VIVE LA FRANCE!
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VIVE LA FRANCE!
Loin de notre sympathique bande dessinée qui nous fait préférer le sanglier, nous avions une très grande réputation. En effet, dans l'Europe balbutiante et ténébreuse, les gaulois sont réputés pour leurs charcuteries.
Comme de nos jours, il existe des Gaulois riches et des Gaulois pauvres. Les pauvres mangent à même le sol, sur des peaux de bêtes. Puis, on se modernise… certains ont la bourse un peu plus pleine et que font-ils? Ils achètent ou fabrique des tables creusées qui leur servaient d'assiettes, puis des escabeaux. On se fabrique quelques poteries à cuisiner.
Chez les riches Gaulois, on utilisait des poteries plus belles, ou en bronzes et cuivres.
Dans ces temps de barbares, comme il fallait se défendre, on avait un poignard et celui-ci, genre grand couteau est un objet personnel que l'on a sur soi et qui aide à couper les aliments.
Il y a tout de même une chose que les pauvres et riches Gaulois ont en commun: l'hospitalité. En fait, elle était considérée comme un culte sacré: si bien qu'un Gaulois, rencontrant quelqu'un, comme cela, sans chichi, lui proposait d'entrer chez lui boire ou manger. La première chose offerte qui ne devait pas se refuser était la cervoise, vous savez, la bière… il fallait obligatoirement que le passant invité trinque avec son hôte.
Peut-on dire que les Gaulois sont à l'origine du moment de l'apéritif?
Les gaulois avaient des tas occasions de faire des banquets festifs: les fêtes du solstice d'été où ils s'offraient des œufs; à celui d'hiver, ils brûlaient des feux sur les collines. A l'année nouvelle, ils cueillaient le gui, ils faisaient un festin collectif où ils s'échangeaient des étrennes. Cela ne vous rappelle pas quelque chose?
Toujours est-il que je viens de recevoir durant 4 nuits un ami japonais. Le premier jour, c'était mon célèbre cassoulet. Mais, avant de commencer, nous avons bu comme il se doit, l'apéritif. C'était ce samedi 29 octobre. Donc, pour moi, un samedi, pas de souci, je bois souvent un petit rikiki.
Je lui propose donc mon vin cuit habituel, du Thuilié mais d'autres boissons et je lui montre une bouteille de pastaga. Ha! me dit-il, je connais le “Pastis“. Il faut dire que notre ami visite la France depuis plusieurs années, en long et en large et goûte toutes les spécialités locales. Macarel! Figurez-vous qu'il a “fait“ toutes les provinces françaises, jusqu'au moindre recoin de l'Hexagone. Je ne peux pas en dire autant. Je ne quitte pas souvent moun païs toulousain.
Je le sers et je lui explique ce que l'on fait à Toulouse avec le “Jaune“… Tomate, Perroquet, etc…. Il n'en revient pas! En fait, notre ami, lorsqu'il visite la France le fait en train. Et se trouve donc dans des hôtels (même s'il a été il y a quelques jours chez Michel Guérard) personne ne lui a expliqué ce que je lui ai indiqué plus haut. A 248 euros le repas, on ne vous fait pas la discussion sur le pastaga! Faut dire que l'on ne doit pas en servir beaucoup dans l'établissement de ce grand chef étoilé.
Notre ami n'a jamais eu la chance de se trouver dans une famille française. Il a appris beaucoup de choses chez nous. Je sais qu'il n'est pas très causant, japonais oblige… mais bon, ce jeune homme à vécu 12 ans aux USA…. il à l'esprit ouvert….pour nous plaire, il apprend le français… car, vous comprenez bien que moi et le japonais, c'est du chinois… quant à me mettre à l'angliche… je n'en vois pas l'utilité…. il y a bien assez de pompeux bobos qui s'en trémousse le popotin de bêtise à la télé et qui trouve plouc de s'adresser correctement aux français alors que leur salaire est souvent réglé par nos impôts ou par la pub qu'on doit avaler, contraints et forcés.
Il est fou de la gastronomie française. De plus, il ne vient pas seul… il reste tous les deux ans, quatre mois en France et ses parents viennent le rejoindre pour passer quinze jours. Il y a deux ans, ils étaient à Strasbourg. Cette année, ils vont écumer Paris. Cela fait des années que ce jeune homme (sans compter les parents) engraisse cafetiers et hôteliers français et pas un seul ne lui a fait risettes et racontés des histoires de français en pleine convivialité, en cuisine ou autour d'un BBQ.
Et après, on se plaint que les Japonais ne viennent plus en France! Faudrait comprendre que ces personnes sont très pudiques et cachent leurs sentiments… ils sont très respectueux, ne se mettent jamais en avant…. discrétion de sioux. Si vous n'allez pas à leur rencontre en souriant de toutes vos dents, ils resteront discrètement posés sur le tabouret de votre bar, en souriant timidement.
Et les Gaulois, faudrait un peu réfléchir avant d'encaisser vos euros des touriste japonais qui osent s'aventurer dans nos contrées de plus en plus sauvages!….. Allez un petit coup de cervoise? ou bien d'hydromel?
Recette d'hydromel gaulois
Au commencement de la canicule, prenez de l'eau de source; ajoutez pour trois setiers d'eau, un setier de miel non écumé; mettez ce mélange dans des pots et faites-le remuer pendant cinq heures de suite par des jeunes enfants. Laissez-le reposer à ciel découvert, pendant quarante jours et quarante nuits.
Rutilus Taurus AEmilianus, agronome gaulois du 5e siècle
Le corned-beef est une préparation culinaire de viande de bœuf qui se présente sous deux formes: soit en une pièce de viande (généralement la poitrine), dite "demi-sel", qui a été préparée dans une saumure, soit en "menus morceaux agglomérés de bœuf maigre, additionnés d'un mélange salant et mis en conserve, qui se consomme tel quel en tranches ne se déchiquetant pas "moulé en forme de pain.
La forme corn'd-beef est attestée dans les textes français, dès 1716, par Le Cuisinier royal et bourgeois de François Massialot; Brillat-Savarin, qui utilise également cette graphie, précise dans la Physiologie du goût qu'il s'agit de bœuf à mi-sel.
Faire du bœuf salé ne semble pas très difficile.
L'une des méthodes les plus courantes est de trancher la viande préalablement désossée, de la saler (à raison "d'un sixième de sel sur le poids de viande à saler"), d'y ajouter éventuellement des épices et du salpêtre qui lui conserve sa couleur, de la placer dans un tonneau fermé où le sel pénètre la chair qui rend un jus formant une saumure avec l'excédent de sel. Même système que pour faire des harengs ou des sardines qu'on appelle "saurs".
Le nœud "corned-beef".
Avant la cuisson, la pièce de viande est rincée et mise à tremper dans une grande quantité d'eau froide pour la dessaler. On peut ensuite la ficeler en utilisant un type de nœud particulier qui permet de resserrer le ficelage car le bœuf se rétrécit pendant la cuisson en bouillon.
Cette viande savoureuse a été utilisée, à la fin des années 1800, comme substitut au lard traditionnel par les immigrants irlandais à New York qui avaient appris de leurs voisins juifs l'existence de cette alternative moins coûteuse.
Accompagnée de chou, elle constitue toujours, au XXIe siècle et pour les Américains d'origine irlandaise, la base du repas traditionnel pour la fête de la Saint-Patrick.
Je n'en prépare pas moi-même mais j'en achète quelques fois des boîtes. A déguster, froid, sur un pain bien grillé accompagné d'une tombée de choux et patates bouillies chaudes.
Suivi d'un bout de fromage et d'un fruit. Pas mal!
La gourmandise est un vilain défaut…. mais pas trop.
De tous les péchés capitaux que nous somme de respecter l’Église, la gourmandise est le plus toléré, le plus accepté. Normal, le Français, s'il ne connait pas son latin, sait dire: “carpe diem, mes amis! à la fortune du pot et qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse“. Même s'il faut toujours boire avec modération, cela s'oblige à être dit, la loi l'exige; il y a toujours une obligation quelque part….
Si la goinfrerie a toujours suscité la réprobation générale (surtout de ceux qui ont déjà la panse et la bourse bien garnie), car signifiant pour ces grincheux un manque de maîtrise de soi, une incapacité à se tenir, la gourmandise, lorsqu’elle se lie aux arts de la table, rejoint le domaine de la civilité et du savoir-vivre. Bah, demandez à l'Unesco.
La tolérance, complice de l’Église cela va s'en dire, a contribué à faire accepter les plaisirs de la table…. d’autant que de nombreux ordres religieux sont à l’origine de recettes et de friandises raffinées. Cela explique la dichotomie entre pays protestants et pays catholiques dans le rapport à la nourriture. La gastronomie s’inscrit ainsi dans la géographie et c’est une véritable géopolitique du goût qui se dessine.
Cette géopolitique est tout autant sociale que territoriale. Les princes et les cours ont contribué au développement de la bonne chère, à la promotion des plats fins et des mets raffinés. Ce faisant, en étant prêts à payer cher pour avoir de bons cuisiniers et de bons produits, ils ont permis à la cuisine de poursuivre ses progrès.
Jusqu’au XVIIIe siècle, gourmet désigne l’amateur de vin, et friand l’amateur de bonne chère. C’est au XVIIIe siècle que gourmet commence à désigner l’amateur de la chère, et qu’il va de pair avec la gourmandise. C’est le lent travail de civilisation de la table et des mœurs qui a permis de faire entrer la gourmandise parmi les arts libéraux, ce qui lui vaut le qualificatif d’art de la table. Autour de la gourmandise se codifient les manières de préparer les plats et les manières de les manger. De même qu’il y a des propos autorisés à table, et d’autres, prohibés. La gourmandise tisse ainsi des liens avec la littérature, l’esprit intellectuel, les bons propos. La table n’est plus uniquement le lieu où l’on mange et où l’on boit, mais aussi le lieu où l’on parle, et où les choses de l’esprit peuvent se développer; les boissons vineuses facilitant la commodité de la conversation.
Mais c'est véritablement le XVIIe siècle qui connaîtra l'avènement de la "haute cuisine française", grâce à une révolution culinaire historique en Europe: l'abandon des épices médiévales et l'introduction dans la cuisine aristocratique des "épices des pauvres", ail, poireau et autres herbes et échalotes, ainsi que des graisses dites populaires, beurre et huile. Il n'est pas anodin de constater que cet anoblissement des goûts provinciaux coïncide avec l'ordonnancement des régions et la constitution d'une nation centralisée mise en œuvre par Colbert.
Au milieu du XVIIIe siècle, le restaurant permettra la démocratisation de cette haute cuisine, vulgarisée dans de nombreux ouvrages culinaires publiés au XIXe siècle, qui verra l'apparition d'une nouvelle figure, véritable incarnation de la classe bourgeoise et de sa "folie" pour les arts de bouche, le gastronome.
Sous l'Empire, après la disparition de la figure du Roi, quand il s'agira d'incarner la nation, les spécialités gastronomiques seront naturellement choisies. En 1804, un député à la Convention proposera de réaliser un "jardin patriotique" où les provinces seraient symbolisées par leur production alimentaire. En 1808, une géographie gastronomique de la France sera, pour la première fois, réalisée: bouteilles, volailles, poissons, ruches ou terrines symboliseront différentes provinces françaises pour apprendre aux citoyens à identifier la République comme "entière, une et indivisible". Le terroir français est à la fois une construction culturelle, imaginaire et politique née d'un climat et d'une situation géographique particulière. Le terroir regroupe à la fois un lieu géographique et les caractéristiques humaines propres à son art de vivre (architecture, cuisine, us et coutumes).
La gastronomie française possède des caractéristiques qui la rendent identifiable dans le monde entier. Une inscription dans la durée, tout d'abord, avec une hiérarchisation des plats construite comme une grammaire gustative où se succèdent entrée, plat principal, fromage et dessert. Le mariage des mets et des vins ensuite, mariage qui a donné naissance à la fonction spécifique de sommelier. Enfin, à table, les Français parlent de nourriture. Ce discours né de la convivialité donne un primat au goût et au plaisir plutôt qu'à la valeur nutritionnelle des plats et a engendré une abondante littérature qui lui est dédiée.
Faire bonne chère consiste aussi à savoir parler de ce que l’on mange. Autour de la table se développe la littérature gastronomique. La langue est épurée afin de permettre de décrire ce que l’on mange et ce que l’on boit. Le métier de chroniqueur gastronomique apparaît et gagne ses galons de noblesse. De nos jours, il ne s’agit pas d’avoir uniquement un fin palais, mais aussi un esprit vif. Comme toujours, à travers l’histoire gastronomique et culinaire, ce ne sont pas seulement des mets et de la table que l’on parle, mais l’on étudie des thèmes fondamentaux et constructeurs du fonctionnement d’une société à travers sa façon de penser et de se comporter. En explorant son rapport à la table, on aborde frontalement son rapport au divin, à l’économie et à ses représentations culturelles et sociales.
Un texte écrit avec un mélange d'autres trouvés sur le net. Je me suis beaucoup intéressée à l'histoire de la cuisine française. C'est également notre ROMAN NATIONAL
que tout ceux et celles qui s'installent sur nos terres feraient bien de prendre en compte, de l'accepter et de le protéger comme nous-mêmes les protégeons, du simple fait qu'ils se sont senti obligés de venir ici se mettre à l'abri (quel que soit la ou les choses qu'ils ont voulu fuir!!!).
Le livre de Taillevent
Le curieux destin du Picon, boisson née en Méditerranée, et qui va devenir le digestif le plus consommé dans le nord de la France.
Le Picon nous renvoie à une page coloniale de l’histoire de France, celle où l’Algérie était intégrée au territoire national et où les soldats mouraient de dysenterie et d’eau contaminée. Dans le désert saharien, la soif est une contrainte perpétuelle. Et les eaux sont très souvent impropres et tuent les corps en transportant de nombreuses maladies. Envoyé en Algérie au début des années 1830, Gaétan Picon découvre le paludisme et les fièvres qui rongent de nombreux soldats.
Lui aussi contracte la maladie et tente alors de faire infuser quelques plantes pour en guérir. Né à Gênes en 1809, à l’époque sous domination de Napoléon 1er, il émigre à Marseille en 1815 lors de la chute de l’Empire. Il se forme au métier de distillateur et travaille à Aix et à Marseille, d’où il rejoint l’Algérie. Il se souvient alors que pour affronter le paludisme certaines recettes de grand-mères prévoyaient une infusion d’orange et de quinine. Il tente l’expérience pour lui-même en faisant infuser dans de l’alcool des oranges fraîches et séchées et de la quinine. Le résultat est concluant puisqu’il parvient à guérir.
La nouvelle se répand dans le cercle français, si bien qu’on lui demande de produire cette boisson digestive en de plus grandes quantités. Gaétan Picon s’exécute et crée ainsi cette nouvelle boisson, que l’on consomme mêlée à de l’eau. Titrant à 21° elle détruit les germes, elle facilite la digestion et elle étanche les soifs. Picon commercialise son digestif sous le nom d’ " amer africain " à partir de 1837. Une marque est née, qui se répand au-delà de l’Algérie. Il est élaboré à base de zestes d'oranges frais et séchés puis macérés dans une solution d'alcool puis mis en distillation. Le Picon nécessite également des racines de gentiane et du quinquina, tous deux macérés également. Du sirop de sucre et du caramel sont ajoutés par la suite.
C’est en 1862 que la marque connaît un succès majeur. Londres organise une exposition universelle où de nombreux produits alimentaires sont testés et primés. Le gouvernement impérial encourage les industriels et les producteurs français à y envoyer leurs produits.
Picon refuse d’y faire concourir son amer (bitter en anglais), en dépit des sollicitations du sous-préfet de Philippeville. Face à ce refus, le sous-préfet décide d’envoyer une caisse à l’exposition, sans prévenir son inventeur. La boisson y gagne une médaille de bronze, ce qui accroît fortement sa renommée et ses ventes.
Picon multiplie le nombre de ses usines, en Algérie comme en métropole. Sa boisson n’est plus bue avec de l’eau mais entre dans la composition de nombreux cocktails. Et, sommet de la renommée, elle est citée dans plusieurs films, ce qui renforce sa popularité.
Dans Marius, le Picon est le héros de la célèbre scène des quatre tiers: le Picon citron curaçao de la maison. Un tout petit tiers de curaçao, un tiers de citron, un bon tiers de Picon et un grand tiers d’eau.
Dans un Singe en hiver, c’est au Picon bière que Jean-Paul Belmondo s’enivre dans le bar de Tigreville, avant de ressasser ses souvenirs d’Espagne. Le Picon bière est d’ailleurs l’usage principal qui est désormais fait de ce digestif. Mélangé à de la bière blonde ou brune, il apporte une touche d’amertume et d’orange qui en rehausse le goût.
Le Picon est un amer de couleur caramel qui accompagne traditionnellement la bière dans l'Est et le Nord de la France, en Belgique, au Luxembourg ainsi qu'en Suisse.
Dans Le Père Noël est une ordure, Marie-Anne Chazel joue Zezette dont l’amant s’enivre au Picon bière.
En 1995, la marque a lancé le Picon club, destiné à être bu en cocktail avec du vin blanc.
Le Picon du sud au nord
C’est aujourd’hui dans le nord de la France que ce digestif est le plus consommé, puisqu’il accompagne la bière, très prisée dans cette région. Curieux destin pour une boisson née en Méditerranée et destinée au soleil algérien que de se retrouver star des bars du Nord. La gastronomie réussit toujours ce tour de force de s’ancrer dans les terroirs et de s’affranchir des frontières.
Liste de cocktails au Picon
Le texte gagnerait à être rédigé sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture.
Picon-Grenadine: Picon et grenadine
Picon bière: bière blonde, Picon
Picon-café: Picon et café
Picon et demi: bière blonde ou brune, Picon, sirop de citron
Picon "avec" (Alsace): Picon bière "avec" un trait de sirop de citron
Amérissime: vermouth blanc, sec, Picon
Cosaque: sirop de grenadine, bière, Picon
Henry: rhum blanc, liqueur de poires, liqueur de cerises, Picon
Irish Picon: sirop de grenadine, Picon, Guinness
Mary: vermouth rouge, Suze, Picon
Micheland: vermouth rouge, armagnac, liqueur d'abricots, Picon
Picon club: vin blanc sec, Picon
Picola: cola, Picon
Piconeau: eau, Picon
Piconade: limonade, Picon, rondelle de citron, glaçons (créé à Nancy)
P.C.B. (Picon Citron Bière): bière blonde 25 cl, Picon 3 cl, un trait de sirop de citron
Super Picon (50 cl): Picon, sirop de grenadine
Picon Royal ou JMF: champagne et Picon
P.O.B (Picon sirop d'orange et bière blonde)
P.O.Box: Picon, whiskey, sucre de canne, limonade, jus de citron
Stoptou: Picon et pastis
Picojito: rhum (6 cl), feuilles de menthe, citron vert, Picon (3 cl), glace pilée, eau (15 cl)
Picon Chasseur: Picon, bière, vin blanc
Piconcon: Picon, gin, tranche de concombre
Petit Kabyl: Picon, bière et la petite victime2 (une olive dénoyautée accrochée à un sucre)
Ptit Piconnard: Picon, Ricard, Perrier
Picobelle (Lorraine): Picon, mirabelle (alcool), mirabelle (fruit)
JJ: Picon, liqueur de jasmin, Jägermeister
Pisconis: Picon, pastis, eau fraîche, glaçons
Picoron: Picon, gin, amaretto
Picard: Picon, Ricard (inventé au RC Metz)
Le métisse: Picon, Lait.
Pekon: Picon, Peket.
Le Biche: Picon, Eau gazeuse.
En jaune ce que j'ai vu boire...
O Moun Païs! O Toulouso!
Poésie Languedocienne de Lucien MENGAUD (1844)
Musique de Louis Deffès (1845)
Ô moun pays! ô moun pays! ô Toulouso, Toulouso!
Qu'aymi tas flous, qu'aymi tas flous, toun cel, tôun soulel d'or!
Al prep de tu, al prep de tu l'âmo sé sent hurouso,
E tout ayssi é tout ayssi ayssi réjouis le cor
E tout ayssi , é tout ayssi me réjouis le cor.
Ô moun pays! ô moun pays! ô Toulouso, Toulouso!
Qu 'aymi tas flous, toun cél, toun soulel d'or!
Que you soun fiér de tas académios,
Des mounumens qu'ornon nostro citat!
Detoun renoum é dé tas pouésios
E de toun cant despey loutens citat!
Aymi tabès nostro lengo gascouno
Que tant nous douno, que tant nous douno de gayetat!
Oh! qu'aymi pla da tas brunos grisettos
Lé tin flourit, lé souriré malin,
Lour pel lusén, lours poulidos manétos
Lours poulits pès é lour regard taquin!
En las bésén moun cor se rebiscolo
Etpey s'enbolo, Etpey s'enbolo tout moun chagrin.
A tous entours l'herbo semblo pus fresquo
Le parpaillol a maytos de coulous,
Tous fruits y soun douces coumo la bresquo
E tous pradèls soun claoufidis de flous ;
Dé tous bousquéts you récerqui l'oumbratgé
E lé ramatgé é lé ramatgé des aouselous
De tous guerriés doun la noblo benjenco
Fasquec courber plega le froun des argousis
argousis" est une variante proposée à la place du texte obsolète de Lucien Mengaud => "sarrasis":
en effet Toulouse souffrit bien plus de Simon de Montfort et des Croisés venus du Nord
que des arabes venus d'Espagne
De ta fiértat e de l'independenço
Que de tout tens regnet dins le pays.
Oh! soun pla fier de ma bilo tant belo
Que tant rappélo que tant rappélo de soubenis
Ô mon pays! ô mon pays! ô Toulouse, Toulouse!
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J'aime tes fleurs, j'aime tes fleurs, ton climat enchanteur!
Auprès de toi, auprès de toi l'âme se sent ravie,
Tout en ces lieux, tout en ces lieux, nous réjouit le cœur,
Tout en ces lieux, tout en ces lieux, nous réjouit le cœur.
Ô mon pays! ô mon pays! ô Toulouse, Toulouse!
J'aime tes fleurs, ton climat enchanteur
Que je suis fier de tes académies,
Des monuments ornant notre cité!
De ton renom et de tes poésies,
Et de ton chant depuis longtemps cité!
Oh j'aime aussi notre langue gasconne
Qui toujours donne qui toujours donne franche gaîté!
J'aime surtout de tes brunes grisettes
Le teint fleuri, le sourire malin
Leurs beaux cheveux, leurs mains gentillettes
Leurs pieds mignons, puis leur‑ regard
Quand je les vois, mon âme se console
Alors s'envoh alors s'envole tout mon chagrin.
Sous ton beau ciel tes fleurs sont plus vermeilles
Les papillons ont plus belles couleurs,
Les fruits plus doux que le miel dès abeilles
Et tous tes près sont émaillés de fleurs ;
Dans tes bosquets on entend sous l'ombrage
Tendre ramage, tendre ramage sons enchanteurs
Gloire aux guerriers dont la noble vaillance
Faisait courber le front des argousins
Soyons jaloux de cette indépendance
Que de tous temps aima le Toulousain
Oui, je suis fier de ma ville si belle
Qui me rappelle Qui me rappelle nos grands destins.
Toulouse doit être la capitale de la France: les 10 raisons de Topito
Dans un article publié dimanche 16 octobre, le site Topito explique, non sans humour, pourquoi Toulouse devrait être la nouvelle capitale de la France. Paris peut se rhabiller!
C’est un article qui va faire plaisir aux Toulousains! Dimanche 16 octobre, le site internet Topito, dont le siège est à Paris rappelons-le, a dressé une liste (loin d’être exhaustive) des raisons qui devraient faire de la Ville rose la nouvelle capitale de la France. Et ce serait “top moumoute“, précisent nos confrères.
La gastronomie arrive bien évidemment en tête de cette liste: “On y mange bien (et beaucoup)“.
Ensuite, Toulouse n’est pas la “biatche“ des Qataris.
Un pied de nez en bonne et due forme au PSG détenu par le Qatar Investment Authority, alors que nos clubs (TFC et Stade Toulousain) appartiennent à deux gars du cru.
Meilleure ville du monde
“À Toulouse, on est prêt de tout!"
Eh oui, la station de ski la plus proche de Paris se trouve à plus de 400 bornes. Nous, nous mettons moins de deux heures pour aller surfer sur les pistes (et un peu plus pour surfer sur les vagues).
La Ville rose est appréciée des étudiants, des salariés (meilleure ville du monde d’ailleurs), et les immeubles en brique rose, c’est quand même plus classe que les édifices gris et ternes haussmanniens.
Topito ajoute que le soleil de l’Occitanie ferait du bien à la mine de François Hollande (bien que cet aspect là ne l’aiderait, sûrement pas, à remonter dans les sondages).
Et enfin, un des Aristochats s’appelle Toulouse et non pas Montmartre, Elysée ou Père Lachaise.
Alors, “Paris aux chiottes“? Vi, très beaucoup.
Heu… le Flamby, gardez-le, on en veut pas!
Statue de Goudouli, notre poète toulousain
(Place Wilson).
La Garonne, vue sur le dôme de La Grave
Hôtel d'Assézat
Si c'est pas beau, tout ça! et encore, c'est de la bibine en comparaison de Toulouse vue d'hélico.... le long des berges de la Garonne... le soleil sur les toits roses...
Une vision angélique....
Tellement belle, Ma Ville Rose, que j'en avais les larmes aux yeux!
Il a fallu que je me retienne pour ne pas pleurer...