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  • Sacré Popeye!

    Manger des épinards, finalement c’est bon pour la santé

    On a longtemps vanté les épinards comme une source de fer pour l’organisme, ce qui est une vue de l’esprit promue par les bandes dessinées introduisant Popeye le Marin mangeant des boites d’épinards en conserve pour préserver sa musculature. Les épinards ne sont pas plus riches en fer que n’importe quel autre légume, et certainement moins riches en ce métal qu’une pièce de bœuf ou même de porc. Par contre, manger des épinards ne peut pas être néfaste pour la santé, pour une toute autre raison qui n’a rien à voir avec le légendaire Popeye.

    C’est un article paru dans la revue The Journal of the American College of Nutrition qui apporte des précisions sur les bienfaits insoupçonnés des épinards. Il s’agit d’une étude devant valider les propriétés d’un extrait concentré de chloroplastes de feuilles d’épinards sur la satiété et les pulsions alimentaires. L’étude a été réalisée conjointement par les Universités de Louisiane et l’Université de Lund et apparemment financée par la société Greenleaf Medical AB à Stockholm pour justement valider un brevet déposé sur l’utilisation de ces concentrés de chloroplastes pour réguler l’appétit. Difficile cependant de trouver des informations sur cette société. Néanmoins, réguler son appétit en avalant une cuillerée d’un concentré de chloroplastes d’épinards est anodin et certainement pas toxique. Si c’est efficace, pourquoi se priver ? Ce genre de complément alimentaire à usage thérapeutique s’adresse aux personnes en surpoids ou obèses dont les habitudes alimentaires ont été exacerbées par ce que l’on appelle le syndrome métabolique. Les principales caractéristiques de ce dernier sont une mauvaise régulation de la satiété et un besoin de se nourrir qui devient rapidement compulsif et aggravant par voie de conséquence. Le comportement vis-à-vis de la nourriture relève de l’hédonisme et, on ne peut pas le nier, de la recherche de la jouissance et du plaisir gustatif. Quand l’organisme est déréglé, en d’autres termes que le cerveau ne reconnaît plus les signaux transmis par l’homéostase de cet organisme, alors il apparaît une déviance des circuits de récompense et la satiété n’est plus jamais atteinte : un obèse, j’en ai vu des centaines qui à dix heures du matin achetaient un demi-kilo de confiserie « parce qu’ils avaient faim », a perdu le contrôle de ce mécanisme signalant la satiété. Il s’agit alors d’un hédonisme à l’état pur qui implique un mélange d’émotion, de recherche de satisfaction sans aucun rapport avec l’état physiologique de l’organisme.

    Des essais préliminaires ont montré que les chloroplastes, donc ces organites subcellulaires présents dans tous les végétaux verts, retardent la digestion des graisses et par conséquent stimulent la production par le cerveau des hormones signalant la satiété qu’on appelle cholécystokinines et un peptide proche du glucagon tout en abaissant significativement la production de l’hormone de la faim, la ghreline qui est produite par l’intestin. Enfin les extraits chloroplastiques de légumes verts, et pas seulement d’épinards, induisaient une perte de poids liée à une légère élévation de la température corporelle. Trente femmes et trente hommes en surpoids ou obèses participèrent à cette étude et l’ingestion de 5 grammes de concentré de chloroplastes d’épinards au petit-déjeuner était efficace sur le long terme en réduisant de 85 à 95 % leur envie de sucreries ou de chocolat durant la matinée, sans qu’aucune intolérance n’ait pu être détectée. Fait plus significatif, la glycémie sanguine qui chez ces sujets a tendance à chuter rapidement se maintenait plusieurs heures à un niveau satisfaisant, un fait qui permet d’expliquer la sensation de satiété durable induite par l’extrait d’épinards. Le test fut étendu pendant 90 jours pour les trois repas quotidiens avec un suivi d’un ensemble de paramètres sanguins permettant de suivre le métabolisme général. Il ressort donc que 5 g de concentré de chloroplastes d’épinard au petit-déjeuner suffisent pour maintenir durant la journée entière une perception de la satiété qui au final est bénéfique pour le métabolisme général mais également favorise une perte de poids. L’étude ne mentionne pas si les sujets étudiés avaient été par ailleurs encouragés à pratiquer des exercices physiques dans la mesure où son but était limité à la modification des habitudes alimentaires délétères auxquelles succombent la plupart des personnes en surpoids ou obèses. Cet extrait d’épinards constitue donc une petite lueur dans le rétablissement de conditions nutritionnelles chez les obèses sans aucun risque pour la santé. Finalement Popeye le Marin avait raison mais pas dans le sens que la mémoire a gardé de ce personnage un peu caricatural.

    Source : http://www.tandfonline.com/loi/uacn20

     

     

  • Se soigner par des plantes: pas toujours ce que l'on croit!

    L’effet placebo

    L’effet placebo en lui-même est fascinant. Il existe de nombreux exemples de chirurgies pratiquées sans anesthésie, en utilisant l’effet placebo. On sait aussi suite à des expérimentations, que deux pilules de sucre font mieux qu’une seule pour guérir les ulcères gastriques. Les pilules roses sont plus efficaces que les bleues. Pour contrer certains maux, une injection d’eau saline fait mieux qu’une pilule de sucre, car la méthode est plus "dramatique" et suggère donc une efficacité accrue. Plus le rituel de traitement est élaboré, plus le placebo sera efficace.

    Par ailleurs, le placebo sera plus efficace si on dit au patient qu’il coûte 10 €  l’unité, contrairement à celui qui vaut 2,50 €. Certaines opérations fantaisistes pratiquées aux genoux, et pour soulager les angines fonctionnent aussi. Le chirurgien pratique une petite incision et fait semblant de pratiquer une intervention alors qu’il n’en est rien ; mais le patient se sentira tout de même mieux ! Les grosses machines paraissant sophistiquées provoquent aussi leur effet placebo. Il existe aussi le phénomène du diagnostic-placebo. Si un médecin admet qu’il ignore pourquoi son patient a mal, ce dernier se sentira mieux deux semaines plus tard dans 39% des cas, mais s’il lui dit faussement qu’il se sentira mieux d’ici quelques jours, ce sera le cas pour 64% après deux semaines.

    L’exemple le plus extrême d’effet placebo est une expérience menée par le Dr Stewart Wolf. Deux femmes souffraient de nausées et vomissements chroniques. Il leur dit avoir un traitement efficace et leur administra de l’ipecac par sonde gastrique ; les deux patientes virent leur état s’améliorer. À noter : l’ipecac est un vomitif !

    Le problème avec l’effet placebo est qu’il permet aux vendeurs de thérapies "bidon "de faire croire que leurs produits sont efficaces, comme par exemple les substances homéopathiques, dont l’inventeur, Samuel Hahnemann est un Allemand. Sa théorie était que si on pouvait trouver une substance engendrant des symptômes similaires à une maladie déterminée, cette substance pourrait la guérir. Par exemple, il estima qu’après avoir ingéré une grosse dose de cinchona bark, il ressentait des symptômes qu’il attribuât à la malaria. Le deuxième volet de sa théorie, encore aujourd’hui au coeur de l’homéopathie, est que la dilution de cette substance en décuple les effets. Pour accomplir la dilution parfaite il faut frapper la fiole de verre contenant ladite substance sur une surface dure, mais élastique (comme une planche de bois recouverte d’un coussin de cuir rembourré de crin).

    La dilution typique des produits homéopathiques est de 30CH, ce qui signifie que le produit final est une dilution par 1060 de la teinture mère. Imaginez une sphère d’eau dont le diamètre est la distance entre la terre et le soleil contenant une particule: c’est ça une partie par 1060! Tout ce qui reste est essentiellement une petite pilule de sucre. Certains diront que l’homéopathie fonctionne car ils ressentent du bien-être après un tel traitement. En fait, les deux explications à ce résultat sont l’effet placebo (que les homéopathes exploitent magistralement) et le retour à la moyenne (le moment où vous irez chez l’homéopathe est vraisemblablement celui où votre mal sera à son apogée, et ne pourra que diminuer par la suite).

    Aucune étude méthodologiquement fiable n’a pu démontrer l’efficacité de l’homéopathie comparée à un placebo (voir la méta-analyse Shang et al dans The Lancet). Et notez que l’acupuncture entre dans cette catégorie. Pourtant cette industrie continue de perdure.

     

  • L'enfant et le tétanos

    J'ai trois blogs... mais, cette info est pour moi primordiale...; donc, je l'installe sur mes trois blogs

    Les cas sont rares puisque la vaccination est obligatoire. Depuis plusieurs semaines, un garçonnet est hospitalisé à Tours. Une enquête a été ouverte.

    Plusieurs semaines déjà que ce jeune garçon de huit ans est hospitalisé à l'hôpital de Clocheville, à Tours. Hospitalisé pour s'être blessé après une chute, semble-t-il, l'état de l'enfant ne se serait pas amélioré comme prévu. Sur son carnet de santé figurait la mention d'une vaccination contre le tétanos (en France, la couverture vaccinale obligatoire concerne le DT polio (Diphtérie tétanos poliomyélite). La primo-vaccination des nourrissons comporte deux injections. Puis un rappel. Suivent d'autres rappels chez l'enfant et l'adulte. Ne pas vacciner ses enfants s'apparente à de la maltraitance, passible de 3.750 € d'amende et 6 mois de prison.).

    D'après nos informations, son organisme n'en porterait cependant pas la trace (un vaccin antitétanique fait correctement laisse des traces pendant vingt ans, nous a indiqué un médecin).

    Dès lors, plusieurs hypothèses peuvent être soulevées : une fausse information figure-t-elle sur le carnet de santé? Le pédiatre de l'enfant, aurait-il pu s'être soustrait à la vaccination de l'enfant par choix en accord avec les parents? La vaccination n'aurait-elle pas été faite correctement ? Ou l'organisme de l'enfant n'a-t-il pas été en mesure de fabriquer des anticorps alors qu'il aurait bien été vacciné?

    Autant de questions auxquelles l'enquête ouverte sur deux volets, administratif et judiciaire, devra tenter de répondre, conséquence directe du signalement fait par le service des maladies infectieuses au parquet de Tours. L'Institut médico-légal aurait d'ailleurs été diligenté pour examiner l'enfant. Et sa fratrie aurait été vaccinée en urgence, apprenait-on encore en cette fin de semaine. Le jeune garçon, lui, est toujours hospitalisé en soins intensifs.

    Enquête approfondie

    Un cas grave et rare (la maladie fait l'objet d'une déclaration obligatoire) que les services de l'Agence régionale de santé (ARS) et l'Institut national de veille sanitaire (INVS) suivent de près, nous précisait mercredi le service communication de l'instance régionale sans vouloir aller au-delà, mettant le secret médical en avant. Un argument, légitime, également utilisé par le service communication du CHRU tourangeau : "C'est un enfant malade que l'on soigne, comme on le fait tout le temp ".

    Une enquête approfondie est donc en cours pour tenter d'expliquer ce cas exceptionnel qui s'inscrit dans un contexte toujours partagé sur la question de la vaccination, pourtant fondamentale dans l'éradication de nombreuses maladies. En 2010, 40 % des Français se déclaraient "méfiants" à l'égard des vaccins. Cinq ans plus tôt, ils n'étaient que 10 %.

    Rappelons que le tétanos est une maladie infectieuse grave, non contagieuse, qui attaque le système nerveux. La contraction des muscles respiratoires peut entraver la respiration et provoquer la mort pas asphyxie et arythmie cardiaque.

    Il faut savoir que les spores de bacille tétanique sont n'importe où dans la terre, donc la bactérie ne peut être éradiquée. Elle sécrète dans l'organisme une toxine qui attaque le système nerveux. La seule prévention possible est de vacciner les sujets les plus sensibles, parmi lesquels les chevaux et les humains.

    En traitement, si l'on intervient tôt, des doses massives de pénicilline enrayent la multiplication des bactéries, mais la toxine déjà sécrétée fait son œuvre.

    http://www.lanouvellerepublique.fr/France-Monde/Actualite/Sante/n/Contenus/Articles/2015/07/18/Le-tetanos-frappe-un-enfant-2406520

     

    Voici la photo d'une personne atteinte de tétanos, en fin de vie. Cette photo est vraie, ce n'est pas une blague de scénario hollywoodien!

    Quand la maladie est enclenchée, on ne peut pas la guérir: le corps spasme violemment.... la seule prévention, c'est la vaccination.

    NE PAS FAIRE SES RAPPELS, C'EST CONSTAMMENT DANSER AVEC LE DIABLE!

     

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  • Paupiette à Paulette

    … qui, comme tout le monde le sait est “la reine des Paupiettes… et s'(m)on amour ne serait pas si beau, s'il n'aimait pas les paupiettes de veau!"

    Donc, si vous êtes 4, prenez une beefsteak de bœuf ou de veau… vous le demandez mince au boucher…. sinon, vous les posez sur la moitié d'un torchon propre, refermez l'autre moitié sur les steaks et vous aplatissez bien avec le rouleau à pâtisserie. Si vous n'en avez pas sous la main, cherchez-le sur la tête de votre mari ou de votre copain… parfois….

    150 g de chair à saucisse de Toulouse, mais c'est bien sûr!

    100 g de graisse de canard ou d'oie

    120 g de pain de mie trempée au lait et 150 g de champignons de Paris ou d'ailleurs, suis pas sectaire.

    1 ou plus gousse ail; 1 oignon jaune (ou échalote si vous êtes de Bordeaux, tout le monde peut se tromper….); persil, thym, laurier, 1 cuil à café farine ou fécule mais ou pomme de terre; 1 cuillère à café paprika ou piment Espelette et du sel. De la cordelette à rôti.

    Coupez les pieds des champi et lavez-les… D'accord, d'habitude on ne lave pas les champignons de Paris… mais, pour ce qu'ils valent d'arôme et de vitamines….

    Hachez les pieds avec du persil, l'ail, l'échalote dans une terrine et mélangez avec la chair à saucisse… de….Toulouse! rajoutez Espelette ou paprika.

    Déposez une grosse cuillère à plus sur chaque demi beefsteak aplatit, roulez et ficelez en croix.

    Faites chauffer la sauteuse et fondre la graisse, faîtes dorer vos paupiettes de chaque côté, saupoudrez de farine, mélangez-bien puis versez le vin blanc, couvrez et laissez cuire à feu moyen en tournant les paupiettes régulièrement; laissez cuire au moins 50 m“ en vérifiant régulièrement s'il y a assez de bouillon pour la cuisson et terminez à feu doux pour ne pas que cela brule (avec la farine, la sauce va s'épaissir).

    Pas mal accompagné de carottes glacées, de brocolis, épinard à la crème, pommes de terre robe des champs ou vapeur…. etc.

     

    Si vous en trouvez, n'hésitez pas à utiliser le veau sous la mer

    et en plus, elle est en promotion....! :-)

     

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