Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

toulouse - Page 17

  • Pâtes crémeuses aux crevettes

    Pour 4 personnes

    150 g de crevettes fraiches; 1 filet d'huile d'olive

    30 cl de crème fraîche liquide, 400 g de pâtes

    1 gousse d'ail, 1 citron, Sel, poivre

    1cuilère à soupe d'aneth, Gros sel entier

    Dans une poêle, faire chauffer un filet d'huile. Cuire rapidement les crevettes. Les réserver sur du papier absorbant.

    Dans une casserole faire chauffer la crème avec l'ail haché, le zeste et le jus de citron, le sel, le poivre et l'aneth.

    Faites cuire les pâtes dans l'eau salée selon les indications inscrites sur le paquet. Égouttez puis les mélanger à la sauce. Servir sans attendre avec les crevettes

    Décorez éventuellement avec un peu d'aneth.

    Vous pouvez aussi ajouter des lardons de cansalade

  • Exposition alimentaire au plastique

     méfions-nous des fausses solutions de remplacement

    Auteurs;  Xavier Coumoul - Professor of Toxicology and Biochemistry, Université Paris

    Jean-Baptiste Fini; Professeur du MNHN, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)

    Nicolas Cabaton; Chercheur en Toxicologie, Inrae

    Sylvie Bortoli; Ingénieur de Recherche, Université Paris Cité

    The Conversation - CC BY ND

    Une autre contamination, invisible, existe et affecte l’être humain et sa santé, et les écosystèmes: celle des microplastiques et des nanoplastiques.

    Cette contamination provient de l’érosion des macroplastiques qui conduit à la formation de particules plus petites. Dans la littérature scientifique, les microplastiques sont souvent définis comme des particules dont les tailles ou dimensions ne dépassent pas 5 mm, sans limite inférieure définie.

    Pour les nanoplastiques, celles-ci ne doivent pas être supérieures à 0,1 micron soit 1/10000e de millimètres. De manière assez instinctive, il était facile d’anticiper que les particules les plus petites puissent pénétrer dans les organismes, mais cette démonstration n’avait jamais été faite jusqu’à récemment.

    Des microplastiques dans le sang humain

    En 2022, une étude entreprise par plusieurs équipes néerlandaises a démontré pour la première fois la présence de microplastiques dans le sang humain de 22 volontaires sains à une concentration moyenne de 1,6 mg/L.

    Cette détection concerne des plastiques de nature très différente: le polyéthylène téréphtalate (PET), qui compose par exemple les bouteilles d’eau, le polyéthylène, utilisé pour produire des contenants alimentaires, et le polystyrène, employé pour emballer les produits frais et pour les pots de yaourt par exemple.

    Il est à noter que l’étude s’est uniquement focalisée sur des particules dont la taille est supérieure à 700 nm et qu’aucune information n’est encore disponible pour les particules de taille inférieure, dont de nombreuses formes de nanoplastiques.

    Des effets –aussi-  sanitaires chez l’animal

    (…)

    Migration dans l’aliment ou la boisson

    Comment expliquer cette contamination de volontaires sains? Elle provient tout simplement de la chaîne alimentaire, bien que cette voie d’exposition aux microplastiques soit encore difficile à caractériser ou à quantifier avec des résultats extrêmement variables allant de 0,2 mg par an à 0,1-5 g par semaine.

    De très nombreuses études (plus de 1000) démontrent toutefois clairement une migration dans l’aliment ou la boisson de plusieurs molécules depuis les plastiques à leur contact. C’est le cas par exemple des bouteilles de sport réutilisables en plastique qui relarguent de très nombreux composés, d’autant plus que ces contenants sont lavés au lave-vaisselle.

    Une manière efficace de prévenir les risques que pourrait représenter la présence de microplastiques et de nanoplastiques pour notre santé serait de réduire les expositions, en particulier au niveau du bol alimentaire. Une évolution des pratiques à l’échelle de chaque consommateur est essentielle, notamment pour les organismes les plus vulnérables comme les embryons, les fœtus, les jeunes enfants ou les adolescents dont les systèmes de détoxication sont immatures et pour lesquels les processus de développement sont en cours.

    D’autant plus que l’exposition de ces populations par unité de masse corporelle est plus élevée que celle d’un adulte, majorant les risques pour leur santé.

    Pistes de pratiques plus vertueuses

    Un tel changement passe par la réduction de la consommation de produits transformés ou bruts emballés, la moindre utilisation de contenants en plastique ou composés en partie de plastique (type gobelet en carton, cartons de pizzas) ou la diminution du stockage ou de la cuisson ou du réchauffage d’aliments dans des contenants en plastique – par exemple par utilisation d’un four aux micro-ondes.

    CAR IL EST BIEN DEMONTRE QUE LA CHALEUR FAVORISE LA DETERIORATION DES COMPOSANTS EN PLASTIQUE ET LEUR MIGRATION DES PARTICULES DANS LES ALIMENTS.

    Ces pratiques vertueuses permettraient aussi de baisser la charge globale de notre environnement et de nos écosystèmes en micro et nanoplastiques conduisant naturellement à une diminution de la contamination de notre bol alimentaire.

    En 2025, un versant de la loi "Egalim" s’appliquera à la restauration collective (spécialement les cantines scolaires) avec l’interdiction des contenants en plastique à usage unique.

    Pour quelles alternatives? Le choix de matériaux de substitutions comme le verre, l’acier inoxydable ou les contenants en cellulose (composant de la paroi des végétaux), bambou ou bioplastiques, revient aux communes.

    L’illusion des bioplastiques

    Les contenants en bioplastique constituent une solution de remplacement pratique, largement utilisée par l’industrie agroalimentaire, en raison d’un poids plus léger que les contenants historiques et supposés inertes en inox ou en verre.

    En quoi consistent ces matériaux ? Les bioplastiques sont issus de plantes mais sont mélangés à des matériaux synthétiques afin d’obtenir des produits dont l’étanchéité est équivalente à celle des plastiques classiques.

    Du fait de leur PREFIXE "BIO", ILS DONNENT AU CONSOMMATEUR L’ILLUSION D’UN PRODUIT NATUREL ET SANS RISQUE POUR LA SANTE. Sur le plan réglementaire, ils devraient subir les mêmes tests que les autres contenants en plastique, et leur migration vers le contenu alimentaire est aussi limitée à 60 mg/kg de denrées.

    Malheureusement, un nombre restreint de tests (principalement sur les effets sur l’ADN) sont réalisés et aucun n’est entrepris quant à leurs potentiels effets de perturbateurs endocriniens. Ainsi, leur innocuité pour l’être humain n’est aucunement prouvée au regard de la littérature scientifique la plus récente. Enfin, pour ce qui est de leur biodégradabilité, elle génère dans tous les cas des microplastiques.

    Gare aux "alternatives"

    Ces éléments sont importants à rappeler dans un contexte où des alternatives sont parfois proposées pour limiter l’impact environnemental de toutes formes de pollutions (biocarburants, hydrogène « vert », cigarettes électroniques…) sans une évaluation correcte et aboutie de leur effet propre. Ainsi, le remplacement du bisphénol A par d’autres bisphénols (S, F…) soulève de nombreux questionnements dans la communauté scientifique, du fait des propriétés analogues ou des effets néfastes de ces substituts qui sont de plus en plus décrits.

    Compte tenu de leur origine et de leur mode de fabrication, il apparaît légitime que la question soit aussi posée pour les "bioplastiques", afin que le grand public ne devienne pas à ses dépens source de contamination de l’environnement en voulant pratiquer des écogestes. L’ajout de sacs plastiques à usage unique dits "biodégradables" ou "compostables" dans les composteurs domestiques devrait ainsi être proscrit, estime l’Anses, la dégradation totale de ces produits n’étant pas garantie lors du processus de compostage.

    Nous considérons que les collectivités devraient également être bien informées de la nature des bioplastiques utilisés pour la restauration collective, afin de prendre les décisions politiques plus adaptées sur ce dossier qui concerne des millions de personnes dont des enfants, particulièrement vulnérables aux expositions environnementales.

  • Petits canapés à la rillette de crabe

    Pour 6 personnes

    Malheureusement, on ne trouve pas de poissons ou fruits de mer pots de verre….

    1 petite boîte de chair de crabe (100 g une fois égouttée)

    60 g de fromage frais; 25 g beurre mou

    1 échalote; 1 orange BIO

    2 cuillières à soupe   de ciboulette fraîche ciselée

    Piment d'Espelette, Sel, poivre

    Pain de seigle

    Égouttez la chair de crabe. L’ideal est de la presser dans un torchon propre. Incorporez le fromage frais et le beurre.

    Ajoutez l'échalote pelée et hachée, la moitié de la ciboulette ciselée, un peu de zeste d'orange et 1 cuilère à soupe de jus d'orange.

    Disposez ces rillettes dans une petite terrine. Placez au réfrigérateur jusqu'au moment de servir. Dégustez avec du pain de seigle. Parsemez du reste de ciboulette et de piment d'Espelette.

    Ajoutez le sel et le poivre à votre convenance.

     

  • Saison des fraises

    Riz au lait aux fraises

    Pour 4 personnes

    50 cl de lait entier,  20 cl de crème liquide entière

    200 g de riz rond (achetez du riz de Camargue, achetons français!)

    1 gousse de vanille, 165 g de sucre de canne

    100 g de fraises (perso, j’aime bien les rougelines)

    Coulis de fraises à faire maison

    Quelques feuilles de menthe

    Fendre la gousse de vanille en deux et prélever les grains de la gousse.

    Dans une casserole, versez le lait, la crème, le sucre, les grains de vanille et le riz.

    Faire cuire environ 35 à 40 minutes à feu doux en remuant constamment.

    Lavez d’abord les fraises avant de les équeuter.

    Dans des bols, dressez le riz au lait. Décorez avec des fraises, du coulis de fraise et de la menthe fraîche.

    COULIS DE FRAISE

    Passez au mixeur une quinzaine de fraise lavées et équeutées et ajoutez du sucre.