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  • Et si juste une cuillerée de L-arginine pouvait aider le biofilm des dents à partir?

    De nombreux composants de nos produits d’hygiène buccale sont destinées à empêcher les bactéries cariogènes de se développer: le fluorure de sodium dans ACT interfère avec le transport d’électrons et la synthèse d’ATP, les huiles essentielles dans la Listerine ont des effets antiseptiques et abrasifs – de petites particules insolubles dans le dentifrice aident à éliminer la plaque et le tartre quand vous vous brossez les dents. L’élimination des bactéries buccales aide à lutter contre la carie, la gingivite et la parodontite, mais les cavités (appelées aussi caries dentaires) ne sont pas causées par tous les microbes oraux. Le principal coupable, Streptococcus mutans, provoque des caries en acidifiant son environnement, ce qui déminéralise l’émail protégeant nos dents.

    Illustration de la prévalence de la plaque dentaire

    Bien sûr, S. mutans réside ainsi avec le reste de nos microbes oraux, où il forme des biofilms multi-espèces qui constituent la plaque dentaire. Cela peut conduire à une carie. Les caries sont générées lorsque S. mutans fermente le sucrose, trouvé dans notre alimentation, en acide lactique, et ce processus se produit dans un biofilm qui contient également d’autres streptocoques viridans et des actinomycètes. Une nouvelle étude publiée dans le Journal of Bacteriology suggère que l’addition de L-arginine peut changer la composition chimique du biofilm, inhibant spécifiquement la carie sans perturber le reste de la flore microbienne orale.

    La recherche montre qu’une bactérie orale arginolytique, Streptotoccus gordonii, décompose l’arginine afin de produire de l’ammoniac. Cet ammoniac peut empêcher le pH de diminuer, annulant ainsi les effets de l’acide produit par S. mutans. Le premier auteur, Jinzhi Lui et le responsable scientifique, Hyun Koo, étaient au courant de travaux de recherche précédents corrélant des niveaux salivaires plus élevés d’arginine chez des personnes sans carie, et a émis l’hypothèse que l’addition supplémentaire de L-arginine peut diminuer le risque de caries. Ils ont testé leur hypothèse in vitro sur des biofilms mixtes de S. mutans, S. gordonii et Actinomyces naeslundii afin de représenter trois des principales espèces bactériennes orales retrouvées chez les personnes saines.

    Les biofilms ont été cultivées en présence de saccharose, avec ou sans suppléments de L-arginine. Les chercheurs ont observé que le pH du biofilm était près de dix fois plus élevé avec les ajouts d’arginine, comme ils l’avaient prévu. Les auteurs ont constaté que l’arginine a également permis la domination de S. gordonii et a maintenu la croissance de A. naeslundii, tout en empêchant une croissance de S. mutans. Cela suggère un moyen de maîtriser les membres causant une maladie dans une population bactérienne mixte sans avoir des effets négatifs sur les membres restants, avec perturbation minimale du microbiome oral.

    La L-arginine à diminué la matrice du biofilm et des microcolonies

    Les effets ne se limitent pas à la croissance, cependant. Les biofilms sont enfermés dans une matrice extracellulaire, et S. mutans contribue à la formation d’exopolysaccharides insolubles dans cette matrice en partie par la production de GtfB (ou glucans synthesized by streptococcal glucosyltransferases). L’exposition à l’arginine réprime les niveaux normaux de l’expression de S. mutans, entraînant moins polysaccharides extracellulaires entourant les biofilms (voir image de gauche). Donc, en plus de diminuer la présence de bactéries pathogènes, les biofilms exposés à l’arginine sont moins protégés par leur matrice extracellulaire, et pourraient être sensibles aux molécules antimicrobiennes ou à l’enlèvement par des procédés mécaniques (comme le brossage des dents !).

    L’arginine est d’ores et déjà connue pour être une thérapie efficace pour l’hypersensibilité dentinaire et est généralement reconnue comme sûr (GRAS) jusqu’à 20 g/jour. Cependant, un certain nombre d’expériences, telles que des études in vivo, sont à faire avant de commencer à ajouter de la L-arginine à tous nos dentifrices et bains de bouche. Un perturbateur de biofilm tel que la L-arginine peut faire un long chemin vers la diminution des caries dentaires et l’augmentation du temps de la santé bucco-dentaire, avec une perturbation minimale des autres microbes oraux. Ceci est la première étape de l’application d’une découverte prometteuse en vue d’améliorer la santé humaine.

    Description de l’arginine

    L'arginine est l’un des 20 acides aminés qui composent nos protéines. Elle joue un rôle dans la division cellulaire, la guérison des blessures, l'élimination de l'ammoniaque par l'organisme, le bon fonctionnement du système immunitaire et la sécrétion de certaines hormones, notamment l’hormone de croissance. À partir de l'arginine, le corps fabrique de l'oxyde nitrique (NO), une substance qui favorise la dilatation des vaisseaux sanguins, et de la créatine, un nutriment non essentiel associé au développement et au bon fonctionnement des muscles.

    Sources alimentaires de l’arginine

    L’arginine est considérée comme un acide aminé "semi-essentiel", car la plupart du temps, l’organisme en synthétise des quantités suffisantes pour suffire à ses besoins. Mais il peut arriver, dans certaines conditions, que l’apport endogène ne suffise pas et que des suppléments d’arginine soient prescrits par un médecin. C’est le cas, par exemple, à la suite d’un traumatisme important, d’une infection grave ou d’une intervention chirurgicale majeure.

    L’arginine est présente dans de nombreux aliments tels que les légumineuses, certaines céréales, comme le riz brun, l’avoine et le sarrasin, ainsi que la viande rouge, la volaille, le poisson, les produits laitiers et les noix. Comme elle n'est pas considérée comme un nutriment essentiel, aucun apport nutritionnel recommandé n'a été établi pour l'arginine.

    Carence en arginine

    La carence en arginine, relativement rare, se manifeste par une mauvaise guérison des blessures, la chute des cheveux, des éruptions cutanées, de la constipation et la stéatose hépatique (hépatite graisseuse ou dégénérescence graisseuse du foie).

    Parmi les causes possibles de carence, citons certaines maladies congénitales qui empêchent la synthèse normale de l'urée, la sous-alimentation chronique, les troubles occasionnant une surproduction d'ammoniaque, un apport excessif de lysine, des brûlures, blessures ou infections graves.

     

  • Où trouver la langue Occitane?

    Hebdomadaire La Setmana et .fr

    Actualités nationales et internationales

     

    Lo Jornalet et jornalet.com

    Gazette d'informations occitanes.

     

    Le Diari

    Bi-mensuel d'actualité de l'

    Institut d'études occitanes

     

    fabrica.occitanica.eu

     

    Le Centre interrégional de développement de l'Occitan ouvre sa bibliothèque: livres et autres sources

    locirdoc.fr

     

    Organisme de régulation de l'occitan

    locongres.org

     

    Télévisions

    octele.com

     

    Le magazine Viure al païs

    sur France 3, le dimanche à 11 h 30

    son blog: france3-regions.blog.francetvinfo/le-blog-de-viure-al-pais-france3/

    Edition locale des informations en occitan: tous les samedis à 19 h 18 sur France 3

     

    Radio

    radio-occitania.com (98.3 à Toulouse -j'y suis passée deux fois!) 89.4 à Saint Gaudens)

    106.1 à Cintegabelle

     

    radiomonpais.fr – 90.1 à Toulouse)

     

    radio-planeta-occitania.blogspot.fr

     

  • HUMOUR

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    Comptine de mon enfance

    Une d'moiselle de 90 ans

    en mangeant d'la crème (bis)

    Une d'moiselle de 90 ans

    en mangeant d'la crème s'est cassée une dent!

    Ha! lui dit sa maman

    en mangeant d'la crème(bis)

    Ha! lui dit sa maman

    en mangeant d'la crème c'est pas zétonnant!

     

  • Le jardin japonais de Compans-Caffarelli rebaptisé du nom de Pierre Baudis

    Mercredi 11 mai, le jardin japonais de Compans-Caffarelli sera rebaptisé du nom de l'ancien maire de Toulouse, Pierre Baudis.

    "Un hommage légitime" selon Jean-Luc Moudenc.

    C’est un nouvel hommage à la famille Baudis que s’apprête à rendre la Ville de Toulouse, mercredi 11 mai 2016.

    100 ans après la naissance de Pierre Baudis

    À 11 h, le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, dévoilera en effet la plaque de baptême du jardin japonais ainsi qu’un buste, réalisé par le sculpteur Sébastien Langloys, en hommage à Pierre Baudis, en présence des représentants de la famille de Pierre Baudis et de l’artiste qui a réalisé le buste.

    “J’ai souhaité rendre hommage à Pierre Baudis le 11 mai 2016, jour du centenaire de sa naissance, en accolant son nom à celui du jardin japonais, a détaillé l’édile, dans un communiqué daté du 10 mai. Labellisé "jardin remarquable", le jardin japonais a été créé en 1983 à la suite d’un voyage qu’il avait effectué à Tokyo. Il permet aux Toulousains de voyager dans la culture asiatique et de profiter de ce havre de paix et de sérénité à quelques minutes du centre-ville…

    "Un hommage légitime"

    Maire de Toulouse de 1971 à 1983, Pierre Baudis "avait été visionnaire en développant les zones vertes et les bases de loisirs qui font partie de Toulouse, une ville à la qualité de vie régulièrement plébiscitée" souligne également le maire de Toulouse.

    Et de conclure: "Donner le nom de Pierre Baudis à l’un des plus beaux jardins de Toulouse est un hommage légitime que je rends avec fierté et émotion à cet homme qui a contribué à construire cet art de vivre toulousain qui participe du rayonnement de notre ville“.

  • Pourquoi et comment dépolluer sa viande avant de la manger

    Les polluants s’accumulent dans les graisses chez l’Homme mais aussi chez l’animal. La consommation de graisses animales pourrait donc expliquer pourquoi la viande rouge est classée en cancérigène probable. Une nouvelle étude rapporte quels modes de cuissons permettent de limiter les teneurs en ces polluants (1).

    Il y a 6 mois, l’annonce du CIRC (Conseil International de Recherche contre le Cancer) selon laquelle la viande transformée (charcuteries) est cancérigène et la viande rouge le serait aussi probablement avait provoqué un vent de panique:

    - Les charcuteries seraient cancérigènes à cause des procédés de transformation qui génèrent des composés cancérigènes mais également à cause de leur teneur en sel et en additifs.

    - Les viandes rouges sont classées en cancérigènes probables : plusieurs méta-analyses ont rapporté un lien entre consommation de viande rouge et cancer, l’effet semble plus faible que pour les charcuteries mais réel. Plusieurs composés sur le banc des accusés : les amines et hydrocarbures polycycliques formés durant la cuisson à haute température, le fer héminique (qui donne sa couleur rouge à la viande), ou encore la L-carnitine (présents surtout dans le boeuf).

    Néanmoins, les viandes contiennent des nutriments intéressants : vitamines du groupe B (B12 notamment), un peu d'oméga-3 (dans les viandes issues des filières bio et bleu-blanc-coeur), zinc, fer, et des protéines complètes. Elles favorisent aussi la satiété et le contrôle de la glycémie, etc. De plus, une méta-analyse combinants les données de plus de 1,5 millions de personnes publiée il y a quelques jours rapporte que la consommation de viande blanche diminuerait la mortalité et le risque de cancer (2).

    Faut-il éviter la viande rouge ?

    Bien que le fer héminique ou la carnitine pourraient expliquer une partie des effets néfastes, les auteurs de l'étude espagnole qui vient de paraître dans le journal Environmental Research suggèrent que ce sont les graisses animales, présentes en bien plus grande quantité dans les viandes rouges, qui seraient mauvaises pour la santé (graisses qu'il suffirait de retirer grâce à une préparation et à une cuisson adaptée). Pourquoi selon les chercheurs? Parce que la plupart des polluants environnementaux sont lipophiles, autrement dit, ils se fixent facilement aux graisses. C’est pourquoi ils sont bien plus présents dans les viandes rouges, plus grasses (et dans les poissons gras). Les polluants en cause seraient l’arsenic, le cadmium, le mercure, les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), les dioxines, les pesticides et autres polluants persistants comme les PCB.

    Ces polluants présents dans la viande rouge auraient de plus des effets similaires aux perturbateurs endocriniens: ils favoriseraient le diabète, l'obésité, la puberté précoce, etc.

    Comment "détoxifier" les viandes rouges?

    Les chercheurs ont étudié comment les modes de cuisson influaient sur les teneurs en polluants. Conformément à leur hypothèse, ils ont établi que les modes de cuisson qui extraient les graisses (comme la cuisson à l'eau ou au barbecue) sont ceux qui diminuent le plus les teneurs en polluants. Une solution simple peut également consister à retirer les morceaux de gras au couteau, ou encore à consommer des morceaux maigres comme la bavette.

    En revanche, le barbecue, comme toute cuisson à haute température, produit des amines et des hydrocarbures polycycliques qui sont cancérigènes. Afin de limiter leur formation (jusqu’à 90%), vous pouvez faire mariner la viande ou la passer au four micro-ondes avant la cuisson.

    Les auteurs rappellent que la viande reste moins contaminée que les poissons et les produits de la mer mais est bien plus contaminée que les fruits et légumes.

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    RÉFÉRENCES :

    [1]José L. Domingo, Martí Nadal. Carcinogenicity of consumption of red and processed meat: What about environmental contaminants?Environmental Research, 2016; 145: 109 DOI:10.1016/j.envres.2015.11.031

    [2] Heather Fields, MD; Denise Millstine, MD; Neera Agrwal, MD; Lisa Marks, MLS, AHIP. Is Meat Killing Us? The Journal of the American Osteopathic Association, May 2016, Vol. 116, 296-300. doi:10.7556/jaoa.2016.059

  • Fête de l’autoroute

    Vianney en concert gratuit et cassoulet géant sur l'A61, près de Toulouse, dimanche 22 mai

    Vianney se produira gratuitement en concert près de Toulouse, non pas dans une salle, ni même dans un parc mais sur une aire d'autoroute. Une première.

    La Fête de l’autoroute, ça vous dit quelque chose? Non? C’est normal, c’est une première. Dimanche 22 mai 2016, animations, événements sportifs et manifestations seront organisés sur une quinzaine de sections d’autoroutes, un peu partout en France.

    Cirque et cassoulet géant au programme

    Organisé de 15 h à 16 h, le concert viendra clôturer une journée placée sous le signe du cirque. Au programme, dès le début de matinée : des spectacles d’acrobates au sol et dans les airs, au cœur d’un grand chapiteau installé sur l’aire, une initiation au cirque pour les enfants et une dégustation de cassoulet géant.

    Le plan d’eau de l’aire sera lui aussi animé par des artistes évoluant sur des îles flottantes, détaille l’Asfa, qui indique par ailleurs que des itinéraires de contournement seront mis en place afin de ne pas gêner la circulation.

     

    Infos pratiques:

    La première Fête de l’autoroute

    Rendez-vous sur l’aire de Port-Lauragais, sur l’A61

    Dimanche 22 mai 2016

  • En perturbant la flore intestinale, l'alimentation moderne nuit au cerveau

    Une étude expérimentale montre que l'alimentation occidentale riche en sucres et en graisses modifie la flore intestinale, provoquant ainsi une perte des fonctions cognitives

    Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Oregon State University et parue dans la revue Neuroscience rapporte qu’un régime riche en graisses et/ou en sucres provoque des modifications au niveau des bactéries intestinales qui semblent liées à une perte significative de flexibilité cognitive. La flexibilité cognitive représente la capacité d’adaptation à de nouvelles exigences ou règles. L’effet était plus important avec le régime riche en sucres qui affecte également les mémoires à long et court terme.

    Le régime alimentaire occidental (Western Diet), riche en graisses, en sucres et en glucides à index glycémique élevé est associé à une gamme de maladies chroniques, comme l’obésité par exemple.

    "Les apports élevés en graisses et en sucres raffinés sont associés à un déclin de la flexibilité cognitive et de la mémoire et à une augmentation de l’incidence de la maladie d’Alzheimer " explique l’article“.  Ce type de régime –riche en graisses et/ou en sucres- altère également la flore intestinale. De plus en plus de preuves suggèrent que les bactéries intestinales impactent des fonctions essentielles dans l’organisme, notamment la maturation du système immunitaire et des processus métaboliques.

    Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont cherché à savoir si les changements induits sur le microbiote intestinal par différents régimes alimentaires pouvaient impacter mémoire et flexibilité cognitive.

    Les chercheurs ont travaillé sur des souris auxquelles ils ont donné différents régimes alimentaires (riche en graisses ou riche en sucres (saccharose) ou alimentation normale) puis ils leur ont fait passer plusieurs tests, comme celui du labyrinthe d’eau, pour enregistrer les changements dans leurs fonctions mentale et physique. Ils ont également évalué les modifications sur différents types de bactéries intestinales.

    Les résultats montrent qu’après seulement 4 semaines d’un régime riche en graisses ou riche en sucre, les performances de la souris sur les différents tests de la fonction mentale et physique ont commencé à diminuer, comparées aux souris suivant un régime "normal". Et le changement le plus important était lié à la flexibilité cognitive. Le régime riche en graisses et le régime riche en sucres présentent certaines similitudes quant aux modifications qu’ils induisent chez les bactéries intestinales, par rapport au régime normal. Mais ils provoquent également chacun des modifications spécifiques. "Les modifications induites au niveau de la flore intestinale étaient encore plus significatives chez les souris soumises au régime riche en sucres".

    "L’altération de la flexibilité cognitive était assez forte" expliquent les auteurs. "Imaginez que vous êtes en train de rentrer chez vous par une route que vous connaissez très bien. Mais un jour la route est fermée et vous devez soudainement trouver un nouveau chemin pour rentrer chez vous". Une personne avec un niveau élevé de flexibilité cognitive pourrait immédiatement s’adapter au changement, déterminer une autre route pour rentrer chez elle et se souvenir d’utiliser cette nouvelle route le jour suivant, sans trop de problème. Alors que pour une personne avec une flexibilité cognitive altérée, le retour à la maison serait long, lent et stressant.

    "Il est de plus en plus clair que nos bactéries intestinales, ou microbiote, peuvent communiquer avec notre cerveau" explique Kathy Magnusson, auteur de l’étude. "Les bactéries peuvent libérer des composés qui agissent comme des neurotransmetteurs, stimulent les nerfs sensoriels ou le système immunitaire et impactent une large gamme de fonctions biologiques. Nous ne sommes pas sûre des messages qui sont envoyés, mais nous recherchons les mécanismes impliqués et les effets".

    "Cette étude a été réalisée sur des souris jeunes avec un système biologique sain, mieux en mesure de résister aux influences pathologiques de leur microbiote intestinal. Ces résultats auraient donc pu être plus prononcés chez des souris plus âgées ayant des systèmes intestinaux plus "abîmés".

    Ces résultats rejoignent ceux d’études précédentes montrant l’impact des graisses et des sucres sur la fonction cognitive et le comportement et suggèrent que ce phénomène serait lié à l’altération de la flore intestinale. "Nous savons depuis longtemps que trop de graisses et trop de sucres ne sont pas bons pour la santé. Ce travail montre que les graisses et les sucres altèrent notre flore intestinale et c’est une des raisons pour lesquelles ce type d’aliment n’est pas bon pour nous" concluent les auteurs.

    Sources

    Magnusson KR, Hauck L, Jeffrey BM, Elias V, Humphrey A, Nath R, Perrone A, Bermudez LE. Relationships between diet-related changes in the gut microbiome and cognitive flexibility. Neuroscience. 2015 Aug 6;300:128-40. doi: 10.1016/j.neuroscience.2015.05.016. Epub 2015 May 14.

    Fat, sugar cause bacterial changes that may relate to loss of cognitive function. Oregon State University