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Histoire - Page 41

  • Cocktail armagnac

    N'oubliez pas que l'eau-de-vie d'Armagnac vient de Gascogne, depuis le Moyen-âge. Elle est obtenue par distillation de vin blanc, puis vieillie en fûts de chêne. C'est une tradition ancestrale avec de petits producteurs….

    Elle est fruitée et florale; je la trouve longue en bouche (à la dégustation) avec un arrière-goût de terre gersoise qui parle à mon âme…. et j'en mets un peu partout dans mes desserts…. pour la sortir de la case “digestif“.

    Voici une petite préparation pour cocktails pas trop vintage.

    Prenez une bouteille de vin du Gers blanc ou rouge, ou du coin de chez vous; et mettre dans votre mélangeur 2/3 de vin et 1 tiers d'Armagnac ajoutez un peu de sirop pomme-cannelle et 1 jus de citron frais pressé.

    Secouez et servez frais avec une rondelle de citron en déco.

    Pour les cocktails, inutile de suivre la recette pas à pas. Faites vos mélanges à votre goût en en testant plusieurs différents...

    Notez ensuite dans un coin du bar le mélange qui vous met les papilles en joie et refaites-le souvent.

  • Images du Toulouse d'avant

    C'est un livre carré, au format modeste. Mais quel plaisir de retrouver la "mémoire intime de la ville", sous la plume de Bernadette Costa-Prades, dans "Je me souviens de Toulouse" (Les Beaux Jours, 120 pages, 23 €). L'auteur a retrouvé des témoins des années 50 à 70 et les fait parler sur des thèmes comme l'amitié, les quartiers, l'immigration ou Mai-68.

    Ben, je l'ai pas vue!

    Utilisant une riche iconographie, elle s'est appuyée sur les archives municipales, celles de Jean Dieuzaide ou de Claude Nori. "Le temps des copains", c'est surtout le difficile apprentissage de la liberté face à des parents intraitables. Aller au bal, pourquoi pas? Mais interdiction de se maquiller! Les amoureux dansaient alors place des Carmes ou sous la Halle Arnaud-Bernard. Et puis aussi, place du Capitole, sous les lampions multicolores…

    Le bal du 14-Juillet 1950, place du Capitole./Photo Jean Dieuzaide 

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    Tous les samedis de l'été, une image du Toulouse d'avant

  • Jorge Pardo au musée des Augustins

    Toulouse est un foyer mondial de l'art roman. L'œuvre de Jorge Pardo parvient à sublimer la richesse de ce style, qui dominait les édifices de la ville rose dès le XIe siècle.

    L'artiste cubain a su par son travail supprimer les frontières culturelles et temporelles.

    Pour l'occasion, il exploite les chapiteaux romans de l'église de Notre Dame de la Daurade, de la basilique Saint-Sernin et de la cathédrale Saint-Étienne.

    Originaire de Cuba, Jorge Pardo est à la fois peintre, designer, architecte ou scénographe. Ses compétences sont aussi chatoyantes que la tonalité de ses productions. Une palette artistique qui se retrouve dans ses œuvres colorées. Après avoir travaillé pour les prestigieuses Fondations Dia Art Foundation à New York et la Caixa à Madrid Jorge Prado s'attaque aux Augustins. Un projet proche de celui sur les arts précolombiens qu'il réalisa à Los Angeles. Le résultat fut un subtil mariage d'art, de design, d'architecture et d'histoire.

    Trois caractéristiques de cette œuvre exposée au musée des Augustins, que l'on peut découvrir jusqu'à l'édition 2016 du FIAT (Festival international d'art de Toulouse). Une collection qui marie la signature inimitable de l'artiste, joyeuse et exubérante, à la puissance de l'art des sculpteurs romans.

    1 L'œuvre. Lire le passé avec un regard moderne. Un pari fou qui effrayerait bon nombre d'historiens. Un pari qu'a réussi Jorge Pardo. Si l'on est troublé à première vue de voir de si beaux vestiges romans surplomber des colonnes aux teintes vives, on réalise rapidement qu'elles ne font que les sublimer. On ressent la patte des influences cubaines aux travers des couleurs et des tonalités bigarrées de l'œuvre, mais on n'oublie pas l'essentiel, ces morceaux d'histoire extraient des plus beaux monuments religieux Toulousains.

    2 La technique. Jorge Pardo fait vivre le Moyen-Âge en couleur. Il effectue un minutieux travail sur la profondeur et la lumière. Il n'hésite pas à agrémenter des colonnes segmentées de lignes horizontales avec de grands lustres colorés.Une forêt lumineuse de pylônes et de chapiteaux médiévaux s'offre au visiteur qui l'espace d'un instant devient explorateur. Peinture et sculpture s'unissent et qu'importe le point ou l'on regarde, la perspective marque toujours l'œil.

    3 Le glorieux passé Roman.

    Au-delà le visuel explosif de l'œuvre, c'est l'héritage architectural qui ressort. Les chapiteaux dépeignent la Passion du Christ, des scènes de vies animales ou incarnent des Saints. Une diversité de représentations qui montre l'évolution de l'art roman à Toulouse. Tantôt inspirées du célèbre cloître de Moissac, parfois façonnées par l'imagination des sculpteurs toulousains d'autrefois. Une exposition qui prend d'autant plus son sens avec la découverte récente des fondations de l'ancien cloître de Saint-Sernin. Des pièces uniques qui serviront probablement au travail de reconstitution physique des lieux prévu pour septembre.

     

  • Vive l'Armée Française, Vive la France!

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    Le chant du départ

    Un député du Peuple

    La victoire en chantant nous ouvre la barrière5.

    La Liberté guide nos pas.

    Et du nord au midi, la trompette guerrière

    A sonné l'heure des combats.

    Tremblez, ennemis de la France,

    Rois (Tous) ivres de sang et d'orgueil !

    Le Peuple souverain s'avance ;

    Tyrans descendez au cercueil.

    Chant des guerriers (Refrain)

    La République nous appelle

    Sachons vaincre ou sachons périr

    Un Français doit vivre pour elle

    Pour elle un Français doit mourir.

    Une mère de famille

    De nos yeux maternels ne craignez pas les larmes :

    Loin de nous de lâches douleurs !

    Nous devons triompher quand vous prenez les armes :

    C'est aux rois à verser des pleurs.

    Nous vous avons donné la vie,

    Guerriers, elle n'est plus à vous ;

    Tous vos jours sont à la Patrie :

    Elle est votre mère avant nous.

    (Refrain)

    Deux vieillards

    Que le fer paternel arme la main des braves ;

    Songez à nous au champ de Mars ;

    Consacrez dans le sang des rois et des esclaves

    Le fer béni par vos vieillards ;

    Et, rapportant sous la chaumière

    Des blessures et des vertus,

    Venez fermer notre paupière

    Quand les tyrans ne seront plus.

    (Refrain)

    Un enfant

    De Bara, de Viala le sort nous fait envie ;

    Ils sont morts, mais ils ont vaincu.

    Le lâche accablé d'ans n'a point connu la vie :

    Qui meurt pour le peuple a vécu.

    Vous êtes vaillants, nous le sommes :

    Guidez-nous contre les tyrans ;

    Les républicains sont des hommes,

    Les esclaves sont des enfants.

    (Refrain)

    Une épouse

    Partez, vaillants époux ; les combats sont vos fêtes ;

    Partez, modèles des guerriers ;

    Nous cueillerons des fleurs pour en ceindre vos têtes :

    Nos mains tresseront vos lauriers.

    Et, si le temple de mémoire

    S'ouvrait à vos mânes vainqueurs,

    Nos voix chanteront votre gloire,

    Nos flancs porteront vos vengeurs.

    (Refrain)

    Une jeune fille

    Et nous, sœurs des héros, nous qui de l'hyménée

    Ignorons les aimables nœuds ;

    Si, pour s'unir un jour à notre destinée,

    Les citoyens forment des vœux,

    Qu'ils reviennent dans nos murailles

    Beaux de gloire et de liberté,

    Et que leur sang, dans les batailles,

    Ait coulé pour l'égalité.

    (Refrain)

    Trois guerriers

    Sur le fer devant Dieu, nous jurons à nos pères,

    À nos épouses, à nos sœurs,

    À nos représentants, à nos fils, à nos mères,

    D'anéantir les oppresseurs :

    En tous lieux, dans la nuit profonde,

    Plongeant l'infâme royauté,

    Les Français donneront au monde

    Et la paix et la liberté.

    (Refrain)

     

    Ce chant fut appelé le  frère de La Marseillaise" par les soldats républicains. Il est composé par Marie-Joseph Chénier (pour le texte) et Méhul (pour la musique) pour la fête de 14 juillet 1794, il est ensuite présenté par Méhul à Robespierre, sans mentionner Chénier, dont le frère André était déjà dans les prisons révolutionnaires.

    Robespierre le qualifie alors de "poésie grandiose et républicaine qui dépasse tout ce qu'a fait ce girondin de Chénier".

    Le chant est tout d'abord exécuté par l'orchestre et les chœurs de l'Institut national de musique le 14 juillet 1794. Il est immédiatement imprimé à près de 18 000 exemplaires et distribué aux 14 armées de la République. Le titre original est Hymne à la liberté (le nom fut changé par Robespierre.

    C'est un tableau musical: à chacune des sept strophes l'hymne est chanté par un individu ou des groupes d'individus différents.

    Dans le premier couplet il s'agit par exemple d'un député qui parle à des soldats, il les encourage à se battre pour défendre la République.

    Dans le second couplet il s'agit d'une mère de famille qui donne son fils à la patrie.

    Dans le quatrième couplet il s'agit d'un enfant qui chante Joseph Bara et Joseph Agricol Viala, deux jeunes Français (12 ans et 13 ans) qui sont morts pour la République.

    (Alors qu'il était entouré de Vendéens qui lui demandaient de crier "Vive le Roi", Joseph Bara aurait alors refusé et lancé: "Vive la République!", cri pour lequel il fut exécuté sur le champ. Quant à Joseph Viala il mourut frappé par une balle en essayant de couper les cordes d'un ponton de l'ennemi. Ses derniers mots furent: "Je meurs, mais c'est pour la Liberté!").

     

  • Vite, vite, c'est urgent: ne manquez pas, ce soir à 19 h

    Marché Victor Hugo : Arte raconte le "ventre de Toulouse"

    Le marché Victor Hugo propose un large panel de produits du terroir.

    Situé en plein cœur du centre-ville, le marché couvert de Victor Hugo jouit d'une réputation qui dépasse les frontières toulousaines. La chaîne Arte lui a consacré une émission entière dans sa série de reportages sur les plus célèbres marchés d'Europe. Intitulé "Le ventre de Toulouse", le reportage de 44 minutes sera diffusé le 14 juillet prochain à 19 heures sur les antennes de la chaîne franco-allemande.

    Le reportage est le résultat du travail de la société de production italienne Stefilm, en collaboration avec la société toulousaine Prodigima. Nicolas Baby, co-réalisateur français, explique que "la société française a davantage joué un rôle dans la réalisation, tandis que le montage final et les voix off sont le résultat d'une forte collaboration avec Stefano, l'autre co-réalisateur". Le tournage du documentaire s'est étalé sur l'ensemble de l'année 2014, de manière à ce que le marché soit décrit en fonction des produits saisonniers. Plusieurs allers retours entre l'Italie et Toulouse ont donc été nécessaires pour une partie de l'équipe de tournage.

    L'office de tourisme de la Ville rose est également impliqué dans le projet. "Nous avons apporté notre aide pour tout ce qui concerne les autorisations, les mises en relation et la découverte du patrimoine. Les rendez-vous avec les prestataires ne se prennent pas du jour au lendemain", explique Mélissa Butelli, porte-parole de So Toulouse. Le documentaire s'attarde avant tout sur le savoir-faire local et les produits de terroir. Jambon de porc noir de Bigorre, saucisse de Toulouse, confit de canard, truffes noires fraîches ou encore fromage de Rocamadour, ce sont autant de produits qui sont décortiqués. Les producteurs locaux, vignerons, éleveurs, affineurs de fromages et autres commerçants se chargent d'expliquer la spécificité de chaque produit, ainsi que la provenance.

    À travers le marché Victor Hugo, c'est le sud-ouest de la France qui est mis en vitrine. "Le marché Victor Hugo est l'un des meilleurs marchés de France, notamment grâce à la qualité des produits que l'on y trouve", explique Nicolas Baby. "Le ventre de Toulouse" s'intéresse également à tout ce qui entoure le marché et participe au charme du quartier. Le restaurant du chef étoilé Michel Sarran est, entre autres, mis à l'honneur. Représentatif de la culture du Sud-Ouest, le marché couvert de Victor-Hugo n'est pas le premier de France à faire l'objet d'un tel reportage. La société de production Stefilm avait déjà réalisé un documentaire sur le marché de la Croix-Rousse à Lyon en 2013.

    Le ventre de Toulouse,

    mardi 14 juillet à 19 heures sur Arte

     

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  • Adieu le cinéma de nos vingt ans!

    Après Los-Angeles, Paris et Istanbul, la Ville rose aura d’ici deux ans et demi son Mama Shelter, un bar-restaurant-hôtel très tendance dans les centres urbains.

    Ce projet a été retenu par le maire de Toulouse pour s’implanter en lieu et place de l’ex-cinéma des Nouveautés, dont il ne reste aujourd’hui sur le boulevard Carnot que la façade.

    La vente rapport 4,5 millions d’euros à la ville

    Adieu l’idée émise par le précédent maire, Pierre Cohen, d’y installer une maison de l’urbanisme.

    "Elle aurait coûté onze millions d’euros d’investissement à la commune, qui aurait dû financer dix à douze emplois sur les deniers publics. Là, la ville va encaisser 4,5 millions d’euros et 64 emplois vont être créés. Mais au-delà de la valorisation du patrimoine foncier, ce concept va permettre d’en faire un lieu de vie", assure Jean-Luc Moudenc, le maire (LR) de Toulouse.

    111 chambres, un resto sur le toit terrasse

    Au total, 20 millions d’euros seront investis par des privés dans cet établissement dont l’idée a germé il y a quelques années dans la tête de l’ancien patron du Club Med, Serge Trigano. En plus des 111 chambres et d’un restaurant sur le toit, " il y aura une salle de cinéma d’une quarantaine de sièges ouverts aux Toulousains ", explique le fondateur, qui s’est allié au groupe Eiffage dans ce projet et au cabinet d'architectes toulousains PPA.

    Le nouveau lieu, dont les travaux devraient débuter mi-2016, proposera des chambres design de 25 m2 au tarif de 79 à 110 euros la nuit. Elles donneront sur un patio interne arboré.

     

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  • Hé, hé, hé: Toulouse, ville préférée des Français.... et des patrons!

    La piétonisation du centre-ville a séduit les Français. 12 % d'entre eux souhaitent vivre à Toulouse.

    Toulouse se place à la troisième place des villes les plus attirantes de l'Hexagone selon une étude menée par l'Observatoire du bonheur. Écoquartiers, climat, centre-ville…, les atouts de la Ville rose sont nombreux.

    Les Toulousains ont le bonheur à portée de mains, et ne le savent pas forcément. Selon l'enquête de l'Observatoire du bonheur menée par l'institut CSA, Toulouse se place à la troisième position (ex æquo avec Nantes) des villes dans lesquelles les Français aimeraient vivre dans l'idéal. "Ils ont tous une préférence pour le sud-ouest. Lorsque l'on regarde ce palmarès, Bordeaux est première (19 %), devant Montpellier (15 %) Nantes et Toulouse troisièmes (avec 12 % des voix chacune). Je crois que nous avons peur des trop grandes villes comme Paris, Lyon ou Marseille", analyse Marek Kubista, un des spécialistes en charge de l'étude.

    80 % des personnes qui vivent en métropole se déclarent heureuses, deux Français sur trois affirment pourtant qu'ils préféreraient vivre à la campagne. En effet, "l'écologie et la nature arrivent en tête des priorités pour penser l'avenir des zones urbaines, de manière à réintégrer un peu de campagne dans les quartiers du futur". La Ville rose excelle dans ces domaines depuis plusieurs années. Cela peut expliquer l'engouement qu'elle suscite. Les bords de Garonne sont synonymes de dynamisme écologique. Les travaux terminés rue Alsace-Lorraine et rue Pargaminières en témoignent: les piétons sont désormais rois en centre-ville. Un gros avantage, tandis que plusieurs écoquartiers voient le jour. 19 % des cadres et 16 % des jeunes entre 18 et 25 ans espèrent pouvoir s'installer à proximité du Capitole. C'est donc la vie rêvée pour petits et grands. "Le climat joue également un rôle important. Toulouse est souvent ensoleillée… . L'autre avantage, c'est qu'elle possède beaucoup d'espaces verts", souligne encore ce spécialiste. Un atout considérable, lorsque l'on sait que 57 % des sondés voudraient "mettre la campagne dans la ville".

    Inquiétude sur le devenir de la ville

    Si l'on s'intéresse aux quatre premières du classement, on note que trois d'entre elles ont un accès direct sur la mer ou l'océan atlantique. Ce n'est pas le cas de la capitale de la future région Midi-Pyrénées/ Languedoc. "Je ne crois pas que cela soit un désavantage. Ici, les gens peuvent respirer. L'environnement est agréable. Le patrimoine culturel est riche. Cela attire les cadres et leurs familles", estime une nouvelle fois Marek Kubista. Attention tout de même, la Haute-Garonne doit continuer à fournir des efforts si elle veut s'installer durablement dans ce top 3. L'étude du CSA montre un certain pessimisme concernant l'avenir. Notamment sur ce que risque de devenir la ville à l'avenir: 60 % l'imaginent plus polluée, 62 % plus saturée, et 54 % plus verticale….

    Repères; Le chiffre: 1 011 personnes >interrogées. L'enquête CSA — Observatoire du Bonheur, a été réalisée auprès d'un échantillon représentatif de 1 011 personnes selon la méthode des quotas. Seulement 10 % se disent attirés par Paris

     " La ville manque encore de bourgeoisie industrielle. Des familles capables d'investir dans des projets, comme les Michelin à Clermont ".

    Jean Viard: "Le bonheur n'a rien à voir avec l'argent"

     "80 % des Français se disent heureux lorsqu'on les interroge. Je trouve cette étude intéressante. On dit toujours que nous sommes malheureux. Voici la preuve que non", s'enthousiasme le sociologue Jean Viard. Selon lui, si Bordeaux est en tête, c'est avant tout parce que son maire (Alain Juppé) est une personnalité ultra-médiatisée. "Toulouse est moins au-devant de la scène politique depuis le départ de la famille Baudis. Sans ça, la ville serait encore mieux placée. En Haute-Garonne, on a su se moderniser, se connecter, tout en restant proche des traditions. Avec la nouvelle région, le fief de Jean-Luc Moudenc va devenir un acteur maritime important. Ce phénomène est parti pour durer", estime encore le sociologue. Cela séduit la population, qu'elle soit modeste où plus aisée. "Le bonheur n'a rien à voir avec l'argent. On peut être heureux sans être riche. Les gens modestes sont contents à titre privé. Mais, le niveau des revenus aide à se déplacer ou l'on veut. Donc à Toulouse, Bordeaux, Nantes ou Montpellier. Attention tout de même, le problème des quartiers périurbains pourrait freiner les ardeurs des arrivants", conclut Jean Viard.

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    Challenges (j'y suis abonnée) disait la semaine passée que Toulouse est la ville la plus active de France!

    Mande pardon, j'avais oublié de vous l'indiquer…. avec cette chaleur, j'ai les touches du clavier qui se collent à mes bouts de doigts.:-)!

     

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