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Histoire - Page 32

  • Préparation facile d'un foie gras

    Parce que vous n'avez pas le temps de l'acheter ou que vous n'avez pas confiance à un vendeur n'en connaissant pas à l'ordinaire, vous avez préféré, par sécurité acheter un foie gras chez un grand distributeur de surgelés de qualité.

    Ce foie est dénervé et donc, prêt à cuire. Il vous suffit d'ouvrir les lobes délicatement, après l'avoir laissé décongeler le temps indiqué sur l'emballage.

    Je vous conseille de prendre une jolie terrine qui va du four à la table. Ce genre de terrine peut être un moule à cake. Cherchez bien, on en trouve en tôle émaillée à l'intérieur, peinte à l'extérieur. En fait, je dis cela parce qu'en possède une.... peinture extérieure rouge foncé.

    Je vous conseille cela afin d'éviter d'avoir à placer un film comme on indique dans les recettes généralement mais qui relarguera des tas de produits chimiques à la cuisson sur votre bon foie gras. Vous n'aurez qu'à couper vos tranches à l'intérieur de la terrine. Si cette présentation vous semble trop sommaire, vous pourrez tenter de sortir votre foie une fois cuit en insérant un couteau à lame chauffée ou bien, autre idée, vous aurez placé deux à trois languettes de couenne blanchie et vous n'aurez plus qu'à tirer doucement pour sortir de le foie gras, après l'avoir placé dans un plat en verre rempli d'eau légèrement chaude pour tiédir la graisse.

    Pour commencer, il faut faire tremper votre foie gras avec du muscat doux rouge et le laisser mariner quelques heures au frais, dans un plat creux ovale. Vous pouvez ajouter à ce muscat de macération un demi-verre d'Armagnac ou de l'eau de vie que vous aimez. Nous, ici, c'est l'Armagnac. Point barre.

    Nous, les occitans, nous étions des locavores comme Monsieur Jourdain fait de la prose. A l'insu de notre plein gré de ne pas aller plus loin chercher les bons produits d'Occitanie!

    Rires sardoniques envers les bobos-verdots. (les parigots pleins de fric qui se la joue green durable). Le foie gras, il est durable, tout seul, depuis des lustres, dans le Lauragais. C'est notre pâté quotidien, pourrait-on dire.... Il est durable -surtout- avant qu'on ne l'attaque avec du bon pain de seigle ou de campagne!

    C'est le moment de cuire votre chef d'œuvre: faites préchauffer le four à 100° ou thermostat 3 à 4.

    Sortez délicatement votre foie de son plat de trempage et placez-le dans votre terrine à cuisson mais dans un bain-marie dans le plat ovale que vous aurez vidé de la marinade (que vous gardez précieusement pour l'utiliser dans une sauce). Poivrez suffisamment des deux côtés votre lobe avant de le ranger dans la terrine. Faites donc cuire ainsi durant 40 mn.

    Laissez reposer l'ensemble environ 10 mn. Comme le foie est gras (rire) il “rend“ de la graisse. Retirez-là dans une casserole et filtrez si nécessaire avant de la laisser dans un coin de la cuisine. Il n'est pas nécessaire de la mettre au réfrigérateur. Posez un poids sur votre foie qui, bien entendu reste dans sa terrine. Placez-le au réfrigérateur au minimum 12 heures.

    Récupérez votre graisse qui est pâteuse et remettez-là à chauffer doucement puis, versez-là sur le foie gras dans sa terrine. Replacez-le à nouveau au moins 12 heures dans votre réfrigérateur.

    A table, il est conseillé de le sortir du réfrigérateur 10 mn avant de le servir. Un foie gras ne se sert pas glacé ni chauffé à température ambiante trop longtemps.

    Personnellement, je le consomme avec le grenache de trempage, le Thuilié. En fait, celui-ci est mon rikiki d'apéritif; un petit plaisir que je m'accorde chaque fin de semaine.

    Au fait, si vous avez un lobe frais, c'est encore mieux…. c'est la même recette.

     

  • 25 ans pour réaliser le dictionnaire Occitan!

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    Rencontre avec Arve Cassignac

    - Paraulas (mots) -> Plus de 91 500 mots dans le sens Français - Occitan, Conjugaison détaillée de 38 verbes occitans, Plus de 105 000 mots dans le sens Occitan - Français"

    Pour le journal du Gers Jérôme Piques a rencontré  Arve Cassignac à Toulouse, pour la réalisation de son dictionnaire.

    Combien de temps pour cette réalisation?

    "25 ans à 5 heures par jour (sauf dimanche enfin en général!)

    Quelle méthode pour ce travail?

    Les verbes basés sur le présent vesi, veses etc. -> véser et pas veire

    Les verbes classés dans l'ordre "logique" le premier groupe (c'est le 3e des français) le "rasigal" (irrégulier parce que les plus courants) le 2e les verbes en -ir (dormir, sortir etc.) inchoatif, et le plus récent (et ...) régularisé en -ar (français en -er (cantar, passar, manjar  etc.)

    Les "paraulas" (mots) ex-  -> eiss- (exemple: exemple -> eissemple (orthographie du moyen-âge et jusqu'en 1945 (Mistral, Piat et E. Levy entre-autres...)

    Les "paraulas" (mots) ex-  -> es- (exemple: expliquer -> esplicar (orthographie du moyen-âge et jusqu'en 1945 (Mistral, Piat et E. Levy entre-autres ..)

    Chaque dialecte a une partie  de la "koiné" d'origine je l'ai reconstituée à peu près

    Chaque dialecte Restitué géographiquement et temporellement, et recentrée (sinon Gascons et Provençaux et Gavòt !!!!) convivéncia -> convivença (fr: coexistence, convivialité -> oc: convivença -> esp: convivéncia et italien: convivenza et Portugais: coexistência"

    La langue est basée sur la créativité

    "La créativité (endo-créativité) préfixe + racines + suffixe et les verbes (plus explicite qu'en français) préfixe + racines + suffixe (eux aussi) et sur les évolution internes de la langue (considerar -> consirar, extravagança -> estragança, etc.)

    La  prononciation c'est autre chose mais il y en a une (recommandée) pour ceux qui en ont besoin franchimand et néo-locuteurs."

    Où est t-il diffusé, quels sont les moyens de production?

    "On peut le trouver à la  FNAC, ombres blanches et sur internet (http://www.dictionnaire-occitan.com/index.php)

     Il est  auto-édité car pas d'aides publiques (nous n'en voulons pas!)

     Comment est-il diffusé? Comme on peut essentiellement internet"

    Poursuivrez-vous ce travail pour la langue Occitane?

    "Le dictionnaire sera réédité en 2018 et tous les 3 ans si c'est possible (???)".

  • Le Canal du Midi, en beauté en automne (2016)

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  • Toulouse, fraternelle...

    Toulouse: le monument aux morts est signé par un graffeur!

    La fresque en mémoire au pilote Daniel Haley quartier des Ponts Jumeaux à Toulouse

    Ce 11 novembre, les habitants du quartier des Ponts Jumeaux sont invités à se rassembler devant un monument aux morts pas comme les autres : la fresque d'un artiste graffeur à la mémoire d’un pilote américain mort dans le quartier en 44.

    Daniel Haley. Ce nom ne vous dit sans doute rien et pourtant c’est son avion, un lookheed P-38 (le même que celui de Saint-Exupéry), qui s’est écrasé dans le quartier des Ponts Jumeaux le 17 août 1944, abattu par la DCA allemande. Longtemps ce pilote est resté sans nom. C’est une journaliste de la Dépêche du Midi, après enquête, qui lui a rendu son identité dans les années 90. Depuis le comité de quartier voulait lui rendre hommage. "David Haley n’avait que 21 ans, il s’est engagé de son plein gré pour défendre nos libertés!" martèle Claude Marquié, président du comité de quartier des Ponts-Jumeaux.

    Comment est née cette fresque en mémoire d'un jeune héro de la seconde Guerre Mondiale? Un projet vieux de 20 ans

    La fresque de 10 mètres de long s'étale sur un mur de l'usine Airbus à l’angle de la rue Roland-Garros et de la rue Montmorency à Toulouse. Une peinture murale réalisée lors des trois dernières semaines par Korail, artiste graffeur : "dessiner le visage de Daniel Haley n’a pas été facile. On avait très peu de document sur lui et des photos de mauvaise qualité".Korail, l'artiste graffeur, son travail est visible à l'angle des rues Roland Garros et Montmorency

    Les anciens combattants y ont apporté leur touche en demandant qu’on y ajoute la devise de la République: "liberté, égalité, fraternité". Le dessin est surmonté de cette phrase de Montalembert: "Les longs souvenirs font les grands peuples… Toulouse se souvient…"

     

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    Un message très actuel

    "Les Ponts Jumeaux ont une âme", Gérard Coulon secrétaire du comité de quartier.

    Depuis de nombreuses années le comité de quartier s'est emparé de ce fait de l'Histoire et souhaitait faire vivre la mémoire de ce pilote :"Il y a eu tout de suite un large consensus, raconte le secrétaire du comité de quartier, Gérard Coulon. Il y a des témoins encore vivants! Les Ponts Jumeaux pendant longtemps n’ont pas été un vrai quartier. C’était soit les Minimes, soit les Sept Deniers et nous un peu entre les deux. Depuis les Ponts Jumeaux comptent 12 000 habitants, c’est énorme! Donc nous essayons de vivre comme un vrai quartier avec des lieux de vie et de mémoire".

    Claude Marquié voit aussi dans cette fresque-monument aux morts, un message d’actualité: "C’est un lieu de souvenir pour ces personnes-là venues se battre pour nous mais également un lieu de mémoire pour les jeunes de nos quartiers".

    “C’est primordial de leur expliquer les valeurs de partage et de défense de liberté, surtout dans cette période avec les attentats et ces jeunes qui partent à l’étranger pour un idéal troublé par des idées religieuses qui n’ont pas de raison d’être.

    Et si la fresque est inaugurée ce vendredi 11 novembre à 10h c’est tout simplement parce que Daniel Haley est né un 11 novembre 1923.

     

  • Honneur à ceux qui ont protégé la France!

     

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    VIVE LA FRANCE!

     

  • Nous, Gaulois. Comment mangeait Astérix?

    Loin de notre sympathique bande dessinée qui nous fait préférer le sanglier, nous avions une très grande réputation. En effet, dans l'Europe balbutiante et ténébreuse, les gaulois sont réputés pour leurs charcuteries.

    Comme de nos jours, il existe des Gaulois riches et des Gaulois pauvres. Les pauvres mangent à même le sol, sur des peaux de bêtes. Puis, on se modernise… certains ont la bourse un peu plus pleine et que font-ils? Ils achètent ou fabrique des tables creusées qui leur servaient d'assiettes, puis des escabeaux. On se fabrique quelques poteries à cuisiner.

    Chez les riches Gaulois, on utilisait des poteries plus belles, ou en bronzes et cuivres.

    Dans ces temps de barbares, comme il fallait se défendre, on avait un poignard et celui-ci, genre grand couteau est un objet personnel que l'on a sur soi et qui aide à couper les aliments.

    Il y a tout de même une chose que les pauvres et riches Gaulois ont en commun: l'hospitalité. En fait, elle était considérée comme un culte sacré: si bien qu'un Gaulois, rencontrant quelqu'un, comme cela, sans chichi, lui proposait d'entrer chez lui boire ou manger. La première chose offerte qui ne devait pas se refuser était la cervoise, vous savez, la bière… il fallait obligatoirement que le passant invité trinque avec son hôte.

    Peut-on dire que les Gaulois sont à l'origine du moment de l'apéritif?

    Les gaulois avaient des tas occasions de faire des banquets festifs: les fêtes du solstice d'été où ils s'offraient des œufs; à celui d'hiver, ils brûlaient des feux sur les collines. A l'année nouvelle, ils cueillaient le gui, ils faisaient un festin collectif où ils s'échangeaient des étrennes.  Cela ne vous rappelle pas quelque chose?

    Toujours est-il que je viens de recevoir durant 4 nuits un ami japonais. Le premier jour, c'était mon célèbre cassoulet. Mais, avant de commencer, nous avons bu comme il se doit, l'apéritif. C'était ce samedi 29 octobre. Donc, pour moi, un samedi, pas de souci, je bois souvent un petit rikiki.

    Je lui propose donc mon vin cuit habituel, du Thuilié mais d'autres boissons et je lui montre une bouteille de pastaga. Ha! me dit-il, je connais le “Pastis“. Il faut dire que notre ami visite la France depuis plusieurs années, en long et en large et goûte toutes les spécialités locales. Macarel! Figurez-vous qu'il a “fait“ toutes les provinces françaises, jusqu'au moindre recoin de l'Hexagone. Je ne peux pas en dire autant. Je ne quitte pas souvent moun païs toulousain.

    Je le sers et je lui explique ce que l'on fait à Toulouse avec le “Jaune“… Tomate, Perroquet, etc…. Il n'en revient pas! En fait, notre ami, lorsqu'il visite la France le fait en train. Et se trouve donc dans des hôtels (même s'il a été il y a quelques jours chez Michel Guérard) personne ne lui a expliqué ce que je lui ai indiqué plus haut. A 248 euros le repas, on ne vous fait pas la discussion sur le pastaga! Faut dire que l'on ne doit pas en servir beaucoup dans l'établissement de ce grand chef étoilé.

    Notre ami n'a jamais eu la chance de se trouver dans une famille française. Il a appris beaucoup de choses chez nous. Je sais qu'il n'est pas très causant, japonais oblige… mais bon, ce jeune homme à vécu 12 ans aux USA…. il à l'esprit ouvert….pour nous plaire, il apprend le français… car, vous comprenez bien que moi et le japonais, c'est du chinois… quant à me mettre à l'angliche… je n'en vois pas l'utilité…. il y a bien assez de pompeux bobos qui s'en trémousse le popotin de bêtise à la télé et qui trouve plouc de s'adresser correctement aux français alors que leur salaire est souvent réglé par nos impôts ou par la pub qu'on doit avaler, contraints et forcés.

    Il est fou de la gastronomie française. De plus, il ne vient pas seul… il reste tous les deux ans, quatre mois en France et ses parents viennent le rejoindre pour passer quinze jours. Il y a deux ans, ils étaient à Strasbourg. Cette année, ils vont écumer Paris. Cela fait des années que ce jeune homme (sans compter les parents) engraisse cafetiers et hôteliers français et pas un seul ne lui a fait risettes et racontés des histoires de français en pleine convivialité, en cuisine ou autour d'un BBQ.

    Et après, on se plaint que les Japonais ne viennent  plus en France! Faudrait comprendre que ces personnes sont très pudiques et cachent leurs sentiments… ils sont très respectueux, ne se mettent jamais en avant…. discrétion de sioux. Si vous n'allez pas à leur rencontre en souriant de toutes vos dents, ils resteront discrètement posés sur le tabouret de votre bar, en souriant timidement.

    Et les Gaulois, faudrait un peu réfléchir avant d'encaisser vos euros des touriste japonais qui osent s'aventurer dans nos contrées de plus en plus sauvages!….. Allez un petit coup de cervoise? ou bien d'hydromel?

    Recette d'hydromel gaulois

    Au commencement de la canicule, prenez de l'eau de source; ajoutez pour trois setiers d'eau, un setier de miel non écumé; mettez ce mélange dans des pots et faites-le remuer pendant cinq heures de suite par des jeunes enfants. Laissez-le reposer à ciel découvert, pendant quarante jours et quarante nuits. 

    Rutilus Taurus AEmilianus, agronome gaulois du 5e siècle

     

  • Hé oui! ce sont les français qui l'on inventé! ... toujours les meilleurs des meilleurs!

    Le corned-beef est une préparation culinaire de viande de bœuf qui se présente sous deux formes: soit en une pièce de viande (généralement la poitrine), dite "demi-sel", qui a été préparée dans une saumure, soit en "menus morceaux agglomérés de bœuf maigre, additionnés d'un mélange salant et mis en conserve, qui se consomme tel quel en tranches ne se déchiquetant pas "moulé en forme de pain.

    La forme corn'd-beef est attestée dans les textes français, dès 1716, par Le Cuisinier royal et bourgeois de François Massialot; Brillat-Savarin, qui utilise également cette graphie, précise dans la Physiologie du goût qu'il s'agit de bœuf à mi-sel.

    Faire du bœuf salé ne semble pas très difficile.

    L'une des méthodes les plus courantes est de trancher la viande préalablement désossée, de la saler (à raison "d'un sixième de sel sur le poids de viande à saler"), d'y ajouter éventuellement des épices et du salpêtre qui lui conserve sa couleur, de la placer dans un tonneau fermé où le sel pénètre la chair qui rend un jus formant une saumure avec l'excédent de sel. Même système que pour faire des harengs ou des sardines qu'on appelle "saurs".

    Le nœud "corned-beef".

    Avant la cuisson, la pièce de viande est rincée et mise à tremper dans une grande quantité d'eau froide pour la dessaler. On peut ensuite la ficeler en utilisant un type de nœud particulier qui permet de resserrer le ficelage car le bœuf se rétrécit pendant la cuisson en bouillon.

    Cette viande savoureuse a été utilisée, à la fin des années 1800, comme substitut au lard traditionnel par les immigrants irlandais à New York qui avaient appris de leurs voisins juifs l'existence de cette alternative moins coûteuse.

    Accompagnée de chou, elle constitue toujours, au XXIe siècle et pour les Américains d'origine irlandaise, la base du repas traditionnel pour la fête de la Saint-Patrick.

    Je n'en prépare pas moi-même mais j'en achète quelques fois des boîtes. A déguster, froid, sur un pain bien grillé accompagné d'une tombée de choux et patates bouillies chaudes.

    Suivi d'un bout de fromage et d'un fruit. Pas mal!