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gastronomie - Page 55

  • Ragoût de mouton à l'Irlandaise (autre recette de ragoût de mouton)

    ou “à la teutone“ comme disait mon père car la bière remplace le vin ou le bouillon (et j'espère que ce nom ne dérangera pas les esprits chagrins car, bon sang, on ne peut plus parler en France sans se retrouver en correctionnelle pour insulte envers je ne sais quel foutriquet qui se croirait autorisé à être vexé! Merde à la repentance!). Pourquoi cette désignation? parce qu'il y a de la bière. Et puis, je vous signale que mon père a été emprisonné dans une ferme qui servait les nazis du camp d’Auschwitz pendant 4 ans et qu'il est revenu à l'état de squelette; il était dans le tout dernier convoi de retour des prisonniers de guerre de la Croix-Rouge internationale, (en fin 45 ou début-46) alors, je peux bien lui laisser la paternité de ce nom et même de le revendiquer pour Lui!

    Pour 4: 1 kg de collet ou de poitrine de mouton; 2 gousses d'ail, 300 g d'oignons en cubes, 1 kg de pommes de terre, ½ de bière (mais, si vous avez des gosses, utilisez plutôt du bouillon de volaille) 4 carottes, 2 navets pas trop vieux, bouquet garni, sel, poivre, et graisse de canard ou huile arachide, coriandre moulue, un peu de cannelle en poudre ou du piment rouge Espelette si vous avez...sec en poudre piquant ou doux. 1 cuillère de fécule maïs ou pomme de terre ou de farine.

    Pelez tous les légumes et coupez en tronçons, gardez les pommes de terre entières ou coupées, comme vous voulez.

    D'abord, mettez à rissoler les oignons dans de la graisse.

    Il faut couper la viande en gros cubes de 4 cm et l'ajouter aux oignons pour la faire rissoler en tournant de tous les côtés, saupoudrez de farine, mélangez bien et réservez de coté.

    Dans une cocotte en fonte bien huilée, disposez en couches successives oignons et viande, puis légumes: carottes, navets et pommes de terre et finir par oignon-viande. Ajoutez les épices au fur et à mesure que vous posez vos couches. Recouvrez de bière brune, ajoutez l'ail, le bouquet….

    Si vous faites en cocotte-vapeur, ne pas immerger entièrement la viande et cuire 40 mn après le chuintement de la soupape.

    Si vous mettez au four, mettre à cuire durant presque 2 heures à four à 180°; pour que la viande soit moelleuse, vous pouvez lutter la cocotte et donc, vous mettez un peu moins de bière.

    Lutter? faire une pâte très épaisse avec de l'eau et de la farine; façonnez en long boudin et entourez la cocotte avec ce boudin pour sceller le couverte hermétiquement.

    Cette barbe de farine, c'est du pain, donc, inutile de la jeter. Elle sera sèche et dure mais vous pourrez la rajouter dans la soupe à l'œuf des ouvriers dont j'ai déjà donné la recette.

    Bien évidemment, il vaut mieux que l'extérieur de votre cocotte soit propre… mais, comment pourrait-on ranger une cocotte sale à l'extérieur dans son placard?

     

  • J'ai la côte!

     

    13 sites en .RU visitent un autre de mes blogs tous les jours! 

     

    http://demaincestaujourdhui.hautetfort.com/

     

    et deux TV Web!

     

    C'est extra!!!

  • Dernières nouvelles nutrition et cuisine

    Que sont les AGE? Des produits chimiques qui résultent d’une réaction entre un sucre et un acide aminé. Cette réaction chimique s’appelle "Réaction de Maillar ", du nom du chimiste français qui l’a découverte en 1912. Cette transformation ne fait pas intervenir d’enzyme, elle a lieu spontanément: dans un premier temps, le groupement carbonyle du sucre réagit avec une fonction amine et donne ce que l’on appelle une base de Schiff. Ensuite cette base de Schiff va elle-même subir un réarrangement moléculaire pour donner ce qu’on appelle un produit d’Amadori. Ce dernier entre dans la phase terminale de la réaction de Maillard et aboutit à la formation des AGE, parfois appelés produits de la réaction de Maillard ou produits terminaux de la glycation.

    Les premières étapes de la réaction sont réversibles: on pourrait revenir en arrière et retrouver nos sucres et nos acides aminés. Malheureusement les étapes finales sont irréversibles : quand un AGE est là, il y reste ! Et à moins d’être éliminés grâce à nos reins dans les urines, les AGE s’accumulent dans notre organisme avec des conséquences majeures.

    La glycation: un phénomène spontané dans notre corps

    Si les conditions sont favorables: sucre sanguin, pH, température, le corps fabrique les AGE tout seul. Les deux premières étapes de la réaction de Maillard donnent des produits de glycation précoces. Leur formation est proportionnelle à la concentration sanguine en sucre (glycémie). Dans la dernière étape de la réaction de Maillard, on obtient des produits de Maillard, les fameux AGE. La formation des AGE, contrairement à celle des produits de glycation précoces, ne dépend pas de la glycémie mais de la durée d’exposition des protéines aux sucres et du temps de renouvellement protéique.

    Mais c’est également un phénomène culinaire

    La glycation, ou réaction de Maillard, est une réaction à laquelle nous pouvons assister tous les jours lorsque nous cuisinons. Lors de la cuisson, la réaction entre les sucres et les protéines alimentaires donnent des AGE alimentaires. Tous les aliments ne contiennent pas la même quantité d’AGE (voir tableau des sources d’AGE). La formation de ces AGE est d’autant plus importante que la température de cuisson augmente. Les modes de cuisson sont donc responsables de la quantité d’AGE que l’on va trouver dans notre assiette, quantité qui peut parfois être très importante. En cuisine, ces réactions sont indispensables car ce sont elles qui donnent aux aliments leur couleur dorée et leur fumet appétissant. Le rôti tout juste sortit du four avec sa belle couleur caramélisée? C’est la réaction de Maillard. L’arôme puissant du café torréfié? Encore la réaction de Maillard. La belle croûte dorée du pain? Toujours la réaction de Maillard. Incontestablement, tout cela stimule nos yeux, notre odorat et ravit nos papilles. Hélas, en matière d’alimentation, ce qui est bon… n’est pas toujours bon pour la santé.

    Quels aliments privilégier? Lesquels éviter?

    Pour ce qui est de déconseiller tel ou tel aliment, il est encore un peu tôt. En revanche, on peut d’ores et déjà faire des recommandations sur les modes de cuisson à utiliser préférentiellement. On sait que le fait de frire ou griller des aliments augmente considérablement le taux d’AGE alors que le fait de les faire bouillir engendre moins d’AGE.

    Cependant, les hautes températures permettent également de former des produits finaux de la réaction de Maillard, polymères bruns aussi appelés melanoidines et qui sont associés a un effet antioxydant. Nous avons aujourd’hui beaucoup plus de données scientifiques sur ce sujet, au travers d’études financées par les industries agro-alimentaires.

    La cuisson à haute température permet en effet de conférer aux aliments goût et couleur et texture croustillante, caractéristiques sensorielles très appréciées du consommateur. Malgré ces données, il est raisonnable en terme de bénéfice/risque de recommander d’éviter de griller les aliments et de préférer la cuisson à l’eau.

    On a établi des liens de cause à effet entre les AGE et certaines maladies. Les pathologies rénales par exemple sont aggravées par les AGE alimentaires. Ceux-ci sont mal excrétés, il y a alors une accumulation d’AGE ce qui favorise un terrain inflammatoire.

    Dans le cadre du diabète, on a une surproduction endogène d’AGE favorisée par l’excès de glucose sanguin. Les diabétiques sont donc soumis à une exposition chronique à un excès d’AGE.

    En diminuant les AGE dans leur alimentation, les diabétiques, les personnes qui souffrent de maladies rénales pourraient prévenir les complications liées a ces pathologies mais certainement pas soigner la pathologie elle-même.

    Dans l’obésité? Pour ce qui est de la lutte contre l’obésité on ne peut décemment pas envisager la restriction des AGE, les données de la littérature sont encore très éparses et controversées.

    Par contre on peut supposer dès a présent un lien évident avec le risque de surconsommation alimentaire: les produits de la réaction de Maillard augmentent l’appétence des aliments. Ces derniers prennent donc une belle couleur dorée et une odeur parfumée qui incitent les gens à en manger. Par exemple si on vous propose des pommes de terre bouillies ou des pommes de terre frites, vous aurez peut-être tendance à manger plus de frites car elles vous semblent plus appétissantes, et pourtant les frites apportent deux fois plus de calories que la pomme de terre.

     

  • Saucisse en crêpes et lycée de Versailles

    Bon, pour toutes les personnes qui viennent voir mes recettes et sont basées à l'étranger, "lycée de Versailles" est une expression imagée pour dire "crêpe à la saucisse."

    Ce plat est bourratif mais excellent et très bon pour vos finances; de plus, c'est super entre copains… mettez-les à la pâte!

    Par personne, 2, 3 ou 4 chipolatas que vous devez faire griller

    1 oignon jaune, pâte à crêpes: tout le monde connait la pâte à crêpes, donc, je ne vais pas m'attarder dessus. Mais, s'agissant d'une recette salée, ce serait un peu bête de faire une pâte à crêpes salée!

    Vous pouvez faire cuire dans une sauce champignons à la crème ou sauce béchamel ou Mornay; la Mornay est une béchamel à laquelle vous rajoutez: 1 jaune d'œuf, 1 noix de beurre et du gruyère râpé.

    Et oui, en mettant du râpé dans votre béchamel, vous faisiez, en réalité, une Mornay! :-)

    Bon, c'est simple pour cette recette de mon invention:

    On cuit les chipo et pendant qu'elles cuisent, on fait une pâte à crêpe, salée bien évidemment;

    Beurrez largement un plat à four (que vous avez ou pas mis à chauffer; mais s'il est chaud, vous cuirez plus vite)

    Sans vous brûler, enroulez une chipo dans une crêpe…. bien sûr, si la crêpe est aussi large que la chipo, c'est plus joli… sinon, coupez les bouts. Rangez dans le plat et versez par-dessus la sauce que vous avez choisie.

    Avec une Mornay, il suffit de saupoudrer de râpé et de faire cuire au four à 220° bien chaud, durant ¼ heure. Vous pouvez mettre de la chapelure pour petit gratinage.

    Oui, oui, vous pouvez remplacer par de la pâte filo ou des feuilles de riz…ça vous regarde… et même, vous pouvez saupoudrer de piment d’Espelette ou de toutes les épices qui vous passe par l'esprit.

     

     

  • Des pâtes? oui, des Pan... (ces pâtes-là sont françaises figurez-vous)

    Les pâtes? des tas d'histoires, histoires du monde.

    Quand on aime la pasta al pomodoro, il vaut mieux se renseigner pour savoir qui les a inventées et d'où, par qui et quand elles sont arrivées chez nous.

    Je vous fais un petit condensé de ce que j'ai lu, de ci, de là: Elles ont été inventées en Chine et datées de -2000 avant JC. et, en fait, l'utilisation des pâtes semble avoir débuté au sein de populations diverses à certains endroits du globe pour plus tard se propager dans le monde entier. C'est en Chine que l'on trouve la plus vieille évocation connue des pâtes, qui sont toujours beaucoup consommées aujourd'hui. Les pâtes chinoises et asiatiques sont cependant plus communément appelées "nouilles".

    De nombreuses sources attribuent l'introduction des pâtes en Italie en 1292 à Marco Polo, qui les auraient ramenées de ses voyages en Asie. Cependant, l'origine des "macaroni" en Italie remonte à la Rome Antique.

    Les pâtes étaient incontestablement connues à la fois par les Grecs et les Romains. Ils consommaient en particulier une sorte de large nouille appelée en grec "laganon", probablement l'équivalent de nos lasagnes actuelles. Cependant, ce type de pâte n'était pas cuite à l'eau comme pour les lasagnes, mais cuite sur des pierres chaudes ou rôtie au four, un peu comme nous le faisons avec les pizzas.

    Apicius, un écrivain romain du premier siècle, bon mangeur, décrit une pâte faite  “pour envelopper les tartes…". Ces dernières étaient appelées ‘lagana'. La recette de cette pâte n'a pas été retrouvée, cependant il existe toujours des suggestions pour les accommoder avec de la viande et du poisson. On se rapprocherait alors de nos raviolis  ou tortellini  actuels.

    La plus ancienne évocation de nouilles cuisinées par ébullition est recensée dans le Jérusalem Talmud, écrit en Araméen au Vème siècle. On désignait alors les nouilles par le mot itriyah. Dans les textes arabiques, ce mot fait référence aux nouilles sèches achetées auprès d'un vendeur ambulant, plutôt qu'aux nouilles fraîches faites à la maison. En effet, les pâtes séchées pouvaient se conserver, alors que les pâtes fraîches devaient être mangées immédiatement. Il est plus que probable que les pâtes aient été introduites pendant la conquête de la Sicile par les arabes, qui les auraient importées sous forme de pâtes séchées.

    On pense aussi que le mot sicilien “maccaruni” qui signifie “pâte formée par la force” est l'origine du mot macaroni. C'est une étrangère qui finalement fut une des plus grandes reines de France car elle aima beaucoup notre pays et ses habitants qui nous a apporté les pâtes d'Italie, avec beaucoup d'autres choses encore. Catherine de Médicis est à l'origine d'une nouvelle cuisine française.

    Arrivée à Paris afin d'épouser le Roi de France, venue avec ses propres cuisiniers et de nouveaux produits, elle changera aussi les arts de la table de la France.

    Catherine, très gourmande, fait déguster à la cour de nouveaux plats de viandes: quenelles de volaille, crêtes de coq, crépines de foie (de veau ou de porc) et cervelle. Ces plats sont servis en petites quantités, ce qui est nouveau pour l'époque. Ce qu'elle préfère, ce sont les légumes, les fruits frais et les pâtisseries.

    A son entourage, elle transmet son goût pour les brocolis, les épinards, les artichauts, les courgettes, les haricots ou les asperges. Mais aussi pour les nouvelles traditions pâtissières: comme par exemple la pâte à choux ou la pâte feuilletée destinées aux recettes à la fois sucrées et salées. Elle importe également une nouvelle façon de conserver les confitures: les fruits macèrent dans le vin cuit ou le sucre, alors qu'on les conservait habituellement dans le miel. Elle introduit aussi les gelées, les pains d'épices, le panetonne, le nougat, les marrons glacés, la crème frangipane ou encore les macarons, les glaces, les sorbets, les dragées... 

    Vous n'imaginiez pas tout le bien que cette grande reine a fait pour nous?

    Dans le même temps, Catherine de Médicis sort les arts français de la table du Moyen-âge. A cette époque, on mange encore avec les doigts ou le bout du couteau. Elle introduit la fourchette à deux dents, ce qui lui vaut le surnom de "La reine à la fourchette". C'est également elle qui remplacera les grands plats dans lesquels chacun se servait, par l'assiette individuelle et les gobelets en étain, par les verres. Fille de la Renaissance italienne, Catherine de Médicis est en quelque sorte à l'origine d'une certaine renaissance de la cuisine française; et pour fini, c'est Catherine de Médecis qui a inventé… la culotte! Elle aimait les courses à cheval mais les dames de son temps montait les jambes du même côté, la jupe sous les fesses. Mais, comme Catherine adorait la chasse à courant et le vent dans les cheveux, elle trouvait peu commode de courir la campagne, à la vitesse de son destrier, avec le risque de se casser mille fois et plus le coup. Elle décida d'enfourcher le cheval comme un homme et, comme les femmes ne portaient rien sous leur robe, elle eut l'idée de fabriquer un caleçon en dentelles et frou-frous (on n'est pas femme pour rien) sur le modèle des collants masculin, d'abord pour protéger l'intimité et aussi, dans le cas où un vent malicieux et moqueur aurait eu l'idée saugrenue de soulever ses jupes et jupons!

    Juste un ou deux trucs à savoir pour vos pâtes: ils faut les faire cuire avec beaucoup d'eau salée: en effet, lorsque l'on jette les pâtes dans l'eau, le contact des pâtes froides baisse la température et l'on peut avoir des pâtes collantes.

    Les pâtes ne se rincent pas après la cuisson. Cela aurait pour effet de les refroidir, et surtout de faire disparaître une quantité d'amidon indispensable à la liaison de l'accompagnement leur donnant une texture spécifique.

    Perso, lorsque l'eau bout, je jette mes pâtes et dès que le bouillonnement reprend, j’éteins le gaz et je couvre les pâtes qui, cuisent ainsi lentement en 6 ou 7 minutes; puis, je les égoutte à l'écumoire ou la pince à spaghetti selon celle que j'ai sous la main et je les verse par paquet dans ma sauce… soit tomate, soit carbonara… mais je peux aussi bien les préparer avec huile d'olive, persillade et beaucoup d'ail.

    Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, on consommait les pâtes natures ou avec du fromage. L'utilisation de la tomate est mentionnée pour la première fois au XVIIe  siècle. La tomate est d'abord importée du Nouveau Monde vers l'Espagne, puis on la retrouve à travers l'Europe, notamment dans les pays méditerranéens, où les conditions climatiques sont idéales pour la cultiver. Mais la tomate n'apparait pas comme un ingrédient était considérée comme une plante ornementale, car on pensait alors que c'était un poison (En réalité, les feuilles sont toxiques, mais son fruit, la tomate, ne l'est pas).

    La sauce tiendra bien collée aux pâtes d'autant qu'elles sont creuses ou à rayures. De ce que je me souviens, nous n'avions que: vermicelle, alphabet, perles, coquillettes, spaghetti, macaroni, cannellonis, nouilles et gansettes; il n'y avait, finalement pas tant que cela de choix. Le jour du pot-au-feu, c'était vermicelle ou alphabet. Les macaronis étaient au jus de viande ou au gratin avec chapelure et fromage qui file.

    Les cannellonis, c'était des feuilles de pâtes à plat; c'est nous qui les roulions avec la farce au milieu puis rôtis à la poêle avant de les plonger dans la sauce tomate et gratiné au four de la cuisinière saupoudré de fromage qui file. Ce n'est qu'après 1970, quand je vivais seule avec ma fille que j'ai commencé à utiliser la pâte plate pour cannellonis en lazagne.

    Les coquillettes ou les nouilles étaient utilisées souvent dans une sorte de ratas que toute l'Italie va me hurler dessus après avoir lu la recette ci-après.

    En fait, cette recette, nous la faisions dans la catégorie: l'art et la manière d'utiliser les restes.

    La carcasse du poulet rôti, une fois délestée des cuisses, blancs…

    D'abord, dans une grande casserole ou marmite ou faitout, faire roussir des oignons à bien bruns avec la graisse de canard ou de l'huile de pépins de raisin ou d'arachide; puis, on mettait le curou (cul ou fondement du poulet), les ailes, le bréchet… coupés en morceaux et on faisais roussir l'ensemble, une cuillère de farine, ajouter le bouillon puis la tomate concentrée délayée avec du bouillon (fait avec deux cubes). Du thym ou du laurier.

    On laissait cuire 10 m' à feu vif, on rajoutait les pâtes et on laissait encore cuire une bonne  ½ heure à feu moyen. Parfois, on rajoutait des câpres, des rondelles de gros cornichons ou des olives bien rincées ou une petite boîte de champignons en saumure mais bien rincés…

    Et oui, pas de cuisson à dente, c'était tout mou! bien épais, bien roboratif pour que le vent d'autan ne nous emporte pas; avant de mettre le saladier plein à ras bord, on arrosait d'un filet d'huile et agrémenté de quelques grammes de râpé, le fromage qui file. Charcuterie en entrée, fruits de saison à la fin.

    Et, une goutte de vin dans beaucoup d'eau, avec du bicarbonate de soude; Le bicarbonate de soude, un moyen de se prémunir contre les maladies d'alimentation (avant le frigo, avant le principe de précaution, avant les lois multiples et avariées de la commission de Bruxelles, (bizarre que l'on dise la commission de Bruxelles et pas de Strasbourg, pour éviter que les Français et leur mondiale gastronomie, soient regardés de travers à cause de leurs lois idiotes?) avant le déménagement des Halles, avant les supermarchés ou hyper). Avant le traitement des eaux qui coûte plus cher que l'eau du robinet et avant l'obligation d'acheter de l'eau en bouteille pour ne pas se tordre de douleur en permanence à cause du chlore…

    Mais, il y a plus de 200 000 centenaires en France, tout de même! Actuellement. On dit que cela va augmenter beaucoup. Ha oui? après tant de bisphénol, de produits chimiques sur les légumes ou les fruits???

    Avant l'importation de fruits de certains pays chauds (où il n'y a pas d'eau) et où, quand il en maque et qu'on va tout perdre, on utilise l'eau des stations avant épuration? et on vous vends cela avec le sigle AB….

    Achetez Français, va… il y a tant de normes sanitaires en France que nos agriculteurs en crèvent… mais, au moins, leurs légumes et fruits ne sont pas arrosés avec de la pisse, heu, pardon…il faut dire: de l'urine. C'est politiquement correct, mais cela revient à dire la même chose. Reste que je n'ai pas envie d'être zemmourisée!

     

     

  • Pas cool, les japonais!

    L'art du sushi est, comme beaucoup de traditions nippones, souvent réservé aux hommes.

    Le Japan Real Time a mené l'enquête pour connaître les raisons pour lesquelles les femmes ne peuvent, soi-disant, fabriquer des sushis.

    Les réponses sont toutes plus farfelues les unes que les autres. La rumeur générale repose sur le fait que les mains des femmes seraient naturellement plus chaudes que celles des hommes, ce qui rend le riz plus chaud. Et risque de cuire le poisson cru...

    Autre handicap notoire, la taille des mains féminines: les hommes pensent que leurs trop petites mains de ces dames les empêcheraient de faire les sushis à la bonne taille. En revanche, on ne précise pas que leur délicatesse pourrait éventuellement en faire des plus jolis.

    Ensuite, elles ne seraient pas capables de tenir la cadence de travail. C'est très dur pour une femme de travailler pendant des heures, s'occuper correctement du poisson et surtout prendre le dernier métro. C'est à se demander ce que ces hommes pensent que leurs femmes font à la maison.

    Le poisson, un travail d'homme

    Selon Masa Takayama, un chef sushi très réputé de Los Angeles, " tout ce qui a un rapport avec le poisson est un travail d'homme : le pêcher, le couper, le cuire ou en faire des sushis. C'est un travail très difficile, et les femmes n'ont juste pas l'endurance qu'il faut pour être derrière un comptoir de sushi ". Tous les chefs sushis du monde attrapent eux-mêmes leurs poissons, c'est bien connu.

    Autre explication, tout aussi sensée : les femmes portent du parfum ou du maquillage – voire, sacrilège, les deux en même temps – ce qui les prive de leur sens olfactif. A croire que les hommes japonais ne se parfument jamais.

    Enfin la dernière raison – sans doute de loin la meilleure : les femmes ne peuvent pas être de bons sushis chefs à cause de leurs menstruations. Le cycle des femmes ne leur permettrait pas d'être constantes dans leur travail.

    Trop déséquilibrées

    Dans une interview pour le Wall Street Journal, Yoshikazu Ono, le fils du triple étoilés Michelin Jiro Ono, explique que " pour être professionnel, il faut avoir le goût régulier de la nourriture, mais les femmes ne peuvent prétendre à cela à causes de leur cycle. Cela crée trop de déséquilibre".

    D'autre part, certains chefs expliquent que l'espace derrière le comptoir à sushi est un endroit sacré que la présence féminine pourrait maculer. Ou encore qu'elles ne savent tout simplement pas manier les couteaux. C'est sûr qu'avec ce genre de remarques, mieux vaut que ces messieurs évitent de croiser une femme armée d'un couteau pendant la mauvaise période du mois.

     Alors sexisme ou tradition trop profondément ancrée? Dans le quartier d'Akihabara, un petit restaurant de sushi entièrement géré par des femmes vient d'ouvrir. Déjà fortement critiqué par les hommes qui pensent qu'elles ne font "qu'imiter l'art du sushi", ces femmes tentent, grâce à leur slogan " fresh and kawaii ", 'frais et mignon', de s'imposer dans se monde très masculin, pour ne pas dire machiste.

     

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    Au fait: suis-je la seule française à n'avoir JAMAIS consommé de ces trucs?