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Cuisine Toulousaine et Occitane - Page 365

  • Le véhicule du futur sans chauffeur à Toulouse

    La start-up toulousaine EasyMile, spécialisée dans la conception de véhicules autonomes, déménage à proximité du Quai des Savoirs, à Toulouse.

    En attendant de pouvoir circuler un jour dans les rues de Toulouse, le véhicule sans chauffeur développé par la start-up EasyMile va s’installer rue des Trente Six Ponts, non loin du Quai des Savoirs, d’ici la fin de l’année 2016.

    EasyMile est actuellement basée à la pépinière d’entreprises de Montaudran. Spécialisée dans la robotique, la start-up va déménager en plein centre de Toulouse, à la place de l’ancien lycée Montalembert, dans des bureaux flambant neufs de 500 m2 (contre 280 m2 actuellement). En revanche, EasyMile conserve son point d’ancrage à Francazal, sur le site de l’ancien aéroport, pour les phases de tests consacrées à sa navette autonome baptisée EZ10.

    Déjà une soixantaine de salariés

    Créée en 2014, l’entreprise emploie aujourd’hui une soixantaine de salariés contre une quinzaine en 2015. Son chiffre d’affaires atteint près de cinq millions d’euros.

    En partenariat avec le constructeur automobile Ligier, EasyMile a déjà livré cette année une quinzaine de véhicules. Des expérimentations ont déjà eu lieu dans plusieurs pays : Pays-Bas, Allemagne, Finlande, Japon, Australie… Le véhicule EZ10 devrait aussi emprunter les rues parisiennes dans le cadre d’un test grandeur nature avec la RATP d’ici la fin d’année.

    “L’objectif est de produire entre 50 et 100 véhicules en 2017", annonce d’ores et déjà Xavier Salort, responsable commercial pour EasyMile.

    Encore 200 000 euros le véhicule

    Le constructeur automobile Ligier fabrique le véhicule tandis que le Toulousain EasyMile développe toute la technologie embarquée du véhicule autonome.

    “Le véhicule autonome suppose de relever deux challenges", poursuit Xavier Salort. Le véhicule est équipé de caméras et d’un système GPS pour être localisé. L’autre challenge est de détecter les obstacles. Des faisceaux lasers sont installés autour de la voiture afin de stopper ou réduire la vitesse du véhicule avant l’obstacle. Ce dernier circule à une vitesse comprise entre 10 et 20 km/h.

    Pour l’instant, le prix d’achat est l’équivalent d’une maison… Comptez 200 000 euros le véhicule. "Les capteurs représentent encore 10 % du coût total de fabrication du véhicule", souligne Xavier Salort. Ce prix pourrait baisser, le marché des capteurs étant gigantesque

    Dans les rues de Toulouse avant 2020 ?

    Outre le prix, le carnet de commandes est encore conditionné à la réglementation. Le véhicule sans chauffeur est présent dans les aéroports, les campus universitaires, les usines… Pour le moment, seul un cadre dérogatoire, dans un lieu donné, pour une période fixée, permet au véhicule EZ10 de circuler sur la voie publique.

    EasyMile espère une homologation rapide. Pour l’entreprise toulousaine, la ville du futur se construira sans véhicule particulier.

    "Notre véhicule pourrait circuler dans les rues de Toulouse avant 2020, pronostique Xavier Salort. Le véhicule sans chauffeur est pertinent lorsqu’il s’intègre dans une offre multimodale. Il ne remplace pas le tramway ou le métro. En revanche, il permet une desserte de proximité vers les grands axes de transport".

     

  • Toulouse: vivez le parcours du combattant en fauteuil roulant

    Trottoirs non surbaissés, absence de rampes d'accès, couloirs trop étroits, un parcours vous permet de vous mettre dans la peau d’une personne à mobilité réduite.

    Plus de 10 ans après la loi de 2005 sur l'accessibilité des lieux publics, le quotidien des personnes à mobilité réduite ressemble toujours à un parcours du combattant. Trottoirs à franchir, des rampes d’accès inexistantes, des couloirs trop étroits leur empoisonne souvent la vie.

    A l'occasion des 7eme rencontres "Ville et Handicap", L'Association des Paralysées de France a mis en place sur la place du Capitole, un parcours de sensibilisation sur lequel vous pouvez, vous-même, vous mettre dans le quotidien d'un handicapé en fauteuil roulant.

     

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    Comment tourner?

     

    PETIT RAPPEL:

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  • Mangeons du bon jambon de Bayonne... heu, si on peu l'attraper!

     

  • Se souvenir, toujours...

    Que sont devenues les fleurs du temps qui passe?

    Que sont devenues les fleurs du temps passé?

    Les filles les ont coupées; elles en ont fait des bouquets

    Apprendrons-nous un jour, apprendrons-nous jamais!   

     

    Que sont devenues les filles du temps qui passe?

    Que sont devenues les filles du temps passé?

    Elles ont donné leur bouquet aux gars qu'elles rencontraient

    Apprendrons-nous un jour, apprendrons-nous jamais!

     

    Que sont devenus les gars du temps qui passe?

    Que sont devenus les gars du temps passé?

    A la guerre, ils sont allés; à la guerre, ils sont tombés

    Apprendrons-nous un jour, apprendrons-nous jamais!

     

    Que sont devenues les fleurs du temps qui passe?

    Que sont devenues les fleurs du temps passé?

    Sur les tombes, elles ont poussé; d'autres filles vont les couper

    Apprendrons-nous un jour, apprendrons-nous jamais!

     

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  • 25 ans pour réaliser le dictionnaire Occitan!

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    Rencontre avec Arve Cassignac

    - Paraulas (mots) -> Plus de 91 500 mots dans le sens Français - Occitan, Conjugaison détaillée de 38 verbes occitans, Plus de 105 000 mots dans le sens Occitan - Français"

    Pour le journal du Gers Jérôme Piques a rencontré  Arve Cassignac à Toulouse, pour la réalisation de son dictionnaire.

    Combien de temps pour cette réalisation?

    "25 ans à 5 heures par jour (sauf dimanche enfin en général!)

    Quelle méthode pour ce travail?

    Les verbes basés sur le présent vesi, veses etc. -> véser et pas veire

    Les verbes classés dans l'ordre "logique" le premier groupe (c'est le 3e des français) le "rasigal" (irrégulier parce que les plus courants) le 2e les verbes en -ir (dormir, sortir etc.) inchoatif, et le plus récent (et ...) régularisé en -ar (français en -er (cantar, passar, manjar  etc.)

    Les "paraulas" (mots) ex-  -> eiss- (exemple: exemple -> eissemple (orthographie du moyen-âge et jusqu'en 1945 (Mistral, Piat et E. Levy entre-autres...)

    Les "paraulas" (mots) ex-  -> es- (exemple: expliquer -> esplicar (orthographie du moyen-âge et jusqu'en 1945 (Mistral, Piat et E. Levy entre-autres ..)

    Chaque dialecte a une partie  de la "koiné" d'origine je l'ai reconstituée à peu près

    Chaque dialecte Restitué géographiquement et temporellement, et recentrée (sinon Gascons et Provençaux et Gavòt !!!!) convivéncia -> convivença (fr: coexistence, convivialité -> oc: convivença -> esp: convivéncia et italien: convivenza et Portugais: coexistência"

    La langue est basée sur la créativité

    "La créativité (endo-créativité) préfixe + racines + suffixe et les verbes (plus explicite qu'en français) préfixe + racines + suffixe (eux aussi) et sur les évolution internes de la langue (considerar -> consirar, extravagança -> estragança, etc.)

    La  prononciation c'est autre chose mais il y en a une (recommandée) pour ceux qui en ont besoin franchimand et néo-locuteurs."

    Où est t-il diffusé, quels sont les moyens de production?

    "On peut le trouver à la  FNAC, ombres blanches et sur internet (http://www.dictionnaire-occitan.com/index.php)

     Il est  auto-édité car pas d'aides publiques (nous n'en voulons pas!)

     Comment est-il diffusé? Comme on peut essentiellement internet"

    Poursuivrez-vous ce travail pour la langue Occitane?

    "Le dictionnaire sera réédité en 2018 et tous les 3 ans si c'est possible (???)".

  • Le Canal du Midi, en beauté en automne (2016)

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  • Toulouse attire toujours plus d'emplois en Occitanie

    Portée par une industrie aéronautique et spatiale, la région de Toulouse est l'une des plus attractives de France au niveau des emplois qualifiés. Au détriment des autres régions d'Occitanie qui ne peuvent rivaliser avec elle.

    Toulouse plaît et ça se sait. La chaleur de ses briques, son climat doux, sa gastronomie, la festivité de ses nuits étudiantes ou encore son équipe de rugby et de football en font un lieu privilégié et plébiscité dans la région. La Ville rose et sa zone d'emploi est l'une des plus attractives de France mais surtout au sein même de la région Occitanie selon une des dernières analyses de l‘Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

    "Pour mesurer cette attractivité, nous nous sommes basés sur la capacité du territoire à attirer les ressources externes, explique Jean-Philippe Grouthier, directeur régional Insee Occitanie, nous avons analysé le taux d'arrivées d'emplois productifs : la création ou le transfert d'un emploi dans une zone différente. C'est la capacité à attirer du capital. La deuxième est son taux d'arrivées d'actifs qualifiés : cadres, fonctions métropolitaines, informaticiens, ingénieurs, etc. C'est la capacité à attirer du travail". Et Toulouse séduit puisqu'en 2013, 4 000 actifs qualifiés ont choisi de s'y installer.

    Autre chiffre parlant, la zone d'emploi toulousaine est sur la troisième marche du podium pour son taux d'arrivée d'emplois productifs, entre Lyon et Lille. "Toulouse se distingue nettement dans sa capacité à attirer des emplois qualifiés, détaille Jean-Philippe Grouthier, elle a des caractéristiques particulières qui la distinguent des autres zones : une industrie aéronautique et spatiale, la concentration des pôles de décision et sa part importante dans la recherche et le développement".

    Fossé entre Toulouse et Montpellier

    Si elle attire au plan national, Toulouse se distingue également au sein de sa propre région où elle draine une grande partie des emplois. En effet, la zone d'emploi de Toulouse concentre 50,3 % des créations d'emplois productifs (contre 16,9 % pour Montpellier) et 60,2 % des arrivées d'actifs qualifiés (14,4 pour Montpellier) en Occitanie. "La moitié des emplois productifs sur la région sont créés à Toulouse. C'est un rapport de 1 à 4 face à Montpellier", note Jean-Philippe Grouthier. S'il est cependant un secteur où Toulouse pêche, par rapport à Montpellier et dans la région, c'est sur son taux d'arrivée des retraités (moins de 2,3 pour 1000 habitants) et sur son attractivité touristique jugée "moyenne" par l'Insee.

    Le chiffre: 6 6 00 emplois supplémentaires. Après trois années d'érosion, l'aire urbaine de Toulouse a gagné 6 600 emplois salariés dans le secteur privé avec notamment l'intérim, la sécurité privée ou encore la programmation et le conseil en informatique.

    Toulouse une agglomération dynamique

    Bénéficiant d'un berceau favorable, l'activité économique toulousaine se porte plutôt bien, portée notamment par Airbus et ses 21 000 employés à Blagnac mais aussi par ses myriades de sous traitants comme Safran, ATR, Thalès, etc. Ce terreau séduit sur le plan régional mais aussi national (80 % proviennent d'autres régions). Ainsi, 10 000 nouveaux habitants s'installent à Toulouse chaque année lui donnant un solde positif. De plus, entre 2003 et 2013, Toulouse est la ville qui a vu son produit intérieur brut (PIB) par habitant. Il est passé de 28 733 € à 37 833 € par Toulousain soit une hausse de 31,6 %, la plus forte hausse de France. Cependant, nouveaux arrivants rime aussi avec nouveaux chômeurs. Avec 10,3 % de sans-emploi, Toulouse reste au-dessus de la moyenne nationale.

    " Au niveau de l'attractivité d'emplois qualifiés, on n'a clairement pas deux grandes métropoles. Toulouse et Montpellier ne jouent pas dans la même catégorie".

    Jean-Philippe Grouthier, directeur régional Insee Occitanie