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DANGERS - Page 23

  • Il n’y a pas de mal à manger de la viande.

    N'en déplaise aux végans, spécistes et autres débiles mentaux...

    Bon sang! il y a des gens qui sont trop heureux -avec la peau du ventre bien tendue- sur cette terre pour s'inventer des croisades anti-ceci ou anti-cela.... bientôt, ils seront trop heureux-ses de se trouver un bout de viande à se mettre sous la dent... et, plus vite qu'il ne le croient encore!....

     

    Vous n’avez pas à vous sentir coupable, vous les carnivores!

    Si vous voulez être végétarien, pas de problème. Si vous voulez aller encore plus loin et être végan, alors je vous dis: allez-y et bonne chance! Votre vieillesse risque d'être pas triste avec des tas de soucis de santé. La sécu devrait ne pas prendre en charge ceux qui rendent leur corps malade parce qu'ils cèdent à des modes mortifères….

    Et les végans! n'oubliez pas de vous munir d'un casque anti-bruit pour ne pas entendre crier la salade qui pleure quand on la coupe!

    La nourriture est un choix personnel et je ne veux changer les préférences de personne. Je suis heureuse que notre industrie agroalimentaire diversifiée puisse satisfaire autant de besoins et de désirs différents.

    Mais personne ne devrait arrêter de manger de la viande pour les raisons énumérées par tous les écolo-bobos terroristes verts et l’insinuation désinvolte que les éleveurs, traitent le bétail avec cruauté… totalement inepte!

    La production de viande ne nuit pas à l’environnement, sa consommation est bonne pour la santé, et personne ne se soucie autant du bien-être des animaux que les éleveurs et les agriculteurs qui les soignent quotidiennement.

    Les éleveurs sont souvent critiqués parce qu’ils travaillent avec du bétail, car les animaux -parait-il- émettent des gaz à effet de serre et contribuent au changement climatique. Cependant, selon l’Agence de Protection de l’Environnement, la grande majorité des gaz à effet de serre provient des transports (29%), de l’électricité (28 %) et de l’industrie (22%). L’ensemble de l’agriculture ne représente que 9% – et le bétail n’en représente qu’une fraction.

    Non mais, il a fallu mettre des tas d'appareils au cul des vaches pour savoir cela! Grotesques, vous êtes… pour parler comme dans La Guerre des Etoiles.

    La viande est -on le sait bien- une excellente source de protéines et fait partie d’un régime alimentaire sain. Elle fournit un bon équilibre avec des légumes, des fruits et d’autres types d’aliments. C’est nutritif et délicieux.

    Dire que les animaux sont maltraités, rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. D’une part, les animaux en mauvais état ne sont pas rentables. Les animaux en bonne santé apportent les meilleurs prix à la vente puisque on voit une viande de très bonne qualité.

    Les éleveurs veulent, aussi, qu’ils soient heureux.

    Cela signifie créer un environnement sans stress. Ils veillent à ce que chaque animal ait suffisamment d’espace pour brouter. Lorsqu'il est auprès d’eux, il tente de parler d’une voix monotone pour ne pas les effrayer. Lorsqu'on doit le déplacer, on ne le force pas à aller là où il ne le veut pas, mais l'éleveur le persuade de se diriger dans la bonne direction.

    Les animaux ne tombent pas souvent malades, en partie parce que l'éleveur les fait vacciner, tout comme on vaccine des enfants. Bien sûr, rien n’est infaillible et parfois, ils souffrent de maladies. Lorsque cela se produit, ils sont confiés à des vétérinaires pour le remettre en forme.

    Et quand vient le temps de les abattre, leurs derniers moments sont rapides et sans douleur. Les éleveurs prennent soin d’eux de la naissance à la mort.

     

  • ALERTE ESCROCS PERSONNES ÂGÉES

    Paulette, Georgette, Eugène… cibles privilégiées des arnaques par téléphone

    Faites inscrire le numéro de téléphone de vos grand-parents sur le site Bloctel

    Pour repérer leurs victimes, les escrocs cherchent les prénoms anciens dans l’annuaire. A l’image de Paulette, une habitante de l’Oise de 80 ans qui a été délestée de l’intégralité de ses économies, plus de 24000 euros. […]

    Selon la Direction départementale des finances publiques de l’Oise, […] les escrocs seraient basés à l’étranger. Faute de pouvoir remonter jusqu’à eux, les enquêtes n’aboutissent pas souvent, ce qui décourage d’avance les éventuels plaignants.

    " [Ils] sont de plus en plus professionnels, assure Julien Rollet, administrateur des finances publiques. Fini les mails bourrés de fautes d’orthographe. Désormais les faux agents appellent directement dans les foyers, et savent convaincre".

    Leur cible privilégiée: les personnes âgées, plus vulnérables, choisies dans l’annuaire en fonction de leur prénom.

    "Plusieurs femmes du nom de Paulette ont été victimes d’appels frauduleux", explique le professionnel. […]

    Le Parisien

  • Histoire de bien manger…

    Burger Story ou comment homo sapiens cesse de mastiquer et devient obèse

    Mastiquer demande un effort qui limite la prise alimentaire. Il y a toutes les raisons de considérer que cette alimentation sans effort – les céréales, les jus de fruit, les hamburgers et leur pain de mie – est un facteur important d’obésité.

    En 2011 un article publié aux journal PNAS faisait le constat d’une diminution progressive depuis 1,9 million d’années de la dimension des molaires. Pour ces chercheurs, cette diminution serait la preuve que H. erectus faisait déjà cuire ses aliments.

    En 2016 par une expérimentation assez originale, publiée dans la revue Nature, des paléo-anthropologues de l’Université de Harvard ont cherché comment Homo erectus faisait pour consommer de la viande.

    Pourquoi homo erectus ? Homo erectus date d’environ 2 millions d’années. Il est généralement admis que la maîtrise du feu, la cuisson des aliments (attestées par des traces de foyers) seraient apparues environ il y a 350 000 ans. H. erectus serait donc la dernière peuplade avant l’invention de la cuisine. Il apparaît en Afrique puis en Asie et en Europe.

    Ce que démontre sa dentition

    Il a un cerveau plus gros et il est carnivore surtout charognard c’est-à-dire consomme de la viande d’animaux morts. Sa dentition le démontre, tout comme la réduction de son abdomen, entraînée par une diminution de la taille de son intestin, laquelle est un effet direct d’un moindre apport végétal hautement fibreux à son alimentation quotidienne.

    Les chercheurs de Harvard ont fait mâcher aux participants de l’étude des morceaux de viande de chèvre en morceaux de différentes tailles ainsi que de tubercules végétaux. Les mouvements de mastication et les pressions exercées par les dents étaient mesurés. Quand ils étaient considérés comme mâchés les morceaux de viande étaient recrachés et analysés. Leurs conclusions : la viande crue se mâchait bien mais même mâchée ne pouvait pas être avalée.

    Ils en ont conclu que la consommation de viande n’était pas possible sans outils pour auparavant la disséquer. On imagine très bien nos ancêtres aller charogner munis de leur trousse à outils. Les chercheurs ont par ailleurs constaté que la consommation de viande nécessite 20 à 30 % de temps et d’énergie de moins que la consommation de tubercules ou autres légumes.

    Les plus grands chasseurs de l’histoire

    À la suite d’H. erectus (-350 000 ans) apparurent en Europe les hommes de Néandertal, les plus grands chasseurs de l’histoire (Marylène Pathou-Mathis), qui pratiquaient simultanément le charognage et la chasse. Pendant des époques glaciaires, la viande, provenant surtout de mammifères herbivores, constituait plus de 90% de leur régime. La taille de leurs mâchoires demeure intacte mais celle des dents diminue.

    Leurs dents restent volumineuses mais la troisième molaire est déjà en voie de réduction, leurs incisives larges et en forme de pelles ne pouvaient servir à couper. Le système digestif de ces peuples s’était adapté à un régime carnivore mais leurs dents étaient celles d’un omnivore.  Ils n’avaient ni les griffes, ni la mâchoire ni même l’ouverture de la mâchoire d’un carnivore.

    Comment faisaient-ils pour se nourrir de viande ?  Eh bien, ils maîtrisaient le feu et avaient inventé la cuisine. Une fois cuite, la viande ne leur posait plus les problèmes qu’elle posait à l’Homo erectus. Les carnivores stricts comme le chat dilacèrent la viande qu’ils avalent sans mâcher se servant de leurs molaires pour broyer les os. Les carnivores ne consacrent que très peu de temps (15 %) à se nourrir contre 75 % pour les herbivores. Un cheval mange et mastique 15 h par jour. Une vache mange 8 heures et rumine 8 heures.

    Le temps libéré par l’homme grâce à sa consommation de viande a permis son évolution et l’accès à l’humanité. Nos ancêtres n’avaient pas de dents de carnivores mais nourris par la viande, leurs gros cerveaux allaient leur faire concevoir des outils et des armes qui au fil des siècles leur permirent de tuer et manger presque toute la faune du globe. Il y a 90 000 ans H. sapiens, l’homme moderne arrivait, et après une brève cohabitation éliminait sans retour les néandertals.

    L’effet inattendu de la cuisine

    Ma petite fille vient de se faire extraire ses quatre dents de sagesse. Sa mâchoire ne leur offrait plus assez de place. La réduction des capacités masticatrices du genre homo a en effet poursuivi son cours. Plusieurs hypothèses sont possibles pour expliquer cette régression de l’appareil masticateur. Diminution du muscle temporo-mandibulaire pour permettre l’expansion de la boite crânienne, remplacement des dents comme outil par les mains libérées grâce à la bipédie. Peut-être est-ce l’invention de la cuisine qui a rendu la mastication trop facile, presque superflue.

    Autrefois – il n’y a pas si longtemps – les parents intimaient à leurs enfants  "mâche bien". Maintenant c’est très tôt que les petits d’homme apprennent à se nourrir sans mâcher. Le petit déjeuner des enfants ne comprend plus des tartines et de la confiture mais des céréales. La seule différence entre les céréales et la tartine c’est que les céréales s’avalent sans mastiquer. Il est " sain " d’ajouter au petit déjeuner non un fruit mais un jus de fruit ce qui dispense d’avoir à mastiquer le fruit.

    L’être humain va passer successivement du lait maternel aux petits pots pour bébé puis aux céréales prémâchées et aux fruits pressés. Adulte il va poursuivre son rêve infantile de nourriture la plus liquide possible. Il ne va pas affronter le combat contre le steak à mains nues. Face à la viande, il a compris la leçon de ses lointains ancêtres. Nos paléo-anthropologues avaient conclu que, sans denture de carnivore, il fallait à nos ancêtres l’aide d’un outil pour pouvoir manger de la viande.

    L’invention du hamburger

    Alors l’homme moderne a d’abord inventé le couteau, et le 28 janvier 1829 il a breveté un hachoir qui lui a changé la vie en lui prémâchant son steak. Il n’avait plus ni à couper ni à mâcher, juste à avaler comme un vrai carnivore, comme son chat. L’homme moderne avait inventé le Hamburger.

    L’année dernière en France 1,2 milliard de burgers ont ainsi été consommés (40 par seconde) dans 1700 restaurants. Mais l’histoire n’est pas tout à fait finie. Privé de la raison alimentaire de la mastication l’homme lui a trouvé un substitut : le chewing-gum, inventé comme par hasard en 1872, presqu’en même temps que le hamburger. Mâcher pour mâcher… Il se serait vendu au monde 3 milliards de kg de chewing-gum (Planetoscope).

    Mastiquer demande un effort qui limite la prise alimentaire. Il y a toutes les raisons de considérer que cette alimentation sans effort – les céréales, les jus de fruit, les hamburgers et leur pain de mie – est un facteur important d’obésité.

    Pierre Silberzahn est Biologiste, Docteur Vétérinaire et Docteur-es-Sciences.

  • Votre santé vous intéresse?

    La carte des 127 restaurants fermés pour raison d’hygiène par les services de protection des populations depuis 2018

    Les restaurants sont inspectés par la DDPP (Direction Départementale de la Protection des Populations). Suite à cette inspection, un niveau d’hygiène (de 1 à 4) est attribué et publié en ligne.

    En cas de niveau 4, l’établissement est jugé mettre en danger la santé des consommateurs et cela entraîne sa fermeture administrative immédiate et la suspension ou le retrait de l’agrément sanitaire délivré au restaurateur.

    Cette carte présente les restaurants fermés pour cause d’hygiène en France en 2018 – 2019

    Des établissements ont pu depuis être repris par de nouveaux propriétaires. Nous avons supprimé ces établissements lorsque nous en avions connaissance.

    Cliquer pour obtenir les détails sur l’établissement

    https://www.alim-confiance.gouv.fr

  • Sachez bien cuisiner

    La façon dont nous préparons nos aliments peut aider à nous protéger de maladies et à vivre plus longtemps.

    Peu de personnes sont crudivores et pour beaucoup nous mangeons des aliments cuits chaque jour. La cuisson a un intérêt sanitaire, pour limiter les contaminations avec des micro-organismes qui causent des intoxications alimentaires (salmonelloses…). Elle donne aussi plus de goût et d’arômes aux plats. Mais toutes les cuissons ne sont pas équivalentes du point de vue de la santé.

    Les aliments cuits à haute température ont tendance à accélérer le vieillissement cellulaire, à cause de certaines molécules, comme les AGE (produits de glycation avancés). Les AGE se forment lorsque des glucides réagissent avec des portions de protéines et de graisses lors de la réaction de Maillard. Les viandes chauffées, comme le bacon frit, produisent beaucoup d’AGE.

    Qu'est-ce que la glycation?

    Les AGE peuvent favoriser la glycation des protéines de notre organisme et des maladies liées à l’âge comme les troubles cardiovasculaires. Ils se lient à des protéines de l’organisme, altèrent leur structure et leur fonction, ce qui fait que les tissus fonctionnent moins bien et vieillissent prématurément. Même chez des personnes en bonne santé, les AGE favorisent le stress oxydatif et l’inflammation.

    Prenons comme exemple la glycation d’une protéine importante à l’organisme: l’hémoglobine. Un test pour évaluer le contrôle de la glycémie consiste à mesurer le pourcentage d’hémoglobine glyquée dans les globules rouges. Quand ce pourcentage est inférieur à 5,5%, il est normal, mais quand il dépasse 6% le risque de maladie cardiovasculaire est accru. Les diabétiques ont des niveaux de glucose élevés dans le sang, ce qui se traduit par la glycation des protéines. Les AGE augmentent les complications du diabète.

    La cuisson à haute température des viandes conduit également à la formation de molécules cancérogènes, comme les amines hétérocycliques aromatiques (AHA) et les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Ces molécules peuvent endommager notre ADN et accroître le risque de cancer. Par exemple, les hommes qui mangent beaucoup de viandes très cuites ou de viandes rouges grillées augmentent respectivement de 52% et 63% leur risque de cancer avancé de la prostate.

    De nombreuses études chez l’homme ou chez l’animal montrent qu’en évitant les AGE dans son alimentation on peut réduire son risque de maladies chroniques. Une étude a montré que en réduisant les AGE chez des patients diabétiques, on diminue les marqueurs de stress oxydatif et de l’inflammation.

    Chez l’animal, quand des souris consomment un régime riche en AGE, elles ont plus de risque de maladie rénale. En limitant leurs AGE, on peut prévenir ces problèmes.

    De manière générale, les grillades, les fritures,  le fait de saisir la viande ou de la rôtir, favorisent la formation des AGE, AHA et HAP dans les aliments. Ainsi, le saumon grillé qui peut sembler un bon choix pour la santé cardiovasculaire contient bien plus d’AGE qu’un saumon cuit au micro-ondes. De même les exsudats de début de cuisson, les jus de viande dans la poêle peuvent renfermer des quantités élevées de AHA. Il est préférable d’éviter de consommer ces "jus". Évitez de même les parties carbonisées des viandes et volailles rôties qui renferment d’autres AHA, ainsi que la cuisson au barbecue horizontal qui nous fournit largement en hydrocarbures aromatiques polycycliques cancérogènes.

    Il est préférable de cuire les aliments à basse température, dans un milieu humide. Par exemple, au four, évitez les températures supérieures à 220 °C. Pour limiter la formation des AGE en cuisine, préférez la cuisson à la vapeur, faites bouillir ou mijoter les aliments en ragoûts. On peut aussi, avant la cuisson, mettre l’aliment dans un milieu acide, dans une marinade contenant du vinaigre ou du jus de citron qui va limiter la formation des AGE. Ces marinades, fréquentes dans l'alimentation méditerranéenne, ont aussi comme avantage de parfumer les aliments.

    Une de mes façons de cuire le poulet, les côtes d'échine, etc…

    Je les recouvre d'Herbes de Provence

    Achetez en kilo, c'est plus économique des herbes garanties 100% bio

    www.biotine-sep.com

    Je saupoudre de curcuma  que vous trouverez de même sur mon site

    Je les" englue" de jus de citron: j'ai toujours du jus de citron bio; cela attendrie la viande et donne un goût extra.

    Je badigeonne d'huile d'olive. Je laisse macérer plus de deux heures et ensuite je mets directement dans ma poêle en fer.

    Avec de l'oignon, si c'est du poulet et ma moutarde maison au moment du repas;

    Avec de l'ail, toute la tête, et moutarde dans l'assiette!

     

  • Qu'est-ce que le saccharose?

    Il faut d'abord et surtout dire qu'il est produit par les plantes et que son extraction, sa purification, par l’industrie du sucre conduit à ... du sucre de table. 

    Car le sucre de table, ce produit blanc cristallisé, c'est effectivement du saccharose à plus de 99 pour cent. C'est un produit inévitable dans l'alimentation, car il est présent dans tous les végétaux que nous consommons.

    Quand la sève brute monte vers les feuilles, elle permet, avec le dioxyde de carbone de l'air et l'énergie lumineuse du soleil, la synthèse du saccharose, parmi d'autres sucres tels que le fructose et le glucose.

    Puis ces sucres, ainsi formés dans ces usines naturelles que sont les feuilles, redescendent dans la plante, où ils servent d'énergie à la fois d'énergie à  cette dernière, comme l'essence pour une voiture, mais aussi de briques pour la constitution des plantes, et de réserves pour les embryons.

    Il y a donc du saccharose dans toutes les plantes, et c'est parce que les sucres, notamment le saccharose, sont dans les tiges, les racines, les tubercules ou les fruits, que  nos aïeux lointains ont consommé des tissus végétaux : le sucre, c'est l'énergie dont ils avaient besoin pour vivre. Et c'est ainsi que les grands singes continuent aujourd'hui de mâcher des tiges, ou que les enfants aiment le sucre, comme les animaux.

    Le sucre dans les plantes? Il suffit de cuire doucement des oignons ou des carottes avec très peu d'eau, pour s'apercevoir que le jus récupéré est très sucre: il contient effectivement tant de sucre que l'on peut même faire des confitures d'oignons.

    Faut-il alors ajouter du sucre aux plats? L'idée un peu bobo de lutter contre les "sucres ajoutés" revient en quelque sorte de faire un bond un siècle en arrière, pour extraire les sucres au lieu d'utiliser celui, très pur, de l'industrie du sucre.

    Donc l'industrie du sucre produit du sucre, et ses efforts consistent à extraire le sucre de végétaux, le plus souvent des betteraves ou des cannes à sucre, par des méthodes qui s'apparentent absolument à la cuisson de carottes ou d'oignons dans un bouillon;  puis il faut concentrer les liquides, évaporer l'eau.

    Lors de cette opération, on obtient des jus très impurs, et l'industrie utilise une technique de cristallisation pour avoir plus de pureté: quand des molécules  d'une sorte s'empilent  régulièrement en cristaux, les autres molécules, qui ne sont pas de la même sorte, ne sont pas acceptées dans l'édifice cristallin. C'est comme quand on empile des petits cubes : l'édifice  ne se forme pas s'il y a des cubes d'une autre taille.

    De fait, quand on cristallise le saccharose, et que l'on obtient des grains de sucre blanc, est rejeté un liquide qui contient tous les composés qui ne sont pas du saccharose... et c'est un fait que le sucre blanc est l'une des matières les plus pures  - moléculairement parlant- que l'on trouve en cuite

    Evidemment,  par les temps qui courent, il y aura toujours les marchands de cauchemars pour dire que quelque chose de très pur peut être dangereux: si l'on en mange trop, on devient obèse et l'on a des caries. Mais, au fait,  qui nous force à en manger trop?

    D'après une lecture sur hervethis.blogspot