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Histoire - Page 40

  • PASTEL et Pays de Cocagne

    Le Lauragais, c'est le fameux “pays de Cocagne“, lieu fameux et mythique du bonheur par l'abondance, la paix, la sérénité.

    Le pastel est au cœur du système économique occitan du XIVe au XVIe. À Albi d'abord, puis à Toulouse, l'industrie du pastel se développe notamment avec le bleu de pastel de Lectoure, dans le Gers.

    Il y a pourtant un souci: la différence entre la bonne qualité de la teinture et la qualité médiocre des tissus de la région. Ces villes ne peuvent pas rivaliser avec les tissus anglais ou flamands. Ainsi le pastel doit être exporté vers ces centres de production, par chars à bœufs, dans toutes les directions: vers l'Espagne par Orthez et vers l'Angleterre et les Flandres par Bayonne.

    Le 8 Novembre 1404, parviennent à Bristol sur la côte anglaise 13 navires en provenance de Bayonne et 4 de Bordeaux, soit un volume de 127 mètres cubes de chargement de pastel (156 tonneaux).

    Le pastel au XVe siècle, à Toulouse

    Le pastel connaît ensuite un essor à Toulouse grâce à une conjonction favorable liée à plusieurs facteurs:

    •le manque de capitaux des marchands béarnais et albigeois;

    •l'organisation de la filière: les collecteurs achètent les feuilles, fabriquent et vendent la teinture aux marchands qui la commercialisent;

    •les collecteurs prennent des risques: acheter avant la récolte, pariant sur l'avenir. En outre, ils paient une récolte qui sera vendue plusieurs mois plus tard à des clients étrangers;

    •le paiement de l'époque, insécurité des routes oblige, est la lettre de change et toute transaction passe par Lyon.

    Voici quelques noms de marchands célèbre en ce temps-là•Francis Robian;

    •Jean Boisson;

    •Pierre Fabre et son fil;

    •Jean Reynes et son fils;

    •Les frères Pierre et Simon Lancefoc;

    •Jean de Bernuy; (il existe un Hôtel de Bernuy à Toulouse)

    •Jean Cheverry; (il existe un Hôtel de Cheverry à Toulouse)

    •Raymond Sérravère;

    •Pierre Lancefoc;

    •Pierre d'Assezat. (il existe un Hôtel d'Assézat à Toulouse)

     

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    Certains se sont fait élire magistrats de la ville rose, les Capitouls:

    •1519: Simon Lancefoc;

    •1515, 1519, 1534: Jean Boisson;

    •1534: Jean de Bernuy;

    •1536: Jean Chéverry;

    •1539: Raymond Sérravère;

    •1541, 1549: Pierre Lancefoc;

    •1552, 1561: Pierre d’Assezat.

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    Hôtel d'Assezat

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    Les lieux, zones, villes importants associés au pastel et à son développement:

    •Albi;

    •Château de Caudeval;

    •Château de Magrin;

    •Château de Montgeard;

    •Gaillac;

    •Graulhet;

    •Lavaur;

    •Le Château de Loubens;

    •Lectoures;

    •Mazères;

    •Mirepoix;

    •Puylaurens;

    •Revel;

    •Saint Julia de Gras Capou;

    •Toulouse;

    •Villefranche de Lauragais.

     

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    La fleur du pastel

    Bien sûr, je connais toutes ces villes, et j'ai vécu 9 ans à côté de Revel

  • Toulouse: De nouveaux trésors archéologiques exhumés à Saint

    Jean Dominique, notaire de son état, est mort le 12 avril 1283. Mais cet éminent juriste proche du Comte de Toulouse - et prêteur sur gages à ses heures - a resurgi du passé à la faveur de la torpeur estivale.

    Dans le cadre du diagnostic archéologique mené actuellement autour de la célèbre basilique Saint-Sernin, sa pierre tombale, tout en marbre avec épitaphe et armoiries s’il vous plaît, a été retrouvée dans les vestiges de l’ancien cloître de l’abbaye aujourd’hui disparue.

    Ils seront restaurés et étudiés

    Mais ce témoignage précieux n’est pas le seul trésor à avoir vu le jour. La mairie vient d’annoncer la découverte de deux chapiteaux romans, datés du début de XIIe siècle. Ils étaient enfouis sous les fondations d’un mur dont la construction remonte au XIXe siècle. " Ces vestiges sont plutôt rares et leur découverte est d’autant plus exceptionnelle (…) qu’ils sont dans un très bon état de conservation ", précise le Capitole.

    Toulouse : Sous les pavés de Saint-Sernin, nos ancêtres du Moyen-Âge

    Comme les autres vestiges, les deux chapiteaux ont été transférés pour nettoyage dans les ateliers de restauration de la Ville. Ils feront ensuite l’objet " d’une étude approfondie ".

    Le diagnostic en cours est un préalable au réaménagement de cette célèbre place de Toulouse par l’urbaniste catalan, Joan Busquets. A l’avenir, l’emplacement de l’ancien cloître pourrait être symboliquement matérialisé au sol.

     

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  • Pour qui votait-on?

    Just Fontaine, qui aura 82 ans le 18 août, est l'une des personnalités préférées des Toulousains.

    Le Stadium municipal de Toulouse doit-il être rebaptisé stade Just Fontaine? Plus de 1000 internautes connectés au site ladepeche.fr soutiennent cette idée, lancée par Philippe Armandary et Marc Bradfer, deux Toulousains mordus de football et admirateurs de la carrière du grand Justo. Toujours détenteur du record de buts en phase finale de Coupe du monde de football (13 buts en 1958), Just Fontaine est né à Marrakech mais il a "choisi" Toulouse, et y réside depuis plus de 50 ans...

    Il a entraîné le TFC, (on dit téfécé) et reste l'un des plus grands ambassadeurs du football français à l'étranger, puisqu'il a été élu dans les 100 meilleurs joueurs de l'histoire, lors du centenaire de la FIFA en 2004. Avec près de 2000 votants, notre sondage donne 55 % de "Oui" et 45 % de "non" à l'idée de renommer le Stadium Just Fontaine.

     "C'est un chiffre tout à fait honorable, commente Philippe Armandary. 45 % de "Non" ? Cela peut aussi surprendre. Il est vrai que beaucoup de gens de la jeune génération ne savent pas forcément qui est Just Fontaine. Et parmi ceux qui le connaissent, nombreux sont ceux qui ne savent pas qu'il est Toulousain. On peut aussi expliquer ce résultat, qui est très encourageant, par le fait que les lecteurs de la génération de Just Fontaine, qui le connaissent le mieux, ne fréquentent pas autant Internet que les plus jeunes, et parfois ils ont du mal avec les consultations Internet..."

    La campagne de MM. Armandary et Bradfer ne faiblit pas. Ils ont déjà reçu le soutien du président de la Région Midi-Pyrénées, Martin Malvy, et des centaines de formulaires de soutien affluent de toute la France. Le maire de Toulouse, lui, n'est pas resté insensible à la demande des deux Toulousains, mais opterait davantage pour donner le nom de Just Fontaine à l'une des tribunes principales du Stadium. Pour convaincre Jean-Luc Moudenc, Philippe Armandary et Marc Bradfer gardent un atout dans leur manche. Un soutien international de poids qui ferait pencher la balance...

    Au Stadium, on saura si le ballon a franchi la ligne...

    La technologie "Goal Line", ou ligne de but, arrive sur tous les terrains de Ligue 1 de football pour la saison prochaine, et va être installée dans les jours qui viennent au Stadium de Toulouse. Cette technologie permettra à l'arbitre de savoir, en temps réel et sur une montre spéciale qu'il portera au poignet, si le ballon a franchi intégralement la ligne de but sur une action litigieuse.

    Cette technologie a été utilisée lors du Mondial au Brésil en 2014, et avait notamment permis de valider un but du français Karim Benzema. Pour fonctionner, elle nécessite l'installation de sept caméras à 500 images par secondes autour du stade et le plus haut possible (selon les structures). Des câbles souterrains, placés sous les cages, sont également nécessaires au bon fonctionnement de la technologie "ligne de but". Le système s'appuie sur des champs magnétiques qui permettent de calculer l'exacte position du ballon (équipé d'une puce spéciale) et ainsi de déterminer si un but est valable ou pas.

    La question de son coût avait été soulevée en avril dernier, lors de l'annonce de son installation par la Ligue de football professionnel. Les clubs devaient être mis à contribution, mais c'est finalement la Ligue qui devrait régler la facture, de 200 000 € par stade... Pas une paille quand même.

    Comment participer ?

    Sur le site internet de la Dépêche du Midi, ladepeche.fr, vous pouvez voter pour ou contre le projet de renommer le Stadium Just Fontaine. Vous pouvez également envoyer un formulaire de soutien en ligne, à l'adresse

    http ://goo.gl/forms/RBDtJzb4uV, par courrier à : Comité de soutien "Stadium Just Fontaine", Philippe Armandary

    8 rue du Touron, 31320 Castanet-Tolosan, et sur la page Facebook

    www.facebook.com/StadiumJustFontaineToulouse

    Je ne suis pas contre l'honneur à lui faire…. mais quand même: je préfère dire “le Stadium“ que “le Just Fontaine“…

    Trouvez-lui une rue ou une place, SVP

     

  • Les Gaulois sont là!

    Les Gaulois sont aux portes de Toulouse

    Le village gaulois de Rieux-Volvestre, situé à 50 km de Toulouse, offre une reconstitution fidèle du quotidien de nos ancêtres au deuxième âge du fer, entre 450 et 52 av. J.-C.

    La fraîcheur de la Garonne et les sous-bois attirent de nombreux visiteurs au village gaulois de Rieux-Volvestre. Dès son arrivée, le visiteur est impressionné par la fortification du village qui court sur plus de 200 mètres. Un fossé profond est surmonté d'une forte palissade réalisée de pieux en bois. L'ouverture monumentale est fortifiée, elle achève l'ouvrage et permet, grâce à une porte à double battant, de pénétrer à l'intérieur du village. Au gré des chemins, on découvre des maisons faites de terre et de chaume destinées à l'habitation pour certaines, à l'atelier d'artisans pour d'autres. En bordure de Garonne, on assiste à la vie quotidienne de ce peuple, et on découvre le travail des artisans de l'époque gauloise. Ce ne sont pas moins de 10 animations journalières qui permettent de donner vie à ce véritable village gaulois. Tout au long de la journée, les coups de trompes gauloises rythment les diverses démonstrations. Aux quatre coins du village, les animateurs expliquent avec passion et à l'aide de démonstrations les gestes d'autrefois : forge, orfèvrerie, poterie, tissage, boisillage, frappe de monnaie, travail du cuir, etc. Pour les enfants qui savent lire, un jeu les attend qui leur permettra de découvrir d'une façon ludique la vie des Gaulois. Ils pourront aussi participer à un atelier de frappe de monnaie et fabriquer eux-mêmes une monnaie gauloise, celle des Volques Tectosages, habitants de la région toulousaine. Pour les plus grands, l'incontournable visite guidée à 15 h 30. Afin de préparer votre visite, vous pouvez désormais consulter le programme des animations sur le site Internet du village gaulois.

    Infos pratiques

    Le Village Gaulois

    La Chaussée

    31 310 Rieux Volvestre

    Accès : A64 Toulouse Tarbes sortie 25 Saint Julien / Saint Élix le Château, puis direction Saint-Julien

    Horaires : 10 heures - 19 heures tous les jours de l'été.

    Tarifs : 16 euros/adulte, 14 euros par enfant. Réduit : 14,50 euros.

    Renseignements :

    05 61 87 16 38 - www.village-gaulois.org

  • Cocktail armagnac

    N'oubliez pas que l'eau-de-vie d'Armagnac vient de Gascogne, depuis le Moyen-âge. Elle est obtenue par distillation de vin blanc, puis vieillie en fûts de chêne. C'est une tradition ancestrale avec de petits producteurs….

    Elle est fruitée et florale; je la trouve longue en bouche (à la dégustation) avec un arrière-goût de terre gersoise qui parle à mon âme…. et j'en mets un peu partout dans mes desserts…. pour la sortir de la case “digestif“.

    Voici une petite préparation pour cocktails pas trop vintage.

    Prenez une bouteille de vin du Gers blanc ou rouge, ou du coin de chez vous; et mettre dans votre mélangeur 2/3 de vin et 1 tiers d'Armagnac ajoutez un peu de sirop pomme-cannelle et 1 jus de citron frais pressé.

    Secouez et servez frais avec une rondelle de citron en déco.

    Pour les cocktails, inutile de suivre la recette pas à pas. Faites vos mélanges à votre goût en en testant plusieurs différents...

    Notez ensuite dans un coin du bar le mélange qui vous met les papilles en joie et refaites-le souvent.

  • Images du Toulouse d'avant

    C'est un livre carré, au format modeste. Mais quel plaisir de retrouver la "mémoire intime de la ville", sous la plume de Bernadette Costa-Prades, dans "Je me souviens de Toulouse" (Les Beaux Jours, 120 pages, 23 €). L'auteur a retrouvé des témoins des années 50 à 70 et les fait parler sur des thèmes comme l'amitié, les quartiers, l'immigration ou Mai-68.

    Ben, je l'ai pas vue!

    Utilisant une riche iconographie, elle s'est appuyée sur les archives municipales, celles de Jean Dieuzaide ou de Claude Nori. "Le temps des copains", c'est surtout le difficile apprentissage de la liberté face à des parents intraitables. Aller au bal, pourquoi pas? Mais interdiction de se maquiller! Les amoureux dansaient alors place des Carmes ou sous la Halle Arnaud-Bernard. Et puis aussi, place du Capitole, sous les lampions multicolores…

    Le bal du 14-Juillet 1950, place du Capitole./Photo Jean Dieuzaide 

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    Tous les samedis de l'été, une image du Toulouse d'avant

  • Jorge Pardo au musée des Augustins

    Toulouse est un foyer mondial de l'art roman. L'œuvre de Jorge Pardo parvient à sublimer la richesse de ce style, qui dominait les édifices de la ville rose dès le XIe siècle.

    L'artiste cubain a su par son travail supprimer les frontières culturelles et temporelles.

    Pour l'occasion, il exploite les chapiteaux romans de l'église de Notre Dame de la Daurade, de la basilique Saint-Sernin et de la cathédrale Saint-Étienne.

    Originaire de Cuba, Jorge Pardo est à la fois peintre, designer, architecte ou scénographe. Ses compétences sont aussi chatoyantes que la tonalité de ses productions. Une palette artistique qui se retrouve dans ses œuvres colorées. Après avoir travaillé pour les prestigieuses Fondations Dia Art Foundation à New York et la Caixa à Madrid Jorge Prado s'attaque aux Augustins. Un projet proche de celui sur les arts précolombiens qu'il réalisa à Los Angeles. Le résultat fut un subtil mariage d'art, de design, d'architecture et d'histoire.

    Trois caractéristiques de cette œuvre exposée au musée des Augustins, que l'on peut découvrir jusqu'à l'édition 2016 du FIAT (Festival international d'art de Toulouse). Une collection qui marie la signature inimitable de l'artiste, joyeuse et exubérante, à la puissance de l'art des sculpteurs romans.

    1 L'œuvre. Lire le passé avec un regard moderne. Un pari fou qui effrayerait bon nombre d'historiens. Un pari qu'a réussi Jorge Pardo. Si l'on est troublé à première vue de voir de si beaux vestiges romans surplomber des colonnes aux teintes vives, on réalise rapidement qu'elles ne font que les sublimer. On ressent la patte des influences cubaines aux travers des couleurs et des tonalités bigarrées de l'œuvre, mais on n'oublie pas l'essentiel, ces morceaux d'histoire extraient des plus beaux monuments religieux Toulousains.

    2 La technique. Jorge Pardo fait vivre le Moyen-Âge en couleur. Il effectue un minutieux travail sur la profondeur et la lumière. Il n'hésite pas à agrémenter des colonnes segmentées de lignes horizontales avec de grands lustres colorés.Une forêt lumineuse de pylônes et de chapiteaux médiévaux s'offre au visiteur qui l'espace d'un instant devient explorateur. Peinture et sculpture s'unissent et qu'importe le point ou l'on regarde, la perspective marque toujours l'œil.

    3 Le glorieux passé Roman.

    Au-delà le visuel explosif de l'œuvre, c'est l'héritage architectural qui ressort. Les chapiteaux dépeignent la Passion du Christ, des scènes de vies animales ou incarnent des Saints. Une diversité de représentations qui montre l'évolution de l'art roman à Toulouse. Tantôt inspirées du célèbre cloître de Moissac, parfois façonnées par l'imagination des sculpteurs toulousains d'autrefois. Une exposition qui prend d'autant plus son sens avec la découverte récente des fondations de l'ancien cloître de Saint-Sernin. Des pièces uniques qui serviront probablement au travail de reconstitution physique des lieux prévu pour septembre.