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Blog - Page 220

  • Le sel de Salies-de-Béarn

    "croque-au-sel"

    Pour nous, c'étaient les tomates, oignons nouveaux et les radis, toujours dégustés à la croque au sel.

    Et puis, personnellement j'adorais les tartines. Je sais, je vais faire hurler les nutritionnistes (dont je suis) en vous racontant ceci:

    Très souvent, enfant, au goûter, je passais une gousse d'ail sur une belle tranche de pain de campagne, puis je tartinais à la graisse de canard et je saupoudrais chichement de gros sel.

    Je faisais cela parce que j'avais vu mon papa le faire; ce genre de tartines étaient courantes dans les années 50… faut dire, qu'en ce temps-là, il n'y avait pas d'eau chaude au robinet et l'on se chauffait à la cuisinière à bois. Il fallait des calories pour se réchauffer dans l'air glacial des maisons sans confort… quand on avait une maison, n'oubliez pas, nous étions juste après la guerre de 39-45.

    Pour le goûter, nous avions toujours un café au lait avec des tartines à la margarine ou confiture maison, du pain et 2 morceaux de sucre, des tartines ci-dessus, du pain tchintché (tartine frottée à l'ail et huile, avec 3 ou 4 grains de gros sel). Quelques rares fois, nous avions droit à une demi-bille de chocolat ou une pêche, deux abricots, 3 noix, un peu de raisin…

    On n'en demandait pas plus: c'était comme cela, en fait. Cela nous a pas si mal réussit: pour l'instant, j'ai passé la soixantaine... qui peu en dire autant? mais, je vous souhaite la même chose.... on ne sait jamais de quoi la vie est faite!!!

    Un sel de légende et de tradition

    Le sel de Salies-de-Béarn est obtenu par simple évaporation des eaux souterraines selon une méthode ancienne : dans une poêle à sel. Il s’agit d’un sel 100% naturel, exceptionnellement riche en oligo-éléments.

    Présent naturellement sous les Pyrénées depuis des millions d’années, le Sel de

    Salies-de-Béarn est protégé en profondeur dans des eaux dix fois plus salées que l’eau de mer.

    Son mode de production authentique et traditionnel confère à ce sel 100% naturel et exceptionnellement riche en oligo-éléments, des qualités gustatives incomparables.

    Exploitation depuis plus de 3000 ans!

    Les fouilles les plus récentes attestent d’une exploitation du sel vieille de plus de 3000 ans. Au Moyen Age, les habitants de Salies de Béarn décident de s’organiser pour éviter l’anarchie et mieux répartir la richesse commune. C’est ainsi que naquit la Corporation des Part Prenants de la Fontaine Salée.

    Le Livre Noir de 1587 atteste de cette codification qui fait les Salisiens collectivement propriétaires de la fontaine salée.

    A cette époque, Salies possède en Béarn le monopole du commerce du sel qui, ne l’oublions pas est une denrée rare, précieuse et fort convoitée.

    Ainsi, Salies exporta sa richesse sur les routes du Royaume et sur le "Cami Salié" en particulier (la voie du sel).

    Ni Louis XIV, ni plus tard la Révolution, ne parvinrent à faire abolir les droits de la Corporation des Part Prenants. Napoléon 1er alla même jusqu’à les reconnaître.

    La suppression de l’impôt sur le sel: la gabelle, la concurrence du sel marin mettent en difficulté les artisans façonneurs locaux. Même si la production se modernise, avec la création des Salines, Salies doit impérativement diversifier ses activités.

    En s’orientant vers le thermalisme, la ville, sous l’impulsion en particulier du Docteur Nogaret,  offre à l’Or Blanc un débouché médical. En 1855, le premier établissement thermal voit le jour.

    En 1867 de solides voûtes de pierre recouvrent la source et son bassin : La Crypte du Bayaa protège désormais la précieuse fontaine. De belles demeures Béarnaises sont construites, de grands hôtels typiques de l’architecture thermale, en vogue à l’époque, sont mis en chantiers.

    Peu à peu, au cours des siècles, le commerce du sel s’est ainsi doublé d’une vocation thermale et touristique grandissante. Salies connaît alors ses heures de gloire en recevant de riches et très prestigieuses personnalités du monde de la Politique et du Spectacle en particulier.

    Aujourd’hui, la balnéothérapie vient compléter l’offre de soins et permet de toucher une clientèle grandissante à la recherche de ressourcement et de Bien être dans un cadre architectural et environnemental  que les Salisiens ont su et voulu préserver.

    Il est utilisé depuis des siècles sur les tables du Sud-Ouest de la France. Il est toujours préféré à tout autre sel par les professionnels de la salaison, notamment ceux du Jambon de Bayonne. En effet, le sel de Salies-de-Béarn est préconisé dans le cadre de l’IGP Jambon de Bayonne.

    Sel Gros et Fleur de Sel

    Reconnu pour son goût et ses bienfaits sur la santé, le Sel de Salies-de-Béarn est apprécié des gastronomes et des grandes toques de France.

    L'eau-mère: un concentré d'eau thermale

    Les eaux-mères sont obtenues par une lente évaporation de l’eau puisée en profondeur dans les sources salées de Salies-de-Béarn.

    Hydrothérapie des chevaux de sport

    Le concentré d’eau thermale est utilisé depuis le XIXème siècle pour l’hydrothérapie des chevaux de sport afin de soigner leurs membres. 

    Sel Gros de Salies-de-Béarn

    Sel de Salies de Béarn

    Traditionnellement utilisé pour les produits de salaison, le Sel Gros de Salies-de-Béarn est un élément essentiel de la cuisine du Sud-Ouest. Riche en éléments minéraux et oligo-éléments, il révèlera toutes les saveurs de vos plats. De plus, il est préconisé dans le cadre de l’IGP Jambon de Bayonne. Voir la note

    Conseils d’utilisation: cuisson de toutes préparations, cuisson en croûte de sel, court-bouillon

    Sous l’effet du soleil et du vent, des pétales fins et légers apparaissent à la surface de la poêle à sel et forment la Fleur de Sel de Salies-de-Béarn. Elle est issue de la première cristallisation du sel et récoltée à la main.

    Naturellement blanche et fragile, la Fleur de Sel de Salies-de-Béarn est prisée par les gourmets et les chefs étoilés pour son incroyable faculté à bonifier toutes vos recettes.

    Conseils d’utilisation: après la cuisson de vos préparations, sa légèreté incomparable fera merveille sur vos grillades, poissons, viandes, salades de saison et légumes à la "croque-au-sel".

     

  • Je l'ai (apprise en grande partie) au CM2, je m'en souviens encore

    Je n’aime pas les maisons neuves :

    Leur visage est indifférent ;

    Les anciennes ont l’air de veuves

    Qui se souviennent en pleurant.

     

    Les lézardes de leur vieux plâtre

    Semblent les rides d’un vieillard ;

    Leurs vitres au reflet verdâtre

    Ont comme un triste et bon regard !

     

    Leurs portes sont hospitalières,

    Car ces barrières ont vieilli ;

    Leurs murailles sont familières

    À force d’avoir accueilli.

     

    Les clés s’y rouillent aux serrures,

    Car les coeurs n’ont plus de secrets ;

    Le temps y ternit les dorures,

    Mais fait ressembler les portraits.

     

    Des voix chères dorment en elles,

    Et dans les rideaux des grands lits

    Un souffle d’âmes paternelles

    Remue encor les anciens plis.

     

    J’aime les âtres noirs de suie,

    D’où l’on entend bruire en l’air

    Les hirondelles ou la pluie

    Avec le printemps ou l’hiver ;

     

    Les escaliers que le pied monte

    Par des degrés larges et bas

    Dont il connaît si bien le compte,

    Les ayant creusés de ses pas ;

     

    Le toit dont fléchissent les pentes ;

    Le grenier aux ais vermoulus,

    Qui fait rêver sous ses charpentes

    À des forêts qui ne sont plus.

     

    J’aime surtout, dans la grand’salle

    Où la famille a son foyer,

    La poutre unique, transversale,

    Portant le logis tout entier ;

     

    Immobile et laborieuse,

    Elle soutient comme autrefois

    La race inquiète et rieuse

    Qui se fie encore à son bois.

     

    Elle ne rompt pas sous la charge,

    Bien que déjà ses flancs ouverts

    Sentent leur blessure plus large

    Et soient tout criblés par les vers ;

     

    Par une force qu’on ignore

    Rassemblant ses derniers morceaux,

    Le chêne au grand coeur tient encore

    Sous la cadence des berceaux.

     

    Mais les enfants croissent en âge,

    Déjà la poutre plie un peu ;

    Elle cédera davantage ;

    Les ingrats la mettront au feu ...

     

    Et, quand ils l’auront consumée,

    Le souvenir de son bienfait

    S’envolera dans sa fumée.

    Elle aura péri tout à fait,

     

    Dans ses restes de toutes sortes

    Éparses sous mille autres noms ;

    Bien morte, car les choses mortes

    Ne laissent pas de rejetons.

     

    Comme les servantes usées

    S’éteignent dans l’isolement,

    Les choses tombent méprisées,

    Et finissent entièrement.

     

    C’est pourquoi, lorsqu’on livre aux flammes

    Les débris des vieilles maisons,

    Le rêveur sent brûler des âmes

    Dans les bleus éclairs des tisons.

     

     Sully Prudhomme

  • Merci!

    C'est un peu aussi, grâce à vous!

     

    En deux jours, mon pata-scope à fait  plus de 300 000 visites!

     

    http://www.ilosport.fr/iloweek/iloscope/horoscope-du-20-au-26-octobre

  • Chose promise, chose due...

    VOTRE HOROSCOPE INSOLITE ET DÉJANTÉ

    http://www.nos18ansenmai68.com/horriscope/index.html

     

    VOTRE HOROSCOPE DÉJANTÉ  FORME ET SANTÉ

    http://www.ilosport.fr

  • Si vous aimez les insolites et déjantés

    ... je tiens à vous informer de la prochaine naissance, ce lundi 20 octobre

    de mon nouveau horoscope déjanté....

    il sera mis en ligne sur le site magazine d'un très, très grand quotidien, que la majorité des gens achète au moins une fois dans leur vie...

    et qui, après VALEURS ACTUELLES est le 2e média de presse écrite à voir sa diffusion augmentée depuis quelques années.

    Qui, de plus, comme Valeurs Actuelles,  N'A PAS BESOIN DE NOS IMPÔTS POUR VIVRE!

     

    Lundi, donc, je mettrai ici le lien pour que vous alliez vous dilater la rate avec mon nouvel horoscope!

    Voici celui qui a inspiré au journaliste de me faire cette gentille proposition:

    http://www.nos18ansenmai68.com/horriscope/index.html

  • A goûter absolument !

    Le fénétra: Amande, abricot et citron confit: une association délicieuse.

    Toulouse a plusieurs spécialités sucrées. Si les bonbons, dont le plus légendaire est probablement le cachou, sont à découvrir, le fénétra lui, est un gâteau typique à ne surtout pas manquer. Fenetra et une vraie spécialité toulousaine, gâteau à base de pâte d’amande, meringue et écorces de citrons confits.

    Parfois, pâte sablée aux amandes, citrons confits et abricots sont les principaux ingrédients de cette recette ancestrale. Pour goûter le fénétra authentique, vous devrez trouver une pâtisserie. Il n’est que peu proposé sur les cartes des restaurants toulousains... D'ailleurs, il n'y a qu'à voir le cassoulet que la plupart proposent!

    Ce gâteau à base d’amandes et de citron confit est un dessert très ancien, typique de la cuisine occitane. Son origine remonte aux Romains qui le consommaient durant la fête des morts. Cette procession donnait lieu à un grand repas familial au cours duquel on mangeait le fenetra.

    Le “grand fenetra“ existe encore, je pense. J'y ai souvent assisté mais il ne se déroule qu'en centre ville et comme j'étais plutôt dans les quartiers... je devais donc me rendre en centre ville pour voir la cavalcade, comme j'appelais cela;

    des groupes folkloriques descendent les rues principales en dansant et chantant.... puis, on se retrouve dans la cour du Capitole, (l'ancien palais des Capitouls qui sert de mairie) pour chanter en occitan. Une fois ou deux a été mis en perce le “vin de Toulouse“; et oui! notre ville possède une petite vigne mais je n'ai pas eu l'honneur de goûter à ce vin qui est très, très rare. Je crois cependant qu'on le sert dans les maisons de retraite de la ville...

    Comme indiqué plus haut, le Fénétra est une vraie spécialité toulousaine qui fait partie du patrimoine local et de l'histoire de la ville. Ce savoureux gâteau est un dessert très ancien, typique de la cuisine occitane.

    Ce nom provient des Feretralia (le Fénétra s'est d'ailleurs longtemps appelé Férétra et d'ailleurs, moi-même, j'utilise ce terme) qui se déroulaient alors au moment des ides de mars. Les toulousains se rendaient en procession à la grande nécropole du sud de la ville (il existe toujours une rue du fénétra qui reprend ce chemin).

    Plus tard, au Moyen Âge, cette fête de "pardon" (pour les fautes commises) se déplace aux alentours de Pâques. A partir du XVIIIe siècle, elle devient procession festive, spectacles de rues, jeux (au cours desquels on grimpe aux fameux mât de cocagne)  et donne lieu à un grand repas familial au cours duquel on partage le Fénétra, un gâteau très apprécié

    Le tournant du XXe siècle et les deux guerres mondiales semblent sonner le glas de cette tradition que la mairie de Toulouse décide pourtant de relancer avec succès dans les années 60.

    Le gâteau, j'en ai mangé, enfant… Mais, de nos jours, force est de constater que peu de pâtissiers à Toulouse confectionnent ce gâteau. Ce furent surtout les grand-mères qui l’ont fait connaitre à quelques autochtones.

    Aujourd'hui, on trouve le vrai gâteau Fénétra dans quelques pâtisseries toulousaines comme " la Bonbonnière " 41 rue des tourneurs, la " Maison Pillon " 2 rue Ozenne, la " Maison Saunal " 31 avenue des Minimes et dans la boutique " Régals " située 25 rue du Taur, une enseigne spécialisée depuis quatre générations dans les produits toulousains,

    Fière de son passé romain (dont témoigne encore le nom de place du Capitole), Toulouse fête le Fénétra, la version locale et juilletiste du Carnaval, depuis plus de... 2000 ans !

    LA RECETTE:

    Pour 1 tarte ou 2 tartelettes de 16 cm de diamètre

    Pour la pâte sablée :

    200 g de farine

    100 g de beurre

    100 g de sucre en poudre

    2 jaunes d'œuf

    Pour la garniture :

    6 gros abricots (ou 150 g de confiture ou compote d'abricot)

    40 g de citron confit

    3 blancs d'œuf (120 g)

    100 g de sucre en poudre

    30 g de farine

    100 g d’amandes en poudre

    Préparez la pâte sablée : mélangez la farine et le beurre coupé en dès, émiettez du bout des doigts pour sabler la pâte. Faites un puits au centre et versez le sucre, le sel et les jaunes d’œuf. Incorporez peu à peu avec la préparation de farine. Ramassez la pâte en boule. Filmez-la et laissez-la reposer 1h au frais.

    Coupez les abricots en lamelles. Faites-les cuire avec une noisette de beurre et une cuillerée à soupe de sucre, sur feu moyen, jusqu’à avoir une compotée. Vous pouvez rajouter de l'arôme d'amande douce.

    Etalez la pâte sur un plan de travail fariné et foncez-en un moule à tarte (26 cm de diamètre) ou deux moules à tartelettes de 16 cm de diamètre.

    Piquez le fond avec une fourchette et étalez la compoté d’abricot. Répartissez les écorces de citron confit.

    Battez les blancs d’œuf en neige ferme. Ajoutez le sucre et continuez de fouetter. Mélangez la farine et la poudre d’amande dans un bol et ajoutez-les à la meringue. Mélangez avec une maryse en soulevant la pâte du bas vers le haut sans faire retomber les blancs.

    Répartissez la meringue à l’amande sur le fond de tarte.

    Faites cuire 20 à 25 min dans le four préchauffé à 180°C.

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