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Gastronomie - Page 8

  • Le poulpe

    Le poulpe régale nos palais à condition qu'il soit bien cuit.

    En effet, si les Coréens le mangent vivant des fois, nous, on le préfère cuit pour mieux apprécier sa chair tendre et parfumée. Il faut donc connaître tous ses secrets avant de passer derrière nos fourneaux pour réussir au mieux sa cuisson.

    savoir le choisir. Demandez à votre poissonnier s'il a des jeunes mâles qui sont plus savoureux.

    Pour bien les sélectionner, vérifiez qu'ils soient bien brillants et fermes et qu'ils aient un parfum très iodé. Vous pouvez aussi les acheter surgelés pour réaliser vos recettes à base de poulpe. Attention à la quantité choisie: le poulpe réduit à la cuisson donc prévoyez 1 à 2 kg pour quatre personnes.

    Il faudra couper la tête sous les yeux mais vous pouvez aussi la garder selon la recette que vous allez réaliser. Ensuite, on retourne la tête du céphalopode et on retire les organes internes ainsi que le système nerveux à l'aide de la pointe d'un petit couteau. On remet la tête à l'endroit puis on enlève la peau de la tête et de la partie charnue des tentacules (cette étape peut se réaliser après la cuisson) et enfin, on rince longuement notre poulpe à l'eau froide.

    Pour la plupart des recettes, il faut procéder à cette cuisson dans un bouillon pour bien raffermir le spécimen.

    Dans une grande casserole d'eau, on plonge une branche de céleri (pour le parfum) et du gros sel. Dès que l'eau arrive à ébullition, on prend son poulpe par la tête et on plonge seulement les tentacules quatre ou cinq fois. Le choc thermique va enrouler les tentacules. Une fois cette étape passée, on laisse le poulpe en entier dans l'eau. On compte 30 minutes de cuisson par kilo.

    Afin de vérifier la cuisson, il suffit de planter la lame d'un couteau ou d'une fourchette directement dans la chair. Elle doit s'enfoncer sans forcer mais pas trop non plus (il doit être "al dente"). Quand la cuisson est parfaite, on laisse refroidir le poulpe dans son eau. On peut ensuite le faire griller au barbecue par exemple, c'est délicieux ou alors l'incorporer dans un risotto

     

    RISOTTO AU CHAMPAGNE, POULPE GRILLE

    Pour 4 personnes

    250 g de riz arborio; 20 cl de champagne

    3 cuillères à soupe d'huile d'olive; 70 g de parmesan râpé

    1 oignon, 6 louches de bouillon de volaille

    4 gros tentacules de poulpe; 1 botte de cerfeuil

    1 truffe du Périgord, 10 cl de vin rouge

    Une fois vos tentacules préparés par le poissonnier, cuisez-les dans une casserole d'eau bouillante pendant 30 minutes.

    Sortez vos tentacules de la casserole, déposez-les sur la plaque du four. Arrosez-les d'huile d'olive et de vin rouge. Enfournez pendant une heure à 180 °C.

    Pour le risotto :

    Coupez l'oignon en petits dés. Faites-le revenir dans une casserole avec un fond d'huile d'olive.

    Incorporez le riz à la casserole et faites-le rissoler.

    Ajoutez le champagne, puis laissez-le s’évaporer en remuant le riz.

    Ajoutez au fur et à mesure le bouillon de volaille chaud. Astuce : Ajoutez une louche dès que la précédente a été absorbée par le riz. Pensez à remuer en permanence la préparation pour qu'elle ne colle pas à la casserole.

    Remuez pendant 15 minutes puis coupez le feu. Ajoutez le parmesan râpé.

    Dans des assiettes creuses, déposez le risotto, puis les tentacules de poulpe sur le dessus. Coupez de fines tranches de truffe, et déposez du cerfeuil.

     

  • Le confit d'oignons fait maison

    J'en ai toujours réalisé dans mon enfance, on appelait cela: la cebollade! car, réalisé avec de très, très gros oignons jaunes, les cébols.

    Il vous faut:

    - 500 g d’oignons

    - 1 C A S de graisse de canard

    - 3 C A S de sucre poudre et/ou 3 C A S de vinaigre balsamique (si vous n'avez pas de balsamique, doublez la quantité de sucre)

    - Sel, poivre, thym sec (facultatif)

    Vous pourrez l'utiliser soit pour agrémenter une entrée ou un apéritif de fête tel qu'un toast au foie gras ou alors pour accompagner un morceau de fromage. Il pourra aussi facilement s'intégrer à un feuilleté gourmand et fondant. Les pièces de viandes adorent également être servies avec ce condiment qui viendra les parfumer avec douceur! Perso, je l'adore sur une tranche de baticol (échine de porc)

    Les quiches, bouchées apéritives et autres cakes salés seront sublimés avec un confit d'oignons maison. Enfin, on ne peut que vous recommander d'étaler un peu de confit d'oignons sur votre pain à tartines. Idée: un délicieux confit d'oignons fondants et gourmands dans une tarte au chèvre et aux figues par exemple.

    QUELS OIGNONS UTILISER POUR LE CONFIT D'OIGNONS?

    Avant de s'attaquer à la réalisation du confit d'oignons, il vous faut de bons oignons, bien sûr. Pour cela, préférez plutôt des oignons doux comme l'oignon des Cévennes. L'oignon rouge sera parfait également car il apportera une touche colorée à vos futures préparations. Mais finalement, qu'il soit jaune, rouge ou blanc, n'importe quel oignon peut s'utiliser pour cuisiner un confit d'oignons.

    COMMENT REUSSIR UN CONFIT D'OIGNONS A LA MAISON?

    Comme pour toute autre préparation confite, le secret réside dans la caramélisation. Le plus souvent, on utilise du sucre pour saupoudrer les oignons cuits préalablement dans du beurre pour les rendre fondants. Mais on peut également choisir du miel avant de les déglacer avec du bon vinaigre, vieilli en fut de chêne ou du vinaigre balsamique (si vous insistez).

    Vous pouvez toutefois opter pour du vinaigre de cidre pour apporter une touche en plus à votre recette. Pensez à tailler les oignons ni trop fins ni trop gros pour avoir un confit d'oignons homogène.

    CONSERVER UN CONFIT D'OIGNONS MAISON

    Une fois que vous avez préparé votre confit d'oignons à la maison, vous n'avez plus qu'à le débarrasser dans un petit pot, le laisser refroidir puis le placer au frigo. Il se conservera très bien au frais pendant plusieurs jours, d'autant plus si vous utilisez du miel. En effet, c'est un conservateur naturel donc vous pourrez en profiter un peu plus longtemps.

    Il est possible -ainsi- de réaliser son confit d'oignons et de le conserver plusieurs semaines. Pour ce faire, il vous faudra stériliser vos petits pots dans de l'eau bouillante ce qui vous permettra de l'utiliser dans des recettes gourmandes plusieurs semaines après l'avoir préparé. Le confit d'oignons se conserve aussi au congélateur dans de petits récipients en inox ou en terre cuite. C'est mieux si vous avez un couvercle adéquat. Attendez néanmoins qu'il ait bien refroidi avant de le placer dans votre congélateur.

     

  • Astuces pour réussir la purée de pommes de terre à la perfection

    On adore la purée qui nous rappelle l'enfance. C'est un plat classique de la gastronomie française dont on ne se lasse pas et qui peut accompagner toutes sortes de recettes. Mais alors, comment la réussir à la perfection?

    À chacun son petit secret pour réussir la purée. Classique ou gourmande si on ajoute du fromage, de l'ail, des épices, etc., la purée de pommes de terre est vraiment passe-partout! Ce plat traditionnel se réalise en un rien de temps à la maison sans se prendre la tête.

    Quand vous avez goûté à la purée faite maison, vous ne voudrez plus vous en passer! Mais pour cuisiner une bonne purée, il faut éviter quelques erreurs de préparation afin de se régaler avec une purée onctueuse et de caractère.

    Choisir la bonne variété de pommes de terre

    Tout d'abord, pour réussir une bonne purée, il faut de bonnes pommes de terre. Logique, vous nous direz. Mais il est essentiel d'utiliser des pommes de terre à chair farineuse. Il existe plus de 10 000 variétés de patates et à chacune sa spécificité. Amandine, Bintje, Vitelotte, Charlotte…

    Mais, bon: pas de panique! Il suffit de regarder les spéciales purées, à chair farineuse. Dirigiez-vous donc vers des Bintje ou des Monalisa, Agata, Caesar ou encore des Manon. Avec ces variétés, impossible de ne pas réussir votre purée! Dans mon enfance, on faisait toute les recettes (purée, frites) avec des Bintje

    Cuire les pommes de terre au four

    Si vous voulez donner du caractère à votre purée, rien de tel que de cuire les patates au four! C'est une astuce de chefs.

    Pour réussir une bonne purée gourmande, il faut faire cuire les pommes de terre au four sur du gros sel. Cela va apporter une touche caramélisée aux patates qui vous fera fondre de plaisir… Mais, bon, il faut avoir du temps.

    Commencez la cuisson à l'eau froide

    Les pommes de terre sont des produits fragiles qu'il faut cuire avec une attention particulière. Les plonger dans une eau bouillante va abîmer leur chair et les faire exploser à la cuisson. Alors pour ne pas rater la cuisson des pommes de terre, il faut démarrer la cuisson dans de l'eau froide. Pensez également à saler l'eau pour parfumer les pommes de terre mais n'oubliez pas de rectifier l'assaisonnement une fois la purée prête pour qu'elle soit meilleure.

    SURTOUT: Pas de mixeur

    Je ne le répéterai jamais assez, la purée n'aime pas le mixeur! Alors oubliez cette méthode pour écraser vos pommes de terre. En effet, mixer les pommes de terre va les rendre collantes et élastiques car l'amidon contenu dans ce légume (même si l'on croit que c'est un féculent à cause de sa richesse en amidon) ne supporte pas d'être trop travaillé.

    Utilisez la bonne et vieille méthode du presse-purée ou alors du moulin à légumes afin d'obtenir la texture parfaite. Si vous n'avez pas l'un ou l'autre, écrasez à la fourchette.

    Vous obtiendrez  une purée avec des morceaux, mais c'est assez délicieux.

    Pensez à incorporer les ingrédients tièdes

    Parce que chaud et froid ne font pas bon mélange, ajoutez vos ingrédients à température ambiance ou légèrement tiède dans vos pommes de terre écrasées. En effet, si vous mettez du beurre et du lait froid sur les pommes de terre chaudes, cela va agresser la chair. Alors sortez le beurre quelques minutes avant du frigo et faites chauffer le lait avant de le verser sur vos pommes de terre. De cette manière, votre purée sera très homogène et onctueuse.

    Pour enrichir la purée, rajoutez un ou deux jaunes d'œuf battus, du fromage râpé, une lichette de noix muscade ou de cannelle pour un goût exotique mais, attention, une lichette, c'est tout.

    Arrosez d'un filet d'huile d'olive crue, une huile de spécialité… perso, j'utilise de l'huile de noix ou de noisettes ou d'avocat. Parsemez si vous voulez de persil haché frais ou de ciboulette.

    J'aime beaucoup une tombée d'oignons bien frits à l'huile d'olive!

  • HONTE  AUX  TENARDIER  DE  L'ELYSEE!

    Volaille française : la fin à venir des labels qualité comme le Label Rouge qui font de l’ombre aux lobbys industriels. La Commission Européenne va changer les règles avec l’aval de l’Élysée

    Par Périco Légasse - Marianne

    En torpillant la réglementation de l’élevage en plein air pour favoriser le lobby industriel allemand avec l’accord de l’Élysée, Bruxelles sonne le glas des labels de qualité dont dépend l’excellence de la volaille française.

    Absorbés que nous étions par le conflit poutino-zélenskien, par la crise énergétique, l’inflation menaçante, la guerre des retraites, le péril chinois, nous en avions un peu oublié les méfaits de ce fléau qu’est la Commission européenne. Qu’a-t-elle fait cette fois-ci?

    Rien de moins que de planifier l’éradication de la volaille française de qualité, notre bon vieux poulet dominical, en poignardant dans le dos les labels qualitatifs dont le consommateur se prévaut pour être sûr de son choix. La méthode est particulièrement sournoise et révèle, une fois de plus, le véritable objectif des instances européennes : éliminer toute entrave à l’enrichissement des marchés. Au nom de la libre concurrence, on détricote la loi pour permettre aux marchands de malbouffe d’éliminer ceux qui leur font de l’ombre. […]

    Cette filière obéit à des normes de production drastiques […]. Un niveau d’exigence spécifique à la France obtenu au terme d’un combat mené durant des décennies par des éleveurs soucieux de se distinguer de la filière industrielle et de ses horreurs. Comme pour certains autres aliments, comme le pain, on peut parler de conquête sociale au profit du consommateur […] […] présenté à Bruxelles en décembre 2022, un projet de nouvelles normes prévoit d’annuler le caractère obligatoire de la réglementation actuelle en rendant facultatives les contraintes liées à l’élevage en plein air et en liberté. Ainsi, à partir de février 2023, si la Commission ne revient pas sur sa décision, tout opérateur européen pourra user de mentions non réglementées pour étiqueter sa production.

    Ainsi trouvera-t-on sur le marché du "poulet des champs", de la "volaille de plein vent" ou du "poulet à l’air libre", dont l’intitulé ne correspondra à rien de vérifiable et de vérifié. De quoi désorienter le consommateur soudain exposé à un étiquetage quasi sauvage qui ne lui permettra plus de distinguer au premier coup d’œil un poulet label Rouge certifié "élevé en liberté", qui, lui, conservera son éthique de production, vendue aux alentours de 10 € le kg, et une volaille industrielle roumaine ou bulgare, nourrie avec des détritus, entassée dans des cages et vendue sous la mention "poulet libre" à moins de 5 € le kg…

    Si les initiés un peu vigilants pourront vérifier leurs achats, la grande masse des consommateurs, elle, se laissera abuser. Cette concurrence déloyale et trompeuse portera fatalement préjudice à la filière française de qualité, qui représente aujourd’hui 17% du marché de la volaille. Déjà que près de 90% de la volaille servie en restauration collective, cantines scolaires, Ehpad et hôpitaux est importée, c’est au tour de ce trésor alimentaire de faire les frais du néolibéralisme financier.

    Imposée par l’Allemagne, où le lobby industriel contrôle le réseau des élevages intensifs, dont les filiales s’étendent en Pologne, où l’on abat plus de 1 milliard de poulets par an, mais aussi en Roumanie et en Bulgarie, où sévissent des centaines d’usines, dont certaines comptent plus de 120 000 volailles, cette dérégulation brutale, allant dans le sens contraire de l’histoire et de la demande des consommateurs, est un coup dur pour l’agriculture française.

    Nous voudrions bien savoir ce qui a conduit l’Élysée et Matignon à consentir une telle REGRESSION aux lobbys bruxellois et au commissaire polonais à l’Agriculture, Janusz Wojciechowski. Il est vrai que, pour fabriquer un cordon-bleu, il n’est pas besoin de poulet tricolore. […]

    SOYEZ VIGILENT ET NE VOUS LAISSEZ PAS AVOIR PAR CES ESCROCS!

    Cherchez le prix au kilo LE PLUS CHER et la provenance POULET JAUNE DU SUD-OUEST…