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DANGERS - Page 18

  • Hygiène

    Vous ne cuisinerez plus de la même façon après la lecture de cet article.

    Si l’hygiène alimentaire est une priorité de tous les instants dans la restauration, à la maison c’est une autre paire de manches. Dans notre cuisine, point de règles sanitaires et de contrôles garantissant un faible risque microbiologique, source d’intoxications alimentaires.

    Jean-François Tostivint, directeur adjoint de l’École hôtelière de Paris - CFA Médéric (1), nous aide à y voir plus clair, passant en revue les pratiques pas très catholiques dont nous sommes tous coupables.

    Utiliser une planche à découper en bois (et mal la laver)

    De la jolie planche en bambou peu gourmande en place au billot de boucher équipé de sa rigole qui permet d'accueillir le jus du rôti du dimanche, chacun possède son objet du crime. "Le bois est à proscrire car il est tendre.

    Les bactéries vont se nicher dans les fentes laissées par les coups de couteau", explique notre expert. Dans les cuisines professionnelles, seules les planches en plastiques sont autorisées: "nous allons plus loin puisque nous utilisons des planches différentes pour les légumes (de couleur verte), pour le poisson (bleue) et pour la viande (rouge)".

    Jean-François Tostivint tempère: "si l'on souhaite malgré tout utiliser sa planche en bois, il convient de la laver comme il faut". C'est-à-dire qu'on ne pense même pas à couper son filet de poulet sur la planche ayant servi à éplucher et à couper les carottes sans l'avoir préalablement nettoyée. "On utilise de la paille de fer ou une brosse, du produit vaisselle et on frotte. Une fois par mois, on fait tremper notre planche dans de l'eau et du vinaigre blanc voire de la javel".

    Perso, je passe du Javel après chaque utilisation

    Ne pas laver les légumes après épluchage

    Les légumes doivent être lavés deux fois: avant et après épluchage.

    Laver ses légumes est affaire de bon sens. Néanmoins, peu d'entre nous savent qu'il faut repasser par la case évier après les avoir épluchés. "On va tenir dans notre main une carotte qui sortait à l'origine de terre. Il faut imaginer que la main est contaminée et qu'on va toucher le légume au moment de l'épluchage", explique le directeur adjoint de l’École hôtelière Médéricuillère

    Même si la carotte nous semblait propre, on la lave à nouveau pour nous débarrasser de tous les résidus de terre. Et pour les carottes nouvelles dont on garde la peau? "On les brosse comme il faut".

    Perso, j'utilise de l'eau bicarbonatée et je laisse tremper un peu

    Mal se laver les mains, ne pas enlever sa montre...

    L'hygiène en cuisine, c'est la base. On n'hésite pas à imiter les règles appliquées au quotidien dans les cuisines professionnelles (restaurants).

    Le lavage de mains d'abord. "Il faut se savonner jusqu'à mi-bras, comme les chirurgiens. On compte 15 secondes puis on se rince les mains avant de les essuyer avec du papier absorbant", détaille Jean-François Tostivint. Exit le torchon fleuri, joli nid à bactérie, on opte pour un essuie-tout à usage unique. Avant cela, on aura pris soin de se délester de nos bijoux et de notre montre qui sont porteurs de microbes. Enfin, on s'attache les cheveux, on remonte ses manches et, idéalement, on enfile un tablier. (avant lavage des mains, bien sûr).

    Rompre la chaîne du froid

    La température idéale

    Pour travailler un produit sensible tel que la viande ou le poisson, on privilégie une température comprise entre 20 et 22 °. S'il fait plus chaud, on sort les denrées au dernier moment.

    "Lorsque nous cuisinons, nous devons veiller à garantir une certaine sécurité au niveau des matières premières". Et c'est particulièrement vrai pour les produits sensibles tels que la viande, le poisson, le beurre et la crème qui présentent des risques alimentaires importants en cas de rupture de chaîne du froid.

    "Lorsque que l'on travaille un poisson ou une viande crue, on le fait rapidement puis on place à nouveau le produit filmé au réfrigérateur avant de le cuire". On limite ainsi de voir les bactéries se démultiplier.

    Ne pas se méfier de la coquille d'œuf

    "On voit les œufs propres mais il ne faut pas oublier d'où ils viennent", sourit Jean-François Tostivint. Il est important de noter que, s'ils paraissent immaculés, les œufs vendus en France ne sont pas lavés et ce pour une raison très simple: leur lavage abîmerait la cuticule de l'œuf qui permet de maintenir à distance les bactéries et donc de limiter les risques de salmonellose.

    C'est pourquoi il est nécessaire de tenir les coquilles d'œuf à distance de nos préparations, c'est-à-dire, par exemple, ne pas toucher le blanc avec au moment de le séparer du jaune.

    De la même façon, "la demi-coquille d'œuf déposée au centre du steak cru, c'est interdit depuis environ 10 ans. Mais il faut tout de même relativiser les risques, on a mangé des tartares de cette façon pendant des années". (Heu… c'est la moutarde qui est “antibactérienne“ grâce au vinaigre).

    Interdit de laisser les emballages dans le réfrigérateur

    Savez vous que ce n'est pas une bonne idée de ranger tels quels nos produits au réfrigérateur, Il faut ôter tous les emballages superflus, susceptibles d’apporter leur lot de poussières et autres ennemis dans le frigo. "Il faut décontaminer les produits avant de les ranger au frais.

    Dans les chambres froides des restaurants, nous ne gardons aucun carton", nous apprend Jean-François Tostivint. Il s'agit d'imiter les professionnels en plaçant nos aliments dans des boîtes en plastique adéquates et en reportant sur des étiquettes les dates de péremption.

    Mettre des plats encore chauds au frigo

    Une bien mauvaise habitude qui nuit à la chaîne du froid: placer au réfrigérateur des plats encore chauds. "En mettant du chaud dans le réfrigérateur, on met en danger tous les produits du frigo, les variations de températures sont dangereuses", alerte le professionnel. On en revient à cette fameuse chaîne du froid à laquelle il faut veiller en permanence. Dans l'idéal, il faut attendre deux heures avant de mettre un plat déjà cuisiné au frais. Les professionnels, eux, ne s'embêtent pas avec ces considérations puisqu'ils ont des cellules de refroidissement qui permettent de descendre un aliment en température en quelques minutes.

    Ne pas laver les fruits et légumes bios

    Vous vous dites que votre pomme bio garantie sans pesticides peut être frottée sur votre jean puis dégustée telle quelle. Et pourtant, c'est sans compter sur les bactéries qui s'y trouvent, inéluctablement.

    "Au supermarché et au marché nous faisons tous la même chose: quand nous allons choisir nos fruits et légumes nous les prenons en mains et les reposons s'ils sont trop fermes ou trop mûrs. Or, entre les poignées de main, les portes poussées (des WC entre autres) et les éternuements, il est impossible que le produit ait échappé à la contamination", conclut l'expert.

    Le mieux est de prendre un sachet et l'utiliser comme un gant, vous pourrez reposer le produit sans avoir mis des bactéries sur vos mains... ni laissé les vôtres.

    Une fois rentré, sortez vos produits du sachet et passez dans de l'eau bicarbonaté.

    En ces temps d'épidémie, c'est mieux de faire attention.

    Cependant, si vous n'êtes pas sûr-e de l'état de la poche (sachet), sortez les produits en faisant attention de ne pas les toucher et laissez la poche trois jours dans un coin avant ré-utilisation; elle sera débarassée -un peu- du coronavirus

  • Cela se passe à Toulouse

    Photo: 1 bébé blanc et rose de chez nous!

    Lettre signée d'un gynécologue connu de Toulouse :

    Moment de grand bonheur en salle de naissance

    Accouchement de rêve.

    Refus de péridurale.

    Patiente voilée, le mari ne souhaite pas qu’un homme" s’en occupe (bien que largement prévenu à l’avance. Document en cours de grossesse, explications orales.

    De garde, j’y vais quand même et m’impose.

    Accouchement dans les hurlements et les contorsions, dans la panique maternelle et le père barbu qui donne les ordres à tout le monde.

    L’enfant se prénomme joyeusement Oussama ; juste à sa sortie, le père s'est prosterné et a fait sur le sol de la salle de naissance la prière, en direction de la Mecque (direction qu’il avait préalablement repérée).

    Puis des chants religieux aux oreilles de l’enfant, à droite, à gauche. Et la mère, il ne la regarde plus, elle a bien servi, et je suppose que le voile va vite être remis sur son visage tentateur.

    Ras le bol de cela.

    La tolérance a des limites, qui se franchissent chaque jour plus loin.

    Dans la ville de Mohamed Merah, je m’interroge sur le devenir de la société dans laquelle je vis et je suis inquiet.

    Mes propos ne sont ni racistes, ni discriminatoires ; ils sont ceux d’un praticien inquiet de voir la religion entrer en salle de naissance et dans mon cabinet médical, ceux d’un citoyen inquiet des incivilités qui se multiplient, ceux d’un homme qui a toujours récusé le racisme ordinaire mais qui est troublé par des dérives de plus en plus quotidiennes.

    Même si mes propos ne sont sans doute pas politiquement corrects, je voulais vous faire partager ce moment, traumatisant pour toute notre équipe médicale, et mes craintes pour l’avenir de mes enfants dans un pays qui ne sait pas fixer de vraies limites.

    Amicalement

    Dr Jean Thévenot

    Gynécologue obstétricien

    Clinique Ambroise Paré

    31082 Toulouse cedex 1

     

     

  • La caféine

    La caféine est une molécule naturellement présente dans plus de 60 plantes, comme le café, le thé, le kola, le guarana et le maté. Elle est couramment consommée par la population par le biais du café ou du thé. On en trouve également dans les boissons énergisantes. L’Anses recommande de modérer la consommation de caféine, particulièrement pour les enfants, les femmes enceintes, et les personnes sensibles à ses effets ou présentant certaines pathologies.

    Dans le cadre de son évaluation des risques liés à la consommation de boissons dites « énergisantes », l’Anses s’est particulièrement intéressée au rôle de la caféine dans l’apparition des effets indésirables qui lui ont été signalés. Le café est le principal vecteur de caféine chez les adultes, mais les boissons dites "énergisantes" en constituent un nouveau vecteur chez les enfants et adolescents. Elles représentent jusqu’à 15% de l’apport en caféine chez les enfants français d’après les données de consommation de l’étude publiée par l’Efsa en 2013. Au vu des résultats de ses études, l’Anses recommande de modérer la consommation de caféine, particulièrement pour les enfants, les femmes enceintes et les personnes sensibles à ses effets ou présentant certaines pathologies.

    Le café et le thé constituent les principaux vecteurs alimentaires de la caféine. Le café représente 80 % des apports en caféine provenant de l’alimentation courante. Même si la caféine a un usage très ancien dans le monde entier, elle fait aujourd’hui l’objet d’enrichissement des aliments et de boissons, telles les boissons dites "énergisantes" (BDE) fortement consommées. L’Anses via son avis relatif à l’évaluation des risques liés à la consommation de boissons dites "énergisantes", à teneur élevée en caféine, a montré que ces nouveaux modes de consommation touchent des consommateurs jusque là peu exposés à la caféine, notamment les enfants et les adolescents, dans des quantités pouvant être élevées, parfois en lien avec une activité sportive ou en mélange avec de l'alcool.

    L’Anses a porté une attention particulière au rôle de la caféine dans l’apparition des effets indésirables qui lui ont été signalés (notamment cardiovasculaires, psycho-comportementaux, neurologiques…) dans le cadre de la nutrivigilance. Les résultats l’ont poussée à émettre des recommandations sur sa consommation, notamment chez les populations "sensibles": enfants, adolescents, femmes enceintes et allaitantes ou les personnes sensibles aux effets de la caféine.

    La caféine peut -également- être produite par synthèse chimique. Une fois ingérée, elle est rapidement distribuée dans l’organisme. La caféine est capable de passer la barrière hématoencéphalique, le placenta et on la retrouve aussi dans le lait maternel. Elle agit principalement en contrant l’effet sédatif du à l’activation de certains récepteurs présents dans le cerveau.

    Cependant, il existe d’importantes différences inter-individuelles en réponse à la prise de caféine, aussi bien en ce qui concerne son impact sur le retard de l’endormissement et la qualité du sommeil ou ses effets attendus sur les performances physiques. Cette variabilité est notamment liée au génotype, à l’état physiologique, aux habitudes de consommation de caféine, et à des co-expositions telles que le tabagisme ou la prise de médicaments.

    Cette variabilité interindividuelle rend difficilement appréciables les doses journalières à ne pas dépasser pour préserver l’état de santé. En présence de certaines pathologies, la métabolisation de la caféine est ralentie (maladies hépatiques) et ses effets indésirables sont majorés (hypertension, maladies mentales, incontinences urinaire et fécale, ulcère, œsophagite, reflux gastro-œsophagien).

    Ces facteurs de variabilité des effets biologiques de la caféine complexifient l’analyse du risque de certains niveaux de consommation. Les interactions entre ces différents facteurs peuvent être complexes, et il est donc difficile d’isoler l’effet d’un facteur donné.

    Des effets spécifiques et néfastes sur le sommeil chez les enfants et les adolescents

    Les effets de la caféine sur le sommeil sont bien connus: retard d’endormissement, diminution du temps et de la qualité du sommeil. La caféine est d’ailleurs recherchée pour ses effets sur le maintien de la vigilance et de l’éveil. Les conséquences sur le sommeil sont très variables suivant l’âge des sujets, leur sexe et leurs habitudes de consommation.

    Les caractéristiques du sommeil (durée, horaires de lever et de coucher) évoluent avec l’âge, des modifications marquées survenant à la puberté. Les adolescents ont ainsi tendance à s’endormir tardivement, d’autant plus s’ils consomment des substances psychostimulantes comme la caféine. Leurs obligations scolaires leur imposant de se lever tôt, il en résulte un fréquent déficit de sommeil.

    Or, les conséquences du manque de sommeil sont multiples. Il peut être à l’origine d’une somnolence diurne (qui peut conduire à l’installation d’un cercle vicieux avec consommation de caféine pour lutter contre cette somnolence), il affecte les capacités cognitives et les performances scolaires, provoque davantage de problèmes comportementaux. Les troubles du sommeil sont également associés à une augmentation des risques de maladies comme l’hypertension, les maladies cardiovasculaires, le diabète, l’obésité, l’anxiété, la dépression, bien que la nature de ces relations nécessite d’être clarifiée.

    Chez les enfants et adolescents, l’agitation et l’excitation, l’anxiété, la tachycardie, ou encore les douleurs thoraciques correspondent à des symptômes susceptibles d’être observés après consommation de caféine en quantité élevée. Il est donc préoccupant de constater que des quantités élevées de boissons dites « énergisantes » (3 à 4 canettes) peuvent être consommées par de jeunes enfants.

    Bien que le risque de développer une dépendance à la caféine reste discuté, certaines études montrent qu’environ 20% des adolescents consommateurs de caféine pourraient être classés comme dépendants selon des critères généralement admis. On peut suspecter que la consommation précoce de caféine puisse favoriser la survenue de conduites addictives (comme c’est le cas pour d’autres substances comme l’alcool, le tabac, le cannabis). Ceci pourrait s’expliquer par le caractère immature du néocortex (partie du cerveau impliquée dans la perception - réaction) chez l’enfant et le jeune adolescent, ce qui compromet le contrôle d’une partie du cerveau impliquée dans les émotions et dans le cycle veille-sommeil.

    Un sommeil de mauvaise qualité pourrait par ailleurs être de nature à augmenter les risques de conduites addictives, en particulier chez les enfants et adolescents dont le cerveau est encore immature.

    La caféine, en faisant augmenter la pression artérielle, peut conduire à la tachycardie. C’est un des symptômes classiques de l’intoxication à la caféine. Cet effet semble d’autant plus marqué que la consommation de caféine est élevée et que le consommateur est peu habitué à en consommer. De plus, chez des personnes prédisposées, l’alcool a tendance à potentialiser les troubles du rythme cardiaque induits par la caféine. Il est donc recommandé de ne pas associer alcool et caféine, d’autant plus que cette association expose à plusieurs autres risques : masquage des effets dépressifs de l’alcool, dépendance à l’alcool, déshydratation, altération de la fonction rénale.

    Par ailleurs, certaines personnes consomment des boissons dites « énergisantes » riches en caféine dans le but d’améliorer leurs performances physiques. Ces boissons semblent sans effet sur les performances lors d’exercices très intenses et de courte durée mais peuvent améliorer, grâce à la caféine qu’elles contiennent, les performances de certains individus sur des épreuves d’endurance. Mais lors d’exercices physiques, la consommation de caféine constitue un facteur de risque cardiaque chez les personnes prédisposées et entraîne une augmentation de la température corporelle, et par conséquent un risque accru d’accident à la chaleur. C’est pourquoi il est doit être évité d’associer caféine et activités physiques. Les boissons dites « énergisantes » ne peuvent se substituer aux boissons de l’effort, spécialement formulées pour répondre  aux besoins nutritionnels lors d’exercices physiques.

    Au vu des résultats de son travail, l’Anses recommande, pour l’ensemble des consommateurs, de modérer la consommation de boissons caféinées. En se basant sur les différents seuils faisant référence au niveau international, il s’avère qu’une fraction non négligeable de la population française dépasse les niveaux de caféine conseillés:

        environ 30% de la population adulte et 1 à 2% des enfants et adolescents sont en dépassement pour le seuil retenu comme générateur d'anxiété;

        11% des 3 à 10 ans et 7% des 11 à 14 ans dépassent le seuil de développement d’une tolérance à la caféine et du déclenchement de symptômes de sevrage;

        près de 7% de la population adulte excède le seuil au-delà duquel une toxicité chronique plus générale est suspectée (santé osseuse et cardiovasculaire, cancer, fertilité masculine,...).

    L’Agence recommande donc aux consommateurs :

        D’être particulièrement vigilants vis-à-vis des apports en caféine, notamment pour :

            les femmes enceintes et allaitantes, la caféine pouvant notamment augmenter le risque de retard de croissance du fœtus et passer dans le lait maternel ;

            les enfants et adolescents, population particulièrement sensible à la caféine, qui sont susceptibles de s'exposer à des perturbations du sommeil, des somnolences diurnes et au risque de développement ultérieur de conduites addictives ;

            les personnes sensibles aux effets de la caféine ou présentant certaines pathologies notamment certains troubles cardio-vasculaires, psychiatriques et neurologiques, insuffisance rénale, maladies hépatiques sévères.

        D'éviter la consommation de caféine en association avec l'alcool.

        D’éviter la consommation de caféine en lien avec l’exercice physique.

    Enfin, l’Anses estime nécessaire de mener de nouvelles recherches : la variabilité interindividuelle des effets de la caféine devrait mieux être prise en compte dans les études, les relations doses-effets de la caféine et  les possibles interactions avec d’autres substances (telle la taurine dans les boissons dites "énergisantes") devraient être mieux documentées.

    Dans une étude chez des élèves américains de 12 à 18 ans, 33 % des adolescents déclaraient s’endormir en classe et la consommation de caféine était 76 % plus élevée chez ceux qui s’endormaient. Les enfants (6-10 ans) qui consomment des boissons caféinées dorment 15 minutes de moins par nuit que ceux n’en consommant pas. Par ailleurs, une comparaison d’adolescents (14-18 ans) "du soir" à des adolescents « du matin » a montré que les adolescents "du soir" dormaient moins, se plaignaient plus de somnolence diurne, avaient plus de troubles attentionnels. Ils consommaient également davantage de boissons caféinées mais aussi de substances susceptibles d’induire le sommeil.

    https://www.anses.fr

  • L'abricot?

    L’abricot représente une source remarquable de provitamine A (ou bêta-carotène), qui se transforme dans l’organisme en vitamine A. Cette vitamine est nécessaire à la croissance, au bon état de la peau et des muqueuses, ainsi qu’à la vision crépusculaire.

    Elle possède des propriétés détoxicantes et anti-oxydantes reconnues, et joue un rôle efficace dans la protection contre le cancer et le vieillissement cellulaire. Elle augmente également la résistance aux infections. Son action est donc précieuse et diversifiée.

    L’abricot est un fruit tout à fait intéressant pour la couverture de ce besoin vitaminique : 100 g (2 petits abricots) fournissent 1,5 à 3 mg de bêta-carotène, ce qui correspond pratiquement à 50% de l’apport conseillé pour l’adulte.

    A noter que la grossesse, la prise de pilule contraceptive, l’usage du tabac augmentent le besoin de vitamine A et de son précurseur. Dans tous ces cas, la consommation d’abricot s’avère particulièrement utile.

    Sa richesse en caroténoïdes (qui sont anti-inflammatoires, antioxydants) en fait un allié potentiel contre le cancer du sein et pour protéger les yeux de la dégénérescence maculaire liée à l'âge. Le bêta-carotène de l'abricot pourrait également être utile pour lutter contre la toxicité hépatique de l'alcool selon une étude indienne de 2012.

    Avec l’abricot, on bénéficie d’un apport très important de potassium : 259 mg aux 100 g (le besoin minimal est estimé à 500 mg/100 g, et la consommation habituelle moyenne à 2 ou 3 mg). Egalement appréciable, la teneur en fer, cuivre et magnésium.

    Tous ces minéraux sont à privilégier chez ceux qui ont une activité musculaire élevée, en particulier les sportifs. L’abricot (frais ou séché, d’ailleurs) constitue pour eux un fruit très bien adapté à leurs besoins. Il contribue à la recharge minérale avant la compétition (recharge d’autant plus nécessaire que l’effort est intense, prolongé, et qu’il fait chaud) ; il s’intègre utilement à la ration de récupération (qui doit être riche en potassium, pour permettre une bonne élimination des toxines de fatigue).

    Lorsqu’il est consommé  “mûr à point“, l’abricot est un fruit délicieux et parfaitement digeste. Son assimilation est favorisée par sa consistance tendre et moelleuse, et par sa saveur légèrement acidulée qui stimule les sécrétions gastriques. Ses fibres, très bien tolérées, sont bénéfiques pour le fonctionnement intestinal (les pectines, abondantes, ont des vertus régulatrices sur le transit : elles aident à lutter contre une paresse intestinale, et sont bien supportées même des intestins sensibles).

    L’abricot fait d'ailleurs partie des premiers fruits que l’on peut servir aux bébés: tout d’abord poché et finement passé, puis simplement écrasé (et éventuellement mélangé à un petit suisse ou à du fromage blanc).

    Sachez que l'abricot est le seul fruit qui ne mûrit pas: donc, évitez d'acheter ceux qui sont encore un peu vert.

    Je préfère les abricots du Gard car ils sont bien rouges, mais la saison dure peu. Si vous les avez laissés trop longtemps et qu'ils semblent un peu mous, faites un lait à l'abricot.

    Lait à l'abricot.

    Choisissez 4 à 5 abricots assez mûrs par personne

    Dans le mixer, mettre les abricots dénoyautés et un grand verre de lait. Mixez, c'est tout.

    Bon d'accord, vous pouvez rajouter une goutte de cannelle ou de vanille. Un peu de miel si vous insistez.

    Les miels les meilleurs: lavande, thym. Ce sont des miels antibiotiques que vous pouvez même comme certains hôpitaux français, déposer sur une plaie pour qu'elle cicatrise plus vite.

    Et SURTOUT, n'achetez que des miels BIO de France. Vérifiez bien sur le code barre qu'il est indiqué 3 sinon, c'est une escroquerie; un bon miel est cher… les miels trafiqués ne sont pas cher…. Un bon miel doit être Label Rouge. Il doit être en POT DE VERRE.

    J'ai vu un documentaire sur la 5 concernant le miel et j'ai été horrifiée par les manipulations dégueu… pas d'autres mots de miels provenant de l'étranger.

    Donc, je répète: pot de verre, miel Label Rouge de FRANCE et miel cher, cela fera la différence.

  • L'été est là: attention frigo!

    Ne pas surcharger son frigo

    Puis-je réchauffer plusieurs fois mes restes?

    "On évite de multiplier les variations de température, indique Jean-François Tostivint. L'idéal étant de ne réchauffer ses restes qu'une seule fois".

    "La température moyenne d’un réfrigérateur est d’environ 5°C", explique Jean-François Tostivint. Avant de penser conservation, il faut donc s’assurer que cette condition soit bien respectée.

    "Et que le réfrigérateur en question n’est pas trop chargé, ajoute-t-il. Et pour cause, en cas de surcharge, l’air circule moins bien entre les aliments et la température du frigidaire augmente. Et qui dit augmentation, dit mauvaise conservation. On évite donc de le remplir au maximum.

    Préparer des étiquettes

    Si vous avez bien retenu les 5 règles d'or pour bien ranger son frigo, vous savez que ce n'est pas une bonne idée de ranger tels quels nos produits au réfrigérateur. Retirez tous les emballages superflus, susceptibles d’apporter leur lot de saletés et autres ennemis dans le frigo.

    Hors de question néanmoins de faire confiance à sa mémoire concernant les dates de péremption - au risque de jeter régulièrement la moitié de son frigo - , "on mise sur des étiquettes et on inscrit la date à laquelle on a cuisiné la préparation pour être sûr de sa fraîcheur au moment de sa consommation", conseille Jean-François Tostivint.

     (1) École hôtelière de Paris - CFA Médéric, 20 rue Médéric, 75017 Paris.

    Perso, je consomme un plat déjà cuit et mis au frigo (dans une boîte en verre hermétique) au maximum deux jours après mise au frigo

    La viande hachée ne se conserve pas: consommez-là le même jour… malgré ce que l'on pourrait dire par ailleurs sur le net. Trop dangereux pour la santé.

    Les artichauts cuits SE CONSOMMENT IMMÉDIATEMENT, pas de passage au frigo plusieurs heures!

    Un reste de légumes? moulinette ou mixer et en rajoutant de l'eau en bouteille, voici la base d'une soupe.

     

  • Peut-on en manger des fruits et des légumes à volonté?

    Depuis 2007, le gouvernement français nous répète le slogan "Mangez 5 fruits et légumes par jour ".

    De nombreux scientifiques ont montré les bienfaits sur la santé de la consommation de fruits: baisse de l’obésité, et des risques de diabète de type 2 mais inversement une consommation importante de jus de fruits augmente ces pathologies.

    Sans tomber dans l’extrême, le "fruitarisme" qui consiste en une pratique alimentaire végétalienne fondée sur la consommation exclusive de fruits, une consommation que de fruits, graines et de quelques légumes entraîne des carences en zinc et fer en plus d’un excès de sucres rapidement assimilés, entraînant une défaillance du pancréas. Ce qui a provoqué la mort en 2011 de Steve Jobs (ex-patron d’Apple) et l’hospitalisation de l’acteur Ashton Kutcher qui cherchait à coller au plus près à la vraie vie de ce premier afin de l’incarner dans un film.

    Chips de légumes

    C'est très simple à cuisiner; vous pouvez récupérer toutes les peaux des légumes bio ou du jardin...

    Carotte, peau des tomates, rondelles fines de courgettes, navets, pommes de terre bien sûr... etc...

    Lavez et séchez bien dans un torchon propre la peau de légumes ou des légumes taillés avec un économe; si vous utilisez une mandoline, attention les doigts! le mieux est de ne pas en avoir une...

    Les faire cuire dans un bain de fritures rapidement; une à deux minutes, cela suffit.

    Une fois retirés avec l'écumoire, mettre dans une assiette avec papier absorbant et SALER uniquement avant que cela ne refroidisse

    ... et pas dans l'huile ni AVANT le bain.