À Paris, une voiture est enlevée par la fourrière toutes les deux minutes. Leurs cibles privilégiées: les quartiers “bourgeois” car ils sont sûrs d’être payés et ne risquent pas de violence physique. Peu de fourrières à Clichy, Gennevilliers ou à Trappes. Un tuyau : les vautours hésitent à enlever une voiture qui a une vitesse enclenchée et le frein à main.
Cuisine Toulousaine et Occitane - Page 367
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LE BON CONSEIL DU JOUR
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Un bar toulousain vice-champion de France du nombre de tireuses de bière
"Le père peinard", un bistro toulousain vient d'installer 24 tireuses de bière au-dessus de son comptoir, une installation financée en partie par les clients par la pratique du crowdfunding, le financement participatif.
Elles sont installées depuis mardi, descendant du "ciel de bar" (dixit le patron), 24 tireuses chromées rutilantes comme autant de fontaines. De chacune sort une qualité de bière, à la pression, différente.
De Biarritz à la Méditerranée, aucun concurrent ne suit. Seule la ville de Nantes s'enorgueillit d'un établissement pourvu d'une trentaine de tireuses, mais c'est trop loin, c'est au Nord.
Tous les goûts satisfaits
De la Faro sucrée à la Chouffe classique belge, en passant par la Lupullus non filtrée, non pasteurisée, sans oublier, bien sur les IPA, Indian Pale Ale, les bières à la mode qui rivalisent d'amertume. Les bières artisanales ont évidemment droit à leur bec perso.
Un peu compliquée avec tous ces tuyaux dans l'envers du décor
Chaque tireuse est reliée par tuyau à son fût. On peut l'imaginer, beaucoup de fûts en stock et beaucoup de tuyaux. Une salle au-dessus du bar de 40 m2 est réservée à cet usage.
Les clients participent au financement
Par la pratique du crowdfunding, financement populaire, de nombreux clients ont permis d'accomplir ce miracle brassicole tout en s'émancipant du secteur bancaire et de ses pratiques.
Le coût total de l'opération se monte à 15 000 euros, dont 10 000 fournis par le distributeur qui voit son intêret évident dans cette opération. Aujourd'hui, "Le père peinard", rue des chalets, c'est 30 000 litres de bière débités à l'année.
Le crowdfunding : le financement par la foule
Le Financement Participatif ou Crowdfunding que l’on pourrait traduire par le financement par la foule, est une autre façon pour les entreprises, les particuliers de récolter des fonds pour leur projets. Dans la plupart des cas, c’est l’association d’un grand nombre de personnes investissant un petit montant qui permettent aux porteurs de projets de trouver les fonds demandés. Ce mode de financement est également un moyen de fédérer le plus grand nombre de personnes autour de son projet.
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La cuisine vitesse grand V du placard (et congélo)
pour les fainéants, ceux qui n'ont pas le temps et pour les tradi qui ont leur temps.
A condition que vous ayez ces ingrédients
Champignons déshydratés, frais ou surgelés ou en bocaux de verre.
Pommes de terres: fraiches, vapeur sous vide, noisettes chez Picard
Obligatoirement, il faut cependant: 3 oignons (frais ou en cube surgelé), curcuma, coriandre, cannelle en poudre (ou les 4 épices) ou clou de girofle en poudre ou muscade en poudre; paprika ou piments Espelette; de la graisse d'oie ou de canard, ou du beurre ou de l'huile; sel, poivre, herbes aromatiques fraîches ou surgelés.
Si vous avez des champignons (de préférence de cèpes ou des bois) surgelés: les sortir de l'emballage et les faire dégeler sur une assiette….
Si vous les avez en boîte, passez-les et rincez-les trois fois.
Si vous les avez frais: coupez le pied sableux, coupez en gros morceaux et faites sauter d'abord à sec pour évaporer l'eau puis dans de la graisse de canard, du beurre ou de l'huile
S'ils sont déshydratés, les requinquer deux heures dans de l'eau chaude, jeter l'eau et les rincer trois fois.
Si vous avez des pommes de terre fraîches: pelez-les, coupez-les en cubes et faites cuire dans de l'eau bouillante salée durant un quart d'heure ou moins.
Les passer, mettre dans un saladier et écrasez à la fourchette ou presse-purée à gros trous.
Engraissez l'écrasée au beurre si vous aimez. Ajoutez les épices, les plantes aromatiques et goutez pour assaisonnement parfait.
Si vous les avez à la vapeur, retirez-les du sachet plastique, lavez-les trois fois, mettre à chauffer dans une casserole d'eau bouillante, jetez l'eau, les écraser au presse-purée à gros trous.
Si vous avez des pommes noisettes surgelées, dans une grosse casserole, mettre un demi-verre de lait et jeter vos pommes dans la quantité nécessaire. Tournez, tournez, tournez et rajoutez la quantité de lait nécessaire à obtenir la consistance de purée que vous aimez: C'est assez long pour tourner, je vous le dis d'avance mais on y arrive assez bien. Goutez car il y a déjà du sel: ajoutez poivre et toutes vos épices préférées.
Faites fondre les oignons en cubes dans de la graisse de canard, arrosez d'un filet de vinaigre et disposez sur la purée dans un coin d'un plat creux. Rajoutez les champignons sautés dans l'eau coin. Saupoudrez de persil, ciboulette, etc…
Vous pouvez aussi ajoutez selon les mêmes principes: cœurs d'artichauts coupés ou entiers: en bocaux, surgelés ou frais.
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Poisson à la tomate et chorizo (sauce rouge)
Pour 4: 4 x 150 g de cabillaud épais, 1 cuil. à soupe huile olive, 80 g de chorizo en tranche, 1 oignon rouge émincé en cubes, feuille de laurier frais, branchette thym
1 bon verre à moutarde de vin blanc sec, 4 cœurs d'artichaut déjà cuit, 1 boite de pulpe de tomate ou 1,5 kg de tomates fraîches, 12 olives vertes ou violettes, 1 citron
1 cuil. à café de piment Espelette, sel, poivre
Si vous utilisez des artichauts frais, faites les cuire ¼ heure dans l'eau salée bouillante une fois débarrassé des feuilles et du foin; épluchez les tomates après les avoir trempées dans l'eau bouillante des artichauts.
Coupez les cœurs d'artichaut en 4; coupez en brunoise le chorizo et faites le sauter 3 minutes dans une poêle, faire cuire les morceaux de poissons poivrés et salée dans la graisse du chorizo et réserver sur une assiette, face le plus doré du poisson sur le dessus.
Dans la poêle avec de l'huile d'olive même l'oignon, le piment d'Espelette et faire cuire 20 mn bien bruns, ajoutez le vin blanc et faîtes bouillir, puis ajoutez la pulpe de tomate avec un morceau de sucre, les olives, 1 feuille de laurier frais et le thym; laissez cuire la sauce; goûtez et rectifiez; rajoutez les cœurs d'artichaut et le chorizo; laissez cuire encore 5 mn.
Disposez la sauce sur les morceaux de poisson grillés, arrosez d'un filet de citron.
Accompagnez de riz cuit à l'eau, sel, poivre, herbes aromatique et saupoudré du zeste de citron frais. Goûtez et rectifiez. Vous pouvez récupérer les olives violettes et les disposer autour du dôme de riz.
Servez avec beaucoup de pain de campagne pour tremper dans la sauce.
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Salade de fèves au chorizo
Pour un plat complet, rajoutez des œufs durs, des anchois ou des morceaux de poivrons à l'huile et pourquoi pas des cubes de fromage de brebis à l'huile
pour 4: 1 beau concombre, 300 g de fèves écossées, 8 tranches fines de chorizo piquant ou doux, cela vous regarde, des cébettes, quelques noisettes, 30 g, vinaigre de xérès ou bon vieux vinaigre de chez nous
Faites cuire vos fèves dans de l'eau bouillante salées puis quand elles sont tendres, plongez-les dans le l'eau très fraîche. Otez la peau blanche et mettre dans le saladier.
Ajoutez votre concombre coupés en petits dés et rajoutez au saladier. Coupez des cébettes en petits morceaux.
Retirez la peau du chorizo et coupez-le en brunoise. Faites griller sans huile dans une poêle, ajoutez des noisettes coupées et faites sauter ensemble; versez dans le saladier.
Salez, poivrez et ajoutez si vous voulez une vinaigrette à l'huile de noisette.
C'est une recette que je fais souvent.
Si le chorizo vous décourage, prenez du saucisson à l'ail ou le de la mortadelle.
Si vous n'avez pas des cébettes (oignons frais) prenez des petits oignons marinés.
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Tourte au poulet et foie gras
Pour 4: 2 pâtes feuilletées pur beurre, 4 cuisses de poulet jaune du Gers, 100 g de foie gras, deux gousses d'ail haché, 1 oignon jaune, 300 g de carotte du printemps, 4 cuillère à soupe de persil et de coriandre, 1 de cannelle en poudre, une demi de gingembre, 1 jaune d'œuf, huile d'olive ou de canard, sel et poivre.
Dans une cocotte avec un peu d'huile d'olive ou de graisse de canard, faire revenir l'ail et l'oignons en brunoise et faites bien dorer sur toutes la surface. Ajoutez les cuisses de poulet et faire revenir des deux côtés, ajoutez un fond de volaille de 10 cl et couvrez d'eau et faites cuire à petits bouillons durant une heure.
Préchauffez votre four à 180° ou th 6
Faites cuire les carottes entières durant 15 m à l'eau bouillante, égouttez-les et mixez.
A la fin de cuisson des cuisses de poulet, effilochez la chair et bien la hacher, et mélangez avec les épices dans un saladier avec les herbes. Laissez bien refroidir cette farce puis découpez en petits morceaux votre foie gras et rajoutez-le en mélangeant délicatement à la farce.
Prenez un moule à manqué (c'est un moule rond et profond), badigeonnez de beurre et disposez une première pâte feuilletée en remontant les bords. Versez le mélange, salez et poivrez. Disposez la 2e pâte feuilleté et soudez les bords avec l'autre.
Passez un jaune d'œuf; si vous avez des chutes de pâtes, faites des dessins et collez-les avec du jaune d'œuf.
Enfournez pour 50 mn jusqu'à ce que la pâte soit bien dorée.
Idée: vous pouvez remplacez le poulet par du canard gras, du lapin ou autres volailles.
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Toxiques pour votre santé
Plus de 20% de la population mondiale souffre d’allergie ou d’intolérance alimentaires. Une origine environnementale à ces réactions alimentaires secondaires est fortement suspectée. Dans ce contexte et pour la première fois, une équipe de chercheurs de l’Inra à Toulouse vient de montrer qu'une exposition périnatale à de faibles doses de Bisphénol A (BPA), considérées sans risque pour l'Homme, pouvait augmenter le risque de développer une intolérance alimentaire à l’âge adulte. Ces résultats appuient la décision des pouvoirs publics français qui ont interdit l'utilisation du BPA dans les contenants alimentaires destinés aux nourrissons dès 2013, et pour tous les emballages alimentaires en 2015.
L’exposition humaine aux perturbateurs endocriniens, en particulier celle au bisphénol A, est omniprésente dans notre quotidien. Les risques potentiels pour le consommateur de ce contaminant chimique issu majoritairement des emballages alimentaires ont fait l'objet de plusieurs rapports, parfois contradictoires, des agences sanitaires françaises et internationales au cours des cinq dernières années. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a publié en avril 2013 un avis sur le bisphénol A recommandant de limiter l'exposition à cette substance et de revoir à la baisse les seuils toxicologiques sur lesquels est basée l'évaluation du risque. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a d'ailleurs, quelques mois plus tard, proposé d'appliquer au bisphénol A une valeur limite dix fois plus faible que celle jusque-là en vigueur, soit 5µg/kg poids corporel/jour.
Les chercheurs de l’unité de Toxicologie alimentaire (TOXALIM) de l’Inra à Toulouse ont démontré chez des rats qu’une exposition périnatale (in utero et pendant l’allaitement) au bisphénol A (BPA), à de faibles doses, a des conséquences sur le développement du système immunitaire et prédispose leur descendance à une intolérance alimentaire à l’âge adulte.
Dans leur étude, les chercheurs de l’Inra ont utilisé deux groupes de rates gestantes. Un groupe a reçu par voie orale une dose quotidienne de BPA, à 5 μg/kg de poids corporel, depuis la gestation jusqu’au sevrage des nouveau-nés à 21 jours. L’autre groupe (témoin) n’a pas reçu de BPA. Ce sont ensuite les nouveau-nés issus de ces deux groupes qui ont été étudiés. A l’âge adulte, soit à 45 jours, ces animaux ont été nourris avec de l’ovalbumine, une protéine du blanc d’œuf, qui ne figurait pas précédemment dans leur régime alimentaire. Les scientifiques ont alors observé une réaction immunitaire dirigée contre l'ovalbumine chez les animaux qui avaient été exposés au BPA au cours de leur développement. Les rats descendant du groupe témoin ont quant à eux développé une tolérance alimentaire vis-à-vis de l'ovalbumine, qui se traduit par une absence de réponse immunitaire. De plus, l’administration orale répétée de l’ovalbumine chez les rats exposés par leur mère au BPA a induit une inflammation du côlon de ces animaux, attestant d’une intolérance alimentaire.
Dans l’étude réalisée à l’Inra les chercheurs ont testé différentes doses (0,5, 5 et 50μg/kg poids corporel/ jour) et mis en évidence une relation non linéaire entre les doses de BPA et les effets indésirables observés. En particulier les perturbations les plus importantes ont été observées à la dose de 5μg/kg poids corporel/jour, c'est-à-dire à la dose considérée sans risque pour l'Homme par l'EFSA. Ces nouvelles données soulèvent la difficulté de fixer une dose journalière tolérable sûre pour le BPA.
Ces nouveaux résultats contribuent à caractériser les effets délétères du BPA sur le système immunitaire, à de faibles niveaux d'exposition, et à des âges auxquels l'individu est particulièrement vulnérable car immature : le fœtus et le nourrisson.
Ces résultats appuient la décision des pouvoirs publics français qui ont interdit l'utilisation du BPA dans les contenants alimentaires destinés aux nourrissons dès 2013, et pour tous les emballages alimentaires en 2015. Les approches mises en place pour étudier les effets du BPA sur le système immunitaire pourront être appliquées à d'autres perturbateurs endocriniens, en particulier aux substances candidates au remplacement du BPA pour les emballages alimentaires de nouvelle génération.
L'étude a été menée par des équipes de l’unité Toxicologie alimentaire (Toxalim) au centre Inra de Toulouse Midi-Pyrénées, et financée par le département " Alimentation humaine " de l’Inra et par l'Agence Nationale pour la Recherche, dans le cadre du projet PERINATOX coordonné par Eric Houdeau depuis 2010.
Référence
Menard, S., Guzylack-Piriou, L., Leveque, M., Braniste, V., Lencina,C., Naturel, M., Moussa, L., Sekkal, S., Harkat, C.,Gaultier, E., Theodorou, V., Houdeau, E. Food intolerance at adulthood after perinatal exposure to the endocrine disruptor bisphenol A. The FASEB Journal, August 2014. doi:10.1096/fj.14-255380
Toutes les informations des poisons toxiques en cuisine ici: