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Gastronomie - Page 10

  • HONTE  AUX  TENARDIER  DE  L'ELYSEE!

    Volaille française : la fin à venir des labels qualité comme le Label Rouge qui font de l’ombre aux lobbys industriels. La Commission Européenne va changer les règles avec l’aval de l’Élysée

    Par Périco Légasse - Marianne

    En torpillant la réglementation de l’élevage en plein air pour favoriser le lobby industriel allemand avec l’accord de l’Élysée, Bruxelles sonne le glas des labels de qualité dont dépend l’excellence de la volaille française.

    Absorbés que nous étions par le conflit poutino-zélenskien, par la crise énergétique, l’inflation menaçante, la guerre des retraites, le péril chinois, nous en avions un peu oublié les méfaits de ce fléau qu’est la Commission européenne. Qu’a-t-elle fait cette fois-ci?

    Rien de moins que de planifier l’éradication de la volaille française de qualité, notre bon vieux poulet dominical, en poignardant dans le dos les labels qualitatifs dont le consommateur se prévaut pour être sûr de son choix. La méthode est particulièrement sournoise et révèle, une fois de plus, le véritable objectif des instances européennes : éliminer toute entrave à l’enrichissement des marchés. Au nom de la libre concurrence, on détricote la loi pour permettre aux marchands de malbouffe d’éliminer ceux qui leur font de l’ombre. […]

    Cette filière obéit à des normes de production drastiques […]. Un niveau d’exigence spécifique à la France obtenu au terme d’un combat mené durant des décennies par des éleveurs soucieux de se distinguer de la filière industrielle et de ses horreurs. Comme pour certains autres aliments, comme le pain, on peut parler de conquête sociale au profit du consommateur […] […] présenté à Bruxelles en décembre 2022, un projet de nouvelles normes prévoit d’annuler le caractère obligatoire de la réglementation actuelle en rendant facultatives les contraintes liées à l’élevage en plein air et en liberté. Ainsi, à partir de février 2023, si la Commission ne revient pas sur sa décision, tout opérateur européen pourra user de mentions non réglementées pour étiqueter sa production.

    Ainsi trouvera-t-on sur le marché du "poulet des champs", de la "volaille de plein vent" ou du "poulet à l’air libre", dont l’intitulé ne correspondra à rien de vérifiable et de vérifié. De quoi désorienter le consommateur soudain exposé à un étiquetage quasi sauvage qui ne lui permettra plus de distinguer au premier coup d’œil un poulet label Rouge certifié "élevé en liberté", qui, lui, conservera son éthique de production, vendue aux alentours de 10 € le kg, et une volaille industrielle roumaine ou bulgare, nourrie avec des détritus, entassée dans des cages et vendue sous la mention "poulet libre" à moins de 5 € le kg…

    Si les initiés un peu vigilants pourront vérifier leurs achats, la grande masse des consommateurs, elle, se laissera abuser. Cette concurrence déloyale et trompeuse portera fatalement préjudice à la filière française de qualité, qui représente aujourd’hui 17% du marché de la volaille. Déjà que près de 90% de la volaille servie en restauration collective, cantines scolaires, Ehpad et hôpitaux est importée, c’est au tour de ce trésor alimentaire de faire les frais du néolibéralisme financier.

    Imposée par l’Allemagne, où le lobby industriel contrôle le réseau des élevages intensifs, dont les filiales s’étendent en Pologne, où l’on abat plus de 1 milliard de poulets par an, mais aussi en Roumanie et en Bulgarie, où sévissent des centaines d’usines, dont certaines comptent plus de 120 000 volailles, cette dérégulation brutale, allant dans le sens contraire de l’histoire et de la demande des consommateurs, est un coup dur pour l’agriculture française.

    Nous voudrions bien savoir ce qui a conduit l’Élysée et Matignon à consentir une telle REGRESSION aux lobbys bruxellois et au commissaire polonais à l’Agriculture, Janusz Wojciechowski. Il est vrai que, pour fabriquer un cordon-bleu, il n’est pas besoin de poulet tricolore. […]

    SOYEZ VIGILENT ET NE VOUS LAISSEZ PAS AVOIR PAR CES ESCROCS!

    Cherchez le prix au kilo LE PLUS CHER et la provenance POULET JAUNE DU SUD-OUEST…

  • Petit salé aux lentilles

    A la mode de chez nous

    Pour 4

    400 g de lentilles vertes; 1 oignon

    3 carottes; 1 bouquet garni

    400 g de poitrine demi-sel (cansalade)

    sel, poivre, 4 saucisses de cuanne ou andouillette

    1 gousse d'ail, 1 c. à soupe de graisse de canard

    1 os de jambon blanc ou cuit et/ou 2 côtes d'échine coupée en gros morceaux(facultatif)

    Recouvrir les lentilles d'eau froide et ajouter l'oignon pelé et piqué avec les clous de girofle. Ajouter les carottes épluchées ainsi que le bouquet garni, l'os de jambon et/ou les côtes d'échine

    Mettre à chauffer et compter 30 minutes de cuisson au moment de l'ébullition.

    Couvrir la poitrine demi-sel d'eau froide et faire cuire 1 heure à petits bouillons.

    20 minutes avant la fin de cuisson, ajouter les andouillettes

    Faire cuire bien brun l'oignon et suer la gousse d'ail dans une grande cocotte avec de l'huile d'olive ou la graisse de canard.

    Ajoutez les lentilles égouttées (sans le bouquet garni) ainsi que les carottes coupées en rondelles.

    Ajoutez également les andouillettes et la poitrine coupée en morceaux et rissolée. Assaisonnez de sel et de poivre et laissez mijoter le tout 10 minutes.

    Servir chaud.

  • Velouté de marrons

    Tellement facile!

    Pour 4 personnes

    200g de marrons,  30cl de crème fraîche

    30cl de bouillon de volaille, 1 cuillère à café de noix de muscade

    1 cuillère à café de cannelle; 1 bouquet de persil

    Faites chauffer les marrons avec le bouillon de volaille et la crème fraîche. Laissez mijoter, puis mixez au blender.

    Terminez cette recette avec une pointe de noix de muscade et de cannelle. Servez avec du persil.

     

  • 1 recette de moutarde

    Ingrédients

    50g graines de moutarde (vous pouvez en trouver en pharmacie croix verte)

    50g de bon vinaigre aromatisé ou non; 2 cuillères d’huile d’olive

    Ail haché (facultatif) ou poudre de gingembre (pour une moutarde piquante)

    Sel, poivre en bonne quantité pour une moutarde piquante

    1 cuillère à soupe de miel (pour une moutarde douce)

    5cl d’eau; 10g de farine ou fécule de mais, cuillère à soupe très rase

    Dans un bol, disposez vos graines de moutarde. Baignez-les dans le vinaigre et l’eau. Réservez plusieurs heures.

    Mixez en ajoutant l’huile, le sel, le poivre et la farine.

    Puis ajoutez le miel. Mélangez. Refermez dans un pot. Conservez au réfrigérateur et se conserve très longtemps

     

  • Ma poêlée de Noël ou des fêtes

    Poêlée de châtaignes et choux de Bruxelles

    Pour 4

    500 g de choux de Bruxelles, 1 boîte de châtaignes sous vide

    100 g de lardons de cansalade, 30 g de graisse de canard (une grosse cuillère à soupe)

    1 c. à café de fond de veau en poudre (facultatif)

    Sel et poivre

    Commencez par couper les pieds des choux de Bruxelles. Si nécessaire, retirez les premières feuilles flétries. Rincez-les ensuite à grande eau.

    Portez une grande casserole d’eau à ébullition et faites-y blanchir les choux de Bruxelles pendant 5 minutes. Égouttez-les. Pour économiser le gaz, faites chauffer l'eau dans un bouilloir en inox

    Faites bouillir à nouveau un grand volume d’eau salée. Plongez-y les choux pendant 15 minutes. Égouttez-les.

    Vous pouvez les faire cuire dans une cocotte-minute durant ¼ d'heure selon la grosseur de vos choux de bruxelles.

    Entretemps, chauffez à feu doux (sinon cela va fumer) 30 g de graisse de canard dans une poêle. Ajoutez les châtaignes. Faites revenir à feu vif pendant environ 10 minutes pour les faire dorer.

    Faites dorer à bien brun les lardons dans une autre poêle sans ajouter de matière grasse pendant 7 ou 8 minutes. Déposez-les ensuite sur du papier absorbant pour retirer l’excès de gras.

    Ajoutez les choux de Bruxelles ainsi que les lardons lorsque les châtaignes sont dorées. Ajoutez éventuellement le fond de veau en poudre et mélangez.

    Laissez cuire pendant 2 ou 3 minutes. Servez aussitôt.

     

    C'est une recette du sud-ouest... vous pouvez remplacer les châtaignes par des cèpes

  • Pénurie Moutarde de Dijon:

    Photo: moutarde en fleurs

    la relocalisation comme remède à la pénurie

    Dans les supermarchés, les hypers et les épiceries à travers la France, les pots de moutarde de Dijon se font rares, voire absents. “Un pot par foyer”, indiquent des affichettes collées sur les rayons désertés. La pénurie, largement antérieure à la guerre en Ukraine, est en fait imputable à la vague de chaleur qui avait amputé de moitié environ la récolte 2021 de graines de moutarde au Canada. Premier producteur mondial, ce pays fournit 80% environ de la graine, les 20% restants étant presque entièrement produits en Bourgogne. Pour remédier à la pénurie,  les cultivateurs bourguignons de graines servant à la fabrication du condiment vont plus que doubler leur production, jusqu’alors largement supplantée par la concurrence canadienne.

    “Il est donc très important de faire grossir ce pourcentage pour affronter les aléas climatiques qui sont différents d’un pays à l’autre“, explique à l’AFP Luc Vandermaesen, président de l’Association moutarde de Bourgogne (AMB), qui regroupe les moutardiers ainsi que les cultivateurs de graines de moutarde.

    Jadis très répandue, la culture locale des graines avait fait la réputation de la région de Dijon depuis le Moyen-Âge, mais une multiplication des attaques d’insectes, que la filière ne peut plus combattre avec des produits chimiques désormais interdits, a divisé la production par trois en quatre ans, de 12.000 tonnes en 2017 à 4.000 tonnes en 2021 alors que les moutardiers en voulaient 16.000.

    Mais “les problèmes canadiens ont relancé toute l’importance de la filière en Bourgogne“, explique Fabrice Genin, président de l’Association des producteurs de graines de moutarde de Bourgogne (APGMB).

    “Oui, il y a un souci de relocalisation. On ne peut pas mettre tous nos œufs dans le même panier“, estime M. Vandermaesen, également directeur général de “Reine de Dijon”, troisième producteur français de moutarde. Un appel a donc été lancé en juin auprès des producteurs locaux avec pour but de multiplier par 2,5 les surfaces plantées en graines, soit 10.000 hectares contre 4.000 en 2022.

    Pour les motiver, les moutardiers ont mis la main au pot: “On a fait plus que doubler le prix” offert pour la graine de Bourgogne entre les récoltes 2021 et 2023, confesse M. Vandermaesen. De 900 euros en 2021, les cours étaient passés à 1.300 euros en 2022, provoquant déjà une hausse de moitié de la production. Pour 2023, les moutardiers offrent 2.000 euros la tonne.

    A ce prix-là, les candidats ont afflué. “L’appel a été entendu: nous avons un peu plus des 10.000 hectares voulus et le nombre de producteurs est passé de 160 à plus de 500. C’est plus qu’espéré“, explique Jérôme Gervais, expert moutarde à la Chambre d’agriculture de Côte d’Or.

    Car le prix alléchant a fait revenir à la moutarde des brebis égarées. Comme François Détain, cultivateur à Agencourt (Côte d’Or): “le prix qu’on nous propose nous permet de rentrer dans nos clous“, même avec la flambée des engrais due à la

    actu.orange