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Histoire - Page 46

  • Clémence Isaure et l'académie des Jeux Floraux

    Clémence Isaure est un personnage médiéval semi-légendaire, à qui on attribue la fondation ou la restauration des Jeux Floraux de Toulouse. Elle aurait fait un legs par lequel la ville de Toulouse décernerait chaque année des fleurs d’or et d’argent aux meilleurs poètes.

    Afin de lui trouver une justification plus ou moins historique, on en a fait un membre de la famille toulousaine des Yzalguier. La rue des Yzalguier reçut en 1806 le nom de rue Clémence-Isaure. Une tour située au 7 de la rue Cujas fut baptisée Tour Clémence Isaure. Elle fut démolie en 1871.

    La mythique fondatrice des Jeux est largement célébrée dans la ville, qui lui a consacré des poèmes, des sculptures, des tableaux, et où son nom est donné à toutes sortes de lieux et institutions.

    "Toulouse! ville antique où fleurissent encore

     Pour les poètes, vos fleurs d’or, Clémence Isaure,"

    Charles Cros, La Vision du grand canal des deux mers, 1888.

    La statue "officielle" de Clémence Isaure, qui préside les cérémonies des Jeux floraux, à l’Hôtel d'Assézat, se trouvait auparavant dans la salle du Grand Consistoire du Capitole. C’était en réalisé le gisant d’une inconnue, et le voile étrange qui entoure sa tête n’était autre que son linceul. La sculpture fut restaurée en 1627 par le sculpteur toulousain Pierre Affre, assisté par Claude Pacot, à charge pour eux de "blanchir" la statue, "couper les bras qui en sont mal faits et en ajouter d’autres de marbre; couper le lion qui est sous ses pieds et en faire une plinthe, ôter le chapelet et le piédestal et mettre en sa main droite quatre églantines dorées".

    Académie des Jeux floraux

    Forme juridique: Association de loi 1901

    But: Concours littéraires

    Fondation: 1323

    Fondateurs: 7 troubadours

    Siège: Hôtel d'Assézat, Toulouse

    Membres: 40 membres "mainteneurs"

    Slogan

    HIS IDEM SEMPER HONOS (Par ces fleurs toujours la même beauté)

    Site web: jeuxfloraux.fr

    Dissolution: 1790, rétablie en 1806

    L'Académie des Jeux floraux (occitan, Acadèmia dels Jòcs Florals) est une société littéraire fondée à Toulouse au Moyen Âge, sans doute la plus ancienne du monde occidental. Elle doit son nom aux jeux floraux, fêtes célébrées à Rome en l'honneur de la déesse Flore. Lors de concours qui ont lieu chaque année, les membres de l'Académie, appelés " mainteneurs ", récompensent les auteurs des meilleures poésies en français et en occitan. Ces récompenses revêtent la forme de cinq fleurs d'or ou d'argent : la violette, l'églantine, le souci, l'amarante et le lys. Celle ou celui qui reçoit trois de ces fleurs porte le titre de " maître des jeux ".

    L'institution fut fondée en 1323 par plusieurs poètes qui se réunirent pour former ce qu'on appela le Consistori del Gay Saber ou Consistoire du Gai Savoir. Soucieux de rétablir un certain lyrisme après la croisade contre les Albigeois au XIIIe siècle, de riches bourgeois toulousains organisèrent un concours littéraire en langue d'oc, récompensant chaque année un troubadour d'une violette dorée à l'or fin

    Le premier concours de poésie eut lieu le 3 mai 1324. Se déroulant tout d'abord au verger des Augustines, cette compétition devint peu après une fête locale financée par les Capitouls.

    Après plusieurs tentatives, les jeux furent également instaurés à Barcelone en 1393 à l'initiative du roi Jean Ier d'Aragon et furent maintenus sous les auspices des monarques d'Aragon jusqu'à la fin du XVe siècle.

    En 1513, des différends éclatent entre le Consistoire du Gai Savoir et les Capitouls. Les membres du Consistoire décidèrent alors de prendre leur indépendance: ils changèrent le nom de la société en "Collège de rhétorique" et réclamèrent à la municipalité le financement de leur manifestation. Pour appuyer leur demande, ils créèrent le personnage de Clémence Isaure, dont ils racontèrent qu'elle avait légué tous ses biens à la ville à condition que les Jeux floraux y soient organisés chaque année.

    Afin de convaincre les magistrats, ils utilisèrent la sépulture de Bertrande Ysalguier, dont la statue expose dans ses mains jointes un iris symbolisant les fleurs du Gai Savoir. Parallèlement, ils lui inventèrent un passé, créant des archives de toute pièce. Cette statue sera modifiée un siècle plus tard afin de coller à la légende: la tête est remplacée, des fleurs sont substituées au chapelet dans la main droite, la charte des Jeux floraux est placée dans la main gauche, et le lion est supprimé.

    En 1694, sous l'impulsion de Simon de La Loubère, la Compagnie des Jeux floraux devint l'Académie des Jeux floraux, nom qu'elle a gardé jusqu'à aujourd'hui. Louis XIV édicta les statuts de l'Académie, qui seront modifiés plusieurs fois par la suite. La langue des poèmes soumis à concours devint le français.

    Par lettres patentes du mois de mai 1725, le nombre des mainteneurs est porté de trente-six à quarante. De nouvelles lettres patentes datées du 28 septembre 1743 permettent la délivrance de lettres de maîtrise aux religieux qui obtiennent trois prix lors des quatre concours annuels. Cette organisation est en partie remaniée par un édit de 1773. Le 21 juin 1777, Monsieur, frère du roi Louis XVI et futur roi Louis XVIII, assiste à une séance de l'Académie et entend la lecture de trois odes de Géraud Valet de Réganhac, maître ès jeux depuis 1759. Peu après, la période révolutionnaire entraîna la dispersion des membres de l'Académie et la suspension de ses activités.

    Rétablie officiellement en 1806, l'Académie des Jeux floraux continua tout au long du XIXe siècle à être régie, malgré quelques changements mineurs à son règlement, par les statuts de 1694.

    Depuis 1894, elle se réunit à l'hôtel d'Assézat, où se trouve la fameuse statue de Clémence Isaure, et elle continue d'attribuer des prix littéraires. Chaque 3 mai, dans la salle des illustres du Capitole, on fait l'éloge de l'inspiratrice et bienfaitrice des poètes. Le même jour a lieu dans la basilique de la Daurade une messe où sont bénies les fleurs du concours avant d'être présentées à la cérémonie de remise de prix.

    En 1895, l'occitan est rétabli dans les concours, au côté du français.

    En 1859, elle inspira l'instauration de nouveaux Jeux floraux à Barcelone puis à Valence.

    Aujourd'hui, la Daurade abrite les restes du poète Pierre Goudouli, dont la statue orne le centre du jardin de la place Wilson.

    Basilique de la Daurade

    L’église Notre-Dame de la Daurade ou l’église Sainte-Marie de la Daurade est une basilique toulousaine, qui se situe le long des quais de la Garonne, près de la place du même nom

    Tous les 3 mai, dans la matinée, a lieu en la basilique une messe au cours de laquelle sont bénis les trophées (fleurs en or et en argent) de l'Académie des Jeux floraux. Ces trophées sont déposés à l’église suivant une ancienne et religieuse coutume. Ils sont destinés aux lauréats de l'Académie des Jeux floraux. Ces fleurs sont ensuite apportées solennellement à la séance de l'académie pour y être attribués.

    Autrefois, elles étaient ramenées en procession depuis l’église par trois capitouls-bailes qui allaient les chercher avec trois commissaires de l’Académie, auxquels ils cédaient ensuite le pas, suivis des trompettes et des hautbois de la ville. De nos jours, une délégation de mainteneurs se charge de les amener au Capitole, dans la Salle des Illustres pour la remise des prix.

     Jeux floraux de 1819. Ces jeux, organisés à Toulouse, mettaient en compétition des poètes et des musiciens sous l'égide de la nymphe Flore. En 1819, l'un des lauréats fut Victor Hugo, alors âgé de dix-sept ans. Ce jeton peut donc être de cette émission, étant sans poinçon.

     

    Clemence_isaure_et_le_Jeux_Floraux.jpg

     

     

     

     

     

  • Gamelle, cantoche, etc....

    "Boite à tartine", "panier du goûter", vous avez peut-être un autre nom? La gamelle fait partie de la culture enfantine mais aussi de la culture ouvrière; on en consomme le contenu entre ouvriers du même bord, à l’écart des chefs, "entre soi" ; certains préfèrent même manger assis par terre, au vestiaire, plutôt que d’aller à la cantine où se côtoient cadres, employés et ouvriers. La cantine expose l’être humain à une confrontation avec d’autres, de sexe, de niveaux et de classes sociales parfois différents, ce qui peut poser, parfois, problème.

    D’une certaine façon, la gamelle est à l’origine de la cantine, un local réservé pour y réchauffer et y manger le contenu de la gamelle. Peu à peu, de la soupe puis des repas sont proposés dans la cantine, ce qui amène la disparition de la gamelle.

    Pour le petit enfant, aller à la cantine c’est ne plus manger le repas préparé par le parent, c’est devoir changer d’habitudes alimentaires, c’est devoir parfois – ou souvent – se forcer ou être forcé à avaler des mets qu’on n’aime pas, de subir éventuellement les lazzi des autres élèves et des professeurs, et connaître la honte. Le côté émotif joue un rôle, mais il ne peut justifier la mauvaise réputation qu’ont les cantines depuis des décennies.

    Cette mauvaise réputation n’est pas nouvelle. Sylvie-Anne Mériot fait remonter son origine à l’Ancien Régime, époque où la nourriture collective consistait en des soupes légères, légumes cuits à l’eau et fromages desséchés, servis dans les hospices aux exclus de la société (pauvres et mendiants, malades et handicapés…). L’image négative de la cantine, qui existe dans tous les milieux, est au XXIe siècle principalement alimentée par la monotonie et la tristesse des repas qui furent proposés dans les années 1930 et le sont encore parfois : pâtes, boulettes, purée, petits pois, jambon ou épinards… Une nourriture parfois rare, souvent lourde, voire indigeste, de la ragougnasse, qui a mené des élèves, comme Auguste Angellier, ou des prisonniers, comme ceux de la prison de Nancy en 1972, à la révolte. L’obligation de manger " toute son assiette " est aussi difficilement acceptable – sauf lorsqu’on aime ça. Les gens ont également mis en doute la qualité nutritionnelle des aliments ou leur origine, comme l’exprime clairement Pierre Perret:

    Je comprend pas maman que ça t’affole

    Ça qu’on mange à la cantine de l’école

    Ils l’ont bien précisé tout est pulvérisé

    Traité piqué aseptisé ça peut pas nous peser

    Crois-moi qu’avec toutes ces vitamines

    Le chlorate et la pénicilline

    Qu’y a dans les épinoches

    Et les chipolatas

    Y a pas un astibloche

    Qui viendrait y faire sa casbah

    (...)

    Question de la bidoche y a rien à redire

    Tout ce qui est pas au granulé on le vire

    Le directeur est formel

    Y dit que ça serait mortel

    Si tout d’un coup comme ça on bouffait des trucs naturels

    Tout ce qui est douteux y fait le sacrifice

    Il l’envoie aux vioques dans les hospices

    Ça part dans les casernes aux cuisines des prisons

    Ça y a suffit d’une fois qu’ça y a fait crever ses cochons

    Dans l’argot, les jargons et les régionalismes[modifier]

    La cantine de caserne est nommée le " tapis de grive          "

    La cantine de prison est le " tapis de malades".

    " Cantine ", ou encore " cantoche ", est le terme souvent utilisé par les écoliers et adolescents pour désigner la restauration scolaire.

    La cantine de l’École normale supérieure s’appelle le " pot ".

    Dans le vocabulaire de la marine, la cantine commune pendant l’armement ou le désarmement d’un navire s’appelle la "cayenne".

    Dans le vocabulaire de l’armée, la cantine pour les militaires du rang dans une caserne s’appelle l’"ordinaire"; la cantine des officiers et sous-officiers est le mess.

    La " cantine " québécoise est quasiment l’équivalent d’un snack-bar américain: un petit restaurant " rapide " au bord d’une route ou d’une rue, sans places assises – sauf éventuellement quelques tables de pique-nique à l’extérieur – et sans serveur. Les mets y sont parfois de qualité mais toujours peu élaborés : sandwichs en tous genres, poutine, guédille...

    La "cantine" est aussi un régionalisme suisse signifiant gamelle (le récipient), selon le Robert historique d’Alain Rey.

    La "cantine" est, dans certaines régions de France, un récipient pour conserve ; ainsi, dans le pays lyonnais, est-elle un bocal cylindrique en verre, largement ouvert dans le haut, pour la mise en conserve des fruits à l'eau-de-vie].

    La " cantine " est le nom de la boutique dans les marchés de Dakar.

    La cantina italienne est un lieu de stockage et de vieillissement des vins, alcools et charcuteries.

    La cantina espagnole est l’endroit où on garde les boissons et où on boit; c’est un synonyme de bar. Le terme est encore utilisé pour le lieu de restauration dans les gares de chemin de fer, mais il est peu à peu remplacé par cafeteria.

    J'ai tenté de trouver l'assiette en fer-blanc (?) que nous avions dans les années 55 à la cantoche de Colomiers, mais je n'ai rien trouvé sur la toile.

    Dommage. Je me souviens de ces assiettes couleur d'étain. Etaient-elles, justement en étain? peut-être.

    Lorsque j'étais très petite, à la cantine de Colomiers, je pense me souvenir que les repas étaient très bons. C'était le temps où il y avait des cuisinières dans la cuisine... ce n'était pas le temps où l'on portait tous les matins de la bouffe dans des casiers alu, réalisée par les mains anonymes de sociétés du cac 40.

    Je ne vais pas affirmer de façon péremptoire que, en ce temps-là, la tomate avait vraiment goût à la tomate. Sans doute. Mais ce qui est sûr, c'est qu'elle n'était pas arrosée de pesticides. Oui, on en mangeait moins des fruits et légumes mais on les consommait dans la saison; tout le monde, nous d'ailleurs, n'avait pas de jardin potager. Le reste du temps, c'était le rata: ragoût de viandes à bouillir, haricots, lentilles, patates, riz. Une bonne soupe, un pot-au-feu... un riz au lait. Maintenant, on est devenu difficile et on  a rendu nos enfants encore plus difficiles.

    Apparemment, la crise financière va nous obliger à être moins regardants et à se contenter d'avoir quelque chose dans l'assiette, parce que, quand on a faim, tout fait ventre! Une seule chose est sûre: contrairement à nos parents, grands-parents et ancêtres, on n'aurait pas l'ennemi sur le pas de la porte. La paix en Europe; avec ça et du courage pour se retrousser les manches!...

  • Les maisons toulousaines: d'autres en parlent mieux que moi

     

    Nos petites toulousaines, au départ simples maisons de maraîcher toulousain adonnés à la culture des légumes ou spécialisés dans celle des violettes; ceci avant que l'on déborde sur d'autres types de petites maisons, elles aussi qualifiées de toulousaines quand elles respectent certains des fondamentaux de ces maisons de maraicher.

    La porte d'entrée, parfois s'enrichit d'un verre épais, tourmenté, bleu par exemple.

    Mais parfois elle reste de bois, et vous n'y entrerez pas.

    On s'invitait plutôt dehors, sur le trottoir torride à la fin des chaudes journées d'été, quand le cagnard épuisant fait place à la fraîcheur du soir. Les toulousaines et parfois les toulousains sortent des chaises, s'installent commodément, elles rient d'un "zinfle" qui passe, se font confidentielles ou laissent monter leur voix; ce qui ne les conduit pas forcément à la castagne !

    S'il y a "des étrangers qui ne sont pas d'ici" on parle en français tout simplement; sauf s'il y a des enfants qui devraient ne pas comprendre quelque gauloiserie; alors ce sera le "patois" (l'occitan). Cette belle langue encore vivante, ne serait-ce qu'à Radio Toulouse ou dans les colonnes de La Dépèche du Midi. Vous y pourriez lire les savoureuses aventures de Catinou et Jacouti au village de Minjecèbes, racontées par le regretté Charles Mouly !

     

    Toulouse est Ville Rose, les toulousaines couvertes de tuiles canal, les pourtours d'ouverture consolidés de briques rouges.

    Les volets peuvent être marqués d'un Z rustique ou se solidariser à la fenêtre. Il est vrai que depuis l'explosion de l'usine AZF nombre de fenêtres ont été refaites au goût du jour...

    Avant les toulousaines de la fin du XIX° ou du début du XX° siècle, il y avait leurs mères, voire leurs ancêtres: de petites maisons qui les préfigurent, sans étages elles-aussi, avec des murs d'une épaisseur à la mesure des inquiétudes de leurs bâtisseurs. Ce qui les rendaient fraîches l'été, chaudes l'hiver !

    Certaines de ces grand-mères toulousaines, les plus rustiques, les plus anciennes, sont bâties en terre crue dans laquelle se nichent des palpins de toutes grosseurs. Non des pierres taillées, mais plutôt les grosses caillasses ou les galets de Garonne.

    C'est une longue histoire qui remonte aux Romains (Cf. leur Aqueduc) et à la Reine Pédauque.

    Certains aujourd'hui préfèrent enlever le crépi qui masquait et protégeait le tout. Ce crépi est pourtant indispensable à une longue vie, les pluies venues du vent d'autan sont responsables d'une érosion sévère et parfois rapide.

    Les sous sols sont rares en raison de la proximité de la nappe phréatique. Il y a parfois de belles caves de briques roses voûtées, par exemple au centre ville; elles sont rarement sèches !

    Devant la maison, la bedoucette.

    Et si vous aviez la chance d'être abonné au téléphone, la magnifique inscription émaillée "Ici appel téléphonique en cas de sinistre" ou bien, pendant la guerre, si vous aviez creusé une tranchée dans le jardin ou aménagé votre cave => "Abri" : c'était en cas de bombardement ! Et tous les voisins, à la moindre sirène, de s'empresser, de descendre, de s'inquiéter ou se rassurer les uns les autres en citant les chances et les malheurs : "ils se sont réfugiés dans le puits, et la bombe est tombée juste dessus; ils sont morts, alors que leur lit n'avait pas été touché !".

    Nous - ceux du quartier - étions moins fiers; car même "en piquet" les aviateurs de Sa Majesté n'étaient pas à l'abri de l'erreur et auraient bien pu lâcher un projectile sur nous !

    Derrière: le jardin avec son puits, pour boire, arroser, irriguer, se laver. Autrefois c'étaient de grandes surfaces potagères émaillées de légumes, de fruitiers, de violettes. Ce fut bien précieux pendant la deuxième guerre mondiale; on y ajoutait alors de la volaille ou quelques lapins. Aujourd'hui c'est plutôt un minuscule lopin de terre, un jardin secret, recélant des trésors animaux (tortues, mésanges, ...) ou végétaux.

    Et au fond, bien souvent, une "résidence secondaire", la chartreuse, parfois réduite à n'être qu'une cabane à outils ou un petit hangar.

    Certaines toulousaines arborent un petit terrain fleuri à l'avant, pour se séparer de la rue.

    Devant la maison, bordant les pavés bien plats et bien carrés de la rue, le trottoir policé depuis Mai 68, autrefois en cailloux pointus, bien serrés les uns contre les autres. Mon cuir chevelu se souvient des rudes contacts avec ce sol inhospitalier à l'occasion de quelque bagarre entre copains. Et de rentrer à la maison baigné de sang et grondé par votre mère pour vous inviter à plus de retenue.

    Comme toutes, elle tenait à ce que vous rentriez propre, surtout des pieds. Les chaussures ou les galoches avaient tendance, les soirs de pluie, à ramener toutes sortes de terres et de déchets en la maison jusque là bien tenue. Elle tenait à ce que vous rentriez propre; et c'était faisable puisque chaque entrée était escortée d'un "décrottoir" en fer forgé ou en tôle accroché au mur ou planté dans le sol : il suffisait de passer et repasser la semelle sur cet astucieux ornement pour recevoir un sourire plutôt que des gronderies!

    Pour une vision plus historico-géographique, voir le très intéressant travail de Rivals et de ses collaborateurs.

    Et déjà, prenez connaissance de l'histoire du vieux Montjoire en français ou en occitan ainsi que des autres histoires sous la plume courageuse de Célestin Barrat.

    http://www.les-petites-toulousaines.com/

     

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    Bernard AURIOL

  • Pas loin de chez moi...

    Voyage dans le temps, incontournable.

    Le Musée-forum de l’Aurignacien invite à un formidable voyage dans le temps sur les traces des premiers hommes modernes, les aurignaciens (Homo Sapiens 38000 ans BP – 29000 ans BP).

    Des témoignages de la vie de ces peuples du passé (armes de chasse, objets de la vie quotidienne, éléments de parure, statuettes, etc.), provenant des fouilles du site d’Aurignac et également d’autres sites emblématiques de la préhistoire sont le fil conducteur d’une présentation muséographique entièrement rénovée.

    Des supports multimédias, des expositions temporaires, des animations pour tous les publics, ainsi que des temps de rencontres et de débats, permettront de multiplier les approches de la préhistoire et d'interroger nos connaissances actuelles sur les origines de l'homme.

     

    Tarif : 6 EUR / 4,50 EUR/ 3 EUR  

    Tél : 05 61 90 90 72                                    

    www.musee-aurignacien.com

     

    Ouverture

    Juillet-Août et vacances scolaires zone A du mardi au dimanche de 10h à 17h

    Avril, mai, juin et septembre du mardi au dimanche de 14h à 17h

    Octobre, novembre, février, mars mercredi, samedi et dimanche de 10h à 17h

    Fermé le 1er novembre  du 15 décembre au 15 janvier

    Autres périodes: contactez le musée."

    Cependant si vous souhaitez glaner des informations supplémentaires vous pouvez aussi vous rendre surla page facebook: http://on.fb.me/1pG6l06

     

     

  • L'hymne Toulousain

    "Ô moun païs..."

    (La Toulousaine)

     Poésie Languedocienne de Lucien MENGAUD  (1844)

    Musique de  Louis Deffès (1845)

    O moun pays, O Touloso Touloso/ on aymí tas flous toun cel toun soulel d'or/ Al prep de tu l'amo se sent hurouso : / et tout ayssí me rejouis le cor.// Mengaud.

    Ô moun pays! ô moun pays ! ô Toulouso, Toulouso!

    Qu'aymi tas flous, qu'aymi tas flous, toun cel, tôun soulel d'or !

    Al prep de tu, al prep de tu l'âmo sé sent hurouso,

    E tout ayssi é tout ayssi ayssi réjouis le cor

    E tout ayssi , é tout ayssi me réjouis le cor .

    Ô moun pays ! ô moun pays! ô Toulouso, Toulouso !

    Qu 'aymi tas flous, toun cél, toun soulel d'or !

    Que you soun fiér de tas académios,

    Des mounumens qu'ornon nostro citat !

    Detoun renoum é dé tas pouésios

    E de toun cant despey loutens citat !

    Aymi tabès nostro lengo gascouno

    Que tant nous douno, que tant nous douno de gayetat !

    Oh ! qu'aymi pla da tas brunos grisettos

    Lé tin flourit, lé souriré malin,

    Lour pel lusén, lours poulidos manétos

    Lours poulits pès é lour regard taquin !

    En las bésén moun cor se rebiscolo

    Etpey s'enbolo, Etpey s'enbolo tout moun chagrin.

    A tous entours l'herbo semblo pus fresquo

    Le parpaillol a maytos de coulous,

    Tous fruits y soun douces coumo la bresquo

    E tous pradèls soun claoufidis de flous ;

    Dé tous bousquéts you récerqui l'oumbratgé

    E lé ramatgé é lé ramatgé des aouselous

    De tous guerriés doun la noblo benjenco

    Fasquec courber plega le froun des argousis

    argousis" est une variante proposée à la place du texte obsolète de Lucien Mengaud => "sarrasis":

    En effet Toulouse souffrit bien plus de Simon de Montfort et des Croisés venus du Nord, que des arabes venus d'Espagne

  • Ma liberté, partout, toujours...

     et même…. dans la pâtisserie

    On dit que pour bien réussir sa pâtisserie, il faut parfaitement bien respecter la recette dans le moindre grammage de ses ingrédients. J'ai eu 18 ans en août 68, c'est dire que depuis le mois de ce Mai joli, je n'observe jamais cette prescription.

    La liberté, ça n'a pas de prix et il faut aérer les sardines! De toutes façons, n'importe quelle ménagère vous dira que, tout au long de sa vie, il lui est arrivé de mettre trop de sucre ou trop de sel, ou pas fais assez cuire, ou brûlé un plat ou raté une mayonnaise… pour la mayo, en ce qui me concerne, depuis l'âge de 9 ans, je n'en ai raté que 2! si, si, c'est vrai… et encore, une a été ratée parce que j'étais à 22 ans, avec une bande de copains et qu'on faisait les fous et qu'on rigolait bien pendant que je la tournait…. je l'ai ratée, j'en suis fort marrie mais je l'ai rattrapé aussi sec, j'en suis fort aise.

    Je n'aime pas le gaspillage! même les toqués de la toque devraient dire, à haute voix, leurs ratages: ça mettrait un peu de paix dans les têtes enfiévrées des pauvres filles qui se croient obligées d'aller suivre des cours de cuisine -un peu chérots quand même-, car leur mère et grand-mère ont jeté l'art de la cuisine à l'ancienne avec l'eau du bain des casseroles pour aller ergotter dans des tavernes en se shootant à mort à la marie-jeanne ou le LSD, ça faisait plus intello…

    C'est bien connu, les intellos usent leurs jean's sur les bancs des amphis, tandis que les ouvriers de bas de gamme, qu'on appelle les sans-dents, se lèvent à 6 h pour passer leur joyeuse journée à l'usine après avoir dansé devant la pointeuse… tout le monde (...n'a pas une Cartier au poignet)... n'est pas soixante-huitard qui veut!

    Moi-même, suis de ces 67% de la jeunesse de 68 qui n'avait pas le même cursus comme y disent… je suis cette soixantetuitôde qui se levait mâtines pour ramener des sousous dans la popoche de mi madre, en filant mon 130 de QI, sous le mouchoir, au fond de ma poche.... Qu'à l'époque, on vous envoyait dare-dare à l'usine quand il manquait le chef de maison et que les allocs de l'époque était aussi épaisses que la retraite des vieux de ce temps-là… sans Giscard-d'Estaing qui a remonté leur pouvoir d'achat, on aurait moins de centenaires aujourd'hui. A la place, on a des regroupements familial. Bon, il nous a quand même refilé la majorité à 18 ans... bien après moi-même... que j'ai dû patienter jusqu'à 21 pour m'escape comme disent ceux qui on appris l'angliche des facs.

    Les obligations imposées par les autres, de tout temps, ça n'a jamais été ma tasse de thé… j'ai toujours fait “à ma tête“, quoi qu'il m'en coutât… si j'ai eu des problèmes dans ma vie, ce sont les autres qui me les ont créés… je peux l'affirmer, “l'enfer, c'est les autres!" pour dire la seule et intelligente réplique du communiste de service dans la médiacratie de ces années d'après-guerre.

    J'ai jamais eu les moyens de faire des bêtises… faut toujours payer quand on sort des clous… j'ai, depuis toujours, et même aujourd'hui, été fauchée! mais, comme de toute façon, on emporte aucun bien matériel dans sa tombe…

    Chaque fois que je dois poster une recette, ici, je dois chercher une quantité approximative sur le net… perso, j'ai toujours fait au pif… tant que j'en ai, ça ne se passe pas trop mal…et, puisque j'ai pas fais d'études, je suis censée ne pas savoir compter ou lire les recettes pour les appliquer dans le texte!

    Lorsque j'étais enfant, dans mon milieu ouvrier, nous n'avions que les entremets ou pâtisseries maison pour finir le repas; voici une recette, très économique à laquelle on apporte facilement des “goûts“ que l'on préfère: fruits confits, café, chocolat… nappé d'un coulis du parfum que vous aimez, ou pas de coulis, de la confiture… ou autre chose!

    GATEAU DE SEMOULE

    Vite fait: 5mn. Bien fait en 10 mn de cuisson

    Pour 4 environ: 1 l de lait, 150 g de semoule fine, 1 cuil à café d'extrait de vanille ou 1 gousse, des fruits confits tout prêts en petits cubes ou gros à détailler soi-même.

    Prenez une casserole inox: j'exige le meilleur! www.tradi-cuisine.com

    Versez le lait et portez à ébullition, rajoutez le sucre (j'ai mis 120 g mais, perso, j'en supprime plus de 100; y'a longtemps que j'ai supprimé le sucre… et le sel aussi… même le vinaigre ou la vinaigrette des salades.)

    Mélangez et laissez cuire de 7 à 8 minutes à feu moyen, en battant avec un fouet en inox, de préférence…. vous jugez à l'œil si cela est assez épais.

    (Perso, j'aime quand c'est bien mastoc! j'aime que la purée soit bien épaisse… souvenir des rails dessinés avec les fourchettes à la cantoch'… petite digression: nous, on faisait pas des boulettes pour s'envoyer la purée à la tête…. on était bien content de l'avoir dans l'assiette, la purée. Quand je suis née, y'avait encore des cartes d'alimentation… même, si elles ont disparu en 53 ou 54. Je le sais, parce que j'en ai vu dans les papiers chez moi… quand je cherchais à savoir si je n'avais pas été adoptée tant j'ai jamais rien eu à voir avec my madre… aujourd'hui aussi, d'ailleurs! Y'a des choses qui ne méritent pas d'être appelées du joli nom de maman.)

    Mais, deux ou trois minutes avant de retirer, ajoutez les fruits confits. Si vous vouliez un entremet au chocolat ou café, vous avez mis ces flaveurs dans le lait -avec le sucre- avant de mettre le feu au cul… de la casserole.

    Soit vous versez en moules individuels, soit vous utilisez un bon moule familial.

    Avant de verser votre préparation, un peu de patience, vous fera faire un caramel. Versez la semoule et puis laissez  bien prendre au moins 4 heures au réfrigérateur.

    Vous démoulerez facile les petits moules ou bien laissez le grand entier et vous coupez des parts, genre parts pizza ou camembert... de toutes façons, il n'y a pas 36 moyens de couper dans un moule rond “à manqué“.

    C'est quoi ce truc? vous prenez un moule à pizza non dentelé, vous élevez les bords à 12 cm au minimum (au lieu des deux cm pour la pizza) et vous avez un moule à manqué. Le mieux encore, est de l'acheter déjà fabriqué.

    Mais, bon, si vous êtes étudiant-es, ou genre fauché-e ou vivant dans une cuisine de camping (comme moi, c'est incroyable comment les archi nous pondent des mini-cuisines… cela prouve bien qu'ils ne savent pas cuisiner et qu'ils se contentent de réchauffer des findus dans le micro-ondes!) donc, si vous n'avez pas de moule à manqué: vous remontez les bords d'un moule à pizza avec une couronne de papier cartonné blanc et propre de préférence, si vous tenez à votre santé intestinale…

    Vous pouvez fabriquer cela en superposant deux ou trois feuilles de papier alu… mais, bon moi l'alu! allez lire ce que j'en pense, sur mon fameux site: www.tradi-cuisine.com

    C'est pas parce qu'on est en guerre contre les mini-cuisine qu'on doit se nourrir comme des ratés de la toque! S'il y a bien une chose que je n'ai pas accepté de mai 68 c'est de sortir de ma cuisine! tous ces étudiants d'amphi, ils vous faisaient des révolutionnaires de pacotille, tout en courant se lécher les doigts dans la cuisine d'une môman élevée dans la bienpensance de l'avant et même l'après-guerre. Regardez-les aujourd'hui, les anciens sorbonnards avec pas de cheveux et la peau du ventre bien tendue… les meilleures jeunesses ont toujours une fin!

    Sur votre gâteau de semoule, avant de le servir, tapez dessus pour l'aplatir (en visualisant votre patron) afin que cela soit bien rase et vous coulez une sauce caramélisée, un caramel que vous avez achevé de trois ou quatre cuillères à soupe de crème fraîche liquide, comme cela, il restera bien cool pour napper…

    ou bien, de la gelée de myrtilles (il parait que manger de la myrtille tous les jours fait tomber la tension artérielle de presque 6% en deux mois… alors, ne vous privez pas de myrtilles que c'est même excellent pour vos yeux)… ou de framboise.

    S'il ne vous reste qu'un pot de confiture, vous l'allongez d'un peu d'eau miéllée ou de crème fraîche liquide.

    Sinon, si le trop sucré n'est plus votre tasse de thé, laissez tomber une glace quelconque que vous aurez laissé se réchauffer une bonne demi-heure avant de l'utiliser,  pour qu'elle coule impec sur le dessus votre gâteau de semoule. Terminez par la sempiternelle cerise sur le gâteau. C'est beau pour les yeux et puis, cette cerise, parfois, elle rapporte gros, comme vous le savez.

    Faut avoir un peu d'imagination en cuisine… c'est parce qu'ils ont eu de l'imagination que nos ancêtres troglo ont réussi à quitter les cavernes pour aller voir ce qui se passait sur le plancher des vaches.

     

     

    Milan Kundera

     

    "L'humour: l'éclair divin qui découvre le monde dans son ambiguïté morale et l'homme dans sa profonde incompétence à juger les autres;

     

    l'humour: l'ivresse de la relativité des choses humaines; le plaisir étrange issu de la certitude qu'il n'y a pas de certitude".

     

     

     

  • Un petit tour de galette?

    La galette des rois

    L'Épiphanie est une fête chrétienne qui célèbre la manifestation de Jésus face aux rois mages, le Messie dans le monde. Elle a lieu le 6 janvier. En France, puisque ce jour n'est pas férié, elle est souvent reportée au dimanche suivant ou anticipée au dimanche précédent.

    Épiphanie est un mot d'origine grecque, qui signifie " manifestation " ou " apparition. La fête s'appelle aussi "Théophanie", qui signifie "manifestation de Dieu". Cet ancien nom subsiste aujourd'hui dans le prénom féminin Tiphaine (en anglais Tiffany). La fête était à l'origine, jusqu'à la fin du IVe siècle, la grande et unique fête chrétienne de la manifestation du Christ dans le monde.

    Célébrée le 6 janvier, cette fête correspond à la présentation de Jésus enfant aux Rois mages. Une chanson populaire raconte comment les Rois mages sont venus d'Afrique. Pour l'Evangile, ils arrivèrent de l'Orient. Peut-être viennent-ils tout simplement du mystérieux pays d'où sont originaires les Saintes Maries de la Mer et qui porta longtemps le nom d'Egypte.

    Longtemps, le 6 janvier (Epiphanie) fût plus important que le jour de Noël. Encore actuellement, en Espagne ce sont les Rois mages qui apportent les cadeaux à l'Epiphanie et non à Noel. Les Rois Mages sont bien plus importants dans le cœur des enfants espagnols que le Père Noel et le 6 janvier est l'occasion d'une grande fêtes et de défilés dans les rues espagnoles.

    2/ Origine de la fève et de la galette :

    Dès le Ve siècle, l'Eglise donna une importance considérable à cet événement. La galette des rois, servie à cette occasion, est une tradition typiquement française qui avait déjà cours au XIVe siècle. La galette était partagée en autant de portions que de convives, plus une. Cette portion supplémentaire, appelée 'part du Bon Dieu' ou 'part de la Vierge', était destinée au premier pauvre qui se présenterait.

    En Angleterre, comme en Bourgogne, anciennement, on préférait former un couple 'd'occasion' en mettant dans la galette une fève et un petit pois. Dans de nombreux pays ou région du sud, la galette est remplacée par une couronne en brioche.

    La fève dans la galette des rois remonte au temps des Romains. C'est une fève blanche ou noire qui était déposée pour les scrutins. Au début de janvier, les saturnales de Rome élisaient le roi du festin au moyen d'une fève. Si la tradition est d'origine religieuse, elle est devenue une tradition familiale où on se rassemble pour découper la fameuse galette. Celui qui trouvera la fève sera couronné roi... et choisira sa reine.

    La première part est toujours la 'part du pauvre', la 'part de Dieu et de la Vierge' et elle était désignée par le plus jeune enfant de la famille. Il y avait aussi la part des absents - le fils aux armées, le parent sur un vaisseau du roi, le pêcheur qui n'était pas rentrés. La part était rangée dans la huche jusqu'à leur retour, une façon tendre de dire 'on a pensé à vous'. S'il se gardait longtemps, sans s'émietter et sans moisir, c'était un bon présage.

    La galette des Rois rapide mais bonne (quand j'ai pas le temps...!)

    Préparation : 15 min - Cuisson : 40 min

    - 2 pâtes feuilletées; 100 g de poudre d'amandes; 75 g de sucre

    - 1 œuf; < - 50 g de beurre mou; - quelques gouttes d'extrait d'amande amère

    - 1 jaune d'œuf pour dorer; 1 fève !

    Disposez une pâte dans un moule à tarte, la piquer avec 1 fourchette. Mélangez dans un saladier tous les ingrédients (poudre d'amande, sucre, œuf, beurre mou, extrait d'amande amère).

    Etalez le contenu du saladier sur la pâte, y mettre la fève (sur un bord, pour minimiser les chances de tomber dessus en coupant la galette!). Refermez la galette avec la 2ème pâte, et bien coller les bords.

    Dessinez ou non une grille, au couteau dessus et dorer au jaune d'œuf (dilué dans un peu d'eau). Percez le dessus de petits trous pour laisser l'air s'échapper, sinon elle risque de gonfler et de se dessécher.

    Enfournez à 210°C (th 7) pendant 30 min environ (surveiller la cuisson dès 25 min, mais ne pas hésiter à laisser jusqu'à 40 min si nécessaire).

     

    Variante

    Galette des Rois poires-chocolat

    - Une fève; Deux pâtes feuilletées

    - Une boîte de poires au sirop; Un sachet de préparation pour frangipane

    - Un sachet de pépites de chocolat; Un jaune d’œuf; Une cuillère à soupe de sucre.

    Etalez la première pâte dans une tourtière, et piquez-la à la fourchette. Nappez avec la frangipane obtenue en rajoutant de l’eau à la préparation en poudre. Enfoncez la fève dans la frangipane. Disposez les poires égouttées et coupées en quartier sur toute la surface de la frangipane.

    Saupoudrez de pépites de chocolat. Recouvrez par la deuxième pâte, en joignant bien les bords pour que la galette soit fermée. Battez votre jaune d’œuf avec le sucre, et badigeonnez le dessus de la galette. Enfournez à 180° pendant 30 minutes, en surveillant la cuisson pour éviter que la pâte ne brunisse trop sur le dessus. Servez tiède.