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  • AZF: vous avez dit "complotisme"?

    "Le bilan est terrible: 31 morts, dont 21 employés sur le site, 12 000 blessés ou traumatisés, 80 000 sinistrés, 27 000 logements endommagés, 3 500 entreprises touchées ainsi que de nombreux bâtiments publics, dont 120 établissements scolaires… " (" Sud-Ouest", 24 janvier 2017)

    Assez régulièrement, j’écris des articles pour dénoncer ce que j’appelle  le " mentir-vrai " qui consiste, pour le pouvoir et la presse qui lui sert la soupe, à assener SA vérité (en réalité un bluff, un mensonge grossier) et à traiter de complotiste, voire carrément de fasciste, celui qui osera mettre en doute ses allégations.

    L’art du "mentir vrai" c’est de répondre aux questions avant même qu’on les pose. Je pense, par exemple, à la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986. À l’époque, Le Monde, journal officiel de la bien-pensance, osait écrire: "Même s’il a survolé la France, le nuage radioactif de Tchernobyl n’a que très peu contaminé les sols français et n’est pas à l’origine d’une augmentation des cancers de la thyroïde… ".

    Souvenez-vous, on nous a dit que le nuage radioactif s’était arrêté à la frontière et on a fustigé les (trop rares) médecins qui s’inquiétaient d’une montée en flèche des problèmes thyroïdiens dans tout le pays. On pourrait parler aussi de l’incendie de Notre-Dame de Paris. Ceux qui ont évoqué un possible ou probable attentat – dont je suis! – ont été traités de complotistes alors qu’on sait pertinemment qu’en France, chaque semaine, une église est vandalisée.

    Aujourd’hui, je voudrais vous parler d’un autre enfumage survenu il y a 24 ans. La destruction de l’usine AZF de Toulouse. Le 21 septembre 2001 — soit 10 jours après les attentats du 11 septembre — à 10 h 17, un stock de 300 à 400 tonnes de nitrate d’ammonium (déclassé) destiné à la production d’engrais explosait, creusant un cratère de 70 m de long, 40 m de large et 5 m de profondeur.

    L’explosion a été entendue à plus de 80 km de Toulouse et un séisme de magnitude 3,4 a été enregistré. Le bilan officiel fait état de 31 morts, dont 21 employés sur le site et environ 12.500 blessés (ou traumatisés). La violence de l’explosion a causé des dégâts énormes dans la partie sud-ouest de Toulouse. Le site AZF lui-même a été totalement soufflé. À proximité, deux zones commerciales ont été détruites. 150 bus de la SEMVAT, la société de transport public toulousain, ont été détruits dans leur entrepôt situé en face de l’usine. Des logements, des entreprises et des équipements (piscines, gymnases, salles de concert, un lycée…) ont été touchés. Les dégâts (murs lézardés, portes et fenêtres enfoncées, toitures et panneaux soufflés ou envolés, vitres brisées, etc.) ont été visibles jusqu’au centre-ville. On a estimé les dégâts matériels à 2 milliards d’euros (dont 33 millions pour les seuls bâtiments publics). Une enquête a été aussitôt diligentée.

    Juste après la catastrophe, le procureur de la République, M. Bréard, déclarait que la piste de l’accident était privilégiée " à plus de 90% ". Le 28 septembre 2001, il ouvrait une "information judiciaire contre X pour homicides, blessures et destructions de biens involontaires".

    Pour lui, la catastrophe aurait été provoquée par un employé d’une entreprise sous-traitante. Il aurait déversé 500 kg de produit chloré pour piscines (DCCNa ou "dichloroisocyanurate de sodium "), sur un tas d’ammonitrate stocké en vrac. Or, la reconstitution réalisée sur place en octobre 2002 a mis en évidence l’impossibilité de confondre les deux produits, du fait de la très puissante odeur de chlore dégagée par le DCCNa. Alors, pour sortir de l’impasse, les experts ont imaginé un autre scénario: les quantités de DCCNa seraient "d’un ou plusieurs kilos" à peine, négligemment balayés par l’employé incriminé. Mais des analyses d’échantillons prélevés par le SRPJ de Toulouse en novembre 2001 montrent qu’il n’y avait pas la moindre trace de DCCNa dans ce local. MINCE ALORS!

    En novembre 2004, le juge Perriquet a signé un non-lieu en faveur des neuf salariés d’AZF qui avaient été mises en examen pour non-observation des règles de sécurité et autres manquements. Pourquoi une telle clémence? En décembre 2005, le chef d’atelier qui avait été impliqué dans le scénario jusque-là pris en compte, était également définitivement mis hors de cause. Étrange non?

    Le 31 mai 2006, la société Grande Paroisse gestionnaire du site, a été mise en examen en tant que personne morale.

    Le 13 juillet 2006, un non-lieu était prononcé en faveur du salarié soupçonné d’avoir réalisé le mélange malencontreux d’un produit chloré avec le nitrate d’ammonium. Il ne restait donc que la société Grande Paroisse et le directeur de l’usine mis en examen pour " homicides et blessures involontaires " dans cette affaire. Le 20 septembre 2006, après remise d’un rapport concluant qu’un mélange accidentel est à l’origine de l’explosion, le Juge Perriquet clôt l’enquête.

    Le 3 mai 2007, la Cour d’appel de Toulouse a rejeté toutes les nouvelles demandes d’investigations. Elle mettait aussi un point final aux expertises, alors que des experts n’avaient pas terminé leurs travaux. "Bizarre, bizarre, vous avez dit bizarre…". Plusieurs fois reporté, le procès s’ouvre le 23 février 2009 et doit durer quatre mois. Les audiences se tiennent dans une salle spécialement aménagée pour accueillir la soixantaine d’avocats, plus de deux cents journalistes et des milliers de parties civiles.

    En janvier 2017, le tribunal pénal de Paris étudie une troisième fois le cas AZF, car la question sur les causes de l’explosion n’a toujours pas été clairement tranchée. Les deux hypothèses possibles sont toujours celles de l’attentat ou de l’incident technique.

    Le 31 octobre 2017, soit plus de seize ans après les faits, la Cour d’appel de Paris condamne l’ancien directeur d’AZF, Serge Biechlin, à quinze mois de prison avec sursis et la société Grande Paroisse à une amende de 225 000 euros. La messe est dite: on ne commente pas une décision de justice donc l’explosion d’AZF est accidentelle, point barre! Puisqu’on vous le dit!

    Et pourtant un gros doute subsiste. Dans plusieurs livres et articles, Anne-Marie Casteret, Marc Mennessier, Franck Hériot et Jean-Christian Tirat, ont examiné les pistes d’un possible attentat; possible ou probable? La catastrophe s’est produite dix jours seulement après les attentats du 11 septembre 2001. En dépit d’indices troublants, les recherches menées par la police judiciaire de Toulouse et par les Renseignements Généraux ont été interrompues sur ordre de leur hiérarchie dix jours après les faits. D’après Alain Cohen, ex fonctionnaire de police, l’ancien chef de la PJ, Marcel Dumas, aurait déclaré dès le 21 septembre 2001, en revenant d’une réunion avec la préfecture et le parquet: "Si Paris veut que ce soit un accident, ce sera un accident ".

    La perquisition effectuée au domicile du principal suspect, Hassan Jandoubi — un ouvrier intérimaire retrouvé mort dans une tenue qui évoque certains kamikazes islamistes — ne sera menée qu’après que son appartement soit vidé de ses effets personnels. Ses communications téléphoniques n’ont pas été étudiées dans le détail. Les policiers n’ont pas obtenu l’autorisation d’auditionner le médecin légiste, Anne-Marie Duguet qui, lors de l’autopsie, avait attiré leur attention sur la tenue extravagante de cet homme (cinq slips et caleçons superposés) et sur l’étrange propreté de son corps. "Cet homme s’était préparé à avoir une relation avec Dieu" avait-elle confié à un enquêteur de la PJ. Par ailleurs, dans une "note blanche" du 3 octobre 2001, les RG précisaient qu’il avait été recruté quelques mois auparavant par un groupe islamiste.

    Enfin, les photos prises lorsqu’il est extrait de sa housse mortuaire, juste avant l’examen du corps, le montrent vêtu d’un tee-shirt et d’un pantalon avec des traces de brûlures ponctuelles, alors qu’au-dessous, son thorax et son abdomen étaient profondément brûlés sur une large surface. Ceci laisse à penser que ses vêtements ont été changés après son décès. Des revendications, au nom du djihad islamique et d’Alpha Bravo (groupe inconnu), ont été envoyées à la gendarmerie, à la police ainsi qu’aux médias. Elles ont été jugées " peu sérieuses " par les autorités. On se demande bien pourquoi?

    Alors, a-t-on le droit de douter que la catastrophe d’AZF soit un simple accident?

    Traitez-moi de complotiste si vous voulez, mais je n’y crois pas!

     

    Eric de Verdelhan

  • Pizza au poulet au four ou à la poêle

    Pour 4 personnes

    1 pâte à pizza, fine si cuisson à la poêle

    60g de reste de poulet cuit, 2 tomates, 15cl de crème fraîche

    Sel

    CUISSON AU FOUR

    Déroulez la pâte à pizza et nappez de crème fraîche. Parsemez de morceaux de poulet et de rondelles de tomates.

    Enfournez à 210°C pendant 30 minutes. Ajoutez la salade.

    CUISSON A LA POËLE

    Dans un saladier, mélangez morceaux de tomate, poulet déchiré, sel, poivre puis ajoutez un peu de crème fraîche épaisse

    Déroulez la pâte à pizza dans une poêle noir huilée ou en céramique, versez le mélange poulet-tomates-crème et l'étaler

    Faire cuire doucement, à couvert, dans votre poêle durant 12-14 minutes (surveillez)

  • Clafoutis à la poêle

    4 à 6 personnes

    400g de fruits: pomme, poires, etc

    100g Farine; 1 Paquet de levure; 90g Sucre

    17cl Lait; 2 Œufs: 3 Cuillères d'huile; 6 cuil. confiture ou marmelade

    1 Pincée de sel

    Versez la farine dans un saladier et mélangez avec le sel, la levure et le sucre.

    Délayez avec le lait, les œufs et 2 cuillères à soupe l'huile et mélangez bien pour obtenir une pâte homogène.

     Épluchez les fruits, coupez-les en lamelles et incorporez-les dans la pâte. Versez le reste d’huile dans une grande poêle et faites chauffer.

    Lorsque l’huile est bien chaude, versez la pâte dans la poêle et faites cuire environ 15 min environ, à petit feu.

    Retournez en vous aidant d'une assiette, et faites cuire le deuxième côté pendant 10 à 15 min.

    Servez avec la confiture de cerises ou autre; c'est délicieux encore tiède.

  • Gâteau aux figues sans cuisson

    8 personnes

    Pour la base:

    200 g de biscuits type petit-beurre; 80 g de beurre fondu

    Pour la crème:

    400 g de fromage frais type Philadelphia

    200 g de mascarpone;  100 g de sucre glace; 3 feuilles de gélatine

    200 ml de crème liquide entière; 1 c. à café d'extrait de vanille

    Pour la décoration: 6 figues fraiches;  2 c. à soupe de miel liquide

    pistaches concassées (facultatif)

    Pour la base : réduire les biscuits en miettes puis mélanger avec le beurre fondu. Tasser la préparation dans un moule à charnière de 22 cm. Réserver au frais.

    Faire tremper les feuilles de gélatine dans de l'eau froide pendant 5 minutes. Les faire fondre ensuite dans 3 cuillères à soupe de crème liquide chaude (fouetter vivement).

    Battre le fromage frais avec le mascarpone et le sucre glace. Incorporer la gélatine fondue dans la crème et l'extrait de vanille.

    Monter le reste de crème liquide en chantilly bien ferme puis l'ajouter délicatement dans la préparation précédente à l'aide d'une spatule.

    Verser la crème sur les biscuits et bien lisser la surface. Réfrigérer pendant au moins 4 heures (idéalement une nuit).

    Avant de servir, disposer les figues coupées en lamelles et arroser de miel. Parsemer de pistaches concassées

  • Quiche au jambon et fromage

    Pour 6 personnes

    1 pâte feuilletée au beurre; 30cl de crème fraîche; 2 œufs

    60g de fromage râpé; 3 tranches de jambon

    Déroulez la pâte feuilletée dans le plat et répartissez le jambon, ainsi que le fromage.

    Fouettez la crème et les œufs, salez. Versez sur le plat.

    Faites cuire à 210°C pendant 20 minutes.

  • Le vin sans alcool est-il vraiment du vin?

    Selon la loi française, un produit est considéré comme du vin s’il présente un titre alcoométrique supérieur à 8,5% en volume.

    Selon une étude récente menée dans 11 grands pays de l’OCDE, 36% des sondés déclarent avoir augmenté leur consommation d’alcool pendant les confinements. Plus particulièrement, ce sont "les femmes, les parents de jeunes enfants et les personnes à revenu élevé" qui ont vu leur consommation d’alcool le plus augmenter.

    Pour contrecarrer ces dérives, l’organisation internationale prône certaines solutions, comme "limiter la promotion de l’alcool auprès des jeunes publics", "renforcer les contrôles de police pour prévenir les accidents de la route dus à l’alcool" ou encore "fixer des politiques de prix pour limiter l’accessibilité financière de l’alcool".

    Une autre piste pourrait être envisagée: promouvoir le vin à faible teneur en alcool, voire du vin sans alcool (ou dés-alcoolisé), comme cela est déjà le cas avec la bière et certains spiritueux sans alcool (le whisky et le gin par exemple), qui connaissent un succès grandissant, surtout auprès des millennials.

    Les vins dés-alcoolisés s’obtiennent pas une élimination progressive, voire totale, de l’alcool qui s’effectue grâce à des techniques diverses, comme l’évaporation, l’osmose inverse ou l’arrêt de la fermentation alcoolique, le souci étant d’éliminer l’alcool du vin sans trop en altérer son goût. De grands progrès ont été réalisés dans ce sens, mais beaucoup reste encore à faire car, il faut l’admettre, un vin dés-alcoolisé n’a pas le même goût d’un vin traditionnel.

    DEFICIT DE LEGITIMITE

    C’est là toute la difficulté et l’enjeu de ces nouveaux vins. Peut-on encore appeler vin un produit partiellement ou totalement dés-alcoolisé? L’enjeu est de taille. En effet, comme nous l’avions montré en 2019 dans un article de recherche, la modification de la teneur en alcool impacte la catégorisation, car peu de répondants identifient aujourd’hui le vin allégé en alcool comme un vin.

    Dans une nouvelle étude (à paraître), nous identifions les limites de l’acceptabilité de ce nouveau produit. Certains consommateurs potentiels considèrent que l’alcool reste un attribut central et que cette innovation n’appartient pas à la catégorie de "vin", conduisant ainsi à la création d’une "nouvelle catégorie de produit".

    De manière générale, le vin dés-alcoolisé souffre autant d’un déficit de légitimité de marché (le marché reste marginal), et de légitimité émotionnelle (les consommateurs manifestent moins d’intérêt). La définition de la catégorie d’appartenance d’un nouveau produit est donc primordiale pour renforcer la légitimité des nouveaux "vins" dés-alcoolisés.

    La réglementation française pèse également sur cette légitimité. En effet, les textes considèrent que le vin est "exclusivement la boisson résultant de la fermentation alcoolique complète ou partielle du raisin frais foulé ou non ou du moût de raisin", avec un titre alcoométrique devant être supérieur à 8,5% en volume. Ainsi, la réglementation a précisément fixé le degré d’alcool comme un élément constituant de ce produit.

    Plusieurs éléments pourraient toutefois venir modifier cette perception.

    Tout d’abord, bien qu’encore marginale, la consommation de boissons issues de la dés-alcoolisation représente une tendance émergente dans les pratiques de consommation. En 2018, le segment des vins sans alcool a représenté un chiffre d’affaires de 23,3 millions d’euros en France, ce qui représente une croissance de 12,7% en valeur et de 10% en volume par rapport à 2017.

    DEBAT A BRUXELLES

    De plus en plus de producteurs, grands et petits, ont commencé à produire des produits dés-alcoolisés. Ils réclament aujourd’hui le droit d’utiliser le terme "vin" pour ces nouvelles boissons.

    Le débat fait en ce moment rage à Bruxelles, où la Commission européenne est en train de discuter la réforme de la politique agricole commune (PAC) et l’harmonisation des règles communautaires, dont la réforme de l’article 180 relative aux vins sans alcool ou à faible teneur en alcool.

    Le cours des négociations semble indiquer que la décision d’appliquer le terme vin aux produits dés-alcoolisés devrait être rendue opérationnelle dans un futur proche, bien que strictement encadrée et réglementée dans le respect de la production vinicole et des consommateurs.

    L’application d’une réglementation qui rattache ces produits à l’univers du vin, probablement sous la forme d’une sous-catégorie, devrait permettre aux consommateurs de mieux identifier ces boissons et les bénéfices rattachés. Le fait de pouvoir utiliser encore le mot "vin" pour indiquer une boisson issue de la dés-alcoolisation faciliterait en effet cette identification et permettrait ainsi aux produits de bénéficier d’un positionnement clairement perçu.

    En parallèle de ces éléments de contexte favorables, des efforts en matière d’information et de communication sont requis de la part des producteurs et distributeurs de vin pour légitimer le vin dés-alcoolisé. Une telle légitimité œuvrerait à rendre la teneur d’alcool des vins, un critère déterminant dans le processus d’achat et de consommation de vins des individus.

    Dans la mesure où les professionnels travailleront sur cette légitimité, le vin désalcoolisé pourra connaître une consommation plus diffuse, venant ainsi réduire les barrières psychologiques liées à son adoption.

    Parallèlement, le défi principal reste l’amélioration du goût des vins dés-alcoolisés. Il est possible que, dans un futur proche, le progrès des techniques de dés-alcoolisation réduise la différence gustative entre un vin traditionnel et un vin dé-alcoolisé, comme c’est actuellement le cas avec la bière et les spiritueux sans alcool. Les producteurs de vins parviendront-ils à réduire ce gap gustatif? Le futur de ces nouveaux produits se jouera également à ce niveau.

    Auteurs: Sylvaine Castellano, Directrice de la recherche, EM Normandie

    Insaf Khelladi, Professeur Associé en Marketing, Pôle Léonard de Vinci

    Rossella Sorio, Professeure Associée, Département Marketing ICN BS, ICN Business School

    The Conversation - CC BY ND

  • Françaises, Français,

    Sauvons la France: exigeons un référendum sur l’immigration

    Nous sommes à l’heure de l’urgence vitale. L’immigration n’est plus un problème parmi d’autres: c’est la question centrale, celle qui commande toutes les autres. Nous sommes en train de changer de peuplement. Nous sommes en train de changer d’art de vivre. Nous sommes en train de changer de civilisation. Si nous ne faisons rien, c’est la fin de la France.

    Depuis les accords de Schengen qui ont démantelé nos frontières, notre pays n’est plus qu’un hall de gare. Bruxelles a confisqué notre souveraineté, et les gouvernements successifs ont multiplié les pompes aspirantes: regroupement familial sans frein, aides sociales sans condition, régularisations massives. Ainsi s’organise la disparition d’un peuple.

    Ne comptez pas sur la classe politique pour enrayer cette mécanique infernale de l’effacement national. Elle ne fera rien. Elle est impuissante ou complice. Tant que nous resterons prisonniers de ces politiciens, rien ne changera.

    Il n’existe qu’une issue: rendre la parole au peuple. Quand les élites oublient la France, c’est au peuple de rappeler les élites à l’ordre. Il n’y a qu’un seul chemin pour affronter le problème majeur de notre temps — l’immigration, qui nous submerge et nous transforme: le référendum. L’enjeu n’est rien de moins que la survie de la France.

    Mais ce référendum, le président ne l’accordera pas de lui-même. Il faudra l’y contraindre. Par la pression populaire. Comme pour la loi Duplomb: une pétition a voulu sauver les abeilles, les oiseaux, les sols. Aujourd’hui, ce sont les Français qu’il faut sauver. Les derniers Français. Avant qu’il ne soit trop tard.

    Voilà pourquoi je lance cette pétition. Pour exiger un référendum sur l’immigration. Pour dire haut et fort:

    "RENDEZ LA PAROLE AU PEUPLE!"

    Signez, faites signer, multipliez vos voix. Que ce cri soit si puissant qu’il devienne impossible à étouffer. L’heure n’est plus aux commentaires. L’heure est venue d’agir.

    Pour nos enfants.

    Pour nos morts qui nous regardent.

    Pour la France éternelle.

    Philippe de Villiers

     

    https://referendum-immigration.com

     

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