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  • Pas cher du tout: Queue de bœuf aux oignons

    Queue de bœuf aux oignons

    Pour 4 personnes environ

    1,5 kg de queue de bœuf que vous faîtes couper en tronçons pas trop gros.

    5 ou 6 gros oignons jaune, du paprika doux, au moins 1 cuillerée, 2/3 de bouillon, 2 cuillères de graisse de canard (ou d'huile d'olive si vous insistez) une petite boîte de concentré de tomate, bouquet garni, un peu de farine, 2 grosses cuillerées de crème fraîche épaisse, sel, poivre, branchette de thym, 2 clous de girofle.

    Faites chauffer la graisse dans une cocotte, faites rissoler les morceaux de queue de bœuf de tous les côtés durant 5 mn, ajoutez les oignons coupés en gros cubes, faites rissoler encore, (surveillez bien qu'il y ait assez de matière grasse sinon, cela brûle) saupoudrez de farine, couvrez d'eau à hauteur, ajoutez la cuillère à café de paprika, délayez la tomate à part et rajoutez, mettre la branchette de thym et clous de girofle, poivre. Portez à ébullition puis cuire à feu assez fort durant 1 heure (40 mn en cocote vapeur); salez ensuite à la fin, goutez, rajoutez du poivre.

    Ensuite, versez la crème fraîche épaisse et mélangez bien, laissez cuire 5 mn supplémentaires, retirez le bouquet garni et servez avec du riz vapeur. Des pommes de terres, du blé, des pâtes, des salsifis, des petits pois à la parisienne....

    Si vous trouvez la sauce un peu trop douce à votre goût, faites rissoler les oignons à part et ne les incluez qu'au moment où vous rajoutez la crème fraîche.

    Ou bien, prenez dans un bol une demi louche de la sauce, délayez une grosse cuillère de moutarde maison et la crème fraîche épaisse et reversez le tout pour cuire encore quelques minutes.

    Une vraie ménagère a toujours des idées pour transformer un plat afin qu'il soit comme nouveau!

  • Un grand Toulousain: Xavier Darasse

    Darasse_photo.jpgXavier Darasse, né le 3 septembre 1934 à Toulouse et mort le 24 novembre 1992 à Toulouse, est un organiste et compositeur français. Sa mère, Renée Darasse-Laroyenne, élève de Marcel Dupré, est organiste de la Cathédrale Saint-Etienne. Son père, Joseph Darasse, est organiste amateur, et son oncle, Monseigneur Louis Ollier, est Maître de Chapelle de la Cathédrale.

    Il commence à 5 ans l’étude du piano, qu’il poursuivra, sur les conseils de Marcel Dupré, ami de la famille, jusqu’à 18 ans. Marguerite Long, l’ayant entendu, lui conseille d’entrer au Conservatoire et de se consacrer à la musique. Il s’inscrit au Conservatoire de Toulouse où il obtient les premiers prix de solfège, d’harmonie et de piano en 1950.

    Le festival international Toulouse les Orgues organise tous les 3 ans en son honneur le concours international d'orgue Xavier Darasse

    Il fut tout d'abord l'élève de sa mère. Agé de 16 ans, il se rend à Paris afin de continuer ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique. Il y suit la classe d’harmonie de Maurice Duruflé où il obtient un premier prix en 1954, puis l’année suivante les premiers prix de contrepoint et de fugue dans la classe de Simone Plé-Caussade, puis de Maurice Duruflé (orgue) et d’Olivier Messiaen (composition et d’improvisation.) au Conservatoire de Paris et remportait un second Grand Prix de Rome en 1964, après avoir obtenu le ler Prix d'orgue en 1959.

    Après avoir suivi les cours de Rolande Falcinelli, il décroche, en 1959, les premiers prix d’orgue. En 1963, la société des "Amis de l’Orgue" lui décerne un premier prix de virtuosité. Il est nommé professeur à Angers, et commence une carrière de concertiste qui le mènera dans le monde entier. Dans un souci d’ouverture, il se tourne vers le passé et étudie avec ferveur les traités des Maîtres anciens, tout en jouant des œuvres contemporaines qu’il présente en création dans les festivals "d’avant-garde".

    En 1965, il se voit attribué le Prix Rameau. Il s’établit à Toulouse où il crée la classe d’orgue du Conservatoire National de Région.

    En 1966, il obtient le Premier Prix d’exécution et improvisation des " Amis de l’Orgue ".

    Dès 1967, et jusqu’en 1973, Xavier Darasse est Directeur Musical du Centre Culturel de Toulouse.

    Le 30 octobre 1968, il est nommé par André Malraux, Membre de la 5ème section, "orgues historiques" de la Commission Supérieure des Monuments Historiques.

    En 1969, l’Académie Charles-Cros lui décerne un grand prix du disque pour son enregistrement de la Messe du 3ème ton d’André Raison et des 5 fugues de Jean-Henri d’Anglebert. Cette même année, il compose "Espace", ballet commandé par le festival " Messidor " de Toulouse pour célébrer le lancement de l’avion "Concorde".

    En 1970, il compose son premier Organum.

    Il participe dès lors à d’innombrables académies d’été, master-classes, jurys, tout en donnant de nombreux concerts, laissant partout l’image d’un homme sympathique et plein d’humour. Académies d’été à Saint-Maximin du Var (1971 et 1972), Saint-Hubert (Belgique 1973 et 1974), Saintes (1974 et 1975), Saint-Dié (1976), aux U.S.A. (1978), Internationale Studienwoche Sinzing en Allemagne (1981 – 1983), à Haarlem (Pays-Bas, 1982, 1984 et 1985), master-classes au Japon (1984 et 1985), au Luxembourg (1985), à Toulouse… 50 concerts au U.S.A. (1974 à 1976), concerts en Allemagne, en Autriche, au Canada, en Italie, aux Pays-Bas, en Suisse, etc… Membre de Jury à Bruges, Chartres, Paris, Nimègue, Haarlem, Nuremberg, Tokyo, Dublin... Il participe au Festival d’automne de Varsovie, festival des Flandres, Liège Anvers, Bruxelles, Nimègue, Haarlem, Loyola, Mahon (Espagne), Royan, Aix-en-provence, Avignon, Saint-Donnet, Bordeaux, Metz, Prades, Festival Estival de Paris, Festival de Musique Sacrée (Paris), Toulouse…).

    8e concours Xavier Darasse

    Le mercredi 6 octobre 1976, après un concert à la Cathédrale de Condom, Xavier Darasse s’endort au volant de son véhicule: son bras est sectionné dans l’accident. Malgré une greffe réussie, il ne pourra plus jouer de l’orgue. Il se tourne alors vers la composition, sans délaisser pour autant l’enseignement; ainsi ; le catalogue de ses œuvres s’allonge d’une ou de deux pièces par an.

    Professeur d'orgue au conservatoire de Toulouse (1964), producteur d'émissions musicales à France-Musique (1962-1975), il menait une brillante carrière d'organiste qui fut, hélas, interrompue en 1976 après un grave accident au cours duquel il perdit l'usage du bras droit (qu'on lui re-greffa avec succès sans qu'il pût pour autant récupérer sa motricité), il dut mettre fin à sa carrière de concertiste.

    Il se consacra dès lors à l'enseignement de l'orgue, ainsi qu'à la composition, avec entre autres Instants éclatés en 1983 pour l’Orchestre national du Capitole de Toulouse. Il se jetait tout entier dans l'enseignement et professait l'orgue au Conservatoire de Lyon (1985) avant de prendre la direction de celui de Paris en septembre 1991, où il succédait ainsi à Alain Louvier. Il avait été un temps organiste de l'église Saint-Pierre de Neuilly dans les années 1960. Curieux de toutes les musiques, il avait créé des œuvres contemporaines et joua un rôle important au sein de la commission de restauration des orgues. Il a beaucoup écrit pour l’orgue et travaillait ces derniers mois à un opéra Le Portrait de Dorian Gray, d'après un roman de Wilde.

    En parallèle d'une carrière d'organiste concertiste, il fut professeur au conservatoire de Toulouse puis au conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon, la classe d'orgue étant “délocalisée“ à Toulouse. Son répertoire s'étend de la musique ancienne au répertoire contemporain.

    Xavier Darasse a écouté l’orgue de façon nouvelle. Il y privilégia le souffle (continu ou interrompu), le discours articulé (l’importance du toucher et de l’articulation digitale), et les registres et couleurs (l’héritage de son professeur d’analyse, Olivier Messiaen)

    Il obtient, l’année suivante, en 1964, le Premier-Second Grand Prix de Rome.

    En 1980, l’Institut de France lui décerne le Prix de Musique de l’Académie des Beaux-Arts.

    En 1981, il est fait Chevalier de l’Ordre National du Mérite.

    Il est nommé, en 1985, Professeur de la classe d’orgue du Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon.

    En 1989, il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur.

    Il est nommé, en 1991, Directeur du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.

    En 1992, il reçoit la Médaille d’Or de la Ville de Toulouse.

    Il fut nommé directeur du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris en 1991.

    Il mourut prématurément des suites d'un cancer en 1992, laissant inachevé un opéra adapté du Portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde.

    Homme de cœur et d'esprit, il laisse un vide dans le monde musical.

    La ville de Toulouse, afin d'honorer sa mémoire, a donné son nom à une fontaine qui coule pour l'éternité. Une rue de Toulouse porte son nom (31500).

    Xavier Darasse a été durant sa courte carrière, l'un des organistes les plus éclectiques de sa génération, sensible autant à la musique ancienne dont il connaissait les arcanes, qu'à la musique contemporaine pour orgue dont il fut l'un des grands promoteurs. Il enregistra en effet sur l'orgue de Robert Boisseau de l'église Notre-Dame de Royan l'un des premiers disques de musique “contemporaine“ pour orgue à la toute fin des années 1960 (œuvres de Luis de Pablo et de lui-même). Très lié avec Antoine Tisné et Iannis Xenakis, il créa en Allemagne et en France la seule œuvre de ce dernier pour orgue: Gmeeoorh (1974).

    Quelques une de ses compositions pour orgue

    Organum I pour orgue (1970), commande du Festival de Royan 1971

    Organum II pour orgue (1978), commande du CNSM de Paris

    Organum III pour orgue (1979), commande pour le concours d’orgue de Chartres

    Organum IV pour orgue et trois percussions (1981)

    Organum V pour orgue (1983), commande de l’État

    Organum VI pour orgue (1986), suite de 6 pièces courtes et faciles pour un orgue classique

    Organum VII pour soprano et orgue (1989), pour le festival de Saint-Bertrand-de-Comminges

    Organum VIII pour orgue et quintette de cuivres (1972), commande du festival de Metz, “in memoriam Jean-Pierre Guézec“

    Pedal-Exercitium pour orgue (1988) commande des Éditions Universal.

  • Visites guidées à Toulouse

    Nouvelle visite guidée avec SO Toulouse ! Toulouse

    L'office de Tourisme de Toulouse propose une nouvelle visite guidée thématique le 29 avril prochain pour découvrir le charme discret du quartier des Chalets.

    Aux portes du centre historique, le paisible quartier des Chalets conserve de nombreux témoignages d’architectures modestes ou fastueuses, intégrant des détails proprement toulousains que la guide-conférencière de l'Office de Tourisme vous dévoilera le mercredi 29 avril.

    De la fontaine Clémence Isaure au castelet Gesta, admirez les frises d’antéfixes, les décors modernistes ou Art Déco dans des ruelles aux jardins arborés, protégés de l’agitation urbaine.

    Mettre Château des Verrières dans l'onglet Recherches pour plus infos sur le castelet Gesta

    Rendez-vous avec l'Office de Tourisme pour suivre cette nouvelle visite guidée à la découverte des charmes discrets du quartier des Chalets.

    Visite programmée le mercredi 29 avril à 14h30.

    Durée : 2 heures, à pied.

    Tarif normal: 8 €. Tarif réduit: 6 €.

    RDV : Office de Tourisme, donjon du Capitole.

    Réservations au 0892 180 180

     

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  • J'ai encore des choses à dire sur Pâques, monsieur le bourreau...

    Des traditions de Pâques et des hommes: les œufs de Pâques

    Parmi ces traditions les œufs de Pâques est la plus importante. Il y a des œufs de Pâques décorés et des œufs de Pâques en chocolat. Pour les curés, le symbolisme chrétien des œufs de Pâques: c'est la vie nouvelle de la résurrection.

    1. Les œufs de Pâques décorés

    La tradition d’offrir des œufs décorés est bien antérieure au christianisme. L’œuf est symbole de vie et de renouveau; c’est l’image d’une vie nouvelle. Il était tout désigné pour devenir un symbole de Pâques et exprimer le renouveau inauguré par la résurrection.

    Comme il était interdit de manger des œufs pendant le carême, on se trouvait à Pâques devant une grande quantité d’œufs. Alors à partir du moyen-âge on a pris l’habitude de s’offrir des œufs décorés. L’œuf de Pâques a donné naissance à beaucoup de coutumes très diverses selon les pays. Les Églises Orthodoxes Russe, Grecque, Roumaine connaissent une tradition qui remonte au Haut moyen-âge, d’une bénédiction et d’une distribution d’œufs teints au début ou à la fin de la grande célébration pascale. En occident, la tradition chrétienne remonte aux XII° et XIII° siècles.

    2. Les œufs précieux de Pâques

    Le roi Louis XIV, distribuait en personne des œufs peints à la feuille d’or à ses courtisans.

    À la cour des rois d’Angleterre et des rois de France on offrait des œufs magnifiques. La surprise contenue dans l’œuf est une tradition qui remonte au XVI° siècle, et certaines sont même passées à l’histoire tant elles étaient exceptionnelles: c’est le cas de la statuette de Cupidon renfermée dans un énorme œuf de Pâques offert par Louis XV à Madame du Barry.

    Puis, vint Fabergé

    Pierre-Karl Fabergé est le créateur d’œuf précieux des Tzars. Toute l’histoire débuta en 1884 alors que Fabergé fabriqua un œuf de Pâques commandé par le Tzar Alexandre III pour son épouse bien-aimée, la tzarine Maria. Au total il en aura réalisé 50 et ceux-ci sont encore aujourd’hui considérés comme des chefs-d’œuvre de joaillerie.

    3. Les œufs de Pâques en chocolat

    Ce n’est qu’au XVIII° siècle, en France, qu’on décide de vider un œuf frais et de le remplir de chocolat. Puis, on a fait des œufs en chocolat. On cache les œufs dans le jardin et les enfants doivent les trouver. Dans les pays catholiques, ce sont les cloches de Pâques qui ramènent les œufs de Rome. Dans les pays germaniques, c’est le lièvre ou le lapin qui les dépose dans les jardins. Si le lapin et le lièvre sont les cacheurs d’œufs de Pâques privilégiés, d’autres animaux peuvent tenir ce rôle: la poule (au Tyrol), le coucou (en Suisse), la cigogne (en Alsace et dans la région de Thuringe en Allemagne), le renard (en Westphalie en Allemagne).

    Dans ma très petite enfance, on disait que les cloches étaient parties à Rome, voir le pape et quand elles reviendraient, elles laisseraient tomber des œufs en chocolat pour les enfants. Il fallait courir dans le jardin et les trouver vite… avant les autres!

    L'ennui, c'est que les cloches de Pâques ne sonnent pas et donc, on était toujours en train de guetter le retour invisible; c'était assez casse-pied; nous voulions nos chocolats, tout de suite, maintenant. Des friandises, nous n'en avions pratiquement jamais donc, nous étions pressés. Ce que nous préférions, le chocolat au lait, bien sûr. Pour le voyage, les cloches se munissent d’une paire d’ailes, de rubans ou bien sont transportées sur un char. Pieuse bondieuserie mais nous, on voulait le chocolat, c'est tout!

    La tradition du silence des cloches prit naissance lorsque, vers le VII° siècle, l’Église interdit de sonner les cloches en signe de deuil entre le Jeudi Saint et le Dimanche de Pâques pour commémorer le temps qui s’écoula entre la mort du Christ et sa résurrection. Les cloches ne sonnent donc pas du Vendredi Saint au Dimanche de Pâques, elles restent muettes pendant la mort du Christ. Aux offices, on remplace la clochette par une crécelle. C'est resté très longtemps. Je l'ai vu faire à la messe… pour faire sa solennelle, il fallait être aux Rameaux, aux Cendres, au Chemin de Croix. Enfin, tout le tralala.

    Donc, les cloches partent à Rome le soir du Jeudi saint, les cloches partent à Rome où le Pape les bénit. Le matin de Pâques, les cloches reviennent en carillonnant pour annoncer la joie de la résurrection du Christ.

    Le lièvre ou le lapin de Pâques, j'avais pas entendu parler, c'est pour les germaniques et nordiques. Il était l’animal emblématique de la déesse Astre que les saxons honoraient au printemps et de la déesse de la fertilité et du printemps Ost ara en pays germanique. Elle a donné son nom à Ester (Pâques en anglais) et est resté associé aux fêtes de Pâques. De manière similaire, dans les traditions celtiques et scandinaves, le lièvre était le symbole de la déesse mère. Bon, c'est leur histoire et pas la nôtre, mais, comme je suis gentille, je vous en parle un peu…

    C’est en Allemagne et en Alsace, qu’on associa pour la première fois le lièvre et le lapin et de Pâques avec les œufs de Pâques pour célébrer le printemps. Ce ne sont pas les cloches, mais le lièvre et le lapin qui apportent les œufs. Les enfants confectionnent des nids avec des feuilles, de la mousse ou de l’herbe qu’ils installaient dans le jardin, espérant que durant la nuit de Pâques, le lapin garnirait les nids d’œufs multicolores. Le lapin et le lièvre ont peu de place dans les pays catholiques, car ce sont les cloches qui apportent les œufs. Le lièvre n’est arrivé en Pologne qu’au début du XX° siècle.

    5. L’agneau de Pâques du repas du dimanche de Pâques

    L’agneau de Pâques au repas du dimanche, l’agneau de Pâques est l’une des pièces maîtresses du repas du dimanche de Pâques. On mange un gigot d’agneau et des côtelettes d’agneau. L’agneau de Pâques est un met indispensable pour ceux qui ont les moyens d'acheter de l'agneau. Ce n'était pas notre cas.

    Pour les cathos, l’agneau de Pâques rappelle l’agneau de Dieu qui a donné sa vie pour le Salut du monde. L’agneau de Pâques au sens figuré, c’est Jésus sacrifié. L’agneau de Pâques est aussi le symbole du Christ ressuscité.

    6. Le chocolat de Pâques

    Manger du chocolat sous différentes formes est une tradition importante en France: œufs en chocolat, poules en chocolat, cloches en chocolat. La tradition en Espagne veut que l’on échange des présents, notamment du chocolat. Mais, ma mère n'en voulait pas de la tradition espagnole, donc, pas de cadeau.

    Traditions locales de Pâques, trouvées sur le net

    On mange des gâteaux en forme de colombes (en Italie).

    On décore les maisons pour la fête de Pâques (en Allemagne).

    On accroche des œufs aux branches d’un arbuste (en Allemagne).

    On mange du jambon (en Angleterre et en Allemagne).

    On danse dans les rues (en Angleterre).

    On fait les décorations en jaune (dans les pays scandinaves).

    Les enfants se déguisent en sorcières la veille de Pâques (en Finlande et en Suède).

    On asperge d’eau la famille et les amis et on asperge les champs d’eau bénite (en Pologne).

    On dépose des œufs sur les tombes des parents au cimetière (en Russie).

     

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  • Henri II de Montmorency, exécuté à Toulouse:

     né le 30 avril 1595 au château de Chantilly, exécuté à Toulouse le 30 octobre 1632, fils d’Henri Ier de Montmorency.

    Il est filleul du roi de France Henri IV, amiral de France à 17 ans, vice-roi de la Nouvelle-France et gouverneur du Languedoc. Il est l’époux de Marie-Félicie des Ursins. Au début du XVIe siècle, la Maison de Montmorency était la famille la plus puissante du Royaume. Cependant les guerres de religion ont affaibli les ducs de Montmorency, partagés entre les deux camps et ont permis l'ascension des Guise, rivaux des Montmorency. Henri II de Montmorency hérite néanmoins de ses prédécesseurs un grand nombre de titres, de domaines et de châteaux (dont les châteaux d'Écouen et de la Grange-des-Près à Pézenas).

    Il participe aux guerres contre les protestants, et bat la flotte de Benjamin de Rohan, duc de Soubise devant La Rochelle en 1625. Maréchal de France en 1630, il intrigue avec Gaston d'Orléans, frère du roi, contre le cardinal de Richelieu. Condamné à mort pour crime de lèse-majesté, il est exécuté à Toulouse le 30 octobre 1632 (une plaque commémorative est visible dans la cour de la mairie de Toulouse, place du Capitole). Ses biens confisqués passent à la maison de Condé. Avec lui s’éteint la branche aînée des Montmorency.

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    Quand on passe sur la plaque et que l'on connait l'histoire, on frémit quelque peu!

     

    La mort du duc de Montmorency, l’un des seigneurs les plus considérables de son temps, est un signe de l’affirmation du pouvoir royal sur la noblesse et sonne la fin de la féodalité. Les précédents Ducs de Montmorency avaient en effet été extrêmement puissants : Maréchaux, Connétables, Grands maîtres de France, gouverneurs de différentes provinces… Anne de Montmorency possédait 600 places fortes, dont Chantilly et Écouen.

    Le Roi Louis XIII en personne fait le déplacement pour punir les révoltés et réglemente la tenue des États. Ils se réunissent désormais la plupart du temps à Montpellier. Ils ne peuvent plus désormais discuter de l’impôt.

    A suivre: la bataille de Castelnaudary

  • Pour un important projet qui me tient à cœur

     J'ai déjà indiqué que je ne connaissais rien aux réseaux sociaux… mais, j'ai un excellent projet de beaucoup de vidéos de téléchargement gratuit qui feront sans doute beaucoup de clics mais qui seront financées par la pub

    J'ai besoin dans un premier temps

    1) prioritairement de personnes ayant un excellent carnet d'adresses de chefs d'entreprises grosses ou petites, des boutiques en ville ou de patrons de sites de boutiques en ligne qui seraient intéressés par de la publicité sur ces vidéos

    Les personnes qui ont ce carnet d'adresses sont encore au travail ou en cumul emploi-retraite et ont donc le droit d'établir des factures; sont déclarées aux services fiscaux et paient les charges normales de travailleur indépendant. Ne me contactez pas si vous n'entrez pas dans cette catégorie: inutile de perdre votre temps et de me faire perdre le mien, merci d'avance.

    Et par conséquent, recevront une rémunération habituelle de pourcentage sur les contrats publicitaires.

    2) j'ai besoin des services d'un community manager pour faire ma communication sur les réseaux sociaux d'une part et de m'expliquer comment cela fonctionne, d'autre part.

    Cette personne sera rémunérée faiblement d'une part au début avec certitude de continuer à l'utiliser ensuite dès son installation en indépendant et/ou plus… je n'en dis pas plus!

    La première vidéo sera mise en ligne sur une de mes boutiques spécialisées dans une dizaine de jours mais les 22 suivantes m'obligent à trouver, rapidement, les deux personnes explicitées ci-dessus.

    Il pourra y avoir ensuite une 40e de vidéos supplémentaires;

    Il n'est pas nécessaire d'habiter près de Toulouse. Laissez en commentaires vos propositions et adresse mel

    Merci de bien vouloir respecter mes désidératas.

     

  • Contes, légendes ou Histoire de Toulouse

    Reine Pédauque dite

    Reine aux pieds d’oison de Toulouse, capitale du royaume wisigoth

    Les récits populaires ne manquent pas à Toulouse. La poésie y coule à pleins bords; on y reconnaît la patrie bien-aimée des troubadours et des jongleurs. Parmi ces récits, il en est un qui a été brodé de cent façons: c’est la légende de la reine Pédauque, la reine aux pieds d’oison, fille d’un prince païen, que saint Saturnin convertit à la foi, et qui mourut victime de la colère de son père.

    On la nomme Pédauque, soit parce qu’elle aimait beaucoup les plaisirs du bain, soit parce qu’elle était d’une haute sagesse. Les pieds d’oie sont ici un symbole. Quoi qu’il en soit, il existait des restes de bains que l’on nommait les Bains de la Reine. Un aqueduc, dont on pouvait voir les ruines jusqu’en 1834, portait aussi le nom de Pont de la reine Pédauque.

    Les premiers textes anciens qui l'évoquent, à l'époque de la Renaissance, font état d'une "fille de Marcellus, cinquième roi de Toulouse, nommée Austris". Selon Nicolas Bertrand (de Tolosanum Gestis publié en 1515)3, Austris était pleine de douceur, de modestie et de bonté. "Dieu ne voulut pas qu'une créature aussi vertueuse embrassât le culte païen, aussi lui envoya-t-il une lèpre hideuse".

    Cachant sa maladie, Austris se tourna vers l'enseignement des saints Saturnin, Martial et Antonin d'Apamée (ou Antonin de Pamiers). Baptisée, elle guérit, mais cacha aussi sa guérison. Bertrand raconte que le roi son père lui fit construire au quartier dit la Peyralade, un magnifique palais dont une salle, dite bains de la reine, était directement approvisionnée en eau par un aqueduc. Le personnage de la reine Pédauque était semble-t-il connu des Toulousains depuis très longtemps, en ce début du XVIe siècle.

    Ce souvenir ne date pas d’hier. Rabelais dit, en parlant de personnes aux larges pieds, qu’elles étaient "pattées comme des oies, et, comme jadis à Toulouse, portait les pieds la reine Pédauque".

    Antoine Noguier, un autre historien toulousain, ajoute aux récits de son prédécesseur une description des bains de la reine Pédauque. Il raconte que le roi Marcellus capta une source dans l'actuel quartier Saint-Cyprien, puis fit bâtir un aqueduc pour amener ses eaux jusqu'à son palais. Il conclut en disant que Marcellus et Austris, qui est probablement la régine Pedauco, sont des personnages mythiques. Aucun Marcellus ne figure parmi les rois wisigoths de Toulouse, mais il pourrait être antérieur à leur arrivée (la chronologie est extrêmement douteuse, les trois saints cités n'étant pas contemporains). La source et l'aqueduc, aujourd'hui disparus, sont bien connus: l'aqueduc de Lardenne et le Pont Aqueduc ou Pont-Vieux. Un ensemble hydraulique (captage de sources et thermes), non loin du trajet de l'aqueduc, mais vraisemblablement indépendant, dont des vestiges subsistèrent jusqu'en 1834, s'appelait les "bains de la Régine", et plus tard "bains de la Régine Pédauque " (banhs de la regina Pedauca). Le nom gagna l'ensemble du dispositif : on parla alors de l'aqueduc de la reine Pédauque, et le pont-aqueduc qui traversait la Garonne devint le pont de la Reine Pédauque.

    Eutrapel dit dans ses contes, publiés par La Herissaye, que de son temps on jurait à Toulouse par la quenouille de la reine Pédauque. Les savants se sont exercés avec acharnement sur cette reine, peu connue dans l’histoire, comme le roi d’Yvetot. Les ruines qui portaient son nom, et dont l’origine est évidemment romaine, ont donné lieu à mille conjectures et à mille dissertations. On en vint à gravement discuter sur l’existence de la reine Pédauque, et ces débats ne furent pas ce qu’il y a de moins curieux dans ce souvenir du peuple.

    Selon Renée Mussot-Goulard, Pédauque est une princesse wisigothe, de la dynastie des Balthes, fille d'Alaric Ier, sœur du roi des Wisigoths Wallia et de la princesse Pélagie (femme du Comte Boniface puis d'Aetius). Elle est l'épouse de Théodoric Ier, roi des Wisigoths et lui donne deux fils Thorismond et Théodoric II, à leur tour rois des Wisigoths.

    Il faut reconnaître dans le roi Marcellus des textes anciens, une allusion au dieu Mars qui est une constante des fondements de la royauté tervinge et que l'on retrouve jusque dans les champs des guerriers. Il s'agirait donc d'une allusion au roi Alaric Ier, identifié à Mars. Même si tous les rois balthes seront qualifiés par les chroniqueurs contemporains, de Mars, comme Euric par Sidoine Apollinaire.

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