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Histoire - Page 36

  • Lundi de Pentecôte à Moissac

    En 1888, à Moissac, (Tarn-et-Garonne) vivait un horloger, Dominique Claverie. Il n'avait pour héritier que de vagues parents éloignés. Il décida de faire don à la ville de tous ses biens avec la seule condition d'utiliser cette rente annuelle à décerner un prix de vertu à une jeune fille de la commune. Bon, d'accord, de nos jours, c'est dur à trouver.

    On appelle cette fête, celle de la Rosière que Moissac fête depuis ce temps-là. Une rosière doit faire acte de candidature (cela facilite les recherches). La rosière de l'année sera désignée par un jury composé d'élus de marins et de membre du Comité des fêtes ce qui se déroule le mercredi précédent l'Ascension. La lauréate est choisie pour sa gentillesse, son éducation et son implication dans la vie active.

    Aussi surprenant que vous le pensez, Moissac possède un réel passé de ville portuaire avec une communauté très active de marins, allant des négociants en grains aux maîtres de bateaux ou aux simples matelots. A Moissac, les gens de rivière étaient dits: “gens de marine“.

    Les fêtes se déroulent durant trois jours, avec la Rosière, bien sûr. Elle est vêtue d'une robe de mariée. (j'espère qu'on lui offre pour son mariage ensuite!).

    Il y a des bals, une fête foraine. On plante un arbre de “mai“. Il  y a une procession de notables qui se dirigent solennellement vers le Tarn et le Canal pour bénir les eaux.

    Bref, la routine de baloche.

     

  • Le jardin japonais de Compans-Caffarelli rebaptisé du nom de Pierre Baudis

    Mercredi 11 mai, le jardin japonais de Compans-Caffarelli sera rebaptisé du nom de l'ancien maire de Toulouse, Pierre Baudis.

    "Un hommage légitime" selon Jean-Luc Moudenc.

    C’est un nouvel hommage à la famille Baudis que s’apprête à rendre la Ville de Toulouse, mercredi 11 mai 2016.

    100 ans après la naissance de Pierre Baudis

    À 11 h, le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, dévoilera en effet la plaque de baptême du jardin japonais ainsi qu’un buste, réalisé par le sculpteur Sébastien Langloys, en hommage à Pierre Baudis, en présence des représentants de la famille de Pierre Baudis et de l’artiste qui a réalisé le buste.

    “J’ai souhaité rendre hommage à Pierre Baudis le 11 mai 2016, jour du centenaire de sa naissance, en accolant son nom à celui du jardin japonais, a détaillé l’édile, dans un communiqué daté du 10 mai. Labellisé "jardin remarquable", le jardin japonais a été créé en 1983 à la suite d’un voyage qu’il avait effectué à Tokyo. Il permet aux Toulousains de voyager dans la culture asiatique et de profiter de ce havre de paix et de sérénité à quelques minutes du centre-ville…

    "Un hommage légitime"

    Maire de Toulouse de 1971 à 1983, Pierre Baudis "avait été visionnaire en développant les zones vertes et les bases de loisirs qui font partie de Toulouse, une ville à la qualité de vie régulièrement plébiscitée" souligne également le maire de Toulouse.

    Et de conclure: "Donner le nom de Pierre Baudis à l’un des plus beaux jardins de Toulouse est un hommage légitime que je rends avec fierté et émotion à cet homme qui a contribué à construire cet art de vivre toulousain qui participe du rayonnement de notre ville“.

  • Toulouse prépare un grand évènement culturel et historique pour 2018

    Un comité d'organisation piloté par le premier adjoint au maire de Toulouse Jean-Michel Lattes est déjà à l’œuvre et se donne 3 ans pour préparer cet événement. On vous dit lequel.

    En 2018, la Ville rose va commémorer un des événements majeurs de son histoire: la fin du siège de Toulouse et la défaite de l’armée de Simon de Montfort, envoyée dans le midi par le roi de France au prétexte officiel de combattre l’hérésie cathare mais pour la mission officieuse de mater les pouvoirs locaux encore indépendant vis-à-vis de Paris.

    Une bataille dont les conséquences politiques sont restées minces, ne faisant que retarder l’annexion du Languedoc et du Midi toulousain à la couronne de  France, mais dont la symbolique reste vivace. Elle a gravé sur l’ADN de Toulouse cette propension à la défiance vis-à-vis de Paris ; pour les chantres de l’identité occitane, elle sonne toujours comme une victoire collective des valeurs occitanes et d’une Occitanie qui, s’il elle n’a jamais existé en tant qu’État, n’a cessé de constituer une unité culturelle.

    “Commémorer la fin du siège de Toulouse n’est pas évoquer simplement l’issue d’une bataille mais de porter sur le devant de la scène les valeurs occitanes. Tel sera le but d’un cycle d’évènements que nous voulons mettre en place autour de la culture occitane tout le long de l’année 2018, explique Jean-Michel Lattes, premier adjoint au maire de Toulouse chargé notamment de la délégation pour la culture occitane“.

    L’élu toulousain a pris la tête, au début de l’été 2015, d’un comité chargé de l’organisation de cette année occitane 2018 impliquant, outre la mairie de Toulouse, l’association Convergences occitanes et les commerçants de la ville.

    Une reconstitution historique du siège de Toulouse

     

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    “Nous voulons concocter une série d’animations et d’évènements qui marqueront les esprit d’où notre volonté de travailler à cette année occitane bien en amont. Nous voulons également être dans la transversalité et j’ai le désir d’impliquer de nombreuses délégations municipales dans ce projet“, poursuit Jean-Michel Lattes.

    Parmi les idées qui germent déjà: introduire une série de spectacles en occitan dans les programmations des différents sites culturels de la ville, mener des actions pédagogiques en direction de l’Occitan “et même organiser pourquoi pas un tournoi de Soule, l’ancêtre du rugby et du football dans le Sud-Ouest de la France“, s’amuse déjà Jean-Michel Lattes.

    Au programme également: une reconstitution historique de la fin du siège de Toulouse qui s’est dénoué le 25 juin 1218 avec la mort de Simon de Montfort devant les murs de la ville. Une plaque marque d’ailleurs au 37 allée Jules Guesde, le lieu présumé où le boulet tiré par un mangonneau toulousain a frappé mortellement à la tête le baron si détesté des Toulousains.

    “La volonté d’une reconstitution existe. Il faut encore déterminer un site pour accueillir cette reconstitution. Il pourrait s’agir de la Prairie des Filtres, avance Jean-Michel Lattes“

    Des reconstitueurs chevronnés, rassemblés sous la bannière d’une association nommée pour l’occasion Tolosa 1218-2018, sont déjà actifs au projet. Ils pourraient aboutir à un grand festival de plusieurs jours invitant les Toulousains à (re)découvrir leur ville au moyen-âge à travers spectacles, animations, festivals, concerts, rencontres, expositions, colloques, publications, etc.

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    Blason de Toulouse

  • Lisez aussi cela avec profit

     

    http://demaincestaujourdhui.hautetfort.com/archive/2016/03/26/vous-etes-ce-que-vos-parents-ont-mange-5780126.html

     

    Le laboureur et ses enfants

    LAFONTAINE

  • Histoire locale

    3 mars 1930.

    Inondations dévastatrices en France : 12 départements sont sinistrés. Les communes de Moissac et de Montauban sont dévastées. Le bilan fait état de 1 000 morts. Le Languedoc est particulièrement touché. Il s’agit de l’inondation la plus meurtrière connue en France.

    Dix ans plus tard, en octobre 1940, le Roussillon est à son tour dévasté. Entre 400 et 500 personnes périssent

     

  • Toulousain, corse, bourguignon, marseillais...

    Des linguistes évaluent la vitalité de certaines tournures régionales. Plusieurs jeux et tests, ludiques mais à visée scientifique, permettent de tester ses connaissances en la matière.

    Survivance des langues régionales, les "français régionaux" ont tendance à s'estomper. "Nous sommes dans une phase d'homogénéisation des prononciations, surtout chez les plus jeunes", explique Philippe Boula de Mareuil, linguiste et directeur de recherche au CNRS. Cette diminution s'explique par la mobilité croissante des populations. Mais certains gomment aussi leur prononciation pour faciliter leur trajectoire sociale et professionnelle.

    Très amusant, un jeu, élaboré à la Cité des Sciences, vous permettra de tester vos connaissances en matière d'accent régional. Et vous notera de façon impitoyable. Cet autre test à visée scientifique, inventé par Philippe Boula de Mareuil, permet quant à lui de vérifier quelles sont les éventuelles survivances régionales dans votre prononciation. Cette enquête scientifique s'intéresse quant à elle aux tournures régionales. Pour vous, un "pain au chocolat" acheté en boulangerie et mis dans "un sac" se transforme-t-il en "chocolatine" dans une "poche" comme pour les Bordelais?

    Ben à Toulouse aussi, on met une chocolatine dans une poche!

    Saurez-vous reconnaître l'accent marseillais de l'accent toulousain,

    oui, c'est très facile!

    l'accent bourguignon de l'accent corse? Pas si facile, même si certains Marseillais affirment pouvoir percevoir un accent différent d'une rue à l'autre de leur ville... Savez-vous que les locuteurs du Sud-Ouest ont tendance à prononcer les "s" à la fin des mots comme dans "moins", que les Toulousains prononcent le "an" de "année" contrairement aux Marseillais. Le mot "rose" se prononce avec un o ouvert dans tout le sud de la France... mais aussi et c'est moins connu, en Picardie. Les Alsaciens assourdissent leurs consonnes, le "b" ressemblant à un "p": bidon d'huile se prononce ainsi "python-tuile". Quant à l'accent chti, il prononce les "a" finaux presque comme des "o" comme dans "attentat". Pas très beau l'exemple!

    L'accent marseillais plus valorisé que l'accent alsacien

    Plus encore que l'Éducation nationale, pour les linguistes, ce sont les journalistes de radio et de télévision qui, aujourd'hui, définissent la norme du français de prononciation "standard", lui-même issu de la bourgeoisie parisienne. Cet accent "pointu" comme disent les Méridionaux a définitivement pris le dessus. Rien d'étonnant dans notre État centralisateur.

    On est au courant: bande de crétin!

    Les accents ne sont pas égaux entre eux. L'accent picard, considéré comme très populaire est fortement dévalorisé, tout comme l'accent alsacien. Associé au soleil et aux vacances, l'accent méridional bénéficie d'un a priori sympathique. "On lui attribue des qualificatifs ou des attributs stéréotypés (“chantant”, “jovial”) rarement malveillants", explique dans ses recherches le sociolinguistique Médéric Gasquet-Cyrus pour qui cet accent trône au sommet d'une hiérarchie de "français enchantés". Mais cette opinion est particulièrement ambiguë. Ce qui est jovial peut très vite devenir "pas sérieux", les vacances renvoient à un manque de professionnalisme, le farniente comme art de vivre peut aussi être perçu comme une fainéantise atavique.

    Bande de jaloux!

    Philippe Blanchet, professeur de sociolinguistique à Rennes-II vient de se pencher sur la "glottophobie" dans un livre "Discriminations: combattre la glottophobie" (janvier 2016, Éditions Textuel). Il s'agit de la discrimination des personnes avec un prétexte linguistique. "Notre français standard a été surinvesti idéologiquement. On en a chassé les prononciations populaires, régionales. Les autres façons de prononcer le français ne sont plus tolérées que dans des situations familières ou informelles à partir des années 1970. Après avoir relégué les langues régionales à la portion congrue, on est passé à la relégation de leurs traces dans les français régionaux", affirme-t-il.

    Les journalistes avec accent cantonnés au commentaire sportif et à la météo

    Des débiles et ignares, en plus!

    Lorsqu'un accent s'entend sur les ondes nationales, il est cantonné au commentaire sportif et à la météo, des "sous-rubriques". On ne compte qu'une exception à cette règle: le journaliste politique Jean-Michel Aphatie. Dans les écoles de journalisme, il est recommandé "de surveiller son accent si vous voulez faire carrière à la télé". "C'est dommage, je le regrette, mais c'est comme ça", expliquait encore le mois dernier un cadre de TF1 à un jeune stagiaire marseillais dépité. Gros crétin!

    Les métiers liés à la parole seraient particulièrement concernés par la "glottophobie". "On apprend aux journalistes et aux acteurs à gommer leur accent, au risque d'être cantonnés aux rôles de gendarmes ou garçons de café", indique-t-il Quant aux producteurs de Plus belle la vie, cette série qui se déroule à Marseille, ils préfèrent des acteurs à l'accent marseillais "léger", voire des imitations, pas toujours très heureuses, ni correctes… "Un comédien marseillais en a été refoulé "parce que son accent, à une heure de grande écoute, ce n'est pas possible"!", raconte le sociologue.

    Ils ont fait pareil à Toulouse, ces cancres!

    http://www.cite-sciences.fr/au-programme/expos-temporaires/la-voix/jeux/jeu-2/index.php

    http://phonogenre.labguistic.com/modules/soundquiz/quiz.php?quiz_id=5

     

    Pour rire..... un peu!

    https://www.youtube.com/watch?v=SGtmZIKtg9o

    Qu'est-ce que la glottophobie?

    Il s'agit de la discrimination des personnes avec un prétexte linguistique. On va vous dire que votre accent est moche, l'imiter, plaisanter. Notre français standard a été surinvesti idéologiquement. On en a chassé les prononciations populaires, régionales.

     

    Parigot, tête de veau, parisien, tête de chien! comptine toulousaine

     

    Lorsque j'avais 20 ans, un parigot qui venait de s'installer avec ses parents pour nous piquer notre soleil toulousain, quand il m'a entendu parler m'a dit: j'adore ton accent de Marseille... et il m'a surnommée "La marseillaise"...

    Incapable, le "jaune" de reconnaître l'accent toulousain; quand je lui ai répliqué que Toulouse et Marseille c'était pas la porte à côté, il ne m'a pas trop crue...

    j'ai dit: regarde sur une carte de France et compte les km... (il n'y avait pas d'internet, bien sûr en ce vieux temps-là!). Et là, il a bien fallu qu'il se rende compte de sa bêtise de parisien.... mais, il a continué  à m'appeler La Marseillaise et tous, on se moquait de lui... Sans internet, quand on est "geunee" ont passe le temps comme on peut, macaniche!

    :-)

     

  • Canal du Midi: on replante les arbres, enfin!

    Canal du Midi : 5800 arbres replantés d'ici l'hiver prochain

    La lutte contre le fléau du chancre coloré qui détruit les platanes du Canal du Midi continue par l'abattage et la replantation. Cette méthode coûte cher mais mécénats et donateurs sont au rendez-vous. "La guerre contre le chancre" en quelques chiffres.

    Dans un communiqué, Voies navigables de France affiche un réel contentement concernant l'opération replantage des platanes atteints par la maladie.

    14 000 arbres abattus

    Pour lutter contre ce fléau, 4100 platanes ont été abattus en 2015, ce qui porte à près de 14 000 le bilan des abattages depuis 2006.

    5 800 arbres replantés

    A l'issue de l'hiver 2015-2016, ce seront 4100 arbres qui auront été replantés.Si l'on ajoute les 1700 arbres qui devraient être replantés durant l'hiver 2016-2017, ce seront donc, au total, 5800 arbres replantés à l'issue de l'hiver prochain.

    Le chêne chevelu constitue l'essence récurrente sur le canal du Midi mais il est accompagné d'essences complémentaires comme l'érable plane, le tilleul à grandes feuilles, le peuplier blanc, le micocoulier, le pin parasol et la végétation des lagunes (pin d'Alep, tamaris, murier blanc,...).

    1,8 millions d'euros: 60 entreprises mécènes et 5800 donateurs individuels

    Depuis deux ans et demi, plus de 1,8 millions d'euros ont été récoltés au global dans le cadre du mécénat.

    Auprès du grand public, on comptabilise 5800 donateurs individuels pour 435 000 euros récoltés.