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toulousain - Page 17

  • Blé dur: panique autour des nouilles

    Par André Heitz. Contrepoints

    Le 16 août 2021, le Comité français de la semoule industrielle (CFSI) et le Syndicat des industriels fabricants de pâtes alimentaires de France (SIFPAF) publiaient un communiqué de presse alarmiste.

    " Le dérèglement climatique met en danger le marché des pâtes alimentaires: des pluies beaucoup trop abondantes en Europe et une sécheresse sans précédent au Canada conduisent à une pénurie de blé dur, seule matière première des pâtes alimentaires, et à la flambée historique des prix mondiaux".

    Le " dérèglement climatique " a évidemment bon dos.

    Mais le fait est que la récolte sera catastrophique au Canada, premier producteur mondial, du fait aussi de la vague de chaleur (quelque -30% prévus par rapport à la moyenne quinquennale), que la récolte européenne est insuffisante (7,3 Mt pour un besoin de 9,5 Mt selon les deux entités) et qu’une partie de la récolte française ne sera pas utilisable par l’industrie de la semoule et des pâtes du fait d’une qualité fortement affectée par les pluies.

    Les deux entités en ont donc appelé au gouvernement pour qu’il mette en place un plan d’urgence permettant aux semouliers et pastiers d’assurer leur approvisionnement en blé français et faire en sorte que les distributeurs répercutent " l’explosion du prix du blé dur dans les prix de vente pour traverser cette crise exceptionnelle ".

    Il y a quelque chose de pathétique dans cet appel au secours fait à l’État nounou par une industrie passablement concentrée (par exemple trois semouliers et cinq usines). Mais nous sommes en France…

    C’est du pain bénit pour des médias et décroissantistes

    Le communiqué a été répercuté par l’AFP… et les médias s’en sont délectés. Libération a ainsi  titré: "Dérèglement climatique: l’industrie des pâtes en manque de blé".

    L’écologiste Dominique Bourg s’est particulièrement illustré sur Twitter:

     

        Ce qui devait arriver arrive, nous touchons pour la première fois du doigt la fragilisation climatique de nos capacités de production alimentaire: pénurie de blé annoncée. https://t.co/zVCG4pBe6U

        — Dominique Bourg (@bourg_d) August 17, 2021

    Sauf qu’il s’agissait de blé dur (pour le blé tendre, on peut aussi avoir des inquiétudes s’agissant de la production, mais les stocks sont un peu plus conséquents quoique, historiquement bas).

    Aurons-nous suffisamment de nouilles ?

    La situation sera sans doute tendue dans le monde. Et comme nous l’ont montré les émeutes de la faim de 2008, il y a un sérieux risque d’instabilité politique et géopolitique dans certains pays.

    Pour la France, le 19 août 2021, s’exprimant d’une manière générale, “Intercéréales“ déclarait:

        " La moisson française de 2021 encore en cours dans le nord du pays saura répondre aux besoins des consommateurs (français en particulier)".

    Mais “Réussir“ écrivait le 17 août 2021 pour les produits à base de blé dur, sans nul doute sur la base de l’alerte des industriels:

        "Comme en 2007, il serait possible que certains marchés "bagarrés" doivent faire face à des ruptures en Europe".

    “Pleinchamp“ et la “Coopération agricole“ ont donné des indications plus précises les 16 et 27 août 2021, respectivement: les surfaces de blé dur ont été estimées à 288 000 hectares, en progression par rapport à 2020, mais en retrait de près de 11% par rapport à la moyenne quinquennale 2016-2020. La production atteindrait 1,6 Mt (+22% par rapport à 2020 mais – 6% par rapport à la moyenne quinquennale).

    De quoi, a priori, produire les quelque 240 000 tonnes de pâtes/an et 84 000 tonnes de couscous/an de l’industrie française. Reste la question de la qualité, la filière industrielle ayant des exigences précises.

     

    S’agissant des pâtes aux œufs alsaciennes, la matière première céréalière ne sera pas locale…

    La flambée des cours

    Au 31 août 2021, le blé dur rendu “La Pallice“ était coté à 400 euros/t, contre 247 euros/t pour le blé tendre meunier. Au 2 septembre, au moment du bouclage de cet article, il est à 430 euros/t. Au cours de l’année écoulée, jusqu’à début juillet 2021, les cours se situaient entre 260 et 275 euros/t.

    Cet indice a été élaboré en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et partagé avec la DGCCRF afin d’être le plus représentatif des cours du blé dur mis en œuvre en France (source).

    On peut penser que les cours se maintiendront à un niveau élevé. Cela se répercutera sur les prix des produits de consommation, dont l’essentiel est composé par le coût de la matière première (75% pour les pâtes ordinaires et 50% pour les pâtes aux œufs).

    La guerre des prix est-elle déclarée?

    Les pastiers et semouliers s’étaient déjà dits préoccupés en septembre 2012. Ils avaient déjà fait le coup de l’annonce de l’apocalypse en octobre 2014. Et ils avaient déjà demandé un "plan d’urgence".

    Le contexte était similaire, à deux nuances près.

    Le réchauffement climatique n’était pas encore devenu l’alpha et l’oméga des programmes politiques et de la gesticulation publique.

    Et la récolte française avait baissé de 2,3 Mt en 2012 à 1,5 Mt (dont plus du tiers déclassé) en raison d’une chute de 40% des surfaces, elle-même due à des prix peu ou pas assez rémunérateurs pour une culture de surcroît très technique et délicate. Ainsi, le 5 novembre 2014, le blé dur cotait 430 euros/t rendu La Pallice contre 200 euros/t en 2013 à la même époque. C’était la séquence "flambée historique des prix mondiaux" en 2021…

    Le communiqué de presse du CFSI et du SIFPAF apparaît en définitive comme un nouvel appel au loup. À l’avant-veille des grandes négociations tarifaires – qui débuteront en octobre et doivent s’inscrire dans le fiasco législatif qu’est la loi "EGALIM" de 2018 – il a toutefois eu l’avantage de préparer le terrain en faveur d’industriels pris entre le marteau de la guerre des prix entre distributeurs et l’enclume des cours des denrées de base.

    Sera-ce suffisant?

    Michel-Édouard Leclerc a déjà tonné le 27 août 2021: "des industriels profitent de la crise":

        " Avant même les négociations commerciales qui seront encadrées cette année avec la loi Egalim 2 [pas encore adoptée…], on nous annonce des hausses sur le sucre raffiné de 10%, sur les pâtes de 23%, sur la charcuterie entre 9 et 15%, sur le vinaigre 15%, sur l’huile d’olive 11%".

        Oui, certains profitent de la crise, il y a de la spéculation sur un manque de disponibilité du blé et du mais. On nous annonce trop de hausses: c’est pas sérieux! @Leclerc défendra le pouvoir d’achat. https://t.co/tDUIkeV9aj

        — Michel-Edouard Leclerc (@Leclerc_MEL) August 27, 2021

     

    Pour les pâtes, la présidente de la FNSEA Christiane Lambert a voulu se faire rassurante le 23 août 2021 sur BFM Business:

        " Il faut relativiser […] Si par exemple le prix du blé dur augmente de 10%, ça va représenter quatre centimes de plus par kilo de pâtes. On en consomme 9,1 kg […] ça fait 36 centimes par an par personne".

        #GrandOral

       

  • Les contres-indications à la vaccination

    Le point sur les contre-indications à la vaccination contre la covid 19

    Auteur : Jean-Louis KOECK

    A partir du moment où la vaccination contre la covid 19 devenait obligatoire pour certains professionnels et indispensable en pratique à la population générale pour accéder à des activités courantes, il devenait indispensable d'en définir précisément et sans ambiguïté les contre-indications.

    L'autorisation de mise sur le marché (AMM) de chaque vaccin contre la covid 19 est délivrée par l'Agence européenne des médicaments (European Medicines Agency, EMA) pour tous les pays de l'Union européenne. Cette autorisation est accompagnée d'un "résumé des caractéristiques du produit" (RCP) à l'intention des professionnels de santé, qui contient les éléments d'appréciation du rapport bénéfice-risque et détermine les indications, le schéma vaccinal, les contre-indications, les précautions d'emploi et les interactions possibles avec d'autres médicaments en fonction des données d'efficacité et de sécurité obtenues lors des essais cliniques, puis lors de l'utilisation "en vie réelle" du vaccin. Un résumé de ces informations est également publié à l'intention du public.

    Ces consignes de bonne utilisation du vaccin peuvent être complétées et précisées par les autorités de santé de chaque pays. C'est ainsi que la Haute Autorité de santé (HAS) ou le Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale (COSV) ont pu proposer, au-delà des résumés des caractéristiques des produits, des adaptions des schémas de vaccination (augmentation ou réduction de l'intervalle entre les doses), une optimisation de la sécurité vaccinale (par exemple, la recommandation d'utiliser les vaccins à vecteur viral à partir de l'âge de 55 ans), ou encore des précisions sur les contre-indications vaccinales (par exemple la conduite à tenir face au risque d'allergie). Le RCP des vaccins stipule d'ailleurs de manière générale que "le vaccin doit être utilisé selon les recommandations nationales".

    Les cas de contre-indication médicale "faisant obstacle à la vaccination contre la covid 19" sont les suivants :

    1° Contre-indications inscrites dans le résumé des caractéristiques du produit :

    • antécédent d’allergie documentée (avis allergologue) à un des composants du vaccin, en particulier aux polyéthylène-glycols, et par risque d’allergie croisée aux polysorbates ;
    • réaction anaphylaxique au moins de grade 2 (atteinte au moins de 2 organes) à une première injection d’un vaccin contre la covid posée après expertise allergologique ;
    • personnes ayant déjà présenté des épisodes de syndrome de fuite capillaire (contre-indication commune au vaccin Vaxzevria et au vaccin COVID-19 Vaccine Janssen) ;
    • personnes qui ont présenté un syndrome thrombotique et thrombocytopénique (STT) suite à la vaccination par Vaxzevria.

    2° Recommandation médicale de ne pas initier une vaccination (1ère dose) :

    • Syndrome inflammatoire multi systémique pédiatrique (PIMS) post covid 19.

    3° Une recommandation établie après concertation médicale pluridisciplinaire de ne pas effectuer la seconde dose de vaccin suite à la survenue d'un effet indésirable d'intensité sévère ou grave attribué à la première dose de vaccin signalé au système de pharmacovigilance (par exemple : la survenue de myocardite, de syndrome de Guillain-Barré).

    4° Situations de contre-indication temporaire à la vaccination contre la covid 19 :

    • traitement par anticorps monoclonaux anti-SARS-CoV-2 ;
    • myocardites ou péricardites antérieures à la vaccination et toujours évolutives.

    Le certificat attestant d’une contre-indication médicale est remis par un médecin à la personne concernée. Il permet de déroger à l’obligation vaccinale professionnelle mais il dispense aussi de la présentation du passe sanitaire dans les lieux, services, établissements et événements où le passe sanitaire est exigé. Pour l'instant, le certificat de contre-indication délivré par le médecin ne remplace pas le passe sanitaire et ne contient pas de QR code. Cependant, le Gouvernement a indiqué qu'un certificat de contre-indication médicale au même format (QR code) que les autres preuves (certificat de vaccination, de test négatif ou de rétablissement) sera intégré dans le passe sanitaire. Il devra pour cela être transmis à l'assurance maladie.

    Les femmes enceintes peuvent désormais se faire vacciner dès le premier trimestre de leur grossesse. Toutefois, leur vaccination ne peut être requise dans le cas de l'obligation faite aux professionnelles avant le début du deuxième trimestre.

    La concertation médicale pluridisciplinaire (point 3 des cas de contre-indication) a pour objectif de consolider la décision médicale dans les cas les plus délicats.

    Le contenu du décret a pris en compte les modifications suggérées par la Haute Autorité de santé (HAS), dans son avis du 4 août 2021. On relèvera les éléments suivants apportés par la HAS.

    • Il ne faut pas confondre le syndrome de Kawasaki et le syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique (PIMS) faisant suite à une covid 19 : seul ce dernier est un motif de contre-indication à la vaccination contre la covid 19 (voir cet article). 
    • De même, le contexte d'apparition des péricardites ou myocardites est déterminant : leur survenue après l'administration d'un vaccin contre la covid-19 contre-indique l'administration ultérieure de ce vaccin, tandis que leur survenue avant la vaccination contre la covid n'est pas une contre-indication si l'affection est guérie.
    • En cas de contre-indication à un vaccin à ARNm (Comirnaty ou Spikevax), il n’est pas possible de contraindre les personnes âgées de moins de 55 ans à recourir à un vaccin à adénovirus (Vaxzevria ou COVID-19 Vaccine Janssen). Il est seulement envisageable, dans ce contexte, de proposer un vaccin à adénovirus après une évaluation de la balance bénéfice/risque, dans le cadre d’une décision médicale partagée et après leur avoir apporté une information claire sur la connaissance des risques liés à l’administration de ce vaccin, en particulier sur la survenue de cas graves de syndrome de thromboses associées à une thrombocytopénie. 
    • La HAS note que les alertes ou signaux de pharmacovigilance (dont nous rendons compte périodiquement sur MesVaccins, exemple ici) peuvent précéder les modifications du résumé des caractéristiques du produit ; elle estime donc que le recours aux vaccins doit être conforme à la fois aux mentions légales du résumé des caractéristiques du produit et aux alertes émises par les autorités compétentes en matière de pharmacovigilance (avis du 15 juillet 2021).

    Référence 

    Maladie : Covid 19

    Vaccins : COMIRNATY Pfizer-BioNTech COVID-19 Vaccine Janssen SPIKEVAX - COVID-19 Vaccine Moderna VAXZEVRIA - COVID-19 Vaccine AstraZeneca

     

  • Pour emporter

    Crème au citron en pot de verre

    Pour 1 pot (assez grand tout de même)

    Ingrédients:

    3 œufs; 125 g de sucre

    2 citrons soit 120 ml de jus environ

    50 g de beurre

    1 cuilère à soupe  de fécule de maïs

    Mélangez le jus de citron, les œufs, le sucre et la fécule de maïs. Mettre dans une casserole et faire chauffer doucement tout en remuant. Le mélange va épaissir et faire des bulles.

    Retirez du feu et ajouter le beurre. Bien mélanger et mixer si besoin pour obtenir une préparation bien lisse.

    Versez  dans un pot, laissez refroidiz et placer au frais.

    Bien sûr, pour un dessert à la maison, utilisez un saladier de verre, placé au frais, bien sûr, jusqu'au moment de déguster.

  • Notre façon de manger définit notre personnalité

    Ce que nous mangeons semble être associé à notre personnalité. C'est du moins ce que nous révèle une curieuse expérience. Lors de cette étude, jusqu'à 10 modèles de personnalité ont été trouvés en fonction de ce que nous mangeons. Auquel vous identifiez-vous?

    Cette expérience a permis de découvrir différents modèles de personnalité, en fonction de la façon dont les individus se comportent lorsqu’ils mangent. S’ils savourent chaque aliment ou non, s’ils mangent à la hâte, s’ils choisissent soigneusement ce qu’ils vont manger, s’ils mélangent ou non divers ingrédients… Découvrez quel est votre modèle!

    L’expérience susmentionnée, réalisée par la compagnie Food-Ology, a tenté de répondre à la question de savoir si notre façon de manger définit notre personnalité. Cette entreprise californienne s’est chargée d’étudier le lien entre les habitudes alimentaires, les traits de personnalité et les tendances comportementales.

    La fondatrice de Food-Ology, Juliet A. Boghossian, experte en conduites alimentaires, a mené l’expérience. Elle a ainsi démontré qu’il existe certains modèles de personnalité qui présentent des caractéristiques spécifiques au moment de manger.

    “Il a été trouvé 10 types de personnalité ou de traits communs, qui impliquent une façon bien différente de manger.”

    Les personnes qui mangent et savourent

    Selon l’expérience, les personnes qui mangent sans se presser, qui savourent et mâchent correctement tous les aliments sont des personne sûres d’elles-mêmes, qui savent apprécier la vie. Ce calme au moment de manger se refléterait également dans leur vie à travers des comportements de maîtrise et de sécurité personnelle.

    Les personnes qui mangent à la hâte

    Celles qui engloutissent à toute vitesse leur repas, sans mâcher, sont des personnes habituées à faire de nombreuses choses à la fois. Dans leurs relations, ces personnes ont tendance à faire passer les intérêts des autres avant les leurs. D’autre part, elles ont besoin de leur espace propre.

    Elles sont nerveuses et quelque peu impulsives. Il s’agit d’individus compétiteurs dont la tête pense à la vitesse de la lumière.

    Les personnes qui trient les aliments

    Les personnes qui trient au préalable les aliments, que ce soit par couleur, taille ou origine, cherchent généralement l’ordre et la propreté. Elles aspirent à une vie tranquille. Au travail, elles sont très organisées, mais peu décisives face aux situations imprévues et stressantes.

    Les personnes qui aiment l’aventure

    Dans l’alimentation, les aventuriers sont les personnes qui osent essayer de nouveaux plats et ingrédients. Ce sont généralement des personnes extraverties qui aiment prendre des risques.

    Elles ne s’ennuient jamais et plaisent souvent à tout le monde. Par ailleurs, elles n’apprécient pas l’isolement et ont besoin d’avoir des personnes autour d’elles tout le temps.

    Les introvertis

    En revanche, selon l’expérience, les personnes les plus introverties dans leur vie sont celles qui ont tendance à manger toujours la même chose. Elles ne mélangent pas beaucoup les aliments ou les ingrédients. De plus, ce sont des personnes analytiques et soucieuses du détail.

    Les personnes qui aiment les mélanges

    Les personnes qui mélangent plusieurs ingrédients et aliments en même temps ont une personnalité forte, amicale et très responsable. C’est ce que révèle l’expérience. Toutefois, au travail, ils manquent un peu de sens pratique au moment de hiérarchiser les tâches.

    La personnalité insouciante

     

    Les personnes ayant une personnalité plus ‘insouciante” sont celles qui mangent la bouche ouverte et font beaucoup de bruit en mâchant. Elles ne soucient guère de ce que les autres pensent d’elles.

    En ce sens, elles ont un profil plutôt franc et direct qui ne plaît pas forcément à tout le monde. Ce comportement insouciant se refléterait dans l’alimentation et d’autres domaines de leur vie.

    Les personnes qui planifient

    L’expérience a également révélé que les personnalités dont la tendance est de tout planifier, coupent et préparent minutieusement leurs aliments avant de commencer à manger. Ce sont aussi des personnes qui “vivent davantage dans le futur” que dans le présent. Elles ont du mal à se concentrer sur le moment présent et profiter.

    Les “pinailleurs” curieux

    Les mangeurs pointilleux sont ceux qui ont besoin de tout savoir sur ce qu’ils vont manger. Il s’agit de personnes très curieuses. Cependant, malgré cette curiosité, elles grandissent dans leur zone de confort et prennent très peu de risques.

    Les personnes qui mangent toujours la même chose

    Les personnes qui mangent généralement toujours la même chose, un aliment après l’autre, sans mélanger, ont souvent une personnalité analytique, méthodique et avec le sens du détail. Elles peuvent, dans certains cas, friser la rigidité mentale.

    Notre façon de manger nous définit

    En réalité, notre personnalité se reflète dans la plupart de nos actions quotidiennes, y compris la façon de manger. Bien sûr, notre humeur change tous les jours et nous ne mangeons par toujours de la même manière.

    Néanmoins, comme le révèle l’étude, il existerait certains traits de la personnalité qui nous prédisposent, la majeure partie du temps, à agir d’une façon ou d’une autre. C’est le cas lorsque nous mangeons.

    Vous êtes-vous reconnu dans un modèle? Vous êtes-vous déjà demandé si votre façon de manger révélait votre façon d’être?

  • Au goûter

    Tartines gourmandes bananes et pâte à tartiner

    Pour 2

    4 tranches pain de mie

    1 banane suffisamment mûre

    Pâte à tartiner maison (voir mes recettes ici avec la boîte outil “recherche“)

    Noisettes, noix, chouchous, praslin ou amandes concassées

    Passer les tranches de pain de mie au grille-pain. Parfois, elles sont trop fines et tombent au fonds de l'appareil (comme le mien), j'ai trouvé l'astuce d'en griller deux à la fois puis de retourner le duo pour 2e grillade en mettant, bien sûr, le temps divisé par deux à chaque fois.

    Dans une assiette à dessert blanche et sans peinture au plomb utilisée pour les décors), étalez -délicatement- de la pâte à tartiner sur le pain de mie grillé refroidi et disposez des tranches de banane.

    Parsemez de noisettes, noix, chouchous, praslin ou amandes concassées

    Trop bon, mais attention aux calories et… au sucre, diabétiques!

  • Si vous n'avez pas le temps

    et pas trop d'argent...

    Bien sûr, on ne trouve pas de la Piperade toulousaine en bocal de verre mais, vous pouvez quand même trouver des pots de ratatouille bio, pas chers afin de réaliser cette ne recette économique, facile et rapide à faire.

    Ingrédients pour 4 personnes :

    1 pot de ratatouille ou 2 selon les grandes faims*; 4 œufs

    1 c. à café de piment d’Espelette; Poivre et pas de sel, les produits agro-alimentaires sont trop riches. De plus, rajoutez un morceau de sucre

    Jambon [facultatif]

    Dans une sauteuse, faire réchauffer quelques minutes la ratatouille à feu très moyen, assaisonnez de poivre et de piment d’Espelette à votre convenance.

    Lorsque la ratatouille est chaude, casser les 4 œufs dans la préparation puis laisser cuire environ 3 minutes ces œufs qui doivent rester entiers

    Servir immédiatement avec des lamelles de jambon pardessus et accompagné de pain tradition, bien sûr.

    *De préférence un pot de Ratatouille Provençale Jean Martin ou Ratatouille Monoprix bio ou Ratatouille à la provençale Jardin Bio ou Ratatouille à la provençales Itinéraire des Saveurs et aussi dans les magasins Lidel

     

     

  • L’ingrédient secret qui donne si bon goût au chocolat:

    des microbes fermenteurs !

    Auteur: Caitlin Clark

    Ph.D. Candidate in Food Science, Colorado State University

    The Conversation France - CC BY ND

    En pépites dans un biscuit, fondu dans une boisson chaude et sucrée ou moulé sous la forme d’un lapin de Pâques, le chocolat est l’un des aliments les plus consommés au monde.

    Pourtant, peu de gens savent, même les plus grands amateurs, que le chocolat a quelque chose en commun avec le kimchi et le kombucha : ses saveurs sont le résultat d’une fermentation. Ce goût si familier et tant apprécié vient de minuscules micro-organismes qui aident à transformer les ingrédients bruts du chocolat en ce produit final riche et complexe.

    Dans des laboratoires du Pérou jusqu’à la Belgique, en passant par la Côte d’Ivoire, des scientifiques autoproclamés chocolatiers, comme moi, s’efforcent de comprendre comment la fermentation modifie la saveur du chocolat.

    Parfois, nous créons des procédés de fermentation artificiels en laboratoire. D’autres fois, nous prenons des échantillons de fèves de cacao provenant de véritables fermentations « naturelles ». Souvent, nous transformons nos lots expérimentaux en chocolat et demandons à quelques heureux volontaires d’y goûter et de nous dire quelles saveurs ils détectent.

    Après des décennies de tests comme celui-ci, les chercheurs ont résolu de nombreux mystères concernant la fermentation du cacao, notamment les micro-organismes qui y participent et la façon dont cette étape influence la saveur et la qualité du chocolat.

    De la cabosse à la barre

    L’aliment que vous connaissez sous le nom de chocolat commence sa vie sous la forme de graines de cosses de fruits en forme de ballon de football qui poussent directement sur le tronc de l’arbre Theobroma cacao. Cela ressemble à quelque chose que le Dr Seuss, un auteur pour enfants, aurait conçu. Mais il y a déjà 3 900 ans, les Olmèques d’Amérique centrale avaient compris que la transformation de ces gousses géantes en une friandise comestible, comporte plusieurs étapes.

    D’abord, les travailleurs ouvrent le fruit aux couleurs vives et en extraient les graines et la pulpe. Les graines, désormais appelées « haricots », durcissent et s’égouttent pendant trois à dix jours avant de sécher au soleil. Les fèves sèches sont torréfiées, puis broyées avec du sucre et parfois du lait en poudre jusqu’à ce que le mélange soit si lisse que vous ne pouvez plus distinguer les particules sur votre langue. À ce stade, le chocolat est prêt à être façonné en barres, en copeaux ou en confiseries.

     

    C’est au cours de la phase de séchage que la fermentation se produit naturellement. L’arôme complexe du chocolat est dû à des centaines de composants, dont beaucoup sont générés pendant la fermentation, soit durant le processus d’amélioration des qualités d’un aliment par l’activité contrôlée de microbes. Elle permet aux graines de cacao amères, autrement insipides, de développer les riches saveurs associées au chocolat.

    Les micro-organismes au travail

    La fermentation du cacao est un processus en plusieurs étapes. Tout composé micro-organique produit en cours de route et qui transforme le goût des fèves modifiera également le goût final du chocolat.

    La première étape de la fermentation est peut-être familière aux brasseurs amateurs, car elle fait intervenir des levures, dont certaines sont les mêmes que celles qui font fermenter la bière et le vin. Tout comme la levure dans votre bière préférée, celle dans une fermentation de cacao produit de l’alcool en digérant la pulpe sucrée qui enrobe les fèves.

    Ce processus génère des molécules au goût fruité appelées esters et des alcools au goût floral. Ces composés s’imprègnent dans les fèves et sont ensuite présents dans le produit final.

    Au fur et à mesure que la pulpe se décompose, l’oxygène pénètre dans la masse en fermentation et la population de levures diminue, laissant place aux bactéries, qui aiment l’oxygène. Elles sont connues sous le nom de bactéries acétiques, car elles convertissent l’alcool généré par la levure en acide acétique.

    L’acide pénètre dans les haricots, provoquant des changements biochimiques. La plante en germination meurt. Les graisses s’agglomèrent. Certaines enzymes décomposent les protéines en peptides plus petits, qui deviennent très « chocolatés » lors de la torréfaction qui suit. D’autres enzymes décomposent les molécules de polyphénols antioxydants, pour lesquelles le chocolat est considéré comme un super aliment. Par conséquent, contrairement à leur réputation, la plupart des chocolats contiennent très peu de polyphénols, voire pas du tout.

    Toutes les réactions déclenchées par les bactéries de l’acide acétique ont un impact majeur sur la saveur. Ces acides favorisent la dégradation des molécules de polyphénols, fortement astringentes et d’un violet profond, en produits chimiques de couleur brune au goût plus doux, appelés quinones. C’est ici que les fèves de cacao passent d’un goût amer à un goût riche et de noix. Cette transformation du goût s’accompagne d’un changement de couleur, du rouge violet au brun, et c’est la raison pour laquelle le chocolat que vous connaissez est brun et non violet.

    Enfin, à mesure que l’acide s’évapore lentement et que les sucres sont épuisés, d’autres espèces – dont les champignons filamenteux et les bactéries Bacillus sporulées – prennent le relais.

    Aussi essentiels que soient les microbes dans le processus de fabrication du chocolat, certains organismes peuvent parfois ruiner une fermentation. La prolifération de la bactérie sporulée Bacillus est associée à des composés qui donnent un goût de rance et de fromage.

    Le terroir et ses microbes

    Le cacao est une fermentation sauvage : les agriculteurs s’appuient sur les microbes naturels présents dans l’environnement pour créer des saveurs uniques et locales. Cette pratique que l’on dit du « terroir » reflète les caractéristiques spécifiques d’un lieu. De la même manière que les raisins s’imprègnent du terroir régional, ces microbes sauvages, associés au processus particulier de chaque agriculteur, donnent aux haricots fermentés un goût du terroir.

    La demande du marché pour ces fèves fines et d’une grande qualité est en hausse. Les fabricants de chocolat gourmet à petite échelle sélectionnent à la main les fèves en fonction de leur terroir distinctif, afin de produire du chocolat avec une gamme impressionnante de nuances de goût.

     

    Si vous n’avez connu le chocolat que sous la forme d’une barre attrapée à la caisse de l’épicerie, vous n’avez pas idée de la gamme et de la complexité que peut présenter un chocolat de très grande qualité.

    Une barre de chocolat du domaine malgache d’Akesson peut rappeler les framboises et les abricots, tandis que les barres péruviennes du chocolatier canadien Qantu, fermentées à l’état sauvage, semblent avoir été trempées dans du sauvignon blanc. Pourtant, dans les deux cas, les barres ne contiennent rien d’autre que des fèves de cacao et du sucre.

    Voilà le pouvoir de la fermentation: changer, convertir, transformer. Elle prend l’ordinaire et le rend extraordinaire, grâce à la magie des microbes.

    La version originale de cet article a été publiée en anglais.