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Histoire - Page 42

  • Massacre à la tronçonneuse place Saint-Etienne

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    La ville de Toulouse a procédé hier à un élagage brutal de l'arbre tricentenaire, invoquant "des raisons de sécurité"

    C'est peut-être l'arbre le plus connu de Toulouse, l'un des plus vieux en tout cas. Planté en 1735, il aurait donc l'âge vénérable de 280 ans. Il se dressait devant la majestueuse cathédrale Saint-Étienne, un édifice millénaire qui vaut vraiment le coup d’œil, plusieurs époques donc beaucoup de mélanges architecturaux, et il y a même un orgue monumental accroché à une des parois.

    C'était un très bel arbre avec un enracinement imposant, une ombre fraîche et généreuse dont profitait une bande de jeunes collégiens. Une circonférence de 4,30 mètres à 1,40m de haut, mais la mesure est quelque peu faussée car la place a été réaménagée dans les années 90, et il semble que le niveau du sol ne soit plus le même qu’avant.

    Une cicatrice béante était ouverte sur un de ses flancs (souvenir douloureux des travaux de voirie?), il était, de plus, attaqué en maints endroits par un vilain champignon, mais même s’il avait perdu de sa superbe, il demeurait digne dans l’adversité, et offrant aux regards des toulousains un très beau départ de branches comme l'indique la photo.

    Hier après-midi, l'émotion était palpable au pied de la cathédrale Saint-Etienne, alors que les jardiniers de la Ville s'attaquaient à l'arbre tricentenaire, grand pourvoyeur d'ombre. "C'est un scandale, il ne va rien en rester, ce sont les Racines du Ciel qu'on abat", lance Guillaume, jeune Toulousain lyrique et furieux. De nombreux passants semblent dévastés par la vision du puissant tronc quasiment décapité, dont deux grosses branches, survivantes au massacre, s'élèvent désormais vers l'azur comme les bras sectionnés d'un supplicié.

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    La mairie de Toulouse a expliqué hier qu'elle devait procéder "de toute urgence à cet "important élagage (…) les branches charpentières de ce micocoulier, déjà fragile d'un point de vue sanitaire, s'étant rompues dans la nuit de lundi 8 juin à mardi 9 juin à cause du vent.

    Les branches représentaient un risque majeur pour la sécurité du public".

    Marie-Pierre Chaumette, adjointe aux espaces verts, évoquait un rapport d'expertise exigeant l'abattage de l'arbre et le danger pour l'entrée du parking. Après l'abattage du micocoulier de Saint-Sernin, et celui du jardin du musée St Raymond, l'espèce serait-elle maudite à Toulouse?

     

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    Un autre très vieux micocoulier était planté dans les jardins de la Préfecture. Ce vieil arbre, infesté par un champignon a été abattu il y a maintenant plus de cinq ans (remplacé depuis par un jeune olivier).

    Adieux, donc, à nos frères arbres, nos micocouliers plus que centenaires qui, disparaissent un à un dans les flots de l'urbanisme moderne qui nous enlève notre urbanité.

    Si vous êtes en quête de vieux arbres dans Toulouse, visitez le Jardin Royal et le Jardin des Plantes, il y a de beaux spécimens, même si peu d’entre eux dépassent le siècle d’existence.

     

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    Tout ce qu'il en reste... mais, pour combien de temps?

     

     

     

     

  • Journées nationales de l’archéologie, programme à Toulouse

    Journées nationales de l’archéologie 2015 au Musée Saint-Raymond de Toulouse : le programme.

    Les 19, 20 et 21 juin s’ouvre la 6ème édition des Journées Nationales de l’Archéologie. L’événement, relayé à Toulouse et partout en France, a pour but de familiariser le grand public avec les multiples aspects de l’archéologie.

     Le musée Saint-Raymond, musée des Antiques de Toulouse, y participe en proposant non seulement la gratuité sur ses collections permanentes et l’exposition temporaire Dans l’œil du viseur, La photo révèle l’archéo , mais également une conférence L’archéologie en photographie à Toulouse et un circuit découverte original Sur les traces du rempart romain de Toulouse.

    Focus sur la documentation ancienne

     Cette conférence gratuite du samedi 20 juin à 14 h 30, en lien direct avec l’exposition temporaire sera animée par une de ses commissaires d’exposition, Émilie Trébuchet, .

    Circuit découverte Sur les traces du rempart romain de Toulouse

    Le musée Saint-Raymond vous propose de découvrir le rempart de Toulouse dans un cadre privilégié le dimanche 21 juin de 14 h à 16 h 30 (réservation obligatoire ; 3 €).

    La visite commencera au musée afin de mettre les explorateurs d’un jour dans le contexte historique de ces remparts, notamment grâce à diverses maquettes.

    Image: amphithéâtre romain

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    Ensuite il s’agit d’aller découvrir deux vestiges du rempart qui normalement ne sont pas accessible au public. Le parcours sera animé par Lydia Mouysset, responsable du service des publics au musée Saint-Raymond, et exceptionnellement par Pierre Pisani, responsable du service archéologique de Toulouse métropole, qui enrichira la visite des découvertes les plus récentes faites sur le rempart. La visite sera aussi l’occasion d’aborder la question de la conservation du patrimoine archéologique et de ses enjeux.

     

  • Place du Salin

    salinCujas_-_Palais_de_Justice_de_Toulouse.jpgElle doit son nom au salin royal, lieu de perception du droit sur le sel. (comme on pouvait s'y attendre).

    La place du Salin fut le lieu de nombreuses exécutions, comme celle de Jean de Caturce en 1532, ou de Giulio Cesare Vanini en 1619.

    Le place du Salin est un quadrilatère arboré dont le N°1 se situ à la jonction des rue du Languedoc et de de la grande rue Nazareth au Nord-est de la place. Elle reçoit sur son flanc Est la rue de Azes, et donne naissance au Sud -est à la rue des fleurs. Le flanc sud est occupé par le Palais de justice.

    À son extrémité sud -ouest elle se prolonge par la place du parlement et donne naissance à ce niveau à la rue de la fonderie. Son coin nord-ouest donne naissance à la rue Pharaon. Le flanc nord est occupé par le temple du Salin bordé par l'impasse de la trésorerie.

    La place est bordée par l'ancien parlement, installé dans l'antique Château Narbonnais, actuel palais de justice, le temple du Salin, aussi appelée église Saint-Matthieu et l'ancien atelier d'Eugène Trutat.

    Une sculpture représentant Jacques Cujas et réalisée en 1837 et érigée en 1850 par Achille Valois se trouve au centre de la place.

     

    salin foireail 1899.jpgMarché à l'ail 24 août 1899. Photographie d'Eugène Trutat, archives de Toulouse

    Un marché à l'ail s'y déroule tous les 24 août, jour du massacre de la Saint-Barthélemy, depuis 18961. Des marchés de petits producteurs s'y déroulent aussi, les mardis, vendredis et samedis, ainsi qu'un marché aux livres les vendredis.

     

    Marché aux livres Salin

    Place du Salin

    Le vendredi de 7h00 à 18h00

    Métro ligne A Saint-Cyprien République

    Un autre marché aux livres:

    Marché aux livres Arnaud Bernard

    Place Arnaud Bernard

    Le jeudi de 7h00 à 18h00

    Métro ligne B Compans-Caffarelli

    Marché aux livres Saint-Cyprien: Place Roguet

    Papiers de collections et jouets anciens

    Le lundi de 8h00 à 19h00

    Métro ligne A Saint-Cyprien République

    Marché bouquinistes et artistes plasticiens Saint-Etienne

    Livres - Place Saint-Etienne

    Le samedi de 9h30 à 18h00

    Métro ligne B François Verdier

    J'ai souvent baguenaudé dans ces marchés: je dis toujours, quand je suis née, j'avais un stylo dans la main droite et un livre dans la main gauche!

     

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    Statue de Cujas

  • Mes recettes sont grasses?... il y a plus fort encore!

    Pour 2015, la hausse des impôts locaux à Bordeaux est de l’ordre de 5%, tandis qu’à Lyon, les taux d’imposition seront relevés de 4% pour la taxe d’habitation, de 6,17% pour le foncier sur le bâti et 4% sur le foncier non bâti. Toulouse bat tous les records avec des impôts locaux en hausse de 15%. À Marseille, la taxe d’habitation et les impôts fonciers grimperont de près de 5% !

    Ha, la, la! Toulouse, n'est pas la plus belle, cette année!

     

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    NOTRE POÈTE LOCAL: Goudouli, statue Place Wilson

     

  • Place de la Concorde: ha, ha, ha!

    Les places du Capitole à Toulouse et Nationale à Montauban parmi les 5 plus belles de France

    Le magazine Détours en France a classé la place du Capitole à Toulouse, troisième plus belle place de France. Elle devance d’une courte tête la place Nationale de Montauban (quatrième). Les deux premières places du podium sont occupées par la place Stanislas de Nancy et la Grand’Place de Lille.

    L’emblématique place toulousaine doit son classement à ses façades de briques roses, mais également aux " 29 peintures signées Raymond Moretti " qui ornent les voûtes des arcades, explique le magazine.

    Quatrième de ce palmarès des plus belles places de France, la place Nationale, anciennement place Royale, de Montauban, avec ses arcades appelées " couvert des drapiers, des sabots ou du blé ", rappelle le magazine, qui y voit " un endroit idéal pour boire un café avant de partir découvrir la cité ".

    Les places toulousaine et montalbanaise sont suivies, dans ce classement, par la place de la Bourse de Bordeaux et la place de la Concorde à Paris. (raté!)

     

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    TOULOUSE: la plus belle!

    Foi de toulousaine!

     

    Pour les peintures de Moretti, vous avez en cartouche une de ces peintures....

    La suite, bientôt!

     

     

  • Le couvent des Jacobins

    Du 4 au 7 juin, le Couvent des Jacobins à Toulouse fêtera avec le public la réouverture de ses portes après travaux avec plusieurs événements culturels.

    Le Couvent des Jacobins a fait l'objet, depuis 2011, d'importants travaux afin de redonner toute sa splendeur à ce joyau de l'art médiéval. Il a également été doté d'un parcours d'interprétation qui guide les visiteurs dans le couvent.

    Pour permettre à un large public de (re)découvrir ce monument gratuitement, le Couvent des Jacobins ouvre grand ses portes du 4 au 7 juin: flâneries, visites commentées, concerts, exposition... Durant quatre jours, des manifestations culturelles permettront, de révéler de jour - mais aussi en nocturne - les splendeurs et les secrets de ce monument exceptionnel, à l'heure où Toulouse célèbre les 800 ans de la création de l'ordre des Dominicains dont le Couvent des Jacobins est le berceau. Pour ce faire, le couvent s'appuie sur ses partenaires historiques que sont notamment " Piano aux Jacobins " ou " Passe ton Bach d'abord ". Il s'ouvre aussi à de nouvelles formes avec les belles surprises nocturnes concoctées par Culture en mouvements.

    Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse, inaugurera le monument restauré en présence de Maurice Prin, conservateur honoraire du couvent des Jacobins, jeudi 4 juin à 16h.

    Au programme :

    • Flâneries d'un soir d'été : jeudi 4 et vendredi 5 juin, spectacle en continu de 21h à minuit – gratuit

     Une invitation à prendre le temps. Le temps de plonger dans un lieu, de goûter un spectacle, de redécouvrir des espaces qui - une fois n'est pas coutume - s'offrent dans leurs habits nocturnes. C'est une promenade riche d'étapes invitant aux arts vivants et visuels, une visite intime et pétillante faite de sensations, où chacun pourra découvrir à son rythme le couvent des Jacobins et ses habitants d'un soir. Un spectacle imaginé par Albin Warette et réalisé par Culture en Mouvements.

    Passe ton Bach d'abord

    • Double Bach: samedi 6 juin à 20h - Salle capitulaire – gratuit

    • Une cantate singulière – création: samedi 6 juin à 22h – Salle capitulaire – entrée : 6 €

    Piano aux Jacobins

    • Concert: dimanche 7 juin à 17h – salle capitulaire – entrée gratuite

    Piano aux Jacobins est indissociable de la salle capitulaire depuis près de quatre décennies. Lieu magique dont l’acoustique unique est saluée par les plus grands maîtres du piano, le couvent a vu naître et croître un festival de piano qui porte depuis longtemps déjà le nom des Jacobins bien au-delà des frontières françaises. C’est donc tout naturellement que le Festival s’associe à ces journées avec deux récitals de Jean-Baptiste Fonlupt et Paolo Rigutto dans des pièces célèbres de Liszt.

    • Étonnantes affinités - exposition de photographies par la galerie du Château d'eau à l'occasion de ses 40 ans les 4 au 5 juin de 10h à minuit, les 6 et 7 juin de 10h à 18h - Réfectoire - gratuit

    • Visites commentées : vendredi 5 juin à 11h et 16h, samedi 6 juin à 15h et 17h, dimanche 7 juin à 11h et 15h

     Inscription à l'accueil du couvent 15 mn avant le départ (nombre de places limité) – gratuit

     

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    Le Jardin intérieur

     

    Mais, qui c'est celui-là?

    Couvent dominicain édifié à partir de 1229, les Jacobins constituent un témoignage exceptionnel du gothique méridional. Cette architecture de briques applique les principes élaborés pour les cathédrales du royaume de France. Son église abrite les reliques de Saint-Thomas d’Aquin.

    Ne  manquez pas le célèbre "palmier" des Jacobins et ses 22 nervures soutenant le chœur de l’église. Le cloître, l’ancien réfectoire et la chapelle Saint-Antonin, escales de fraîcheur et de tranquillité, sont également des lieux dédiés à des concerts et des expositions. 

     

  • Je n'aime pas les maisons neuves, leurs visages sont indifférents….

    Je leur préfère les maisons vieilles, qui se souviennent en pleurant (Sully Prudhomme)

    Un collectif d'habitants de la rue Mazas, dans le quartier toulousain du faubourg Bonnefoy, propriétaires de petites maisons, se mobilise contre un projet immobilier de 49 logements. "Par sa taille et sa hauteur, il est disproportionné à côté de petits pavillons qu'il va écraser et défigurer par son aspect déplacé", s'indigne le collectif, qui vient d'envoyer un courrier au maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, après avoir saisi le tribunal administratif. "Ce n'est pas pour tenter d'entraver toute réalisation et s'opposer à l'arrivée de futurs Toulousains. Mais sommes-nous condamnés à perdre notre qualité de vie dans cette opération ? s'interroge Hélios Casa. Nombre d'habitants de cet ancien quartier de cheminots sont vieux et pensaient ici pouvoir conserver une maison ayant quelque valeur, et surtout préserver un certain équilibre. Le stationnement est déjà saturé, le cheminement et la circulation seront encore plus difficiles, s'il n'y a pas de garages pour les voitures".

    Le collectif, qui regrette le manque de concertation, demande que les proportions soient respectées comme dans le reste de l'îlot Lapujade, soit 100 logements à l'hectare. "Alors qu'on parle actuellement du triple", précise Hélios Casa. Le bras de fer est engagé avec le promoteur du projet immobilier et les vendeurs des parcelles qui ont assigné le collectif devant le tribunal de grande instance pour recours abusif. "On nous réclame des dommages et intérêts tels que nous devrions vendre biens et maison pour pouvoir y répondre", s'insurge Hélios Casa, qui tiendra une réunion publique d'information ce mercredi 27 mai, à 19 heures, au bar associatif Les Farfadets, 19 bis, rue du faubourg Bonnefoy.

     

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