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Nutrition news - Page 84

  • La vérité sur les anti-oxydants

    Dans son ouvrage "Bad Science", le scientifique Ben Goldacre démonte plusieurs mythes, dont celui des suppléments d’antioxydants. Manger des baies ou des carottes plutôt que des frites et du gâteau au chocolat sera certainement bon pour vous, mais n’allez pas croire que c’est parce que les antioxydants qu’elles contiennent viendront vous protéger des radicaux libres qui causent le cancer! Cette théorie ne fut qu’une fausse bonne idée.

    En 1981, l’épidémiologiste Richard Peto a publié une étude dans Nature démontrant que les gens ayant un niveau élevé de bêta-carotène (un antioxydant) développaient moins de cancer. Par la suite, en Finlande, une étude portant sur 30.000 personnes à risque de cancer pulmonaire a démontré que le groupe recevant des suppléments de bêta-carotène et de vitamine E a eu une incidence plus élevée de cancer qu’avec le placebo. Puis, l’étude CARET visait à administrer des suppléments de bêta-carotène et de vitamine A à un groupe expérimental, contre un placebo pour le groupe de contrôle composé de 18.000 personnes fumeuses ou exposées à l’amiante au travail pendant 6 ans. L’étude fut interrompue avant la fin car le groupe expérimental comportait 46% plus de décès du cancer du poumon que le groupe de contrôle.

    Il est vrai que les antioxydants jouent un rôle important dans la prévention du cancer en réagissant avec les radicaux libres susceptibles d’endommager les cellules. Mais ce que ces expériences ont démontré est que l’absorption anormalement élevée d’antioxydants par l’alimentation ne permet pas de prévenir le cancer. C’est ce qu’a récemment confirmé la méta-analyse de la Cochrane Collaboration: les suppléments d’antioxydants augmentent le risque de décès. Pourtant, une industrie entière est née de cette théorie invalidée par l’expérimentation, et elle n’est pas près d’être éradiquée.

    Contrepoint.org

     

  • Boudu congue!

    L’interaction entre le déséquilibre des acides gras omega-6 par rapport aux omega-3 dans les corps gras utilisés dans la malbouffe industrielle peut donner l’apparition de maladies cardiovasculaires à la suite du développement d’inflammations chroniques au niveau des artères provoquant l’apparition de plaques d’athérome. Souvent la malbouffe est associée, compte tenu de sa richesse en sucres à une mauvaise hygiène dentaire et ces deux facteurs conjugués forment un cocktail explosif pour les artères et en particulier les artères coronaires, mais pas seulement.

    Une dentition mal entretenue favorise également l’apparition de rhumatismes articulaires. Or, on a toujours considéré que la bouche était une cavité indépendante du reste du corps et cette affirmation est totalement fausse. Une mauvaise hygiène buccale n’intervient pas directement sur l’ensemble de l’organisme mais par l’intermédiaire de bactéries particulièrement pernicieuses qui se sont munies d’armes redoutables pour survivre sur et dans la plaque dentaire au niveau des gencives qu’elles finissent par léser. Ce processus est de plus aggravé par un mauvais brossage des dents.

    Une étude réalisée en Grande-Bretagne a montré sans ambigüité qu’une bactérie particulière était responsable du danger et il s’agit de la bien-nommée Porphyromonas gingivalis, une bestiole qui envahit les fibroblastes de la gencive et se met ainsi à l’abri des antibiotiques. Elle se moque des antiseptiques présents dans les pâtes dentifrice et provoque un déséquilibre des défenses immunitaires de l’organisme grâce à l’action d’un mécanisme redoutablement destructeur qui favorise, ironie de la situation, la colonisation de la cavité buccale par d’autres bactéries, tout pour plaire…

    Hippocrate avait en son temps affirmé que les infections dentaires favorisaient l’apparition d’arthrites et dans les années 1900 un médecin anglais du nom de William Hunter suggéra que les abcès dentaires étaient à l’origine de nombreux maux. Hunter s’appuyait sur une observation à faire grincer des dents: certaines personnes se faisaient extraire systématiquement toute dent douteuse et elles se trouvaient dans un état de santé général beaucoup plus satisfaisant que les sujets qui gardaient jalousement dans leur bouche comme des reliques des vieux chicots passablement pourris.

    Cette observation, sans base scientifique solide à l’époque, trouva son explication quand on découvrit la stratégie diabolique de la Porphyromonas gingivalis. Cette bactérie dispose en effet d’un équipement enzymatique d’une rare efficacité lui permettant de tout trouver pour survivre et se multiplier quand elle a commencé à infecter les cellules de l’épithélium buccal dont en particulier celui des gencives en contact avec la plaque dentaire.

    Puisque comme toute forme vivante a besoin de fer pour survivre, cette bactérie va se servir directement en détruisant la ferritine, une protéine du sang qui transporte le fer jusqu’aux cellules. Elle récupère ce fer à son profit tout en digérant la ferritine et affaiblit alors les cellules qu’elle a infectées.

    Pire encore, elle envoie dans la circulation sanguine et lymphatique ces enzymes qui à leur tour vont perturber la réponse immunitaire de l’organisme et favoriser toutes sortes de points d’inflammation. D’où l’apparition d’arthrite, de sclérose et de durcissement des artères dont en particulier les carotides et les coronaires, un vrai désastre organisé!

    Depuis, on considère que non seulement cette bactérie et ses commensales sont les responsables directes de problèmes cardiovasculaires mais également de l’apparition de diabètes de type 2 et même de cancers.

    Que faire? Se brosser les dents avec une brosse électrique est fortement préconisé par les spécialistes de la bouche. Utiliser des pâtes dentifrice enrichies en fluor, et si on est courageux se faire des bains de bouche avec de l’eau de Javel relativement concentrée, les bactéries anaérobies comme celle mentionnée ont une aversion pour l’oxygène qui les tue instantanément…

    Et aussi et surtout ne pas garder comme des vestiges d’un passé révolu des dents infectées ou déchaussées, c’est tout simplement dangereux!

    Inspiré d’un article paru dans The Guardian.

  • Maladie d’Alzheimer; protection, nutrition: la recherche avance

    agées.jpgLes suppléments de vitamines B réduisent l'atrophie du cerveau et freinent le déclin

    Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université d’Oxford et parue dans l’American Journal of Clinical Nutrition rapporte que, chez des personnes âgées souffrant de déficience cognitive légère, les suppléments de vitamines du groupe B peuvent prévenir les démences ou freiner le déclin de la mémoire lié à l'âge mais seulement lorsqu'on a des niveaux sanguins élevés d’oméga-3. Ces résultats permettent de mieux comprendre le fonctionnement en synergie des nutriments.

    Le vieillissement normal s’accompagne d’une diminution modérée du volume du cerveau (atrophie). « En cas de déficience cognitive légère, de maladie d’Alzheimer ou de démence, le taux d’atrophie est plus important » disent les auteurs de l’étude. La déficience cognitive légère est un état transitoire où de petits changements dans la mémoire ou d’autres capacités mentales cohabitent avec un fonctionnement normal. Ce « déclin » des fonctions cérébrales peut être un signe d’alerte de démence. « Un taux d’atrophie du cerveau accru est fréquent chez les personnes âgées atteintes de déficience cognitive particulièrement chez ceux qui vont évoluer vers la maladie d’Alzheimer ».

    Il n’y a pas de traitement validé contre la maladie d’Alzheimer mais il est possible de ralentir la progression de la maladie à un stade précoce. Des interventions efficaces peuvent être détectées par un ralentissement de l’atrophie du cerveau. « Le rôle des acides gras oméga-3 dans le déclin cognitif et la démence est un sujet de débat ». Certaines études montrent un effet protecteur, d’autres non.

    « Les concentrations plasmatiques en acides gras oméga-3 et en homocystéine sont associés avec le développement de l’atrophie du cerveau et la démence ». L’homocystéine est un acide aminé synthétisé à partir de la méthionine. Une augmentation plasmatique de l’homocystéine est un facteur de risque modifiable des troubles cognitifs et de la démence. « L’atrophie du cerveau progresse plus rapidement lorsque les niveaux plasmatiques de vitamines B12 sont faibles et ceux d’homocystéine sont élevés ». Les études suggèrent qu’il existe de multiples liens entre oméga-3 plasmatiques et homocystéine.

    Ici, les chercheurs ont cherché à savoir si la concentration plasmatique en oméga-3 modifiait l’effet d’une supplémentation en vitamines B (qui diminuent le taux d’homocystéine) sur le taux d’atrophie du cerveau.

    Dans cet essai appelé VITACOG, 168 personnes âgées de plus de 70 ans et souffrant de déficience cognitive légère ont reçu soit un placebo soit des suppléments de vitamines B à doses élevées (acide folique B9, vitamines B6 et B12) pendant 2 ans. Les niveaux plasmatiques d’oméga-3 ont été déterminés et les participants ont passé des IRM du cerveau au début de l’étude puis 2 ans plus tard.

    Les données indiquent que, chez des personnes atteintes de déficience cognitive légère, la supplémentation en vitamines B ralentit d’environ 40% l’atrophie du cerveau par rapport au placebo mais seulement chez les personnes ayant les niveaux d’oméga-3 les plus élevés au début de l’étude. En effet, chez les personnes ayant de faibles concentrations sanguines d’oméga-3, des suppléments en acide folique et en vitamines B6 et B12 n’ont aucun effet bénéfique.

    Le niveau d'acides gras oméga-3 est modulé par la quantité consommée de graisses riches en acide alpha-linolénique (noix, graines de lin, huiles de colza et lin...) et en acides gras EPA et DHA (poissons gras, crustacés, coquillages). Il faut aussi éviter les excès de la famille d'acides gras concurrents, les oméga-6 (huiles de tournesol, maïs, pépins de raisin).

     « Nous avons montré que l’effet de la supplémentation en vitamines B sur le niveau d’atrophie du cerveau dépend des concentrations plasmatiques pré-éxistantes en acides gras oméga-3 ; cela pourrait expliquer l’échec de certains essais portant sur les vitamines B et la fonction cérébrale» expliquent les auteurs.

    Cette étude a également trouvé un lien entre les vitamines B, les oméga-3 et l’homocystéine. Les concentrations tissulaires et plasmatiques en homocystéine sont déterminées par le statut en vitamines B9, B6, B12, qui sont des cofacteurs des enzymes impliquées dans le métabolisme de l’homocystéine. « Nos résultats suggèrent également que le statut en homocystéine peut déterminer l’effet des oméga-3 dans le déclin cognitif et la démence et cela pourrait expliquer l’échec de certaines études portant sur la supplémentation en oméga-3».

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  • Cassoulet: 1 fois par mois, seulement!

    Une alimentation riche en graisses saturées aurait des conséquences négatives sur les troubles de l’humeur

    Une alimentation riche en grasses saturées aurait des conséquences négatives sur la motivation et les troubles de l’humeur. Une équipe de chercheurs de Montréal a mis en évidence qu’une alimentation riche en graisses peut provoquer d’importants dysfonctionnements de la dopamine mésolimbique. Ce neurotransmetteur est directement impliqué dans le circuit de la "récompense" dont découlent les troubles de l’humeur et les conduites toxicomaniaques.

    Alimentation et graisses saturées: le comportement affecté

    Les résultats publiés aujourd’hui dans la revue "Neuropsychopharmacology" montrent qu' "indépendamment de la prise de poids et de l’obésité, une alimentation riche en matières grasses peut provoquer des déficiences dans le fonctionnement des circuits du cerveau directement impliqué dans les troubles de l’humeur, la motivation, la toxicomanie, la sur-alimentation ainsi que dans l’hedonia, qui caractérise un état mental de bien-être", précise Stéphanie Fulton, professeur au sein du département de nutrition de l’Université de Montréal. "Les effets d’une alimentation riche en gras sur la diminution de la sensibilité du système de récompense du cerveau sont spécifiques aux graisses saturées comme l’huile de palme", ajoute-t-elle.

    Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont travaillé avec trois groupes de rats. Le premier, le groupe de contrôle, a été soumis à un régime pauvre en graisses, contenant des quantités à peu près égales d’acides gras mono-insaturés et saturés.

    En plus d’être mauvais pour la santé, manger gras nuit au bon fonctionnement du cerveau

    Le deuxième groupe a reçu une alimentation riche en acides gras mono-insaturés, dont 50% des calories provenaient de graisses issues de l’huile d’olive. Le troisième, enfin, a reçu une alimentation riche en graisses saturées dont 50% des calories provenaient de dérivés d’huile de palme. Les rats étaient libres de manger la quantité qu’ils désiraient.

    Au bout de huit semaines, ils ont subi une série de tests biochimiques et comportementaux, significatifs du fonctionnement de la dopamine chez le rat.

    “Nous avons établi que les rats qui avaient eu le régime à base d’huile de palme avaient une fonction de la dopamine émoussée", a déclaré Cécile Hryhorczuk, co-auteur de l’étude. "Nous avons, ainsi que d’autres groupes de recherche, émis l’hypothèse que cette situation entraîne le cerveau à compenser en intensifiant le comportement de recherche de la récompense, un peu comme le phénomène de tolérance de la drogue où l’on doit augmenter la dose pour obtenir un même niveau de plaisir ou de récompense".

    Cette étude est la première du genre à montrer que, indépendamment des changements de poids, la surconsommation de graisses peut avoir des effets négatifs sur les contrôles de la motivation par le cerveau. "Nous pensons que les graisses peuvent avoir une incidence sur le système de la dopamine par une action directe dans le cerveau", conclut Stéphanie Fulton.

     

    Toulouse, toulousain, cuisine, recettes, gastronomie, OccitanieRecette de Yoshi

  • Pour votre plein d'omaga-3

    Ce n'est pas parce que j'aime la cuisine de par chez moi que je ne l'arrange pas, façon diététique!

    Achetez du foie de morue en boîte: sachez que l'huile qu'y si trouve est de l'huile provenant du foie de morue, car, en fait, c'est un foie très gras, donc, NE SOYEZ PAS BÊTES, ne jetez jamais cette huile qui contient les omégas-3 dont nous avons tant besoin. Et d'ailleurs, c'est pareil avec les sardines en boîte.

    Mais, dans la boîte, il y a beaucoup d'huile. Que faire ou plutôt, comment faire pour la garder et l'utiliser à bon escient?

    Simple, passez votre foie avec une passette à très fins trous (cela ne va pas aussi bien avec un filtre à café, c'est trop long).

    Vous avez d'un côté le foie: hop, à poser sur des tartines grillées, bien poivrer le foie et déguster, comme cela, sans autre forme de procès, à l'apéritif. Moi, j'adore! mais, à boire sur une grenache, style Thuilié de préférence. Un apéritif au goût de vin, quoi!

    Mais, comme tous les goûts sont dans la nature, et heureusement, sinon que l'on s'ennuierait sur cette terre en tant que clones!

    Vous pouvez mettre le foie dans: des pâtes froides (en salade, avec vinaigrette), dans une salade de tomate, dans une salade de betterave, dans du riz froid, de la semoule froide…. et coétéra (parce que j'ai des lettres).

    Vous mettrez juste une cuillerée à soupe d'huile de foie de morue pour la vinaigrette des pâtes

    Mais, voilà, il va rester de l'huile… car, l'huile de foie de morue a un goût très prononcé de poisson, et cela ne plait pas à tout le monde.

    Mais, j'y tiens, moi à ma bonne huile salvatrice…. et pas trop ma fille. Pour conserver l'huile, un simple flacon de verre à bouchon…. bien filtrer pour n'avoir que l'huile et… attendre qu'un moment se présente. J'ai eu l'idée d'utiliser cette huile restante en la rajouter à du riz au thon.

    Pour cela, c'est assez simple: faire cuire le riz à la créole ou autres, refroidissez-le. Mélangez dans votre riz du thon en boîte, que vous achetez sans huile bien sûr.

    Donc, vous avez le riz avec des miettes de thon au naturel et vous faites une vinaigrette avec votre huile de foie de morue restante et citron ou vinaigre maison!

    Le tour est joué, à ma fille, qui aime le riz, le thon, le riz au thon et pas trop le goût du foie de morue…. Je lui ai dit: “le thon, c'est du poisson, cela à un goût… si tu aimes le thon (en boîte en l'occurrence) ne vient pas râler pour l'huile qui “pue“ comme tu dis, goûte avant de râler“. Elle l'a fait et finalement, ne se plein plus si je rajoute de cette huile dans la vinaigrette.

    Vous rajoutez: petits oignons, cornichons en lamelles, câpres, olives vertes ou noires et vous obtenez une salade fraîche, solide pour l'estomac et bonne pour la santé avec ses omégas.

    Parfois, je saupoudre de germes de blé: encore plus diététique, mon ami!

    Pour ceux qui n'aiment pas le goût de l'huile de foie de morue, et c'est bien dommage, voici une salade de pâte toute simplette.

    Salade de pâtes simple

    Pour 4: 250 g de pâtes, 1 citron, 1 orange, huile d'olive ou de noix, sel, poivre

    Faites cuire les pâtes à l'eau bouillante salée selon votre goût et selon l'épaisseur.

    Égouttez et passez vite à l'eau froide afin qu'elles ne collent pas entre-elles. Laissez refroidir et assaisonnez avec l'huile choisie et 1 jus de citron; salez, poivrez et décorer avec une orange pelée et découpée en rondelles très fine.

    Pour la santé, rajoutez une gousse d'ail et saupoudrez de persil ciselé frais ou d'autres herbes aromatiques et des germes de blés... pour le petit côté noisette.

     

     

  • Sans l'odeur, pas de goût en cuisine

    Les gens passent plus de temps à sentir l'odeur agréable des fleurs que l'odeur nauséabonde du poisson pourri mais les tests qui ont été effectués sur 36 enfants dans le journal de Current Biology montrent que cette différence ne se trouve pas chez les enfants autistes.

    Les enfants participaient à une expérimentation de 10 minutes dans un essai à l'Institut scientifique Weizmann en Israël. Un tube rouge portait les odeurs agréables et désagréables au nez des enfants alors qu'un autre tube vert enregistrait les changements dans leur rythme respiratoire.

    La doctorante Liron Rozenkrantz, a expliqué au micro de la BBC que, normalement, les enfants changent la profondeur de leur inspiration selon l'odeur qu'ils sentent. Mais dans cette expérimentation,"les enfants atteints d'autisme ne montraient pas cette variation. Ils ont tous pris le même temps pour renfiler le parfum du shampooing que pour l'odeur du poisson pourri". Elle a ajouté que ces observations étaient "étonnantes et surprenantes".

    Les chercheurs ont aussi montré que ceux qui souffraient des symptômes plus sévères de l'autisme passaient plus de temps à inspirer les odeurs désagréables.

    Ce test peut être utilisé pour un dépistage dès le plus jeune âge car les enfants n'ont pas besoin de savoir s'exprimer pour le réaliser.

    Mais, pour le Pr Rozenkrantz, il faudrait savoir à partir de quel âge l'enfant est sensible aux variations d'odeurs avant d'utiliser ce test.

    Les chercheurs ont conclu que les odeurs jouaient un rôle dans l'interaction sociale et que cela pourrait expliquer le lien avec l'autisme, une maladie qui touche un enfant sur 160 à travers le monde.

    http://www.topsante.com/medecine