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DANGERS - Page 17

  • Une avancée scientifique majeure dans la SEP PP, la SLA, etc

     

    http://www.biotine-sep.com/infos/index.html

  • Quelle est la bonne viande?

    Récemment, je demandais à un ami vétérinaire ce qu’il pensait de l’abattage rituel sans étourdissement des animaux de boucherie. Professionnellement, il est en charge de la protection animale et de la santé des consommateurs. Ainsi, il vérifie le traçage de viandes destinées à la commercialisation. Il a donc assisté plusieurs fois à cette pratique. Il a été choqué, non seulement par les souffrances endurées par les animaux, mais encore davantage par la cruauté gratuite des sacrificateurs, souvent improvisés, qui ne respectent aucune des règles prescrites par la loi.

    Il a vu des animaux, suspendus à des crocs, les pattes brisées, se débattre en hurlant et mettre 15 ou 20 minutes à mourir une fois la gorge tranchée. Dans ces scènes de frénésie sanguinaire, les conditions d’hygiène sont une utopie.

    Le rite d’abattage islamique commande un égorgement large où sont tranchés l’œsophage et la trachée. Des régurgitations gastriques sont inspirées par l’animal dont l’organisme dégage des toxines mais aussi, par réflexe de survie, contracte les vaisseaux sanguins, ce qui provoque des caillots dans les artères. Il arrive que la moëlle épinière soit sectionnée et, dans ce cas, libère des prions, agents pathogènes constitués d’une protéine dont la conformation ou le repliement est anormal. Ces prions propagent la maladie de Creutzfeld- Jacob.

    De plus, sous l’effet de l’intensité du stress, l’animal défèque et urine dans la pièce ou dans la cage de contention qui, rendement oblige, ne sont pas nettoyées.

    Lors des abattages de l’Aïd, les carcasses de moutons sont emportées encore chaudes au domicile des pratiquants. Ce qui est une aberration sanitaire, car la réglementation impose de placer les carcasses d’animaux abattus au moins 24 heures en chambre froide pour s’assurer que la viande ne présente aucun risque à la consommation.

    Interpelé par ce témoignage, j’ai souhaité en savoir plus et j’ai rencontré un universitaire, spécialiste du fait religieux.

    Est-il possible d’avoir une définition aussi large que précise de l’abattage rituel?

    "C’est une méthode d’abattage des animaux que l’on retrouve chez les musulmans et les s, c’est-à-dire le halal et le casher. L’abattage rituel, c’est égorger un animal vivant pour qu’il se vide totalement de son sang avant de le découper. Il ne doit donc pas être mort durant la saignée.

    Chez les musulmans, pour qu’une viande soit halal, le sacrificateur doit égorger l’animal avec la formule habituelle: "Au nom de Dieu, Dieu est le plus grand" la tête tournée vers la Mecque. Cela s’appelle la dhabiha.

    Selon vous, pourquoi s’opposer à l’abattage sans étourdissement?

    "Essentiellement, pour des raisons sanitaires et de bien-être animal:

    La peau, les muscles, jugulaires, carotides, trachée et œsophage sont sectionnés.

    Il y a un risque de régurgitations venant de l’estomac à cause des soubresauts de l’animal.

    Il peut aussi aspirer des particules souillées éparses sur le lieu d’abattage par les poumons puis le sang, car le cœur palpite toujours.

    Selon l’Institut national de recherche agronomique, l’animal peut souffrir jusqu’à 15 minutes.

    L’angoisse de l’animal provoque la production massive de toxines.

    Sachant que c’est un travail à la chaîne, il n’y a pas de nettoyage.

    Il arrive même que les bêtes soient dépecées toujours conscientes.

    Mais, il me semble que la législation française interdit formellement l’abattage sans étourdissement. Pourquoi cette pratique persiste-t-elle toujours sur notre territoire?

    "La France interdit l’abattage sans étourdissement, mais la dérogation 93/119 CE de l’Union européenne en 1993 permet aux cultes musulmans et s de ne pas étourdir.

    Par ailleurs, la mauvaise formation des sacrificateurs peut aussi retarder la perte de conscience de l’animal puisque certains ratent l’égorgement et ne font que cisailler, ce qui prolonge l’agonie et les souffrances de l’animal.

    La réglementation française oblige l’immobilisation de la bête pendant la saignée, or avec cette méthode elles convulsent plusieurs minutes. De plus, lors des grands sacrifices de l’Aïd el-Kebir, plusieurs dizaines d’abattoirs clandestins voient le jour et exercent dans des conditions d’hygiène déplorables. Les pouvoirs publics ferment les yeux.

    Mais, dans la mesure où une seule communauté revendique le droit à cette pratique, il est certainement possible de l’encadrer strictement et de la contrôler?

    "Malheureusement, il n’y a pas que les musulmans qui mangent du halal, ils nous en font profiter, puisque la viande halal est commercialisée dans le circuit général. Un exemple précis: 100% de la viande abattue dans les abattoirs d’IDF est halal. Par exemple les chaînes de livraison pizza sont passées halal depuis longtemps.

    Une enseigne de fast-food a officiellement déclaré que sa viande est halal à 100%. Les grandes surfaces et certaines grandes marques vendent du halal sans le dire à leur clientèle.

    Ah, si les clients savaient! Dans certains abattoirs de volailles, on fait défiler une chaîne de poulets sur rail, ils sont pendus par les pattes. Un magnétophone délivre le verset du Coran à la chaîne!"

    Pourtant, selon un sondage IFOP en 2009, 72% des Français sont contre l’abattage rituel.

    "Hélas, désormais, l’offre excède la demande: 30% de la viande commercialisée est halal et il n’y a pas 30 % de musulmans en France. En 2012, le Conseil de l’alimentation a émis un rapport qui déclare 30 % des ovins et 40 % des bovins sont abattus de manière rituelle. 60% de la viande halal serait sur le marché sans qu’on le sache. "

    "En outre, les abattoirs qui ne procèdent pas à l’étourdissement font des économies en supprimant un poste. L’excuse trouvée est que l’étourdissement fait perdre du temps, c’est un argument mercantile. Cet argument est d’autant plus irrecevable que l’on note une augmentation des accidents lors des abattages sans étourdissement: coups de sabots de l’animal qui se débat, couteau dévié sur un chevillard, etc."

    Vous dites qu’il s’agit d’une démarche mercantile. L’abattage rituel sans étourdissement n’est-il pas plutôt un vecteur identitaire?

    "Oui, le halal ce n’est pas juste une méthode d’abattage. Il est devenu depuis quelques années un vecteur identitaire islamique, mais également mercantile. Pourquoi mercantile? Comme je l’ai dit, les grandes entreprises de distribution profitent du halal pour faire du profit tout comme des entrepreneurs musulmans".

    "Par exemple, Isla Délice est une entreprise agroalimentaire halal qui réalise un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros, écoule 25 millions d’articles. Il est le numéro 1 du marché et voit ses revenus augmenter de 10% chaque année.

    Vous avez pu voir leur pub puisqu’ils utilisent 6 000 panneaux dans 150 villes durant le ramadan“.

    Vous voulez dire que, in fine, le halal c’est aussi un gros business?

    "Pendant le ramadan, c’est 350 millions d’euros de CA. Nous avons laissé se fonder sur notre territoire un véritable capitalisme islamique. Le halal c’est 6-7% du CA des grandes surfaces et concurrence des marques françaises.

    Par exemple, l’entreprise AVS (À Votre Service) qui délivre des certifications halal emploie 160 personnes. Elle se partage le marché de la certification avec les mosquées de Paris, Évry et Lyon. Il faut savoir que 10 à 15 centimes par kilo de viande vont à ces 3 mosquées, ce qui reviendrait à un revenu entre 40 et 80 millions d’euros par an. Le sacrificateur est formé et habilité par ces mosquées et AVS. Le ministère de l’Intérieur est chargé du contrôle de la délivrance des cartes depuis 1980; il intervient donc dans le marché du halal. Ne parlons pas de la compétence de ces sacrificateurs qui parfois est douteuse.

    Mais il y tout de même une forte composante identitaire qui fait pression sur la communauté musulmane vivant en France?

    "Concernant l’identitaire, il faut savoir dans un premier temps que l’abattage sans étourdissement dans l’islam est culturel et non religieux. Aucun texte sacré n’en fait une obligation, l’égorgement à vif n’a aucune base théologique. Il est demandé dans le Coran que l’animal ne soit pas mort et soit saigné correctement. L’étourdissement est donc possible! "

    "C’est la sourate 5 verset 3: "Vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang, la chair de porc, ce sur quoi on a invoqué un autre nom que celui de Dieu, la bête étouffée, la bête assommée ou morte d’une chute ou morte d’un coup de corne, et celle qu’une bête féroce a dévorée – sauf celle que vous égorgez avant qu’elle ne soit morte -.

    Vous sont interdits aussi la bête qu’on a immolée sur les pierres dressées, ainsi que de procéder au partage par tirage au sort au moyen de flèches. Car cela est perversité. Aujourd’hui, les mécréants désespèrent (de vous détourner) de votre religion: ne les craignez donc pas et craignez-Moi".

    "Sourate 5 (la table servie) verset 5: "Vous sont permises, aujourd’hui, les bonnes nourritures. Vous est permise la nourriture des Gens du Livre, et votre nourriture leur est permise ".

    Les "gens du Livre, ce sont les juifs et les chrétiens. Alors, que s’est-il passé?

    "La France était considérée même par les musulmans immigrés comme la fille aînée de l’Église. Nous étions considérés comme des Gens du Livre et les musulmans vivant en France pouvaient manger notre viande sans problème. Le président de l’UOIF en 1998 considérait encore que l’on pouvait manger de la viande non halal en France. Les choses ont radicalement changé dès les années 2000".

    "Il fallait prouver que la laïcité et l’incroyance répandue parmi la population française ne permettait plus d’appeler "Gens du livre" les Français. Et c’est AVS qui s’en charge dans un ouvrage publié par ses gérants en 2010, le marché du halal. Les gérants sont membres des Frères musulmans et ont des liens forts avec Tariq Ramadan. Manger halal est devenu un point fondamental pour être un bon musulman. Il est devenu un vecteur identitaire aussi important que le voile".

    "Les boucheries halal apparaissent dans les années 80 et sont nombreuses dans les années 90. Mais leur nombre explose dès les années 2010 avec aujourd’hui plus de 4 000 en France dont 1 500 en Île-de-France. "

    Et nos dirigeants sont passifs devant cette subversion des salafistes?

    "Non seulement l’État laisse faire, mais par calcul électoraliste, de nombreux élus subventionnent par exemple des boucheries halal, comme l’a dénoncé récemment sur CNews Edwige Diaz, conseillère régionale de la Nouvelle-Aquitaine. Des élus ont le culot de se déclarer pour le bien-être animal, mais font l’impasse sur l’abattage rituel sans étourdissement pour ne pas " stigmatiser " les musulmans et récupérer leurs voix aux élections. "

    Toutes ces informations ont de quoi inquiéter et il est regrettable que les médias " mainstream " soient à ce point discrets sur ce sujet. Certaines personnalités ont eu le courage d’alerter les autorités publiques mais leur voix s’est perdue dans le désert du politiquement correct.

    La sénatrice Bariza Khiari, fille de militants FLN et ancienne vice-présidente du Sénat du quinquennat Hollande, est connue pour entretenir des liens mal définis avec les milieux islamiques. Elle s’est pourtant distinguée en demandant à l’État de contrôler plus sérieusement le business halal qui finance des associations aux agissements opaques, voire en lien avec le terrorisme islamique.

    Les apôtres de la bien-pensance justifient le halal par comparaison au casher, conforme aux prescriptions rituelles de la loi juive. Or, une enquête conduite par la journaliste Anne de Loisy ("Envoyé spécial") a démontré que, en France, seulement 1% de l’abattage était destiné au casher contre 60% pour le halal!

    On voit donc que le halal, inexistant en France il y a trente ans, connaît une progression de grande ampleur sur le territoire français, mais aussi chez nos voisins belges, britanniques et allemands.

    Selon le docteur Alain de Peretti, fondateur de "Vigilance halal", si les mouvances salafistes font pression sur la communauté musulmane de France pour imposer ce mode de vie prescrit par la charia, c’est pour cloisonner les musulmans dans une sorte de " ghetto alimentaire ", mais également pour accoutumer les populations de souche européenne aux pratiques de la charia et à ses règles d’enfermement sociologique et religieux.

    Qu’en pensent les laudateurs du vivre-ensemble? En effet, ces pratiques interdisent précisément toute convivialité (du latin "cum vivere": vivre ensemble). Le principe fondamental de la convivialité étant de savoir partager ensemble un repas commun. On observe que ce n’est déjà plus le cas dans certaines cantines scolaires où les petits écoliers musulmans refusent de déjeuner à côté de leurs camarades chrétiens.

    Le pire, c’est que cette question se voit interdire par les politiques, comme par les médias, toute possibilité de raisonnement basé sur des données scientifiques. La consigne est: ne pas stigmatiser! Alors tant pis pour la maltraitance des animaux d’élevage, la mise en danger de la santé des Français et la déliquescence de notre unité nationale.

    JYL

    https://ripostelaique.com

     

     

  • La contamination par les aliments est-elle possible?

    Dans un avis publié le 11 mars 2020, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) aborde la question de la transmission du coronavirus SARS-CoV-2 par les aliments. Ses conclusions reposent sur les travaux d’un Groupe d’expertise collectif d’urgence « Covid-19 » (GECU) réuni pour l’occasion.

    Les conclusions des travaux de ce GECU pointent uniquement un risque théorique de contamination par un aliment souillé par des gouttelettes, manipulé ou consommé cru ou insuffisamment cuit.

    Au vu des conclusions du GECU, l'Anses précise que, "à la lumière des connaissances scientifiques disponibles, il n'existe aucune preuve que les animaux de compagnie et d'élevage jouent un rôle dans la propagation du virus SARS-CoV-2". Une infection par la consommation de denrées alimentaires d'origine animale, issues d'animaux contaminés, a donc été exclue par l'Agence.

    Quid de la contamination des aliments par voie féco-orale ?

    Il existe des formes bénignes ou asymptomatiques de la COVID-19, difficiles à détecter. Les personnes présentant des formes légères sont susceptibles de contaminer les aliments. Les deux modes de contamination évalués par le GECU sont la transmission par voie féco-orale et celle via des gouttelettes déposées sur les aliments.

    Concernant la voie féco-orale, selon les experts du GECU, la présence d'ARN viraux du SARS-CoV-2 dans les selles de patients a été constatée. Toutefois, à ce jour, si deux études ont permis de cultiver le virus SARS-CoV-2 à partir d'échantillons de selles, aucun cas de transmission féco-orale de COVID-19 n'a encore été signalé. Afin de démontrer une possible transmission féco-orale, des informations supplémentaires, telles que l'infectiosité des virus détectés dans les selles et leur quantification, seraient nécessaires. Par ailleurs, un bon respect des règles générales d'hygiène quotidienne, telles que le lavage régulier des mains et celui, systématique, après passage aux toilettes, permet de prévenir la voie d'exposition féco-orale.

    Possibilité de contamination d'un aliment par transfert de gouttelettes : respecter les mesures d'hygiène

    Le passage du virus d'une personne infectée vers les aliments peut se produire par un éternuement, une toux ou un contact direct avec des mains souillées, en déposant des gouttelettes sur l'aliment ou sur une surface de contact ou des ustensiles (planche à découper, assiette, etc.).

    Cependant, compte tenu de la faible capacité de survie des coronavirus aux opérations de nettoyage et de désinfection, de l'absence de données indiquant que le SARS-CoV-2 se comporte différemment des autres coronavirus, et à condition d'appliquer les bonnes pratiques d'hygiène et des procédures de nettoyage et de désinfection dans le contexte des industries agroalimentaires et à domicile, la contamination des aliments par les surfaces est, pour les experts du GECU, en principe maîtrisée.

    Le lavage des mains avec du savon avant et pendant la préparation des repas est une mesure essentielle. Ce lavage doit avoir lieu après tout geste contaminant (après avoir toussé, après s'être mouché, etc.).

     Cas théorique d'un aliment contaminé par des gouttelettes

    Dans ce scénario théorique, les experts du GECU distinguent deux cas de figure, en fonction de l'aliment considéré : soit destiné à être consommé cuit, soit consommé cru ou insuffisamment cuit, sachant que l'aliment peut être ingéré en l'état ou utilisé comme ingrédient dans un produit élaboré non destiné à être consommé cuit.

    Concernant les aliments cuits, sur la base des données relatives aux autres virus zoonotiques ou impliqués dans les maladies animales pour la famille des Coronaviridae, les experts du GECU concluent que la cuisson (4 minutes à 63°C, la température utilisée en liaison chaude de restauration des aliments) peut être considérée comme efficace pour inactiver les coronavirus dans les aliments.

    Concernant les aliments crus ou insuffisamment cuits, se pose la double question de l'infection par voie digestive et celle respiratoire lors de la mastication.

     L'infection par voie digestive est-elle à envisager ?

    Certains patients atteints de COVID-19 présentent parfois des symptômes gastro-intestinaux. L'hypothèse d'une voie de transmission du SARS-CoV-2 par voie digestive a été envisagée par plusieurs auteurs sans, pour le moment, être confirmée ou infirmée. L'ACE2, récepteur du SARS-CoV-2, est nécessaire pour l'entrée du virus dans les cellules. Il est exprimé dans les cellules de l'œsophage supérieur et les cellules épithéliales de l'intestin grêle.

    L'infection directe du tractus digestif existe pour certains coronavirus, mais ceux-ci se caractérisent par des protéines S ayant la capacité de se lier à des acides sialiques qui les protègent des sucs gastriques. Cette propriété n'a pas été étudiée pour le SARS-CoV-2.

    Le SARS-CoV-2 paraît être un coronavirus à tropisme respiratoire primaire dont l'atteinte du système digestif pourrait être essentiellement secondaire à sa diffusion par virémie.

    Ainsi, selon les données actuelles, les experts du GECU estiment que les symptômes gastro-intestinaux existant chez des patients seraient liés, en premier lieu, à une diffusion systémique du virus entraînant une atteinte du système digestif, plutôt qu'à une entrée directe par voie digestive. Au vu de ces éléments, la voie de transmission du SARS-CoV-2 par voie digestive directe a été écartée par les experts du GECU, dans l'état des connaissances à ce jour.

    L'infection par voie respiratoire lors de la mastication : théoriquement possible

    Selon les experts du GECU, un risque d'infection des voies respiratoires après ingestion d'un aliment contaminé n'a pas été observé avec des coronavirus, et paraît donc peu probable. Cependant, en s'appuyant sur des observations faites avec d'autres virus comme le virus Nipah ou l'influenza aviaire, ce risque n'est pas totalement exclu par l'OMS ou la FDA. Dans ces cas, la voie d'entrée du virus reste la voie respiratoire lors de la mastication.

    Dans ces conditions, que dire et recommander aux patients qui s'interrogent ?

    En conclusion, les réflexions du GECU pointent uniquement sur un risque théorique de contamination par un aliment souillé par des gouttelettes, manipulé ou consommé cru ou insuffisamment cuit (risque théorique de contamination respiratoire lors de la mastication, ou par contamination manuportée).

    L'information à donner aux patients est donc :

     

        de laver les aliments pouvant être consommés crus de type fruits et légumes, ou de les laisser reposer quelques jours ;

        de laisser les aliments ne pouvant être lavés (et ne nécessitant pas de réfrigération) reposer à température ambiante pendant une journée ou deux ;

        de ne pas penser que la réfrigération ou la congélation puisse être un moyen de décontamination, au contraire.

    Il est également utile de leur rappeler que le risque de contamination par les aliments est infiniment plus faible que celui d'être contaminé par contact avec une personne infectée ou par manque de respect des mesures barrières. Le lavage des mains au savon, en rentrant des courses, après avoir rangé les courses, en sortant des toilettes, avant de cuisiner, avant de passer à table, etc. constitue un moyen significativement efficace de se protéger.

    Pour aller plus loin

     - COVID-19 : pas de transmission par les animaux d'élevage et les animaux domestiques. Anses, 11 mars 2020.

     - Gao QY, Chen YX et Fang JY. 2019 novel coronavirus infection and gastrointestinal tract. J Dig Dis. 25 février 2020.

    https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/1751-2980.12851

     - Guan, WJ, Ni ZY, Hu Y et al. Characteristics of Coronavirus Disease 2019 in China. N Engl J Med. 28 février 2020.

    https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2002032

     - Zhang Y, Chen C, Zhu S et al. Isolation of 2019-nCoV from a Stool Specimen of a Laboratory-Confirmed Case of the Coronavirus Disease 2019 (COVID-19) ». China CDC Weekly, 2020 ;2(8): 123-124.

     - Food Safety and Inspection Service, Food and Drug Administration et Animal and Plant Health Inspection Service. Interagency Risk Assessment for the Public Health Impact of Highly Pathogenic Avian Influenza Virus in Poultry, Shell Eggs, and Egg Products. 2010

     - Danchin, A, Wai T, Ng P and Turinici G.  A new transmission route for the propagation of the SARS-CoV-2 coronavirus. » MedRxIV, 18 février 2020.

     Sources : Anses

  • Comment désinfecter un masque chirurgical?

    C'est moi qui ai eu l'idée de ce système, donc, si vous faites passer, n'hésitez pas à donner l'URL de ce blog, merci d'avance!

    Par les temps qui courent, c'est un bien extrêmement précieux. Après utilisation,

    NE LE JETEZ PAS

    il peut être désinfecté pour autre utilisation mais pas plus de trois fois (en attendant de pouvoir en acquérir d'autres)

    Il vous faut: une boite rectangulaire avec couvercle, 1 par masque

    il vaut mieux éviter une boîte en plastique; en effet, l'huile essentielle est toujours corrosive (quelle quel soit).

    500 g de gros sel de mer, 10 Ml d'huile essentielle de citron

    Dans un petit pot en verre, genre pot de confiture à couvercle, mettre environ 100 g du gros sel et verser l'huile essentielle de citron

    Secouez le pot très fortement pour bien mélanger.

    Versez ce sel au citron dans la boîte; rajouter le restant du gros sel restant; fermer le couvercle et secouez le tout pour que l'ensemble du gros sel soit citronné.

    Partagez ce gros sel citronné en deux; faites un lit avec une moitié de sel au citron;

    Posez le masque avec beaucoup de précautions c'est-à-dire en portant des gants, sans l'agiter afin de ne pas disperser les microbes et rajoutez par-dessus, en le recouvrant bien, le restant du sel citronné.

    Fermez le couvercle de la boîte et laissez au minimum 72 heures avant de pouvoir récupérer un masque qui sera suffisamment désinfecté pour une autre utilisation de maximum deux heures sur le visage.

    Ne pas mettre au micro-ondes, c'est insuffisant pour la désinfection;

    Ne pas repasser avec un fer très chaud; c'est insuffisant pour la désinfection;

    Rechargez votre sel citronné en jetant une bonne moitié à la poubelle -après 1 première utilisation- et rajoutez 250 g de nouveau sel propre et autant d'huile essentielle qu'à la première utilisation. N'oubliez pas de brosser le gros sel y adhérant avec une brosse fine, très propre avant utilisation.

    Bien sûr, il faut procéder cette désinfection les mains très propres!

  • Je vous l'avais dit!

    Pillages, agressions : le vivre-ensemble à l’épreuve des faits

     

     

    Hier soir, à Trappes, une supérette de quartier a été pillée par une quinzaine de jeunes. Je vous laisse bien sûr le soin d’imaginer le profil de ces personnes. De nombreux témoignages indiquent que dans des grandes surfaces, des gens se sont battus pour du papier toilette, de l’eau, agressant là encore les employés des magasins. Des groupes de personnes, comprenant de nombreuses femmes voilées, trustent les rayons et chargent leur caddy, bloquant l’accès aux autres. Dans les hôpitaux, des médecins et infirmiers sont déjà pris à partie, souvent par des jeunes de la diversité, qui trouvent qu’il y a trop d’attente, qu’on ne s’occupe pas assez d’eux…

    Bonjour le civisme, la solidarité, le respect des autres et des consignes qui siéent à la situation. Bien sûr, les médias taisent ces cas, mais leur multiplication probable dans les semaines à venir, et le relais des réseaux sociaux amènera tout cela à la une de l’actualité, n’en déplaise aux doctrinaires des plateaux télé.

    Et nous n’en sommes qu’au début. Quand la situation économique va s’aggraver, que les gens n’auront plus d’argent, que les trafiquants resteront avec leur came sur les bras, dans quelques semaines, quelques jours, nous verrons bien comment tout cela tournera. Le général de Villiers avait alerté, dans l’indifférence générale, sur le surarmement des caïds de cités et l’incapacité qu’auraient nos forces de l’ordre à prendre le dessus en cas d’insurrection générale. Les généraux Martinez et Tauzin évoquent depuis des mois les risques d’émeutes, voire de guerre civile, et l’insuffisance des moyens pour juguler tout cela.

    Or, nous y arrivons à grands pas, en tout cas de nombreuses conditions sont aujourd’hui réunies, en cette période de privations et de danger… Et alors, nous en reparlerons, de l’angélisme des journalistes et des politiques sur les plateaux télé. Nous verrons si les mêmes oseront venir exiger du calme, de la compréhension, de la tolérance. La naïveté de nos élites se payera au prix fort, mais encore une fois, c’est nous qui sommes exposés : eux resteront tranquillement barricadés dans leurs appartements, et nous supplieront de ne surtout pas faire d’amalgame…

    Olivier Piacentini

    https://ripostelaique.com/pillages-agressions-le-vivre-ensemble-a-lepreuve-des-faits.html

     

     

  • Toux, éternuements? on vous ment!

    Les bactéries issues de la toux et des éternuements peuvent continuer à vivre dans l’air jusqu’à 45 minutes après avoir été expulsées

    Des chercheurs ont mis au point une nouvelle technique afin d’étudier comment les bactéries, qui peuvent causer des maladies, se propagent et restent dans l’environnement après avoir été expulsées (par la toux ou les éternuements par exemple). Résultats? Les bactéries issues de la toux et des éternuements peuvent continuer à vivre dans l’air jusqu’à 45 minutes après avoir été éjectées.

    L’équipe de recherche a en effet constaté qu’un sous-ensemble de pseudomonas aeruginosa, une espèce bactérienne associée aux infections hospitalières, possède encore une durée de vie de 10 minutes et peut rester dans l’air pendant 45 minutes après avoir été expulsée.

    " Nos recherches précédentes ont révélé que ces agents pathogènes ont parcouru jusqu’à 4 mètres et sont restés viables pendant 45 minutes après avoir été toussés dans l’air ", explique Lidia Morawska, l’une des chercheuses principales de l’Université de technologie du Queensland (QUT). " Nous voulions déterminer comment ces gouttelettes transportant des bactéries expulsées par des éternuements ou par la toux parcourent de telles distances et comment elles peuvent infecter d’autres personnes après une telle durée ", ajoute-t-elle.

     

    La bactérie P. aeruginosa (autrement connue sous le nom de bacille pyocyanique, bacille du pus bleu ou encore pyo), est une bactérie commune et très résistante aux traitements médicamenteux (il s’agit de l’une des bactéries les plus difficiles à traiter cliniquement) et peut provoquer des infections telles que la pneumonie acquise sous ventilation (PAV) ou la septicémie.

    En général, ces bactéries ne génèrent de maladies que chez les personnes ayant déjà des prédispositions à ces maladies, en particulier la mucoviscidose.

    Bien que ce type de bactérie soit assez bien connu et étudié, nous ne comprenons toujours pas exactement comment une toux ou des éternuements peuvent propager ces infections. " À ce jour, la plupart des recherches dans ce domaine se sont concentrées sur les bioaérosols générés en laboratoire, ou sur les gouttelettes aériennes, qui sont différentes des gouttelettes respiratoires naturelles générées par les êtres humains dans leur composition et leurs mécanismes de production ", explique Morawska. " Nous avons développé une nouvelle technique visant à cibler le vieillissement à court et à long terme des bioaérosols des personnes, sans contamination de l’air ambiant ", ajoute-t-elle.

    Cette technique, développée par l’équipe du QUT, est appelée Tandem Aged Respiratory Droplet Investigation System (soit TARDIS) et a permis aux chercheurs d’étudier comment les bioaérosols issus de la toux ou d’un éternuement se propagent, puis s’arrêtent, et pendant combien de temps. " Pour démontrer la technique, des gouttelettes de toux en suspension dans l’air ont été échantillonnées chez deux patients atteints de mucoviscidose et d’une infection pulmonaire chronique à Pseudomonas aeruginosa ", a expliqué Morawska.

    "Dès que les gouttelettes de la toux arrivent dans l’air, elles sèchent rapidement, refroidissent et deviennent assez légères pour rester en suspension dans l’air. Elles se dégradent également en raison du contact avec l’oxygène présent dans l’air, et les plus grandes gouttelettes prennent beaucoup plus de temps à s’évaporer ", a-t-elle ajouté.

    La plupart de ces gouttelettes se dégradent suffisamment pour que les bactéries situées à l’intérieur ne puissent pas survivre (et généralement rapidement). Les chercheurs ont constaté que la plupart des bactéries situées dans les gouttelettes séchées, sont mortes ou décomposées après environ 10 secondes, mais un sous-ensemble plus petit de la bactérie avait une durée de vie de plus de 10 minutes en moyenne. " Cela suggère que certaines bactéries pseudomonas aeruginosa sont résistantes à la désintégration biologique rapide et restent donc viables dans l’air ambiant assez longtemps pour former un risque d’infection atmosphérique, en particulier chez les personnes ayant des problèmes respiratoires, tels que les patients atteints de mucoviscidose ", a expliqué Morawska.

    Actuellement, les chercheurs ne sont pas encore totalement certains de connaître la raison pour laquelle cela se produit, mais ils suggèrent que le phénomène est lié à l’endroit où les gouttelettes sont produites (dans le système respiratoire, avant d’être expulsées), et à la taille des gouttelettes elles-mêmes. " Nous pensons que cela pourrait être dû au fait que les gouttelettes sont produites dans différentes parties des voies respiratoires, et portent différentes “cargaisons” de bactéries ", explique Morawska. " Les plus grandes gouttelettes transportant des bactéries prennent plus de temps à s’évaporer, ce qui les rend plus résistantes à la désintégration et permet de maintenir leur viabilité pendant de longues périodes ", ajoute-t-elle.

    Dans tous les cas, cette recherche possède des implications importantes dans le domaine du contrôle des infections dans les hôpitaux, et confirme encore une fois qu’il est fort judicieux de se couvrir la bouche lors de toux ou d’éternuements, et d’ensuite se laver les mains convenablement.

    Source: QUT

     

    Cela, je l'ai entendu de divers experts sur les chaînes infos

    Les bactéries peuvent survivre jusqu'à 9 jours sur une surface; donc attention, votre manche de veste devient un nid à bactéries!!!

    Changez de pull CHAQUE JOUR

    et portez attention aux manches de vos vestes

  • Covid-19 : le coronavirus SARS-Cov2 mute.

    Qu’est-ce que cela signifie?

    Que le coronavirus SARS-Cov2, responsable de la maladie Covid-19, mute n'a rien d'étonnant. L'important est l'ampleur de ses mutations. Explications.

    Mutation. Un mot qui fait peur et enflamme les imaginations. Popularisés par les X-Men, cette équipe de super-héros de l'écurie Marvel, les vrais mutants n'ont pourtant rien à voir avec leurs homologues de fiction.

    Mais qu'entend-on exactement par mutation? Tous les organismes vivants portent leur patrimoine génétique sur une longue chaine moléculaire nommée ADN. Dans le cas de certains microbes, comme le coronavirus SARS-Cov2 qui défraie l'actualité, l'information peut d'ailleurs être contenue sur une autre chaîne analogue nommée ARN. Lorsqu'ils se reproduisent, que ce soit par reproduction sexuée (2 parents) ou parthénogénétique (un seul parent, comme chez certains insectes, reptiles, poissons, microbes ou végétaux), les individus transmettent ce patrimoine génétique.

    Lorsque sont produits les gamètes, les cellules sexuelles qui vont transmettre à la génération suivante cet héritage génétique, ce dernier va être copié, et copié, et copié encore des milliers de fois. Or, on parle d'ouvrages génétiques comportant plusieurs centaines de millions de caractères (ou nucléotides, le génome humain en comporte par exemple 3,3 milliards. Le record est détenu par une amibe microscopique Amoeba dubia qui en dénombre deux fois plus…). Il se trouve que la nature n'est pas totalement parfaite : devant l'ampleur colossale de la tâche, quelques erreurs de copie vont être commises. Elles sont très rares. On parle d'une erreur par million, voire milliard, de lettres. Mais quoi qu'il en soit, ces copies sont considérées comme des versions mutées de l'original.

    Le virus s’adapte à des hôtes légèrement différents les uns des autres

    L'une des particularités de ce nouveau virus est qu'il semble avoir une bonne affinité pour les cellules humaines. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'un individu peut en être porteur sans développer pour autant de symptômes alarmants et que le virus peut demeurer indétecté et passer inaperçu durant plusieurs jours. Lorsque le virus débarque dans une nouvelle région du monde peuplée par des humains aux caractéristiques physiologiques et immunitaires légèrement différentes de celles d'où il vient, des mutations légères s'opèrent afin de s'adapter à ces nouveaux hôtes. Bien évidemment, rien de conscient dans ce processus. Quand un pathogène envahit un organisme, il s'y multiplie en plusieurs exemplaires, légèrement différents en raison des petites erreurs qu'occasionnera la copie du matériel génétique. Selon la théorie darwinienne de l'évolution, ne survivront et ne se dissémineront que les avatars les plus aptes et les mieux adaptés. Rien d'étonnant donc à ce que, comme on l'a lu de la part de chercheurs italiens, comparée au coronavirus venu de Chine, "la version italienne est certainement le résultat d'une mutation, d'autant que ce virus se modifie de personne à personne". Ceci ne dit rien d'autre que : le virus s'est adapté à des hôtes légèrement différents les uns des autres, à des populations différentes dans divers pays.

    Un élément important : l’ampleur de la mutation

    Mais, dans le cadre de la mise au point d'un traitement et notamment d'un vaccin contre cette menace virale, l'important n'est pas que ce virus mute - ils le font tous - mais l'ampleur de cette mutation. Pour verser dans l'analogie humaine, un virus change constamment de tee-shirt. D'autant plus, lorsqu'il arrive dans un nouveau pays. Rien d'étonnant à cela, il s'adapte aux mœurs en vigueur. Ce sont des mutations mineures qui n'empêchent pas l'identification du virus par des tests médicaux ou un futur vaccin. En revanche, qu'il puisse changer de visage, d'identité, et donc qu'il devienne invisible aux traitements, réclame beaucoup plus de mutations. Cela ne peut se faire en une fois car cela demande des changements de grande ampleur, de plusieurs centaines ou milliers de lettres.

    A l'heure actuelle, comme l'estime l'équipe de Jian Lu (Université de Pékin) dans l'édition du 3 mars 2020 de National Science Review, le coronavirus se partage en deux types, L et S. Ces deux populations se distinguent par leurs récepteurs de surface, soit les ancres grâce auxquelles les virus s'arriment aux cellules humaines. Si la souche S est la plus ancienne, elle a généré dans les premiers temps de l'infection dans le Wuhan, la souche L, plus agressive et qui s'est développée plus rapidement, précisément à cause de cette compétition darwinienne qui veut que ce soit le virus le plus adapté à l'hôte qui devienne prédominant. Résultat : à l'heure actuelle, la souche L est majoritaire et présente à 70% tandis que la souche S plafonne à 30%.

    L'étude précise également que, confrontée aux services de santé mondiaux, la souche L a été soumise à une pression sélective plus importante et n'a pu totalement évincer sa concurrente S. Là encore, rien d'étonnant : comme la souche L génère plus rapidement des patients plus gravement malades, elle a été repérée et contenue plus largement. Revers de la médaille : pendant ce temps, la souche S a été en mesure de reprendre du poil de la bête et de se répandre incognito.

    Maintenant, que peut-il advenir? De nouvelles mutations majeures peuvent-elles survenir chez SARS-Cov2 pour produire d'autres souches, soit plus agressives encore, soit plus infectieuses? Personne ne saurait le dire car le monde des virus reste imprévisible. Une chose est certaine : plus le virus se propage à l'intérieur de la population humaine et se multiplie, plus des mutations surviennent dans son patrimoine et plus les risques de surgissement d'une nouvelle souche augmentent. D'où les efforts mis par les services de santé pour limiter au maximum l'expansion de cette menace.

    https://www.sciencesetavenir.fr