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Histoire - Page 35

  • La plus belle langue du monde!

    Quelle langue parlera-t-on à Bruxelles si ce n’est plus l’anglais ?

     Avec le brexit, la langue anglaise risque d’être beaucoup plus rare au sein des instances européennes. Qu’attend François Hollande pour sortir son clairon et aller y défendre la langue française?

    Par Yves Montenay.

    Hollande ira-t-il bouter l’anglais hors de Bruxelles?

    Comme le savent les personnes de ma génération, l’Europe, je veux dire le machin qui nous dirige de Bruxelles, ne parlait au début que français. Deux raisons à cela : trois pays sur six avaient le français comme langue officielle ou comme une de leurs langues officielles (France, Belgique, Luxembourg), et la plupart des personnalités, éduquées avant la vague américaine de l’après-guerre, parlaient français.

    Pompidou attendit la mort de de Gaulle pour accepter la Grande-Bretagne, et lui demanda de n’envoyer à Bruxelles que des Anglais bilingues (si, ça existe !). La promesse fut respectée pendant 10 ans. Mais ensuite l’époque avait changé, les générations suivantes avaient été élevées avec l’argent américain dès 1945 à l’ouest, et dès 1990 à l’est, avec un grand effort pour faire passer des élèves et les enseignants du russe à l’anglais. Bref, de nombreux responsables actuels d’Europe orientale nés dans les années 1970 ont appris l’anglais au lycée et fait des études supérieures en Amérique, tandis que leurs aînés ont été couverts de bourses pour s’y perfectionner.

    Ce cadeau à l’Angleterre

    La perfide Albion en a profité pour s’engouffrer dans la brèche pour le plus grand bénéfice de ses entreprises: dossiers d’appel d’offres en anglais, lobbying en anglais. J’ai vu de mes yeux arriver à la banque de Roumanie, alors encore largement francophone, un ordinateur apporté par l’ambassade d’Angleterre sur crédits européens avec des modes d’emploi et logiciel en anglais. J’ai bien sûr expliqué que la France avait payé une plus grande part de ce cadeau que l’Angleterre, mais le mal était fait. Les Marocains ou les Croates savent qu’ils n’ont aucune chance d’avoir une aide dans le cadre de "la politique de voisinage" s’ils ne déposent pas leur dossier en anglais. Il n’y a aucune raison juridique à cela, mais c’est ainsi.

    Le rapport Grin et les études qui ont suivi estiment à un gros paquet de milliards d’euros ce que cette colonisation linguistique a apporté à la très pratique Albion. Ça n’a pas empêché Madame Thatcher de réclamer un autre paquet de milliards (vous vous souvenez: "I want my money back"), puis David Cameron, ce printemps de réclamer encore de nouvelles concessions pour que les Anglais votent de rester.

    Je m’attends au pire concernant ce que réclameront des Anglais pour organiser la sortie. Il y aura deux ans de négociation paraît-il, et à ce petit jeu, les Anglais sont les meilleurs. Je le sais pour m’être souvent frotté à eux et avoir entendu : " notre proposition est effectivement moins intelligente que celle proposée par nos amis français, mais c’est la nôtre et nous bloquerons tout autre solution ".

    Et si l’Europe revenait au français?

    La plupart des dirigeants français du public ou du privé ne font pas attention à ces questions linguistiques, budgétaires ou réglementaires. Sauteront-ils sur l’occasion de revenir au français ? Il y a là une magnifique occasion de sauver notre langue en nous alliant avec les Allemands, qui souffrent linguistiquement, et donc commercialement, encore plus que nous. En effet, à Bruxelles, seule l’Irlande aura l’anglais comme langue officielle, la quasi-totalité des cadres anglophones vont partir et le petit personnel est francophone (j’en arrive: tout ce qui était intéressant était en anglais, seuls les panneaux destinés au personnel étaient en français).

    Il y a peut-être là un débouché pour François Hollande qui voit dépérir ses perspectives en France. Qu’il saute sur son cheval, mette le sabre au clair, crie " Montjoie et Saint Denis ! " et fonce sur Bruxelles! Ou qu’il se fasse parachuter avec un commando appuyé par ces soldats tchadiens qui se sont illustrés avec nous au Sahara… l’occasion de montrer à nos amis européens qu’ils auraient mieux faits de nous donner un coup de main en Afrique, là où nous nous battons pour eux, plutôt que de pérorer en mauvais anglais à Bruxelles.

    Contrepoint.org

     

    MOI, JE DIS

     

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  • Les carmélites en 1962

    Je me souviens, un peu avant de faire ma communion solennelle, le curé nous a emmené dans le carmel de Toulouse. Peut-être croyait-il que nous aurions la vocation? en tout cas, cela ne m'a pas ravivé ma foi, tout au contraire... j'ai fais ces cérémonies parce que j'y étais obligée. Point barre.

    Tu parles!...  au Carmel, j'ai eu la peur de ma vie!

    Ce devait être en début 1962. Nous somme entrés une bonne vingtaine. La porte s'est ouverte sur deux femmes, totalement voilées d'un grand voile noir épais. On ne voyait pas leur visage, ni leurs yeux, ni leurs chaussures. Nada! On aurait dit des fantômes, des fantômes maléfiques. Des veuves noires, des mygales. Il semblait qu'elles glissaient tant le voile les enveloppait entière, on ne pouvait distinguer la forme d'une jambe faisant un pas.

    Silence stupéfait général!

    La sœur tourière (celle qui a ouvert la porte dans un grand bruit de ferraille) avait un énorme trousseau de clés qui pendait sur le côté d'une aube noire: elle avait dû relever le voile noir jusqu'à une sorte de cordon-ceinture.

    L'autre était la mère supérieure: c'était la seule à avoir le droit de parler. Toutes les carmélites étaient ainsi voilées et interdites de parole. On n'entendait pas voler une mouche...

    La supérieure nous expliqua l'interdiction de parler et de se montrer, d'une voix chuchotée. Nous n'entendions presque pas. Personne ne mouftait dans la bande de gosses à grosses galoches. Plantés droit comme un i, sans bouger un cil.

    Un silence, en dehors des réponses de la supérieure, un silence d'outre-tombe. De plus, les vieilles pierres rendaient plus glacial encore le froid de ces pièces non chauffées. Nous faisions presque de la buée en parlant. Heu, peu d'enfants parlaient, la terreur voletait autour de nous comme un ange noir famélique….

    Moi, j'avais très mal pour ces femmes. Cela m'a glacé le cœur et même l'âme… qu'est-ce que c'est qu'une religion qui traite les femmes comme cela? j'ai toujours était rebelle à l'autorité mais, alors, cela, j'en tremblais de rage de voir ces deux femmes, tranquilles comme Baptiste.

    Vous imaginez que quand je croise une femme contemporaine qui se planque au fond de sa burqua cela me met en rage! Putain congue! on a fait Mai 68 pourquoi, nous les filles? seins nus sur les plages et à la piscine, soutien-gorge à la main en dansant sur les tables des boîtes de nuit toulousaines…. on a eu la pilule et l'avortement.... et bé, congue!!!

    Je n'ai pas récupéré la photo sur le site… j'y vois des moniales qui n'ont plus leur gros voile épais….

    infinn, pass tropp too, macarel! (phonétique); j'espère qu'elles ont le droit de parler, maintenant....

     

    Après quatre siècles d'existence, le Carmel de Toulouse ouvre ses portes à une équipe de télévision

    A l'occasion du 400ème anniversaire du Carmel de Toulouse,  les sœurs cloitrées carmélites ont accepté de montrer une partie de leur vie quotidienne monacale.

    Exceptionnellement, elles ont accepté d'ouvrir le Carmel à une équipe de France 3, au-delà des grilles, dans leur univers intime.

    La première vision, c'est celle du cloître baigné de soleil. Ici, tout n'est que quiétude et silence. Il n'est pas interdit de parler mais on peut aussi se taire si l'on n'a rien à dire.

    La mémoire du Carmel

    La première rencontre se fait avec les sœurs mémoires, les sœurs historiennes du Carmel. Anciennes mères supérieures, elles sont les gardiennes notamment d'un registre vieux de 4 siècles dans lequel leur histoire est contée. On y apprend les déménagements forcés, les persécutions, la clandestinité. Depuis leur arrivée à Toulouse en 1616, rien ne leur a été épargné.

    Elles se disperseront par peur des révolutionnaires en 1789. Les lois de 1901 les pousseront même à fuir en Espagne. Elles y resteront 20 ans.

    Apaisées aujourd'hui, elles sont établies dans leur carmel près de Muret à quelques kilomètres de Toulouse.

    Une vie en autosuffisance

    Deuxième rencontre, l'atelier de reliure. Des centaines d'ouvrage sont produits et vendus reliés à la main avec des outils et des machines séculaires.

    D'autres font de la couture, fabriquent des habits liturgiques, d'autres enfin se consacrent au jardin.

    Une partie du revenu des carmélites provient également des retraites que touchent les plus anciennes d'entre elles.

    Un renoncement choisi

    Aujourd'hui, elles ne cultivent plus les huit hectares compris dans l'enceinte du carmel. Les travaux des champs sont plus allégés. Cueillette, tonte, autant de moments de réflexion.

    Le temps du travail mais aussi celui de la prière: en fait, les carmélites ne sont pas coupées de l'extérieur. Elles peuvent recevoir de la famille, des amis, des conférenciers mais derrière la grille, bien sur.

    Ici, ni écran de télévision, ni radio, seule la prieure, mère supérieure élue démocratiquement pour trois ans, a accès au téléphone ou à internet.

    Le carmel de Toulouse compte aujourd'hui treize religieuses. Les carmélites sont environ 700 en France.

  • Ils vont magnifier l'hôtel d'Assézat à Toulouse

    Fruit du talent des équipes muretaines de chez Ruggieri, le nouveau spectacle son et lumière qui s'apprête à magnifier la célèbre bâtisse toulousaine durant tout l'été, a été préparé dans le plus grand secret. À l'arrivée, c'est une réussite absolue.

    Une fois de plus, la lumière vient de Muret. Rien de plus évident lorsque l'on songe aux multiples prouesses techniques dont fait preuve Ruggieri depuis des lustres. Et comme l'entreprise muretaine fourmille d'idées toujours plus ingénieuses, toujours plus oniriques, c'est Toulouse, et plus particulièrement le célèbre hôtel d'Assézat, à qui les créateurs ont décidé d'offrir leur dernière invention, un spectacle "son et lumière" projeté à partir de vendredi soir, et pour deux mois, sur les superbes façades de l'hôtel.

    Partant d'une idée originelle de Nicolas Pagès et du regretté Roland Encoyand, une projection en 3 dimensions comme jamais vue, servira de prétexte à un hommage historique fait à la Ville Rose, le spectacle étant du reste intitulé "Ô Toulouse". Sur un scénario et une mise en scène librement adaptés des écrits précis d'Évelyne Encoyand, les auteurs du spectacle entendent avant tout "faire rêver le public, on en a besoin par les temps qui courent…"

    En hommage à Roland Encoyand

    Disons-le tout net sans rien révéler de la teneur du spectacle, auquel nous avons pu virtuellement accéder en exclusivité" le résultat de ce "Ô Toulouse" est fabuleux et devrait réussir cette gageure jamais évidente en culture, celle de conjuguer popularité et élitisme. Car il s'agit bien d'une grande page culturelle qu'ont voulue les professionnels muretains, soucieux du début à la fin de leur spectacle de mettre en valeur le patrimoine et l'histoire de la ville de Toulouse et de sa région. Les créateurs ont en effet travaillé en étroite collaboration avec des historiens afin d'offrir aux yeux de tous un divertissement aussi spectaculaire qu'instructif. Et c'est Clémence Isaure, l'illustre muse des poètes occitans, qui devient, sous une silhouette onirique derrière les fenêtres, l'hôtesse des lieux, ceci le temps des 30 minutes de spectacle.

    Un spectacle qui sera pudiquement dédié à Roland Encoyand aux derniers instants de la projection, avant que le public ne soit renvoyé sur l'une des magnifiques musiques signées de la société verfeilloise Armédias Concept. "Roland était mon principal assistant. On avait eu l'idée de ce video-mapping (nom technique du spectacle) un jour de l'hiver 2014 en pénétrant dans la cour intérieure de ce superbe hôtel d'Assézat. Quand Roland a disparu en début d'année, il y a eu bien sûr des flottements quant au projet, mais celui-ci me tenait trop à cœur pour l'abandonner. Sa sœur Évelyne a fait un remarquable travail d'écriture sur les différents tableaux représentant l'histoire de Toulouse", raconte, ému, Nicolas Pagès.

    Parmi les riches trouvailles de ce "Ô Toulouse", les Muretains observeront que l'historique Bataille de Muret de 1213, qui vit triompher Simon de Montfort dans le cadre de la Croisade contre les Albigeois, n'est pas passée sous silence.

    "Ô Toulouse", à partir du 17 juin, projections à 22 heures et 23 heures dans la cour intérieure de l'hôtel d'Assézat de Toulouse. Infos et réservations " office du tourisme de Toulouse ou www.ruggieri.fr/otoulouse

    La Dépêche en ligne

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    Hôtel d'Assézat

  • Notre foie gras: le retour :-)

    Le vide sanitaire imposé à toutes les exploitations de palmipèdes pour lutter contre la grippe aviaire prend fin ce lundi. Un soulagement pour les éleveurs, même si la production ne reprendra que mi-août.

    Il y aura bien du foie gras à Noël, mais sans doute plus cher! C'est ce lundi en fin de journée que le vide sanitaire, imposé aux exploitations du Sud-Ouest pour lutter contre la grippe aviaire, va prendre fin. Un soulagement pour les éleveurs de canards et d'oies: on estime en effet le préjudice à 270 millions d'euros. "Entre les mois de février et de mai, j'ai perdu entre 15% et 20% de mon chiffre d'affaires", explique Philippe Peres, éleveur de canard, interrogé par i-Télé. Pour autant, tous ne crient pas encore victoire.

    D'abord parce que si l'élevage de canetons d'un jour peut reprendre après une complète désinfection des élevages, la production a été interdite pendant quatre mois et ne pourra repartir que mi-août. Et celle des oies en octobre. "Durant près de 4 mois, aucun abattage ni activité de transformation ne pourront avoir lieu à partir de palmipèdes de la zone Sud-Ouest qui représente 71% de la production nationale de foie gras", expliquait Marie-Pierre Pé, secrétaire générale du Cifog au Figaro en février.

    Ensuite, parce que les nouvelles normes sanitaires risquent d'être plus contraignantes: vide sanitaire chaque année et interdiction de mélanger des générations d'animaux. Conséquence: les éleveurs devront investir pour accompagner les mesures de biosécurité. Les experts du Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras estiment le coût supplémentaire (en plus de 270 millions d'euros) à 220 millions d'euros. "Notre production doit être fiable au niveau sanitaire, reconnaît Dominique Graciet, président de la Chambre d'agriculture de la nouvelle région Aquitaine, cité par France Info. Il faut passer par des vides sanitaires réguliers. Cela suppose d'avoir plus de bâtiments pour pouvoir travailler dans des conditions sanitaires normales et acceptables".

    Les Français achètent en moyenne 29 euros par an de foie gras

    A l'issue d'une réunion avec une cinquantaine de représentants de la filière palmipède, le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a annoncé, ce vendredi, la mise en place d'un plan d'investissement de 220 millions d'euros sur cinq ans pour venir en aide aux 18 départements du Sud-Ouest touchés par la crise aviaire. Les premières avances d'indemnisation pour les éleveurs, à hauteur de 50% de l'estimation des pertes, seraient distribuées en mai et juin. Le ministre envisage également la possibilité d'une "avance supplémentaire au mois d'octobre et un calage sur 2016-2017". Pour Dominique Graciet, Stéphane Le Foll a fait des "annonces de nature à rassurer". "Il reste à peaufiner le plan d'intervention de l'Etat sur les investissements pour les nouveaux bâtiments et auprès des entreprises, on va le surveiller", a-t-il ajouté.

    En dépit de cette bonne nouvelle, cette période d'inactivité ne sera pas sans conséquences pour le portefeuille du consommateur qui consacre chaque année en moyenne 29 euros à l'achat de foie gras, particulièrement en fin d'année. "Sur le marché français, le prix de vente au public du foie gras sera orienté à la hausse, reconnaît Christophe Barrailh. Il y aura 9 millions de canards en moins sur le marché national pour l'année 2016, soit sur un quart du volume habituel annuel". Le prix à payer pour assurer l'avenir de cette filière qui joue un rôle important dans l'économie, avec un chiffre d'affaires de 2 milliards d'euros et un excédent commercial de 58 millions.

     

  • Lundi de Pentecôte à Moissac

    En 1888, à Moissac, (Tarn-et-Garonne) vivait un horloger, Dominique Claverie. Il n'avait pour héritier que de vagues parents éloignés. Il décida de faire don à la ville de tous ses biens avec la seule condition d'utiliser cette rente annuelle à décerner un prix de vertu à une jeune fille de la commune. Bon, d'accord, de nos jours, c'est dur à trouver.

    On appelle cette fête, celle de la Rosière que Moissac fête depuis ce temps-là. Une rosière doit faire acte de candidature (cela facilite les recherches). La rosière de l'année sera désignée par un jury composé d'élus de marins et de membre du Comité des fêtes ce qui se déroule le mercredi précédent l'Ascension. La lauréate est choisie pour sa gentillesse, son éducation et son implication dans la vie active.

    Aussi surprenant que vous le pensez, Moissac possède un réel passé de ville portuaire avec une communauté très active de marins, allant des négociants en grains aux maîtres de bateaux ou aux simples matelots. A Moissac, les gens de rivière étaient dits: “gens de marine“.

    Les fêtes se déroulent durant trois jours, avec la Rosière, bien sûr. Elle est vêtue d'une robe de mariée. (j'espère qu'on lui offre pour son mariage ensuite!).

    Il y a des bals, une fête foraine. On plante un arbre de “mai“. Il  y a une procession de notables qui se dirigent solennellement vers le Tarn et le Canal pour bénir les eaux.

    Bref, la routine de baloche.

     

  • Le jardin japonais de Compans-Caffarelli rebaptisé du nom de Pierre Baudis

    Mercredi 11 mai, le jardin japonais de Compans-Caffarelli sera rebaptisé du nom de l'ancien maire de Toulouse, Pierre Baudis.

    "Un hommage légitime" selon Jean-Luc Moudenc.

    C’est un nouvel hommage à la famille Baudis que s’apprête à rendre la Ville de Toulouse, mercredi 11 mai 2016.

    100 ans après la naissance de Pierre Baudis

    À 11 h, le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, dévoilera en effet la plaque de baptême du jardin japonais ainsi qu’un buste, réalisé par le sculpteur Sébastien Langloys, en hommage à Pierre Baudis, en présence des représentants de la famille de Pierre Baudis et de l’artiste qui a réalisé le buste.

    “J’ai souhaité rendre hommage à Pierre Baudis le 11 mai 2016, jour du centenaire de sa naissance, en accolant son nom à celui du jardin japonais, a détaillé l’édile, dans un communiqué daté du 10 mai. Labellisé "jardin remarquable", le jardin japonais a été créé en 1983 à la suite d’un voyage qu’il avait effectué à Tokyo. Il permet aux Toulousains de voyager dans la culture asiatique et de profiter de ce havre de paix et de sérénité à quelques minutes du centre-ville…

    "Un hommage légitime"

    Maire de Toulouse de 1971 à 1983, Pierre Baudis "avait été visionnaire en développant les zones vertes et les bases de loisirs qui font partie de Toulouse, une ville à la qualité de vie régulièrement plébiscitée" souligne également le maire de Toulouse.

    Et de conclure: "Donner le nom de Pierre Baudis à l’un des plus beaux jardins de Toulouse est un hommage légitime que je rends avec fierté et émotion à cet homme qui a contribué à construire cet art de vivre toulousain qui participe du rayonnement de notre ville“.

  • Toulouse prépare un grand évènement culturel et historique pour 2018

    Un comité d'organisation piloté par le premier adjoint au maire de Toulouse Jean-Michel Lattes est déjà à l’œuvre et se donne 3 ans pour préparer cet événement. On vous dit lequel.

    En 2018, la Ville rose va commémorer un des événements majeurs de son histoire: la fin du siège de Toulouse et la défaite de l’armée de Simon de Montfort, envoyée dans le midi par le roi de France au prétexte officiel de combattre l’hérésie cathare mais pour la mission officieuse de mater les pouvoirs locaux encore indépendant vis-à-vis de Paris.

    Une bataille dont les conséquences politiques sont restées minces, ne faisant que retarder l’annexion du Languedoc et du Midi toulousain à la couronne de  France, mais dont la symbolique reste vivace. Elle a gravé sur l’ADN de Toulouse cette propension à la défiance vis-à-vis de Paris ; pour les chantres de l’identité occitane, elle sonne toujours comme une victoire collective des valeurs occitanes et d’une Occitanie qui, s’il elle n’a jamais existé en tant qu’État, n’a cessé de constituer une unité culturelle.

    “Commémorer la fin du siège de Toulouse n’est pas évoquer simplement l’issue d’une bataille mais de porter sur le devant de la scène les valeurs occitanes. Tel sera le but d’un cycle d’évènements que nous voulons mettre en place autour de la culture occitane tout le long de l’année 2018, explique Jean-Michel Lattes, premier adjoint au maire de Toulouse chargé notamment de la délégation pour la culture occitane“.

    L’élu toulousain a pris la tête, au début de l’été 2015, d’un comité chargé de l’organisation de cette année occitane 2018 impliquant, outre la mairie de Toulouse, l’association Convergences occitanes et les commerçants de la ville.

    Une reconstitution historique du siège de Toulouse

     

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    “Nous voulons concocter une série d’animations et d’évènements qui marqueront les esprit d’où notre volonté de travailler à cette année occitane bien en amont. Nous voulons également être dans la transversalité et j’ai le désir d’impliquer de nombreuses délégations municipales dans ce projet“, poursuit Jean-Michel Lattes.

    Parmi les idées qui germent déjà: introduire une série de spectacles en occitan dans les programmations des différents sites culturels de la ville, mener des actions pédagogiques en direction de l’Occitan “et même organiser pourquoi pas un tournoi de Soule, l’ancêtre du rugby et du football dans le Sud-Ouest de la France“, s’amuse déjà Jean-Michel Lattes.

    Au programme également: une reconstitution historique de la fin du siège de Toulouse qui s’est dénoué le 25 juin 1218 avec la mort de Simon de Montfort devant les murs de la ville. Une plaque marque d’ailleurs au 37 allée Jules Guesde, le lieu présumé où le boulet tiré par un mangonneau toulousain a frappé mortellement à la tête le baron si détesté des Toulousains.

    “La volonté d’une reconstitution existe. Il faut encore déterminer un site pour accueillir cette reconstitution. Il pourrait s’agir de la Prairie des Filtres, avance Jean-Michel Lattes“

    Des reconstitueurs chevronnés, rassemblés sous la bannière d’une association nommée pour l’occasion Tolosa 1218-2018, sont déjà actifs au projet. Ils pourraient aboutir à un grand festival de plusieurs jours invitant les Toulousains à (re)découvrir leur ville au moyen-âge à travers spectacles, animations, festivals, concerts, rencontres, expositions, colloques, publications, etc.

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    Blason de Toulouse