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Histoire - Page 34

  • Les blasons de Toulouse

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    La plus ancienne représentation des armes de Toulouse est celle figurant dans le sceau attaché à une lettre des Capitouls au Roi Pierre II d'Aragon, en 1211, pendant la Croisade des Albigeois.

    Au verso du blason, on trouve l'agneau nimbé, portant la Croix de Toulouse en bannière. L'agneau symbolise la force, il serait le signe premier de la ville et remonterait à l'époque romaine

    Selon Nicolas Berey (1663), la symbolique de l'animal s'expliquerait par le culte rendu à Jupiter, révéré sous la figure d'un bélier. Ce bélier païen aurait été par la suite représenté foulé par la Croix des Comtes de Toulouse. Le bélier finira christianisé, en agneau pascal, tête nimbée, portant la Croix en bannière, ou passant devant elle et l'adorant.

    Au recto du sceau, on trouve le Château Narbonnais (à gauche) et la Basilique Saint Sernin (à droite). Les deux monuments n'étaient à l'origine que deux châteaux ou tours anonymes, symbole de force encore, image probable des très célèbres murs d'enceinte romains chantés du poète Ausone, ou, plus spécialement du château Narbonnais.

    A une certaine époque, l'on aurait voulu les identifier à des monuments toulousains : l'un, le tout premier, celui de droite, restera le fameux château Narbonnais, l'autre, celui de gauche sera, un moment, le château du Bazacle couvrant les Moulins (les deux forteresses de Toulouse), puis christianisé à son tour, deviendra la Basilique Saint Sernin, avec les trois tours qu'elle aurait dû avoir.

    La croix du Languedoc

    La croix du Languedoc, également nommée croix occitane ou encore croix de toulouse, semble avoir des origines très anciennes. Cette croix aux douze points semble avoir été l'un des symboles d'un peuple gaulois implanté au IIIe siècle avant Jésus Christ (av. JC).

    La croix du Languedoc s'impose dans le domaine toulousain au début du XIIIe siècle. Elle apparaît sur le sceau de Raymond VI en 1211 et figurera, dès lors, les armes de la ville de Toulouse puis celle du Languedoc, du XIVe au XVIIIe siècle.

    La croix du Languedoc a fait l'objet de nombreuses hypothèses quant à sa signification symbolique. Il faut d'emblée préciser qu'elle n'a rien à voir avec l'iconographie chrétienne. Le symbole de la croix semble être solaire ; les quatre branches représentent les quatre saisons, et chaque point figure un mois de l'année, mais également un des douze signes zodiacal. Ces derniers ont peu à peu disparu afin de connoter la croix d'un symbolisme chrétien.

    Tombée en désuétude de par son particularisme régional marqué, la croix du Languedoc a été réhabilitée par Dominique Baudis qui en a fait l'emblème de la région Midi-Pyrénées et de la mairie de Toulouse.

    L'artiste Raymond Moretti a réalisé au centre de la place du Capitole une immense croix du Languedoc, sur laquelle il n'a pas manqué d'apposer les signes du zodiaque.

     

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  • Les marchés sont dans le vent d'autan

    Avec 46 marchés de plein-vent, Toulouse privilégie ce mode de consommation. Trois nouveaux sites sont d'ailleurs prévus à la rentrée: à Saint-Michel, Borderouge et rue de la Concorde.

    À 35 ans, Marine fait son marché chaque jour au Cristal, sur les boulevards. Malgré des horaires contraignants, la jeune femme tient à acheter des produits frais et locaux : "Le marché c'est une madeleine de Proust. Les odeurs, les couleurs, le choix. Je n'hésite pas à me lever une heure plus tôt pour m'y rendre. Pour la santé de ma famille bien sûr mais aussi pour le côté sympa, vivant. Je connais les exposants. Au fil du temps, des liens se tissent".

    À Toulouse, les marchés de plein-vent se portent bien. Ils sont même en pleine expansion avec 46 marchés recensés (toutes catégories confondues). En juin deux nouveaux marchés ont été créés, à Saint-Martin du Touch et aux Pradettes le samedi. Trois nouveaux venus sont prévus à la rentrée. Le 3 septembre, un marché de produits régionaux doit ouvrir à Saint-Michel face à l'ancienne maison d'arrêt. Ce type de marché est prisé du public. Il apporte la campagne sur un plateau, en milieu urbain. A venir aussi un marché de pépiniéristes dans le jardin du Muséum de Borderouge et enfin un autre de cartes anciennes en centre-ville .

    "Le public aime les marchés de plein-vent, assure Jean-Jacques Bolzan, adjoint au maire en charge du commerce. À la fois pour la convivialité et le lien social mais aussi pour la fraîcheur des produits, favorisée par les circuits courts".

    Hier fréquenté surtout par des seniors, le marché de plein-vent a pris un coup de jeune ces dernières années. "Le public s'est fait plus familial, glisse Patrick Divoux, délégué sur le marché nocturne de Belfort. On voit aussi beaucoup d'étudiants désireux de manger sain qui achètent en petite quantité. Plus pratique quand le budget est serré. Il est aussi fréquent de voir des clients en vélo ou des jeunes avec des cabas déambuler entre les étals".

    Le marché évolue avec la ville et répond aux besoins du consommateur. "Les associations de quartier servent souvent de relais dans l'installation d'un marché, assure Claude, primeur depuis vingt ans au Cristal, plus ancien marché de plein-vent de Toulouse. Elles peuvent par exemple revoir avec les commerçants des horaires plus appropriés à l'exemple du marché de Saint-Georges qui se tient désormais aussi certains soirs en semaine. En occupant l'espace, l'implantation d'un marché peut aussi contribuer à l'apaisement d'un quartier.

    Ces dernières années, le marché est aussi devenu un acteur économique qui se démène pour capter le client des grandes surfaces. Ce retour à la proximité, de changement d'habitude de consommation, est dans l'air du temps. Fraîcheur, qualité, prix... les marchés sont dans le vent.

    * les horaires sont susceptibles de changer durant la saison estivale.

    ... A venir pépiniéristes et vieux papiers

    Face à l'engouement du public, Toulouse dope ses marchés. Dans les cartons, la Ville devrait prochainement mettre en place un marché de pépiniéristes dédié aux plantes, près du Jardin du Muséum de Borderouge. Un marché pédagogique en lien avec les ateliers du Muséum. Sous l'impulsion de l'association des commerçants et artisans de la Concorde, un marché de cartes postales anciennes, de timbres et de vieux papiers doit voir le jour les 2e et 4e samedis de chaque mois de 9 heures à 15 heures, autour de la fontaine Clémence Isaure. Un marché ouvert aux commerçants et collectionneurs dans l'esprit du Carré Marigny à Paris. Le Club des cartophiles de Midi-Pyrénées a été sollicité.

    Enfin, petit changement : la brocante, une autre sorte de marché de plein-vent, installée le samedi matin, depuis des décennies sur le parvis de la cathédrale Saint-Sernin déménage en janvier 2017 sur l'esplanade de Saint-Aubin. Un déménagement lié au réaménagement du parvis de Saint-Sernin. Enfin, le marché Saint-Aubin va s'étendre devant l'église, en proposant des exposants non alimentaires et compléter ainsi l'offre artisanale déjà présente.

    Ce n'est pas un petit changement: c'est une révolution!! ndlr

     

  • Touchez pas au cochon!

     

    Si vous aimez la saucisse de Toulouse et la cansalade, allez lire ce texte!

     

    http://demaincestaujourdhui.hautetfort.com/archive/2016/08/07/les-islamo-collabos-5834250.html

     

     

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    Si vous en voulez d'autres gifs, j'en ai!

    demandez ...

     

     

  • Pour l'été, des visites bleu pastel dans la ville rose

    Du 27/07/2016 au 28/09/2016

    Jusqu'à fin septembre, l'office de tourisme de Toulouse organise tous les mercredis des visites guidées "Bleu pastel" sur la célèbre plante tinctoriale, son histoire et ses usages actuels. Satis tinctoria, herbe du Lauragais, herbe de saint Philippe, varède, guède, waide ou encore wedde: autant de noms pour désigner la petite plante aux fleurs jaunes à l'origine de l'âge d'or du pays de Cocagne pendant la Renaissance. Pendant l'été, l'office de tourisme de Toulouse invite les toulousains et les touristes à partir à la découverte du pastel des teinturiers tous les mercredis à 15 heures. Durant ces deux heures et demie de visite guidée, vous partirez notamment sur les traces des marchands pasteliers toulousains à travers leurs nombreux hôtels particuliers, bâtis au XVIe siècle alors que le triangle Toulouse-Albi-Castelnaudary formait le plus grand grenier à pastel de tout le continent européen. “La première partie de la visite est consacrée au patrimoine architectural toulousain lié au pastel, explique l'une des guides de la visite. Nous emmenons ainsi les visiteurs dans les cours intérieures des deux plus beaux hôtels particuliers toulousains construits par des pasteliers: l'hôtel d'Assézat et l'hôtel de Bernuy“.

    A partir d'ici, je dis que c'est du copinage!

    La visite se poursuit ensuite à la boutique Fleurée de Pastel, située dans un autre hôtel particulier, l'hôtel Delfau. Vous pourrez y assister à une démonstration de teinture réalisée à partir de feuilles de pastel, et découvrir toutes les soieries, vêtements, cotons, bijoux, aquarelles, encres et autres produits à base de pastel proposés par la boutique. Enfin, les visiteurs pourront comprendre les usages contemporains du pastel dans une boutique Graine de Pastel. Cette franchise, créée par deux Toulousaines, propose toute une ligne de produits pour le corps à base de pigments et d'huile de pastel. “Les visiteurs pourront découvrir toute la gamme à la boutique de la place Saint-Etienne, et tester parfums, crèmes, savons“, détaille la guide.

    Créée l'année dernière, “Bleu Pastel“ est proposée tous les mercredis de l'été à 15 heures jusqu'au 28 septembre.

    Informations utiles

    “La visite est notamment consacrée au patrimoine du pastel à Toulouse“

    Visite guidée “Bleu pastel“ organisée par l'office de tourisme de Toulouse tous les mercredis de l'été jusqu'au 28 septembre.

    "Début de la visite à 15 heures à l'office de tourisme au donjon du Capitole. Durée: 2heures 30.

    Tarifs: 11 euros / 6 euros pour les 7 - 16 ans / gratuit avant 6 ans.

    Nombre limité de places, réservations conseillées sur www.toulouse-tourisme.com ou au 0 892 180 180 (0,45 € TTC/min).

     

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    Hôtel d'Assézat                

     

  • Diététique perso pour la SEP

    La flore intestinale et maladies auto-immunes

    J'ai déjà installé des articles… Demain matin, je vais à la pharmacie de Purpan chercher (enfin!) ma biotine Cerenday.

    Comme j'avais déjà l'information il y a plus de deux ans que le microbiote intestinal était très important dans le déclenchement des maladies auto-immunes, j'avale tous les jours depuis ce temps-là du lait fermenté.

    Il y a 7 mois, mon neuro m'a dit que j'étais “stabilisée“ depuis deux ans.

    La biotine est censé remyéliniser.

    Avec le lait fermenté censé améliorer la flore intestinale et la biotine, j'espère de tout cœur que je vais mieux me porter, voire, je veux rêver, guérir. En effet, tout est en place pour que ma santé s'améliore beaucoup avec ces deux produits.

    On avait déjà la papaye fermentée il y a environ 6 ou 8 ans. Et deux grands pontes français en avaient dit grand bien de la fermentation.

    De temps à autres, je mettais de la choucroute crue dans des salades en hiver. Je vais en prendre encore plus. Achetez impérativement de la choucroute crue et dès que vous rentrez chez vous, videz-la dans un pot en verre qui se visse. Puis, faites l'effort d'en consommer 50 g quotidiennement.

    Inutile de la mettre au frigo; sur le comptoir, elle fermente encore plus. Mais, tout de même, consommez-là en quatre jours maxi.

    Quand au lait fermenté, j'ai déjà dit qu'il était pasteurisé ce qui tue les bonnes bactéries, dont, laissez refaire une fermentation à température ambiante et attendez au moins deux jours que la fermentation reprenne avant de consommer.

    On dit aussi que notre cerveau contient beaucoup de sel. Mais, je l'ai supprimé depuis que ma fille est tombée malade en 1991 d'une maladie auto-immune; Elle prenait de la cortisone à très haute dose et nous devions supprimer le sel. Du coup, nous nous sommes bien habituées à ne mettre que très rarement du sel.

    On dit aussi qu'il faut supprimer le lait etc…. je ne le fais pas car j'adore fromage, lait et produits laitiers…. il m'est impossible de m'en passer.

    J'avale des gélules d'onagre ou de bourrache et du poisson gras pour avoir des omégas 3 et 9.

    Acheter ici: www.biotine-sep.com

     

    Pour l'huile d'olive, ici, dans le midi, on en avale depuis bien longtemps. Je la garde pour cuisiner ou bien je prends de la graisse de canard qui, c'est prouvé, contient la même valeur nutritionnelle que l'huile d'olive (d’où le fameux french paradox de notre sud-ouest).

    Pour mes salades, c'est l'huile de noix ou de noisettes.

    Pour mon poisson gras, je garde impérativement l'huile des sardines et du foie de morue des boîtes*; je cuis mes poissons gras dans de l'huile de pépins de raisin que je rajoute en toute petite quantité mais que je ne jette jamais et consomme en arrosant le poisson: les omégas passent dans l'huile, donc jeter l'huile est un non sens diététique.

    De plus, depuis six ans, j'ai demandé de la vitamine D à mon médecin. Demandez aussi de la vitamine B9 (pour les neurones) et de la B12 contre l'anémie et de la vitamine E (ce sont les 4 qui sont remboursées; à votre avis, pourquoi? mais, parce qu'elles sont utiles, voire indispensables!)

    Ci-dessus, ma diététique perso: à vous de juger et de suivre ou pas.

    *Vu un reportage sur la 5: il n'y a presque plus de sardines sur les côtes françaises étant donné la forte demande depuis des décennies. Celles que vous trouvez dans les boîtes du supermarché SONT DES SARDINES QUE LES CONSERVEURS REÇOIVENT CONGELÉES.

    Afin d'être sûr de consommer de très bonnes sardines saines, achetez des sardines LABEL ROUGE qui sont très rares dans les rayons et FORT CHÈRES; en fait, une seule conserverie française en fabrique: acheter des labels rouges, c'est les aider et soutenir l'emploi. Sachez que les sardines sont mises en conserve A LA MAIN, donc, connaissant les charges employeurs-employés, vous savez ce qu'il vous reste à faire!

    Mais, c'est la garantie d'avoir un produit impeccable et très sain (les congelées viennent de pays qui n'ont pas du tout, mais pas du tout notre stricte législation alimentaire!

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    La dernière recherche en date montre que le microbiote intestinal (ou flore intestinale) pourrait être une nouvelle cible thérapeutique.

    L'équipe de la Johns Hopkins de Baltimore (États-Unis) a suivi la piste du microbiome, un ensemble de 100 000 milliards de bactéries, qui jouent un rôle clé dans la défense de l’organisme. Selon eux, il pourrait être en lien avec le développement et la progression de la sclérose en plaques.

    Les chercheurs, qui ont publiés leurs conclusions dans le Journal of Interferon & Cytokine Research (JICR), montrent que l'alimentation représenterait potentiellement une nouvelle piste thérapeutique. Ils cherchent actuellement à comprendre comment certains mécanismes de l'organisme modifient les niveaux de bactéries, l’activité des virus bactériophages ou des toxines bactériennes qui affectent le système immunitaire et jouent un rôle dans la sclérose en plaques.

    Côté nutrition, de nombreuses études ont montré que la supplémentation en vitamine D pouvait réduire les symptômes de la SEP. Des scientifiques ont aussi constaté une association entre des niveaux de vitamine D chez les patients atteints de SEP et des changements dans le microbiote au niveau de certaines bactéries (firmicutes phylum, notamment).

    Les chercheurs américains concluent que des changements dans le régime alimentaire peuvent aussi être bénéfiques sur la progression de la SEP

  • Pain tintché = comment les français on inventé la pizza?

    Car, enfin, la pizza, c'est de la pâte à pain, non?

    Avec la plus grande mauvaise foi! :-)

    Autrefois, on mangeait avec les doigts…. Les Égyptiens ont inventé le pain il y a environ 5000 ans… La fourchette a mis du temps pour s'installer dans le monde entier. De longues fourchettes pour saisir les aliments existent dans la Rome antique. Les fourchettes actuelles sont apparues dans l'Empire byzantin.

    Elles existent sur la table médiévale mais elles sont peu utilisées, les personnes prenant les mets avec les doigts puis progressivement avec la pointe du couteau.

    Puis à la Renaissance, elles servent uniquement pour saisir les viandes dans les plats, le paysan aussi bien que le noble mangeant avec les doigts dans son écuelle ou sur son tranchoir. Elles se répandent dans le reste de l'Europe à l'époque moderne. Cependant, son usage est limité: en France, elle apparaît à la Cour en 1574 (fourchette à deux dents dans les inventaires royaux), elle n'est utilisée au départ que pour consommer des poires cuites. Va savoir pourquoi, Charles…

    Introduite selon la légende par Catherine de Médicis ou Henri III, elle ne sera utilisée avec régularité que lentement. Il s'agit plus d'une marque d’excentricité car elle sert à piquer dans le plat le morceau porté ensuite à sa bouche avec ses doigts, l'usage des doigts semblant privilégié et par crainte de blessures sur les dents de la fourchette. Henri III l'adopte à titre personnel à la suite d'un voyage à Venise où il en observe le maniement.

    Le port de la fraise va mettre en évidence l'avantage de la fourchette pour porter les aliments à la bouche, aussi la fourchette à trois dents est de mode à la Cour des Valois. Si à la table du roi de France Louis XIV au XVIIe siècle chaque personne avait une fourchette à la gauche de son assiette, on ne l'utilisait pas, car le roi préférait manger avec les doigts qu'il posait sur une serviette humide entre chaque plat. Sa diffusion ne commençant véritablement que dans le Siècle des Lumières.

    Mais revenons au tranchoir du Moyen-Age. Le tranchoir est la tranche de pain sur laquelle on sert le poisson ou la viande à table (et qui sert d’assiette) au Moyen Âge; le tranchoir peut être placé sur un tailloir (parfois lui aussi appelé tranchoir) de forme rectangulaire (petite planchette en bois chez les plus modestes, en métal précieux chez les personnes de la haute société). De là viendrait le mot “copain“, celui avec qui on partage son tranchoir, c'est-à-dire sa tranche de pain. Sur les tables, on disposait des pots à aumônes et des corbillons pour les tranchoirs imprégnés de sauce afin de redistribuer aux pauvres les reliefs du banquet.

    Etant donné que nous avons de l'ail rose à Lautrec et l'ail violet de Cadours, depuis belle lurette, croyez-vous que par chez nous on ne pensait pas à frotter l'ail sur le pain? Nous avons tout de même le meilleur ail de France, non?

    Depuis des générations, les paysans du Pays de Cadours produisent de l'ail violet de consommation. L'ail violet traditionnel est donc devenu l'ail violet de Cadours et se caractérise par sa couleur lie de vin (bande violacées), son fort calibre (une tête a un diamètre de 45mm au minimum et peut dépasser 70 mm), et surtout sa précocité par rapport aux aulx blancs ou roses.

    Et l'autre, le rose de Lautrec! mmmnnnnn! j'ai des tas de recettes à l'ancienne, je vous en poserai sur ce blog. Déjà, cherchez les notes sur la nutrition que j'ai déjà mis en place ici, avec la boîte à outils “recherche“.

    L'histoire de l'ail: il serait originaire des steppes de l'Asie centrale. On sait qu'il a été cultivé en Orient et au Moyen-Orient, et sur tout le pourtour méditerranéen, avant d'être introduit en France par Godefroy de Bouillon au retour de la première croisade. L'ordre des Bénédictins fut à l'origine du développement de la culture de l'ail en Europe. Selon les époques, ou les contrées, l'ail a été le symbole de pauvreté, probablement en raison des effluves dissuasives qu'une société élitiste n'aurait su admettre. Au contraire, si l'on en croit les témoignages laissés par les Égyptiens, l'ail était fréquemment utilisé dans les offrandes et représenté en bonne place dans les monuments funéraires. On lui prêtait notamment des effets bénéfiques sur l'organisme, vitalité et longévité.

    Au fil des siècles, la réputation de l'ail s'est faite redoutable, tantôt apprécié, tantôt détesté. Quoiqu'il en soit, son pouvoir purificateur est, lui, incontesté. D'aucuns prétendront qu'il repousse les mauvais esprits, les vampires, d'autres, les épidémies ou, plus simplement, les parasites intestinaux. Les Japonais ont même été jusqu'à concevoir des sanatoriums d'ail!

    Et, pour le plaisir…. quelques proverbes ou autres indications.

    Compagnon: littéralement, la personne avec (cum en latin) qui l'on partage son pain (panis en latin); de compagnon vient le mot "copain".

    Mieux vaut pain en poche que plume au chapeau: tout ce qui est superficiel n'a pas de valeur réelle et ne nourrit pas.

    Être trempé comme une soupe: la soupe, à l'origine, ne désignait pas un bouillon, mais le pain que l'on trempait dedans, d'où l'expression.

    Manger son pain blanc: avoir le meilleur de quelque chose, sous-entendu en attendant l'arrivée du moins bon. L'expression opposée est manger son pain noir.

    Mihina-mofo toa vazaha nefa malagasy vavony': manger du pain comme un Français tout en ayant un estomac de malgache.

    Être au pain sec [et à l'eau]: ne disposer que de ressources alimentaires minimales.

    Ça ne mange pas de pain: se dit d'un acte sans conséquence grave, ou qui consomme peu de ressources essentielles qui priverait.

    Bon comme du bon pain: qualifie une personne incapable de malveillance.

    Retirer le pain de la bouche: empêcher de gagner sa vie.

    Gagner son pain [quotidien]: exercer son métier, plus familièrement gagner sa croûte.

    Je ne mange pas de ce pain-là: se dit par une personne refusant de se mêler à une affaire qui lui semble étrange (l'affaire = le pain).

    Mettre ou coller un pain: frapper quelqu'un.

    Prendre un pain: avoir une amende ou endommager quelque chose.

    Il a plus de la moitié de son pain cuit: se dit de quelqu'un qui n'a plus longtemps à vivre.

    Il n'y a ni pain ni pâte au logis: se dit de quand il est temps de faire les courses.

    Il a mangé du pain du roi: il a fait de la prison.

    Être né pour un petit pain: avoir peu d'ambition, avoir un avenir médiocre.

    Réussir mieux en pain qu'en farine: terminer heureusement une affaire qui avait mal commencé.

    Être pain: expression québécoise française signifiant être idiot ou incapable dans un domaine définit.

    Avoir mangé plus d'un pain: avoir beaucoup voyagé.

    Il vaut mieux courir à la miche qu'au médecin: avoir un bon appétit est signe de bonne santé.

    Lui faire passer le goût du pain: tuer quelqu’un.

    Du pain et des jeux: ce que réclamait le peuple romain (panem et circenses), de la nourriture et de la distraction.

    Faire son pain: en tirer des revenus.

    Pour les musiciens, dans un langage plutôt argotique, un pain désigne une fausse note.

    Emprunter un pain sur la fournée: avoir un enfant avant mariage.

    Pain du Royaume: l'Eucharistie.

    Planche à pain: femme sans poitrine.

    Pour une bouchée de pain: réaliser un achat à très bas prix.

    Long comme un jour sans pain: durée interminable, (pas de pain pendant la dernière guerre) ou personne de grande taille.

    Avoir du pain sur la planche: initialement, ne pas avoir besoin de travailler pour manger. Depuis 1914-1918, a pris le sens de “avoir beaucoup de travail“.

    Ça se vend comme des petits pains: c'est très populaire, ça se vend bien.

     

    Vous avez la peau du ventre bien tendue: alors, chantez et dansez maintenant!

    "Une poule sur un mur qui picore du pain dur, picoti, picota, lève la queue et puis s'en va“.

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    "Dansons la capucine

    Y’a pas du pain chez nous;

    Y’en a chez la voisine

    Mais ce n'est pas pour nous […]"

    Chanson de la Révolution Française

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    Pain tintché: vous frottez votre pain avec de l'ail, recouvrez d'un filet d'huile d'olive. C'est tout.

    Donc, voici la preuve que nous avons inventé la pizza:

    qui c'est qui a sa gastronomie comme patrimoine de l'humanité? Nous ou les italiens?

    Et, comme ils disent: rendons à César ce qui appartient à toute l'Occitanie!

     

     

  • Qui a inventé la pizza? les gens du Sud-Ouest = pain tintché....

    Pain tintché à l'espagnole

    Par personne: 2 tranches de très bon pain au levain à griller,

    Une vingtaine de quartiers de tomates pelées, 150 à 200 g d'anneaux de calamar

    3 gousses d'ail, 1 oignon rouge petit, 150 g de chorizo, piquant ou doux en tranches fines, huile d'olive, piment d'Espelette, du thym frais et persil haché

    Ecrasez l'ail et frottez le pain que vous avez fait griller à four très chaud, étalez-le reste;

    Ecrasez les tomates au pilon ou la fourchette et rajoutez un filet d'huile d'olive, l'oignon en brunoise et 1 cuillère à café de thym.

    Faites une brunoise du chorizo, faites griller les anneaux de calamar à feu vif pendant 5 mn dans un peu d'huile.

    Disposez sur les tartines, rajoutez le chorizo, saupoudrez de persil haché, de piment d'Espelette et arrosez d'huile d'olive et dégustez sans attendre.