaient pour des membres de la noblesse, suivront l’exemple d’Antoine de Beauvilliers et ouvriront leur propre restaurant. C’est ainsi qu’une cuisine de qualité faite de recettes, de rites et de façons de manger, mais comprenant aussi les arts de la table passa des cuisines privées de l’aristocratie à celles, publiques, de la haute société.

    La restauration gastronomique française fait son apparition et de célèbres et luxueuses enseignes comme Véry, ou Les Trois-Frères Provençaux (qui importera à Paris la brandade de morue et la bouillabaisse) ou encore le restaurant le Grand Véfour, toujours en service aujourd’hui voient le jour. L’aspect médical des premiers "bouillons restaurans" est désormais loin et remplacé par la gastronomie, référence culturelle mondialement reconnue.

    Nathalie Louisgrand - Enseignante-chercheur, Grenoble École de Management (GEM)

    The Conversation - CC BY ND

  • Le Pont-Neuf en couleurs

    P.S.: le Pont-Neuf est le plus vieux pont de Toulouse!

    Printemps de Septembre à Toulouse: mais qui a peint les œuvres installées sur le Pont Neuf ?

     

    Dans le cadre du Printemps de septembre, une exposition des peintures de l’artiste Serge Boulaz sur les trottoirs du Pont Neuf.

    Expositions, Toulouse, Haute-Garonne

    Le Pont Neuf n’a jamais aussi bien porté son nom. À l’occasion du Printemps de septembre, l’artiste Serge Boulaz a choisi de redonner à l’édifice une nouvelle jeunesse en installant, sur les trottoirs, une reproduction de peinture réalisée par les participants au projet participatif "Attention, n’oubliez personne!". 

    L’idée à l’initiative de Serge Boulaz est bien simple: parler de Toulouse. C’est du moins ce que l’artiste défend dans une vidéo publiée sur le site du Printemps de septembre en ce début d’année scolaire.

    Un soir, séjournant dans la chambre d’un étudiant parti étudier à Bordeaux,

     … et alors, pourquoi il a été à Bordeaux, y' pas d'écoles à Toulouse?

    Serge Boulaz admire des tirages affichés sur un mur; des tirages du quotidien, des amis, de la famille.

    “Je me suis dit que c’est ce quotidien-là, le quotidien d’une ville, qui pourrait être transposé en peinture" affirme-t-il. L’exposition est née. Animé par des élèves, étudiants et des Toulousains de tous les âges, le Pont Neuf se voit parer d’œuvres aussi différentes les unes que les autres.

    "Chaque personne a une histoire. Chaque personne a quelque chose à raconter".

    Les couleurs chatoyantes de certains tableaux contrastent avec des peintures en noir et blanc. Le réalisme de quelques œuvres se voit opposé à l’abstraction d’autres, et ainsi de suite. Toutes, cependant, sont le reflet d’un sentiment, d’une dénonciation ou encore d’une perception de la vie. "Chaque personne a une histoire, a quelque chose à raconter. Chaque personne est un artiste d’une certaine manière" défend Serge Boulaz.

    Mais qu’en pensent les piétons? Si pour une majorité, ces œuvres sont passées inaperçues, d’autres les ont vivement remarquées. "C’est vraiment une excellente idée! Il y a des œuvres qui m’ont vraiment touché, des traits, des couleurs particulières, … Je suis fier que Toulouse soit une ville d’art. Il faut qu’elle continue. Pourquoi ne pas les laisser toute l’année? C’est quand même bien plus joli" explique Sylvain avec passion.

    Irina, étudiante à Toulouse, ajoute quant à elle: "J’essayais même de faire attention et de ne pas y marcher dessus".

    Dans l’attente d’une exposition annuelle dans la ville rose, le projet, réalisé en partenariat avec la direction de l’animation socioculturelle de la ville de Toulouse et Tisséo, sera visible jusqu’au 17 octobre 2021.

  • Hélas, je l'avais vu

    Dans ma vidéo de voyance de fin septembre

    Décès du Caporal-chef Maxime BLASCO

    Je ne voulais pas me lancer dans ce genre de “voyance“ autrefois et je me suis prise au piège du Toujours plus avec ma chaîne…

    Je fais de mon mieux, pourtant, pour éviter de voir des événements terribles car, hélas, je ne puis dire qui, et où, même si parfois, je “vois“ les dates…

    Toutes mes condoléances attristées envers la famille et les proches de ce héros moderne ainsi qu'à ses amis, ses compagnons d'armes et à toute l'Armée Française.

     

    Publiée sur Youtube le 28 août 2021