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DANGERS - Page 20

  • La contamination par les aliments est-elle possible?

    Dans un avis publié le 11 mars 2020, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) aborde la question de la transmission du coronavirus SARS-CoV-2 par les aliments. Ses conclusions reposent sur les travaux d’un Groupe d’expertise collectif d’urgence « Covid-19 » (GECU) réuni pour l’occasion.

    Les conclusions des travaux de ce GECU pointent uniquement un risque théorique de contamination par un aliment souillé par des gouttelettes, manipulé ou consommé cru ou insuffisamment cuit.

    Au vu des conclusions du GECU, l'Anses précise que, "à la lumière des connaissances scientifiques disponibles, il n'existe aucune preuve que les animaux de compagnie et d'élevage jouent un rôle dans la propagation du virus SARS-CoV-2". Une infection par la consommation de denrées alimentaires d'origine animale, issues d'animaux contaminés, a donc été exclue par l'Agence.

    Quid de la contamination des aliments par voie féco-orale ?

    Il existe des formes bénignes ou asymptomatiques de la COVID-19, difficiles à détecter. Les personnes présentant des formes légères sont susceptibles de contaminer les aliments. Les deux modes de contamination évalués par le GECU sont la transmission par voie féco-orale et celle via des gouttelettes déposées sur les aliments.

    Concernant la voie féco-orale, selon les experts du GECU, la présence d'ARN viraux du SARS-CoV-2 dans les selles de patients a été constatée. Toutefois, à ce jour, si deux études ont permis de cultiver le virus SARS-CoV-2 à partir d'échantillons de selles, aucun cas de transmission féco-orale de COVID-19 n'a encore été signalé. Afin de démontrer une possible transmission féco-orale, des informations supplémentaires, telles que l'infectiosité des virus détectés dans les selles et leur quantification, seraient nécessaires. Par ailleurs, un bon respect des règles générales d'hygiène quotidienne, telles que le lavage régulier des mains et celui, systématique, après passage aux toilettes, permet de prévenir la voie d'exposition féco-orale.

    Possibilité de contamination d'un aliment par transfert de gouttelettes : respecter les mesures d'hygiène

    Le passage du virus d'une personne infectée vers les aliments peut se produire par un éternuement, une toux ou un contact direct avec des mains souillées, en déposant des gouttelettes sur l'aliment ou sur une surface de contact ou des ustensiles (planche à découper, assiette, etc.).

    Cependant, compte tenu de la faible capacité de survie des coronavirus aux opérations de nettoyage et de désinfection, de l'absence de données indiquant que le SARS-CoV-2 se comporte différemment des autres coronavirus, et à condition d'appliquer les bonnes pratiques d'hygiène et des procédures de nettoyage et de désinfection dans le contexte des industries agroalimentaires et à domicile, la contamination des aliments par les surfaces est, pour les experts du GECU, en principe maîtrisée.

    Le lavage des mains avec du savon avant et pendant la préparation des repas est une mesure essentielle. Ce lavage doit avoir lieu après tout geste contaminant (après avoir toussé, après s'être mouché, etc.).

     Cas théorique d'un aliment contaminé par des gouttelettes

    Dans ce scénario théorique, les experts du GECU distinguent deux cas de figure, en fonction de l'aliment considéré : soit destiné à être consommé cuit, soit consommé cru ou insuffisamment cuit, sachant que l'aliment peut être ingéré en l'état ou utilisé comme ingrédient dans un produit élaboré non destiné à être consommé cuit.

    Concernant les aliments cuits, sur la base des données relatives aux autres virus zoonotiques ou impliqués dans les maladies animales pour la famille des Coronaviridae, les experts du GECU concluent que la cuisson (4 minutes à 63°C, la température utilisée en liaison chaude de restauration des aliments) peut être considérée comme efficace pour inactiver les coronavirus dans les aliments.

    Concernant les aliments crus ou insuffisamment cuits, se pose la double question de l'infection par voie digestive et celle respiratoire lors de la mastication.

     L'infection par voie digestive est-elle à envisager ?

    Certains patients atteints de COVID-19 présentent parfois des symptômes gastro-intestinaux. L'hypothèse d'une voie de transmission du SARS-CoV-2 par voie digestive a été envisagée par plusieurs auteurs sans, pour le moment, être confirmée ou infirmée. L'ACE2, récepteur du SARS-CoV-2, est nécessaire pour l'entrée du virus dans les cellules. Il est exprimé dans les cellules de l'œsophage supérieur et les cellules épithéliales de l'intestin grêle.

    L'infection directe du tractus digestif existe pour certains coronavirus, mais ceux-ci se caractérisent par des protéines S ayant la capacité de se lier à des acides sialiques qui les protègent des sucs gastriques. Cette propriété n'a pas été étudiée pour le SARS-CoV-2.

    Le SARS-CoV-2 paraît être un coronavirus à tropisme respiratoire primaire dont l'atteinte du système digestif pourrait être essentiellement secondaire à sa diffusion par virémie.

    Ainsi, selon les données actuelles, les experts du GECU estiment que les symptômes gastro-intestinaux existant chez des patients seraient liés, en premier lieu, à une diffusion systémique du virus entraînant une atteinte du système digestif, plutôt qu'à une entrée directe par voie digestive. Au vu de ces éléments, la voie de transmission du SARS-CoV-2 par voie digestive directe a été écartée par les experts du GECU, dans l'état des connaissances à ce jour.

    L'infection par voie respiratoire lors de la mastication : théoriquement possible

    Selon les experts du GECU, un risque d'infection des voies respiratoires après ingestion d'un aliment contaminé n'a pas été observé avec des coronavirus, et paraît donc peu probable. Cependant, en s'appuyant sur des observations faites avec d'autres virus comme le virus Nipah ou l'influenza aviaire, ce risque n'est pas totalement exclu par l'OMS ou la FDA. Dans ces cas, la voie d'entrée du virus reste la voie respiratoire lors de la mastication.

    Dans ces conditions, que dire et recommander aux patients qui s'interrogent ?

    En conclusion, les réflexions du GECU pointent uniquement sur un risque théorique de contamination par un aliment souillé par des gouttelettes, manipulé ou consommé cru ou insuffisamment cuit (risque théorique de contamination respiratoire lors de la mastication, ou par contamination manuportée).

    L'information à donner aux patients est donc :

     

        de laver les aliments pouvant être consommés crus de type fruits et légumes, ou de les laisser reposer quelques jours ;

        de laisser les aliments ne pouvant être lavés (et ne nécessitant pas de réfrigération) reposer à température ambiante pendant une journée ou deux ;

        de ne pas penser que la réfrigération ou la congélation puisse être un moyen de décontamination, au contraire.

    Il est également utile de leur rappeler que le risque de contamination par les aliments est infiniment plus faible que celui d'être contaminé par contact avec une personne infectée ou par manque de respect des mesures barrières. Le lavage des mains au savon, en rentrant des courses, après avoir rangé les courses, en sortant des toilettes, avant de cuisiner, avant de passer à table, etc. constitue un moyen significativement efficace de se protéger.

    Pour aller plus loin

     - COVID-19 : pas de transmission par les animaux d'élevage et les animaux domestiques. Anses, 11 mars 2020.

     - Gao QY, Chen YX et Fang JY. 2019 novel coronavirus infection and gastrointestinal tract. J Dig Dis. 25 février 2020.

    https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/1751-2980.12851

     - Guan, WJ, Ni ZY, Hu Y et al. Characteristics of Coronavirus Disease 2019 in China. N Engl J Med. 28 février 2020.

    https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2002032

     - Zhang Y, Chen C, Zhu S et al. Isolation of 2019-nCoV from a Stool Specimen of a Laboratory-Confirmed Case of the Coronavirus Disease 2019 (COVID-19) ». China CDC Weekly, 2020 ;2(8): 123-124.

     - Food Safety and Inspection Service, Food and Drug Administration et Animal and Plant Health Inspection Service. Interagency Risk Assessment for the Public Health Impact of Highly Pathogenic Avian Influenza Virus in Poultry, Shell Eggs, and Egg Products. 2010

     - Danchin, A, Wai T, Ng P and Turinici G.  A new transmission route for the propagation of the SARS-CoV-2 coronavirus. » MedRxIV, 18 février 2020.

     Sources : Anses

  • Comment désinfecter un masque chirurgical?

    C'est moi qui ai eu l'idée de ce système, donc, si vous faites passer, n'hésitez pas à donner l'URL de ce blog, merci d'avance!

    Par les temps qui courent, c'est un bien extrêmement précieux. Après utilisation,

    NE LE JETEZ PAS

    il peut être désinfecté pour autre utilisation mais pas plus de trois fois (en attendant de pouvoir en acquérir d'autres)

    Il vous faut: une boite rectangulaire avec couvercle, 1 par masque

    il vaut mieux éviter une boîte en plastique; en effet, l'huile essentielle est toujours corrosive (quelle quel soit).

    500 g de gros sel de mer, 10 Ml d'huile essentielle de citron

    Dans un petit pot en verre, genre pot de confiture à couvercle, mettre environ 100 g du gros sel et verser l'huile essentielle de citron

    Secouez le pot très fortement pour bien mélanger.

    Versez ce sel au citron dans la boîte; rajouter le restant du gros sel restant; fermer le couvercle et secouez le tout pour que l'ensemble du gros sel soit citronné.

    Partagez ce gros sel citronné en deux; faites un lit avec une moitié de sel au citron;

    Posez le masque avec beaucoup de précautions c'est-à-dire en portant des gants, sans l'agiter afin de ne pas disperser les microbes et rajoutez par-dessus, en le recouvrant bien, le restant du sel citronné.

    Fermez le couvercle de la boîte et laissez au minimum 72 heures avant de pouvoir récupérer un masque qui sera suffisamment désinfecté pour une autre utilisation de maximum deux heures sur le visage.

    Ne pas mettre au micro-ondes, c'est insuffisant pour la désinfection;

    Ne pas repasser avec un fer très chaud; c'est insuffisant pour la désinfection;

    Rechargez votre sel citronné en jetant une bonne moitié à la poubelle -après 1 première utilisation- et rajoutez 250 g de nouveau sel propre et autant d'huile essentielle qu'à la première utilisation. N'oubliez pas de brosser le gros sel y adhérant avec une brosse fine, très propre avant utilisation.

    Bien sûr, il faut procéder cette désinfection les mains très propres!

  • Je vous l'avais dit!

    Pillages, agressions : le vivre-ensemble à l’épreuve des faits

     

     

    Hier soir, à Trappes, une supérette de quartier a été pillée par une quinzaine de jeunes. Je vous laisse bien sûr le soin d’imaginer le profil de ces personnes. De nombreux témoignages indiquent que dans des grandes surfaces, des gens se sont battus pour du papier toilette, de l’eau, agressant là encore les employés des magasins. Des groupes de personnes, comprenant de nombreuses femmes voilées, trustent les rayons et chargent leur caddy, bloquant l’accès aux autres. Dans les hôpitaux, des médecins et infirmiers sont déjà pris à partie, souvent par des jeunes de la diversité, qui trouvent qu’il y a trop d’attente, qu’on ne s’occupe pas assez d’eux…

    Bonjour le civisme, la solidarité, le respect des autres et des consignes qui siéent à la situation. Bien sûr, les médias taisent ces cas, mais leur multiplication probable dans les semaines à venir, et le relais des réseaux sociaux amènera tout cela à la une de l’actualité, n’en déplaise aux doctrinaires des plateaux télé.

    Et nous n’en sommes qu’au début. Quand la situation économique va s’aggraver, que les gens n’auront plus d’argent, que les trafiquants resteront avec leur came sur les bras, dans quelques semaines, quelques jours, nous verrons bien comment tout cela tournera. Le général de Villiers avait alerté, dans l’indifférence générale, sur le surarmement des caïds de cités et l’incapacité qu’auraient nos forces de l’ordre à prendre le dessus en cas d’insurrection générale. Les généraux Martinez et Tauzin évoquent depuis des mois les risques d’émeutes, voire de guerre civile, et l’insuffisance des moyens pour juguler tout cela.

    Or, nous y arrivons à grands pas, en tout cas de nombreuses conditions sont aujourd’hui réunies, en cette période de privations et de danger… Et alors, nous en reparlerons, de l’angélisme des journalistes et des politiques sur les plateaux télé. Nous verrons si les mêmes oseront venir exiger du calme, de la compréhension, de la tolérance. La naïveté de nos élites se payera au prix fort, mais encore une fois, c’est nous qui sommes exposés : eux resteront tranquillement barricadés dans leurs appartements, et nous supplieront de ne surtout pas faire d’amalgame…

    Olivier Piacentini

    https://ripostelaique.com/pillages-agressions-le-vivre-ensemble-a-lepreuve-des-faits.html

     

     

  • Toux, éternuements? on vous ment!

    Les bactéries issues de la toux et des éternuements peuvent continuer à vivre dans l’air jusqu’à 45 minutes après avoir été expulsées

    Des chercheurs ont mis au point une nouvelle technique afin d’étudier comment les bactéries, qui peuvent causer des maladies, se propagent et restent dans l’environnement après avoir été expulsées (par la toux ou les éternuements par exemple). Résultats? Les bactéries issues de la toux et des éternuements peuvent continuer à vivre dans l’air jusqu’à 45 minutes après avoir été éjectées.

    L’équipe de recherche a en effet constaté qu’un sous-ensemble de pseudomonas aeruginosa, une espèce bactérienne associée aux infections hospitalières, possède encore une durée de vie de 10 minutes et peut rester dans l’air pendant 45 minutes après avoir été expulsée.

    " Nos recherches précédentes ont révélé que ces agents pathogènes ont parcouru jusqu’à 4 mètres et sont restés viables pendant 45 minutes après avoir été toussés dans l’air ", explique Lidia Morawska, l’une des chercheuses principales de l’Université de technologie du Queensland (QUT). " Nous voulions déterminer comment ces gouttelettes transportant des bactéries expulsées par des éternuements ou par la toux parcourent de telles distances et comment elles peuvent infecter d’autres personnes après une telle durée ", ajoute-t-elle.

     

    La bactérie P. aeruginosa (autrement connue sous le nom de bacille pyocyanique, bacille du pus bleu ou encore pyo), est une bactérie commune et très résistante aux traitements médicamenteux (il s’agit de l’une des bactéries les plus difficiles à traiter cliniquement) et peut provoquer des infections telles que la pneumonie acquise sous ventilation (PAV) ou la septicémie.

    En général, ces bactéries ne génèrent de maladies que chez les personnes ayant déjà des prédispositions à ces maladies, en particulier la mucoviscidose.

    Bien que ce type de bactérie soit assez bien connu et étudié, nous ne comprenons toujours pas exactement comment une toux ou des éternuements peuvent propager ces infections. " À ce jour, la plupart des recherches dans ce domaine se sont concentrées sur les bioaérosols générés en laboratoire, ou sur les gouttelettes aériennes, qui sont différentes des gouttelettes respiratoires naturelles générées par les êtres humains dans leur composition et leurs mécanismes de production ", explique Morawska. " Nous avons développé une nouvelle technique visant à cibler le vieillissement à court et à long terme des bioaérosols des personnes, sans contamination de l’air ambiant ", ajoute-t-elle.

    Cette technique, développée par l’équipe du QUT, est appelée Tandem Aged Respiratory Droplet Investigation System (soit TARDIS) et a permis aux chercheurs d’étudier comment les bioaérosols issus de la toux ou d’un éternuement se propagent, puis s’arrêtent, et pendant combien de temps. " Pour démontrer la technique, des gouttelettes de toux en suspension dans l’air ont été échantillonnées chez deux patients atteints de mucoviscidose et d’une infection pulmonaire chronique à Pseudomonas aeruginosa ", a expliqué Morawska.

    "Dès que les gouttelettes de la toux arrivent dans l’air, elles sèchent rapidement, refroidissent et deviennent assez légères pour rester en suspension dans l’air. Elles se dégradent également en raison du contact avec l’oxygène présent dans l’air, et les plus grandes gouttelettes prennent beaucoup plus de temps à s’évaporer ", a-t-elle ajouté.

    La plupart de ces gouttelettes se dégradent suffisamment pour que les bactéries situées à l’intérieur ne puissent pas survivre (et généralement rapidement). Les chercheurs ont constaté que la plupart des bactéries situées dans les gouttelettes séchées, sont mortes ou décomposées après environ 10 secondes, mais un sous-ensemble plus petit de la bactérie avait une durée de vie de plus de 10 minutes en moyenne. " Cela suggère que certaines bactéries pseudomonas aeruginosa sont résistantes à la désintégration biologique rapide et restent donc viables dans l’air ambiant assez longtemps pour former un risque d’infection atmosphérique, en particulier chez les personnes ayant des problèmes respiratoires, tels que les patients atteints de mucoviscidose ", a expliqué Morawska.

    Actuellement, les chercheurs ne sont pas encore totalement certains de connaître la raison pour laquelle cela se produit, mais ils suggèrent que le phénomène est lié à l’endroit où les gouttelettes sont produites (dans le système respiratoire, avant d’être expulsées), et à la taille des gouttelettes elles-mêmes. " Nous pensons que cela pourrait être dû au fait que les gouttelettes sont produites dans différentes parties des voies respiratoires, et portent différentes “cargaisons” de bactéries ", explique Morawska. " Les plus grandes gouttelettes transportant des bactéries prennent plus de temps à s’évaporer, ce qui les rend plus résistantes à la désintégration et permet de maintenir leur viabilité pendant de longues périodes ", ajoute-t-elle.

    Dans tous les cas, cette recherche possède des implications importantes dans le domaine du contrôle des infections dans les hôpitaux, et confirme encore une fois qu’il est fort judicieux de se couvrir la bouche lors de toux ou d’éternuements, et d’ensuite se laver les mains convenablement.

    Source: QUT

     

    Cela, je l'ai entendu de divers experts sur les chaînes infos

    Les bactéries peuvent survivre jusqu'à 9 jours sur une surface; donc attention, votre manche de veste devient un nid à bactéries!!!

    Changez de pull CHAQUE JOUR

    et portez attention aux manches de vos vestes

  • Covid-19 : le coronavirus SARS-Cov2 mute.

    Qu’est-ce que cela signifie?

    Que le coronavirus SARS-Cov2, responsable de la maladie Covid-19, mute n'a rien d'étonnant. L'important est l'ampleur de ses mutations. Explications.

    Mutation. Un mot qui fait peur et enflamme les imaginations. Popularisés par les X-Men, cette équipe de super-héros de l'écurie Marvel, les vrais mutants n'ont pourtant rien à voir avec leurs homologues de fiction.

    Mais qu'entend-on exactement par mutation? Tous les organismes vivants portent leur patrimoine génétique sur une longue chaine moléculaire nommée ADN. Dans le cas de certains microbes, comme le coronavirus SARS-Cov2 qui défraie l'actualité, l'information peut d'ailleurs être contenue sur une autre chaîne analogue nommée ARN. Lorsqu'ils se reproduisent, que ce soit par reproduction sexuée (2 parents) ou parthénogénétique (un seul parent, comme chez certains insectes, reptiles, poissons, microbes ou végétaux), les individus transmettent ce patrimoine génétique.

    Lorsque sont produits les gamètes, les cellules sexuelles qui vont transmettre à la génération suivante cet héritage génétique, ce dernier va être copié, et copié, et copié encore des milliers de fois. Or, on parle d'ouvrages génétiques comportant plusieurs centaines de millions de caractères (ou nucléotides, le génome humain en comporte par exemple 3,3 milliards. Le record est détenu par une amibe microscopique Amoeba dubia qui en dénombre deux fois plus…). Il se trouve que la nature n'est pas totalement parfaite : devant l'ampleur colossale de la tâche, quelques erreurs de copie vont être commises. Elles sont très rares. On parle d'une erreur par million, voire milliard, de lettres. Mais quoi qu'il en soit, ces copies sont considérées comme des versions mutées de l'original.

    Le virus s’adapte à des hôtes légèrement différents les uns des autres

    L'une des particularités de ce nouveau virus est qu'il semble avoir une bonne affinité pour les cellules humaines. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'un individu peut en être porteur sans développer pour autant de symptômes alarmants et que le virus peut demeurer indétecté et passer inaperçu durant plusieurs jours. Lorsque le virus débarque dans une nouvelle région du monde peuplée par des humains aux caractéristiques physiologiques et immunitaires légèrement différentes de celles d'où il vient, des mutations légères s'opèrent afin de s'adapter à ces nouveaux hôtes. Bien évidemment, rien de conscient dans ce processus. Quand un pathogène envahit un organisme, il s'y multiplie en plusieurs exemplaires, légèrement différents en raison des petites erreurs qu'occasionnera la copie du matériel génétique. Selon la théorie darwinienne de l'évolution, ne survivront et ne se dissémineront que les avatars les plus aptes et les mieux adaptés. Rien d'étonnant donc à ce que, comme on l'a lu de la part de chercheurs italiens, comparée au coronavirus venu de Chine, "la version italienne est certainement le résultat d'une mutation, d'autant que ce virus se modifie de personne à personne". Ceci ne dit rien d'autre que : le virus s'est adapté à des hôtes légèrement différents les uns des autres, à des populations différentes dans divers pays.

    Un élément important : l’ampleur de la mutation

    Mais, dans le cadre de la mise au point d'un traitement et notamment d'un vaccin contre cette menace virale, l'important n'est pas que ce virus mute - ils le font tous - mais l'ampleur de cette mutation. Pour verser dans l'analogie humaine, un virus change constamment de tee-shirt. D'autant plus, lorsqu'il arrive dans un nouveau pays. Rien d'étonnant à cela, il s'adapte aux mœurs en vigueur. Ce sont des mutations mineures qui n'empêchent pas l'identification du virus par des tests médicaux ou un futur vaccin. En revanche, qu'il puisse changer de visage, d'identité, et donc qu'il devienne invisible aux traitements, réclame beaucoup plus de mutations. Cela ne peut se faire en une fois car cela demande des changements de grande ampleur, de plusieurs centaines ou milliers de lettres.

    A l'heure actuelle, comme l'estime l'équipe de Jian Lu (Université de Pékin) dans l'édition du 3 mars 2020 de National Science Review, le coronavirus se partage en deux types, L et S. Ces deux populations se distinguent par leurs récepteurs de surface, soit les ancres grâce auxquelles les virus s'arriment aux cellules humaines. Si la souche S est la plus ancienne, elle a généré dans les premiers temps de l'infection dans le Wuhan, la souche L, plus agressive et qui s'est développée plus rapidement, précisément à cause de cette compétition darwinienne qui veut que ce soit le virus le plus adapté à l'hôte qui devienne prédominant. Résultat : à l'heure actuelle, la souche L est majoritaire et présente à 70% tandis que la souche S plafonne à 30%.

    L'étude précise également que, confrontée aux services de santé mondiaux, la souche L a été soumise à une pression sélective plus importante et n'a pu totalement évincer sa concurrente S. Là encore, rien d'étonnant : comme la souche L génère plus rapidement des patients plus gravement malades, elle a été repérée et contenue plus largement. Revers de la médaille : pendant ce temps, la souche S a été en mesure de reprendre du poil de la bête et de se répandre incognito.

    Maintenant, que peut-il advenir? De nouvelles mutations majeures peuvent-elles survenir chez SARS-Cov2 pour produire d'autres souches, soit plus agressives encore, soit plus infectieuses? Personne ne saurait le dire car le monde des virus reste imprévisible. Une chose est certaine : plus le virus se propage à l'intérieur de la population humaine et se multiplie, plus des mutations surviennent dans son patrimoine et plus les risques de surgissement d'une nouvelle souche augmentent. D'où les efforts mis par les services de santé pour limiter au maximum l'expansion de cette menace.

    https://www.sciencesetavenir.fr

  • Quelle quantité d’eau

    devrions-nous boire chaque jour pour être en forme?

    Cette question semble simple mais pourtant, la réponse du moins, est loin de l’être. L’eau est bien entendu une substance chimique essentielle à la vie, à la santé, mais les besoins varient d’un individu à l’autre. La question reformulée serait donc: quelle est la bonne quantité d’eau pour vous et selon votre activité quotidienne?

    Bien que diverses études aient permis de produire des recommandations standard au fil des ans, les besoins en eau dépendent de nombreux facteurs, notamment de votre état de santé, de votre activité physique et de votre lieu de résidence.

    Aucune formule unique ne convient à tout le monde. Cependant, en savoir plus sur les besoins de votre corps vous aidera à estimer la quantité d’eau à boire chaque jour.

    Avantages de l’eau sur l’état de santé

    L’eau est le principal composant chimique de votre corps et représente environ 60% du poids corporel. Pour faire simple, le corps en dépend plus que toute autre substance ou élément (excepté l’oxygène) pour survivre.

    Chaque cellule, tissu et organe du corps a besoin d’eau pour fonctionner correctement. Elle permet notamment :

            d’éliminer les déchets par la miction, la transpiration et les selles

            le maintient la température normale

            de lubrifier et amortir les articulations

            de protéger les tissus sensibles

    Un manque d’eau peut entraîner la déshydratation des organes. Même une légère déshydratation peut drainer votre énergie et fortement vous fatiguer.

    Favoriser la perte de poids

    Boire de l’eau juste avant les repas peut favoriser la sensation de satiété et réduire l’appétit. En effet, une étude publiée en 2008 a révélé que boire 500 ml d’eau avant le petit-déjeuner réduisait le nombre de calories consommées de 13%.

    Une autre étude, menée pendant 12 semaines dans le cadre d’un régime hypocalorique, a montré que la consommation de 500 ml d’eau avant chaque repas augmentait la perte de poids de 44%, comparativement à un groupe témoin.

    Boire de l’eau peut aussi temporairement stimuler le métabolisme, ce qui augmente le nombre de calories brûlées durant la journée.

    Quelle quantité d’eau faut-il boire quotidiennement?

    Chaque jour, vous perdez de l’eau par la respiration, la transpiration, l’urine et les selles. Pour que le corps puisse fonctionner correctement, il est donc nécessaire de reconstituer son apport en eau en consommant des boissons et des aliments en contenant.

    Quelle quantité de liquide a donc besoin un adulte moyen sédentaire et en bonne santé vivant dans un climat tempéré? Les académies nationales des sciences, de l’ingénierie et de la médecine ont déterminé qu’un apport journalier suffisant en liquide correspond à :

            Environ 3.7 litres d’eau par jour pour les hommes (pour un poids de 80-85 kg)

            Environ 2.7 litres d’eau par jour pour les femmes (pour un poids de 60-65 kg)

    Ces recommandations couvrent la quantité d’eau totale, incluant tout type de boissons et de nourriture. En effet, notez qu’environ 20-30% de l’apport quotidien en eau provient généralement de la nourriture, et le reste de boissons.

    Un apport inférieur ne signifie pas qu’il sera insuffisant, mais qu’il pourrait l’être, selon l’individu. Certaines autres études aboutissent à des recommandations plus larges et plus basses, et recommandent 2 à 3 litres par jour au minimum pour les hommes contre 1.5 à 2 litres pour les femmes.

    Il est également important de considérer les précisions suivantes: adulte moyen sédentaire en bonne santé, de poids moyen. En d’autres termes, si votre poids diffère fortement de la moyenne et que vous êtes un sportif de haut niveau, il faudra probablement revoir cette recommandation à la hausse.

    Qu’en est-il du fameux conseil de boire 8 verres par jour?

    La plupart des personnes en bonne santé peuvent rester hydratées en buvant simplement lorsqu’elles ont soif. Pour certains individus, moins de huit verres par jour pourraient donc suffire. D’autres cependant, pourraient avoir besoin de plus.

    Quoi qu’il en soit, le conseil des huit verres n’est pas mauvais et constitue déjà un bon objectif, du moins pour les personnes relativement peu actives: en considérant 3 dl par verre, 8 verres correspondraient à 2 litres d’apport direct en eau. En y ajoutant les 20-30% restants apportés en moyenne par la nourriture, vous ne seriez donc pas loin de l’objectif journalier idéal.

    Est-il possible de calculer facilement le besoin minimal en eau?

    Oui, mais cela reste indicatif !

    Pour les moins de 60 ans: pour obtenir une bonne approximation, multipliez votre poids en kg par 30 (ml).

    Exemple (pour une personne de 80 kg): 80 x 30 = 2.4 L

    Pour les plus de 60 ans: multipliez votre poids en kg par 25 (ml).

    Cette diminution tient compte de la perte de masse musculaire liée à l’âge, les muscles nécessitant un apport important en eau.

    Ainsi, un homme relativement jeune de 80 kg devrait boire au minimum 2.4 litres d’d’eau, en ajoutant en plus ce qu’il aura perdu lors de l’activité quotidienne. Une femme âgée de 60 ans (de faible musculature) quant à elle, n’aura besoin que d’environ 1.5 litres, au minimum.

    Quels sont les facteurs influençant les besoins en eau?

    Vous devriez toujours adapter votre consommation totale de liquides en fonction de plusieurs facteurs:

            Le poids. Comme précisé ci-dessus, le poids est l’un des facteurs clés pour estimer correctement le besoin en eau. Le poids influence d’autant plus le calcul s’il s’agit d’une personne musclée.

            L’exercice physique. Si vous pratiquez une activité qui vous fait transpirer, vous devez boire une certaine quantité d’eau supplémentaire pour couvrir la perte de liquide. Notez qu’il est important de boire avant, pendant et après une séance d’entraînement. Si l’exercice est intense et dure plus d’une heure, une boisson pour sportifs peut restaurer les minéraux de votre sang (électrolytes) perdus par la transpiration.

            L’environnement. Le temps chaud ou humide peut vous faire transpirer davantage et nécessite donc un apport de liquide supplémentaire. La déshydratation peut également se produire à haute altitude.

            L’état de santé globale. Votre corps perd de l’eau lorsque vous avez de la fièvre, que vous vomissez ou avez de la diarrhée. Buvez plus d’eau ou suivez les recommandations du médecin (notamment de boire des solutions de réhydratation). Les autres affections pouvant nécessiter un apport hydrique accru comprennent les infections urinaires et les calculs rénaux.

     Grossesse ou allaitement.

    Les femmes enceintes ou qui allaitent ont besoin de plus de liquides pour rester hydratées. Le Bureau de la santé des femmes recommande aux femmes enceintes de boire au minimum 2.4 litres d’eau par jour et aux femmes allaitantes environ 3.1 litres par jour.

    Vous n’avez pas besoin de compter uniquement sur ce que vous buvez pour répondre à vos besoins en eau. Votre alimentation en fournit également une partie importante. Par exemple, de nombreux fruits et légumes, tels que la pastèque et les épinards, contiennent presque 100% d’eau en poids.

    En outre, les boissons telles que le lait, les jus de fruits et les tisanes sont principalement composées d’eau. Même celles contenant de la caféine, comme le café et certains sodas, peuvent contribuer à votre consommation quotidienne d’eau. Mais l’eau reste le meilleur choix, car elle est sans calorie, peu coûteuse et facilement disponible.

    Les boissons pour sportifs ne devraient être utilisées que lorsque vous vous entraînez intensément pendant plus d’une heure. Ces boissons aident à restaurer les électrolytes perdus par la transpiration et le sucre nécessaire, procurant de l’énergie lors d’exercices plus longs.

    Les boissons énergisantes sont différentes des boissons pour sportifs. Elles ne sont généralement pas formulées pour restaurer les électrolytes. Elles contiennent aussi généralement de grandes quantités de caféine ou d’autres stimulants, du sucre et d’autres additifs.

    Rester hydraté en toute sécurité

    Votre consommation de liquide est probablement suffisante si :

            vous avez rarement soif.

            votre urine est incolore ou jaune pâle.

    Un médecin ou un diététicien professionnel peut vous aider à déterminer la quantité d’eau qui vous convient au quotidien. Pour prévenir la déshydratation et vous assurer que votre corps reçoit les fluides dont il a besoin, faites de l’eau votre boisson préférée.

    Quelques bonnes habitudes pour vous y aider :

              Buvez un verre d’eau ou une autre boisson sans calories (ou à basses calories) avec chaque repas et entre chaque repas.

              Buvez de l’eau avant, pendant et après l’exercice.

              Buvez de l’eau si vous avez faim. La soif est souvent confondue avec la faim.

              Buvez un grand verre d'eau, le matin à jeun (bon pour les intestins)

              Buvez à même la bouteille: il se pourrait, ainsi, que vous buviez plus qu'un verre et la quantité absorbée correspondra, en tout état de cause, au besoin physiologique de l'instant.

              Buvez suffisamment, cela aider à lutter contre les rides.

              Buvez, messieurs, afin d'éviter des troubles de la prostate!  

    Et si l’on boit trop d’eau?

    Bien que cela soit rare, il est possible d’être malade pour avoir bu trop d’eau. Lorsque les reins ne peuvent pas excréter l’excès d’eau, le sodium contenu dans le sang est dilué (hyponatrémie), ce qui peut mettre la vie en danger.

    Les athlètes, et surtout s’ils participent à des séances d’entraînement prolongées ou intenses ou à des épreuves d’endurance, présentent un risque plus élevé d’hyponatrémie. En général, cependant, le fait de boire trop d’eau est rare chez les adultes en bonne santé au régime alimentaire moyen.

    Sources:

            Hydratation: Pourquoi c’est si important. Académie américaine des médecins de famille. https://familydoctor.org/athletes-the-importance-of-good-hydration/

            Auerbach PS, et al. Déshydratation et réhydratation. Dans : Wilderness Medicine d’Auerbach. 7e éd. Philadelphie, Pa .: Elsevier; 2017. https://www.clinicalkey.com

            Eau et nutrition. Centres de contrôle et de prévention des maladies. https://www.cdc.gov/healthywater/drinking/nutrition/index.html

            Apport alimentaire de référence : électrolytes et eau. Les académies nationales des sciences, de l’ingénierie et de la médecine. http://www.nationalacademies.org/hmd/Activities/Nutrition/DRIElectrolytes.aspx

            Hydratation pour les athlètes. Académie américaine des médecins de famille. https://familydoctor.org/athletes-the-importance-of-good-hydration/

            Maladie d’altitude. Centres de contrôle et de prévention des maladies. https://wwwnc.cdc.gov/travel/yellowbook/2018/the-pre-travel-consultation/altitude-illness

  • COVID-19: comment désinfecter

    Une nouvelle étude indique la durée de vie des coronavirus sur différentes surfaces et comment les désinfecter

    Deux mois après son apparition, les virologues tentent toujours de mieux comprendre le coronavirus de Wuhan, maintenant officiellement nommé COVID-19. Une information importante à connaître est notamment la durée de vie du virus lorsqu’il est déposé sur des surfaces ou des objets. Au regard de sa ressemblance avec les autres coronavirus humains connus, le SRAS et le MERS, des chercheurs ont récemment suggéré que le COVID-19 pourrait rester actif pendant plus d’une semaine sur les surfaces où il se dépose.

    Des résultats qui démontrent à quel point il est nécessaire de désinfecter toutes surfaces avec lesquelles des patients auraient pu être en contact.

    En examinant la littérature scientifique sur tous les virus humains et vétérinaires disponibles au sein de cette famille, comprenant 22 études, les chercheurs ont constaté que les agents pathogènes humains peuvent persister sur les surfaces et rester infectieux à température ambiante jusqu’à neuf jours. (Pour mettre cela en perspective, le virus de la rougeole peut vivre sur des surfaces contaminées jusqu’à deux heures).

    Il s’agit certes de l’extrémité supérieure de la durée de vie d’un coronavirus, mais en moyenne, les chercheurs disent que cette famille de virus peut survivre entre quatre et cinq jours sur divers matériaux comme l’aluminium, le bois, le papier, le plastique et le verre. Certains des coronavirus vétérinaires — ceux qui ne peuvent infecter que les animaux — pourraient même persister plus de 28 jours.

    Désinfecter soigneusement toutes surfaces abritant potentiellement le virus

    “Les basses températures et la forte humidité de l’air augmentent encore leur durée de vie" explique le médecin Günter Kampf du CHU de Greifswald. Pour réduire la propagation des coronavirus en général, les auteurs de la nouvelle étude, publiée dans le Journal of Hospital Infection, suggèrent que les hôpitaux désinfectent soigneusement les surfaces avec diverses solutions à base d’hypochlorite de sodium, de peroxyde d’hydrogène ou d’éthanol.

    Dans leur étude, ils ont constaté que ces recommandations particulières de l’OMS étaient "très efficaces "contre le SRAS et le MERS. Les résultats étaient initialement destinés à un futur manuel, mais dans ces circonstances, les auteurs ont estimé qu’il était préférable de publier leurs résultats à l’avance. Ils pensent que ces derniers pourraient également s’étendre au COVID-19.

    "Différents coronavirus ont été analysés et les résultats étaient tous similaires" explique le virologue Eike Steinmann de l’Université Leibniz. Cependant, aucun des virus n’était COVID-19, et l’équipe a indiqué ne pas disposer de données permettant de savoir si les mains peuvent être contaminées par un coronavirus après contact avec le patient ou après avoir touché des surfaces contaminées.

    Bien que le MERS ne se transfère pas aussi facilement d’une personne à une autre que les autres coronavirus, le SRAS se propage plutôt efficacement chaque fois qu’une personne infectée éternue ou tousse. Si le mucus atterrit sur une surface touchée par une personne plus tard, elle peut alors la contaminer, même si le contact se produit des jours après l’exposition initiale.

    Étant donné la menace que cela pourrait représenter pour le COVID-19, se laver les mains souvent et veiller à désinfecter les espaces publics semble être un maigre prix à payer. "Dans les hôpitaux, il peut s’agir par exemple de poignées de porte, mais aussi de boutons d’appel, de tables de chevet, de cadres de lit et d’autres objets à proximité directe des patients, qui sont souvent en métal ou en plastique".

    Sources : Journal of Hospital Infection