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Officiel - Page 22

  • Notre plus grand président... après De Gaulle...

     

    Lui, au moins, il nous aimait!

    Discours d'adieu prononcé par Jacques Chirac, le 11 mars 2007, au cours duquel celui qui était encore chef de l'État avait déclaré : "Vous l'imaginez, c'est avec beaucoup d'émotion que je m'adresse à vous ce soir. Pas un instant, vous n'avez cessé d'habiter mon cœur et mon esprit. Pas une minute, je n'ai cessé d'agir pour servir cette France magnifique. Cette France que j'aime autant que je vous aime. Cette France riche de sa jeunesse, forte de son histoire, de sa diversité, assoiffée de justice et d'envie d'agir. Cette France qui, croyez-moi, n'a pas fini d'étonner le monde".

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  • Bactérie tueuse: les oliviers et beaucoup d'autres encore

    Plusieurs oliviers atteints de la Xylella fastidiosa ont été recensés en France. Une bactérie qui contamine des branches entières de l'arbre. "La principale conséquence c'est que ces arbres positifs vont être arrachés bien sûr puisqu'il n'y a pas de traitement", décrit Laurent Lasne de la direction régionale de l'alimentation de l'agriculture et de la forêt de la région Paca. Pour les oléiculteurs des Alpes-Maritimes qui assurent près de 10% de la production française d'huile d'olive, l'arrachage systématique des arbres contaminés est une menace pour la filière.

    L'inquiétude des oléiculteurs

    "On est tout à fait conscients de la propagation par les insectes suceurs, il suffirait peut-être de mettre un système de volière avec un filet de protection autour et voir comment il va réagir", estime le responsable de la filière oléicole du département, Jean-Philippe Frère. Dès lundi 9 septembre, deux arbres malades devraient pourtant être abattus avec l'espoir de stopper la progression de la bactérie sur les oliviers français.

    C'est une bactérie potentiellement mortelle pour plus de 200 espèces végétales dans le monde, pour laquelle il n'existe pas de traitement curatif. Elle a été détectée pour la première fois en France en 2015 (en Corse-du-Sud), et fait l'objet d'une lutte internationale en Europe.

  • La violence en Occitanie

    Hérault. Le nombre de victimes de violences a augmenté de 357 % en 20 ans dans le département

    Jordi Vives

    Montpellier (Lengadoc Info) – La ville de Montpellier connaît depuis quelques mois une spectaculaire recrudescence de la violence. Une situation particulièrement alarmante alors que certains chiffres sur la délinquance dans le département de l’Hérault ne cessent de grimper.

    Montpellier sombre dans la violence

    Un client grièvement poignardé cette nuit au Rockstore, un piéton blessé par balle lundi au Millénaire, la veille un homme a été abattu au fusil de chasse dans la cité Paul Valéry, des tirs de kalachnikov dans le quartier Croix-d’Argent le même jour… la période estivale a été très chaude à Montpellier cette année !

    Entre ce déchaînement de violence et la nouvelle délinquance de certains groupes de jeunes clandestins qui vivent grâce au vol à l’arrachée dans le secteur du centre-ville, Montpellier commence à avoir un véritable problème de sécurité. Un problème qui, certes, n’est pas nouveau mais qui prend une telle ampleur qu’il devient urgent d’intervenir.

    D’ailleurs, les Montpellierains en sont bien conscients. Dans le sondage IFOP du mois de juillet sur l’état de satisfaction des habitants de la ville à propos de l’action de Philippe Saurel, la question de la sécurité est l’un des sujets où les Montpellierains sont le moins satisfaits (avec la propreté).

    Premier politique à réagir sur la question, le candidat des Républicains pour les prochaines municipales, Alex Larue, a réclamé " la tolérance zéro " après avoir constaté que " l’été qui s’achève restera marqué par une vague de violence d’une intensité inédite dans l’histoire récente de la ville ".

    Une situation qui ne date pas d’hier

    L’explosion de la violence aujourd’hui à Montpellier n’est pas vraiment une nouveauté mais s’inscrit dans un processus long dans le département. En vérité, depuis 1998, le nombre de victimes de coups et blessures a connu une augmentation de 357 % selon les chiffres de l’Observatoire National de la Délinquance et des Réponses Pénales rapporté par le site " ville-data ".

    En effet, on comptait 1 082 victimes de coups et blessures en 1998 contre 4 949 victimes en 2018 dans le département de l’Hérault.

    Lengadoc-info.com, 2019, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.

     

  • Micro-plastique dans l'eau à table: les dangers

    Dans son rapport rendu public le 22 août dernier, l’Organisation mondiale de la santé estime qu’à leurs niveaux actuels, les micro-plastiques présents dans l’eau potable ne constituent pas encore de risques pour la santé. Si le message se veut être rassurant, l’Agence sanitaire alerte cependant sur les dangers à venir.

    Des données limitées et encore peu d’études fiables sur le sujet

    Lors d’une conférence de presse, l’OMS a surtout souhaité rassurer les consommateurs d’eau de robinet et d’eau en bouteille dans le monde entier quant aux effets sur la santé humaine des micro-plastiques présents dans l’eau potable. L’analyse réalisée a essentiellement porté sur les risques d’ingestion, les risques associés à la présence de biofilm ou bactéries agglomérées, et les risques chimiques.

    Les travaux menés par les chercheurs ont révélé que les micro-plastiques de taille supérieure à 150 micromètres ne sont pas absorbés par l’organisme. Par contre, l’absorption des particules de plus petite taille, en particulier celles de taille nanométrique, pourrait être plus importante. Toutefois, les études fiables et les données disponibles à ce jour sont encore limitées.

    Maria Neira, directeur du Département Santé publique à l’OMS, appelle ainsi à approfondir la question. Il est indispensable de procéder à des évaluations plus poussées, avec des méthodes standardisées. Pour cause, il est difficile de réaliser une analyse comparative des études sur le sujet et de leurs résultats. Des recherches supplémentaires sont donc nécessaires afin d’obtenir plus de précisions.

    Des risques pour la santé humaine et les écosystèmes aquatiques

    Si les taux de micro-plastiques actuellement enregistrés dans l’eau potable ne sont pas encore une menace pour la santé humaine, il est impératif de lutter contre la pollution plastique dans le monde entier, insiste l’OMS. Si les émissions de plastique dans l’environnement continuent à une telle vitesse, les conséquences se feront sentir d’ici un siècle au plus tard.

    Les micro-plastiques constituent un véritable danger pour l’avenir des écosystèmes aquatiques. Il a été vérifié que leur absorption par les animaux marins affecte leur reproduction. Ce qui ne devrait pas être sans effet sur la santé humaine.

    Outre la nécessité de réduire significativement la pollution plastique au niveau mondial, il convient aussi de traiter les eaux usées.

    Les experts de l’Agence sanitaire onusienne rappellent que le traitement des eaux usées revêt une importance capitale. Il permet d’éliminer plus de 90 % des micro-plastiques qui polluent ces eaux. Malheureusement, bon nombre de pays dans le monde ne disposent toujours pas de systèmes adéquats pour le traitement des eaux usées. Il est également urgent d’investir dans ce secteur.

    Déjà qu'ils ne peuvent pas supprimer les molécules pharmaceutiques des eaux du robinet!!!

  • Bouleversements du climat: il peut nous détruire la santé

     

    Les conséquences psychologiques des inondations, canicules, feux de forêt et autres événements liés au réchauffement du climat sont loin d’être anodines et les scientifiques s’y intéressent pour mieux les appréhender.

    Cette année 2019 marque la fin du troisième Plan Santé Environnement (PNSE). L’objectif de ce plan était de réduire l’impact des facteurs environnementaux sur la santé mais, d’après les organismes chargés de l’évaluer, le PNSE n’aurait eu aucun effet positif.

     Ce contexte d’insuffisance et d’inefficacité des actions mises en place par les gouvernements pour enrayer le dérèglement climatique, provoque un profond sentiment d’insécurité à l’origine de ce que l’on appelle "l’anxiété climatique", l’une des nombreuses problématiques psychologiques décrites dans cet article.

    Dans un article paru dans la revue Current Opinion in Psychology, les chercheurs ont synthétisé les données existantes sur les impacts directs (stress thermique, conditions climatiques extrêmes) et indirects (pertes économiques, migrations forcées…) du changement climatique sur la santé mentale des individus, selon les événements auxquels ils pourront avoir à faire face :

    Evenements météorologiques extrêmes

    Ouragans, inondations, feux de forêt sont des catastrophes susceptibles de durer quelques heures ou quelques jours avec des conséquences matérielles et économiques graves et à long terme.

    Sur le plan mental, les études rapportent: anxiété, troubles de l’humeur, réaction de stress aigu, stress post-traumatique, perturbation du sommeil, suicide et idées suicidaires, sentiment de deuil, perte d’identité.

    Evènements météorologiques subaigus

    Les vagues de chaleur peuvent être des évènements aigus ou subaigus qui ont des conséquences psychologiques plus ou moins profondes selon leur durée. Les études enregistrent une augmentation de la criminalité et des comportements agressifs et un taux de suicide élevé en particulier chez les hommes et les personnes âgées.

    L’augmentation de la température ambiante entraîne aussi des dérèglements physiologiques, notamment une hypothyroïdie fonctionnelle qui se manifeste sous forme de léthargie, de mauvaise humeur et de troubles cognitifs avec un impact direct sur la santé mentale des individus.

    Changements environnementaux définitifs

    D’une manière plus générale, et malgré les objectifs internationaux, la hausse des températures et l’élévation du niveau de la mer devraient persister au cours du siècle. A terme les disparités et les conflits internationaux qu’engendreront les changements climatiques seront les principales menaces pour le bien-être social des populations.

     Cependant, dès aujourd’hui l’"anxiété climatique" (ou "éco-anxiété", " éco-paralysie "ou" sostalgie") apparaît déjà chez les jeunes des pays à revenus élevés.

    L’anxiété climatique serait due à une prise de conscience liée à la notion de dette écologique et l’impuissance que l’on éprouve à son égard. On observe chez ces personnes des comportements dépressifs poussant à des modes de vie autodestructeurs.

    Plus question de fermer les yeux ou de s’accabler sur le sort de l’humanité, des actes constructifs peuvent redonner confiance aux jeunes et limiter leur culpabilité. Selon une étude très récente publiée dans le Journal of public Health, la participation à des projets d’initiatives alimentaires locales pourrait par exemple s’avérer très positive, en agissant sur 4 facteurs reconnus pour influencer le bien-être: le lien avec la nature, la satisfaction des besoins psychologiques de base, de meilleurs régimes alimentaires et l'activité physique.

    Sources

    Palinkas LA, Wong M, Global climate change and mental health, Current Opinion in Psychology (2019)

    Zareen Pervez Bharucha, Netta Weinstein, Dave Watson, Steffen Boehm, Participation in local food projects is associated with better psychological

  • Homard m'a tuer.......

    Lui-là, c'est un homard!

    Par la faute de Mediapart, nous voilà avec un François de Rugy sur les bras, bien embarrassé pour justifier ces dîners fastueux qu’il donnait du temps où il était président de l’Assemblée nationale. Le ministre tente la technique du "J’assume". Un grand classique macronien. Comprenons-le, il s’agissait de "dîners informels liés à l’exercice de ses fonctions avec des personnalités issues de la société civile". Sur ce point, tout le monde est d’accord: à moins de 500 euros la bouteille, les personnalités issues de la société civile ne se déplacent pas.

    Les divers responsables censés avoir pris part aux festivités seraient partis face à un plat de homards trop petits.

    Quant à des crevettes, n’en parlons pas: il y aurait eu outrage. Vexation générale s’il avait été avéré que le festin n’était pas aux frais du contribuable.

    Léger retard à l’assumage dans le couple de Rugy. Tandis que monsieur affirme qu’il n’y avait là que peu d’amis, de son côté, madame déclare à Mediapart que les invités appartenaient dans leur majorité au cercle amical. L’enquête pourrait déterminer que François de Rugy parlait des homards. Et il est vrai qu’il ne les connaissait pas.

    Très conscient du caractère exceptionnel de ces agapes, François de Rugy posait assis à la table pour une photo-souvenir. Seul, avant l’arrivée des convives si exigeants. Madame à côté d’une bouteille de pommard, les homards, la table somptueusement décorée, étaient également immortalisés.

    Il fallait garder une trace de cette débauche de luxe. Montrer le chef-d’œuvre aux enfants, aux collègues et surtout aux amis qui n’avaient pas pu venir. Comme une manière de les inciter à ne pas rater la prochaine ripaille. En aucune manière, le ministre ne semblait trouver matière à scandale dans cet étalage de mets et de breuvages dispendieux mis sur l’ardoise des finances publiques. Un petit plaisir dans la dure vie d’un agent de l’État.

    L’un des arguments de François de Rugy pour expliquer cette dizaine de soirées de gala vaut le détour: "On reproche souvent aux hommes et aux femmes politiques d’être coupés, j’ai toujours souhaité que l’Assemblée nationale soit ouverte“.

    Le retour au réel n’est pas pour demain. Ne pas se couper du quotidien des Français à coups de petites cuillères en or et de homards XXL est une curiosité. De l’ésotérisme parlementaire. Faisaient-ils tourner les tables pour entrer en contact avec les esprits des smicards? Gilet jaune, es-tu là?".

    La table se soulevait, les sauces étaient renversées… L’Assemblée nationale s’ouvrait enfin au petit peuple. Frais de détachant non compris.

    Après examen sérieux de la photographie des crustacés, il apparaît, sauf erreur de ma part, qu’il s’agit non pas de homards mais de langoustes. Un site connaisseur de la question informe qu’elles sont encore plus chères que le homard.

    Ah zut… Edwy Plenel va tomber sous le coup de la loi anti-"fake news". Accusé de haine envers les fruits de mer. De discrimination, d’amalgame, de racisme anti-langouste… Ce rebondissement de l’affaire fera l’objet d’un dîner avec des représentants de la société civile. Frites à volonté.

    https://www.bvoltaire.fr/les-agapes-somptueuses-de-francois-de-rugy

     

     

  • Alerte à la maladie du "dragon jaune"

    Oranges et citrons européens

    L'Anses confirme un " risque élevé " d'introduction de la maladie du huanglongbing dans les cultures d'agrumes. Elle recommande la plus L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a confirmé mercredi un " risque élevé " d'introduction de la maladie du huanglongbing dite " du dragon jaune " dans les cultures d'agrumes en Europe, et recommande aux voyageurs la plus grande prudence dans le transport et l'importation de ces végétaux. " Le climat favorable, la présence des agrumes, le potentiel adaptatif des bactéries et la capacité d'établissement des insectes vecteurs en dehors de leur zone d'origine " sont autant de facteurs qui permettent à l'Anses de conclure un rapport publié mercredi par une " probabilité élevée d'établissement et de dissémination de la maladie " en Europe.

    La maladie du huanglongbing (HLB) constitue l'une des menaces les plus importantes pour les cultures d'agrumes dans le monde, puisqu'elle provoque des pertes importantes de rendement, une diminution de la qualité des fruits et peut conduire à la mort des arbres, selon l'Anses. La région reste l'une des seules exemptes de cette maladie qui touche de nombreux pays producteurs en Asie du Sud-Est, en Amérique et en Afrique, également présente en outre-mer dans les Antilles et sur l'île de La Réunion. "Il n'existe aucune mesure efficace pour l'éradiquer", écrit l'Anses dans son rapport.

    Respecter la réglementation européenne

    Le psylle Trioza erytreae, l'un des deux insectes vecteurs de la bactérie Candidatus Liberibacter spp., à l'origine de la maladie, est "d'ores et déjà présent au Portugal et en Espagne et pourrait disséminer la maladie", analyse l'agence. Elle explique que la maladie peut apparaître plusieurs années après l'établissement de l'insecte vecteur dans une région donnée, comme en Floride où la bactérie a été détectée sept ans après.