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recette - Page 25

  • 8 mars: journée de la femme: faites-la vibrer

     

    OFFREZ-LUI UN DIAMANT.... VIBRANT

     

     

     

     

     

  • Saucisse de Toulouse pomme-terre et céleri-rave

    Saucisse de Toulouse pomme-terre et céleri-rave

    Ingrédients pour 4 personnes

    800 g de la vraie saucisse de Toulouse

    600 g de pommes de terre et 400 g de céleri-rave

    150 g de crème fraîche liquide

    3 pincées de cannelle et râpures de noix muscade

    Sel, poivre

    Pelez les pommes de terre et les morceaux de céleri-rave. Une fois pelée, plongez aussitôt dans une bassine d'eau pour qu'ils ne perdent pas leur blancheur. Rincez-les et placez-les dans une casserole. Versez 2 l d'eau froide. Ajoutez 1 cuillère à soupe de sel. Faites-les cuire 15 mn à feu vif. C'est une pré-cuisson.

    Retirez-les morceaux et égouttez-les. Laissez-les légèrement refroidir, puis coupez-les en cubes 3 x 3. Disposez-les dans une cocotte large. Salez et poivrez.

    Parsemez de cannelle en poudre que vous achetez sur www.biotine-sep.com

    Recouvrez de crème fraîche. Couvrez et laissez cuire sur feu doux pendant 20 m' environ.

    Vous pouvez également mettre dans un plat beurré, au four, th7 ou 210° curant 20 m' sous le grill pour faire gratiner le fromage râpé dont vous l'aurez saupoudré avant enfournage.

    Retirez le couvercle. Dès que vous avez mis les pommes de terre-céleri à cuire avec la crème, placez la saucisse dans une poêle, enroulez-la sur elle-même. Piquez-la en plusieurs endroits avec une fourchette pour qu'elle n'éclate pas. Couvrez-la  et laissez cuire doucement 6 à 8 m' de chaque côté; vérifiez la cuisson.

    FACULTATIF: avant de cuire votre saucisse, vous pouvez faire sauter des oignons en rondelles avec un peu de graisse de canard et réserver.

    Retournez-la saucisse avec précaution pour que l'autre côté soit également doré.

    Répartissez les pommes de terre-céleri autour de la saucisse et servez directement dans la poêle accompagné des rondelles d'oignons.

     

  • Le parlé toulousain

    Expressions et mots

    A

    A bisto de nas: au pifomètre. De l'occitan "a vista de nas", "à vue de nez"

    Abattis: expression: je vais te caresser les abattis! battre quelqu'un

    Abracadis: côtes de porc genre coustellous (voir à C)

    Adieu! ou Adiou! (se prononce: a di ou!): interj. "Salut !" De l'occitan "adiu", usitée aussi bien pour aborder quelqu'un que pour en prendre congé

    Antchobi! ou antcholi!: exclamation, expression de surprise (comme boudu!)

    Agasso souto (prononcer saouto) “la pie saute“ j'ai souvent entendu cela, je le dis chaque fois que je vois un gros oiseau noir, mais je ne connais pas la vraie signification, mais apparemment il y en a une, expression connue par l'ami d'un ami qui l'a entendu mais ne sais pas ce que cela veut dire)

    u - Le u se prononce aussi comme en français (et non "ou" comme en espagnol !) : la luna (la lune).

    o - Le o se prononce "ou": un ostau (une maison).

    Arranquer: arracher

    Astiao: emmerdeur (Le o se prononce "ou": un ostau (une maison).

    Atal: permet d'indiquer une mesure approximative en l'accompagnant d'un geste de mains évoquant la dimension. De l'occitan atal, ainsi. "Il a pesqué un poisson, il était atal, té!" (Pesqué: péché)

    Atcher: regarder (déformation de l'occitan agachar, regarder) “atche le drolo“ se prononce“ atche lé draolo“) (regarde ce gosse insupportable)

    Atcholer (s'), atchoffer (s'): tomber sur le cul. De l'occitan cuol (prononcer tchoul: cul)

    Avé: avec

     

    B

    Ba pla: va plan, "ça va bien" souvent on rajoute un bruit de lèvres, genre “hooo“ les “o“ diminuent et disparaissent sous les lèvres closes

    Peut être aussi posé sous la forme interrogative Bas pla? "tu vas bien?"

    Bader: de l'occitan badar – t'a pas fini de me bader!?

    1. regarder avec curiosité ou intérêt et fascination

    2. être dans les nuages, demeurer sans rien faire – arrête de bader, fais ton boulot!

    Baderne: niais, nigaud; veilles badernes “vieux co…."

    Baloche: fête populaire de village ou de quartier avec bal, qui revient tous les ans.

    Barjaque: un peu fou ou “complètement barjaque, té“!

    Barjot: fou – Barjotte: folle

    “Tous les fous ne sont pas à Baraqueville!" Baraqueville: hôpital des fous.

    Bartas: buissons qui bordent les fossés au bord de la route

    Bay: "va ", n'affecte pas le locuteur. "Bay, advienne que pourra" ou Vay – l'y“ se prononce “ï“

    Bé: é oh bé! -  éh bé, selon l'intonation, marque l'hésitation, l'étonnement, la réprobation.

    “Bé un (le “u“ se dit “ou“) cop“: expression parlé: bois un coup-

    Bèbe: faire la bèbe, bouder

    Bedel: un veau

    Bèï caga: pour renvoyer quelqu'un l'envoyer promener. De l'occitan "vèi cagar", "va chier"

    Bernard-pudént, bernat-pudént: punaise (la bestiole !)

    Bestiasse: abruti(e), fou

    Bestiou, bestioulet: nigaud

    Bicouse: mèche de cheveux rebelle

    Birouléger: virevolter – le “u“ se dit “ou“

    Bombasse: jeune fille, femme (utilisé lorsqu'on n'a pas les mots pour décrire une femme magnifique)

    Bon peu (un ~): une certaine quantité, assez importante. Traduction littérale de l'occitan "un bon pauc" - le u se dit ou

    Boudu!: exclamation et expression de surprise ou d'agacement. "Boudu que calou aujourd'hui" approximativement "bon Dieu qu'il fait chaud aujourd'hui" - souvent renforcé par le célèbre "boudu con" ! - De l'occitan "bou Diu" (le “u“ se dit “ou“) = "bon Dieu"

    Boudoufle: bébé joufflu

    Bouillave: boue; mais aussi: faire trop l'amour “ça bouillave sec“

    Bouffarel (l'ange): nom donné à une personne joufflue. "Regarde-le, on dirait l'ange Bouffarel!"

    Bouffe: baffe, gifle

    Bougne, bugne : bosse au front, grosseur, enflure. Coup, choc.

    Boulard : grosse bille à jouer

    Bouléguer: remuer, mélanger. De l'occitan bolegar (prononcer " boulega "); au loto: tourner la machine à jeton: boulègue! boulègue!

    Bourmal (mettre un): mettre un coup de poing

    Bournich: maladroit : expr. petit et degourdich, gran estala bournich = petit et dégourdi, grand et maladroit

    Bourniche: gifle: "je vais te coller une bourniche"

    Bourmélous, -ouse: morveux, au propre et au figuré, bourmeller: renifler

    Braguer: rajuster le pan de chemise dans le pantalon

    Brandouiller: branler, bouger

    Branque, Branquignol: fou

    Brave: un peu bête, idiot.

    Brêle: bon à rien, nul ou nulle

    Bringue (à toute): très vite, à toute allure. Syn; : à toute blinde.

    Bringaïre: fêtard

    Bringuer: faire la fête, (on dira aussi faire la bringue)

    Bufadou ou bouffadou: soufflet, bâton percé en longueur pour attiser le feu

    Buffe: sexe féminin

    La blague: quand est-ce qu'une femme ressemble le plus à un cow-boy?

    quand elle est sur son bidet et qu'elle a la buffe à l'eau!

    Buffer: souffler, souffle court; le vent d'autan souffle fort: buffo bén! buffo bio!

    Bugne: un coup

    Bugné: qui a reçu ou qui s'est donné un coup: "je me suis bugné"

     

    C

    Cabourd: brute, dingue, une personne qui agit de façon brutale et irréfléchie: cabourde

    Cagade: (vulg.) chiure; échec; rater quelque chose, action très maladroite… "Il a fait une cagade"

    Cagadou ou cagatou: wc

    Cagagne:

    1. diarrhée

    2. blues, cafard, manque de chance

    Cagaïre: emmerdeur ou emmerdeuse

    Cagasse, cagagne  (vulg.) diarrhée, chiasse

    Caganes (les), cabèches: Les toilettes

    Cagnard, cagnàs: grosse chaleur, canicule

    Cagne: flemme

    Caguette: bébé chieur, petit nom de bébé

    Caguer:

    1. chier

    2. s'en moquer: j'en ai rien à caguer!

    Canaillou, -ne: fripon, -ne

    Caner: crever "je suis cané"

    Cansalade, ventrêche: lard de la poitrine et du ventre du cochon. De l'occitan cansalada

    Caouèc, -èque: idiot, fou

    Caguette: nom donné à un-e petit enfant (qui cague - chie)

    Cap d'ase: tête d'âne

    Cap de mul: tête de mule

    Cap de porc: tête de porc

    Capèl, capèu, capet, capelut: chapeau

    Carbonade: grillade de cochon. De l'occitan carbonada

    Care: honte, "j'ai pris la care devant tout le monde"

    Cascant: sale

    Casquer: recevoir des coups

    2.: payer cher!

    Castagne (châtaigne): bagarre

    Cepe: couillon, "dis pas n'importe quoi, grand cepe va "

    Chabrot: mettre du vin rouge dans un fond de soupe et boire le tout

    Chichourle (fan de): Exclamation. Grosse surprise : " Oh, fan de chichourle! "

    Chocolatine: pain au chocolat

    Churluper ou churluquer: faire du bruit en absorbant un liquide comme la soupe avec la cuillère; on ajoute parfois tchu devant: tchurluper

    Cligner, clugner: compter (à cache-cache)

    Clos: crâne: "je me suis fait mal au clos!" Prononcer "closs". Occitan clòsc, coquille, crâne.

    Cluques: les lunettes

    Coucougne: petit nom de bébé

    Coucougner, coucouner, coucounéjer: dorloter, cajoler

    Cucu: (pigeon en occitan, se prononce scoucut d’où le nom d'un quartier toulousain: les 3-Cocus)

    Couffe, couffade, couffignolerie: erreur, gaffe

    Couffle: être couffle: avoir trop mangé

    Couillonnét ou "couillounous": petit couillon

    Couillonner: rouler, arnaquer

    Coustelous: morceaux de côtes de porc

    Cramer: brûler, peur être aussi employé lorsqu'une personne a perdu contre un adversaire: "il s'est fait cramer"

    Craque: mensonge, "raconter des craques" = "raconter des histoires"

    Croustade: gâteau de recettes diverses suivant les lieux, le plus souvent: tarte aux pommes

    Croustet: le quignon, l'extrémité de la baguette, morceau de pain comportant de la croûte, c'est aussi le petit bout de pain qui traîne après le repas. “malfiso! (attention): Tu sortiras pas de table tant que tu laisse des croustets!"

    Cufelle: épluchures, ce qu'on peut mettre dans une poubelle de table

    Cul de guêpe: quelqu'un de maigre

    Cuque: nom que l'on donne à toute sorte d'insectes indéterminés.

    2. Personne petite et fluette.

    Cuquet: larve de phrygane qui sert d'appât à la pêche. Diminutif du précédent

    Currou: croupion de volaille

    Cussou: 1. vrillette ou ver du bois

    2. au figuré: individu avare

     

    D

    Dailler: oc. dalhar, faucher. "Il me daille", il m'embête. "Ça daille", c'est embêtant. En sport c'est aussi un tacle (en foot par exemple on dit, " je me suis fait dailler ").

    On peut aussi utiliser ce terme pour une personne qui reçoit une réflexion vexatoire. "il s'est fait dailler!", ou "quel dail !" Le "daill" (dalh) est une faux a herbe

    Débraguer: enlever, perdre son pantalon

    Décaniller: faire tomber, d'un tir; tuer.

    Déquiller: faire tomber, renverser

    Desempéguer: décoller, dépêtrer

    Dia: interjection qui marque l'étonnement ("dia, je n'en crois pas mes oreilles!")

    Digus ou Dégun: personne, “Il y a pas digus ici!" Il n'y a pas un chat !

    Diou biban: exclamation, expression de l'occitan Diu et vivant (prononcé bibant, mais comme le disait Scaliger, en Gascogne "vivere est bibere", vivre c'est boire)

    Douille: une amende; “ça douille!" c'est cher! ou: c'est lourd!

    Drôle: un enfant; se prononce “draole“

     

    E

    Eh bé: et ben, "et bien". De l'occitan "e ben"

    Eh bé petit!: "et ben dis donc !"

    Escolo: école, chansonnette: “a l'escolo, tchul me le tramollo, à l'oustal, tchul me le fa mal! (je vais mort de peur à l'école, je rentre à la maison, le cul me fait mal parce que j'ai pris des coups de règle de l'instit“)

    Enfarnaqué: sale “le petit, il est tout enfarnaqué!

    Emboucaner: fumer, emboucaner une viande, ou se faire embrouiller par une personne

    Embusquer: 1.entraîner

    2. emporter, embarquer

    Empapaouter: arnaquer, rouler; se faire empapouter

    Empéguer: percuter, "rentrer dedans", “je me suis fait empéguer la mob'“

    Engruner (s') : 1. se faire très mal: "je me suis engruné le doigt!"

    2. abîmer: "j'ai engruné ma voiture sur un arbre..."

    Ensuquer: ennuyer par, assommer, endormir; “je suis complètement ensuqué-e: très fatigué-e)

    Escagasser: donner la forme d'une cagasse, abîmer, esquinter, "Je me suis escagassé un doigt"

    Escamper: partir, filer ou jeter, lancer (en Languedoc-Roussillon). "Escampes toi!!!"

    Escampiller: répandre, éparpiller, semer

    Escaner (s'): s'étrangler; s'étouffer, avaler de travers

    Esclaffer: 1. écraser

    2. éclater de rire; “s'esclafer“

    Espanter : épater, étonner et sidérer; “suis complètement espanté!"

    Espatarrer (s'), espatarailler (s'): Tomber de tout son long, ou tomber les jambes ouvertes se dit aussi Espanler (s') ou s'espanter

    Espoumper: gonfler, bouffir

    Espoutir: écraser

    Estirgougner: étirer

    Estoufade: rata

    Estoufadis: chose indigeste, difficile à avaler (je m'estouffe!)

    Estouféguer: suffoquer

    Estoufignous, -ouse ou Stafignous: se dit d'une personne délicate et maniaque, qui pinaille. Exemple: lorsqu'une personne ne veut pas manger le gras du jambon, on dit : "que tu es stafignous quand même!".

    Estourbir: assommer

     

    F

    En gascon le f initial est remplacé par un h fortement aspiré

    Fadas, -se : fou, niais, folle

    Fadorle: quelqu'un d'un peu fou; “complètement fadorle!"

    Farci : la farce, et non pas ce qui est farci

    Farfouiller: chercher dans un tas.

    Farnac: gros repas, travail = se mettre au travail : se mettre au farnac

    Farnat: plat non présentable

    Farnous: barbouillé, mal lavé, sale (pour un enfant)

    Fas(t) cagat: commentaire péjoratif De l'occitan "fas cagar", "tu fais chier"

    Fatch: Nul, bidon (ex : cette soirée était vraiment fatch)

    Feignàs, -se : fainéant, -e

    Fenestrou, finestrou: petite fenêtre

    Fénétra ou Férétra: fête foraine qui a lieu au début du Carême

    Festegeaïre ou festejaïre, festaïre: celui qui fait la fête ou qui y participe

    Festeger ou festejer: festoyer

    Fioulet ou fioulel: sifflet

    Fouette: ça pue!

    Fougasse ou fouace: sorte de pain à croûte molle confectionné avec une pâte levée, et lardons grillés

    Fougner: fouiller

    Foutre en l'air (se): tomber, chuter

    Fouzeguer: fourrer son nez dans les affaires d'autrui

    Francimand, franchimand: Français d'au-dessus de la Loire

    Freluquet: frêle, fragile

    Friscul ou fresquin: odeur désagréable de l'œuf ou du poulet (odeur de "cru") qui se dépose sur les couverts, les verres et les assiettes les ayant contenus

    Frisquet ou fresquet: frais. "Fa fresquet"

    Friton ou graton: résidus de viande de porc ou de canard gras: le graton est aussi un petit caillou

    Fum (à): à fond, à toute vitesse

     

    G

    Gafet, -te: apprenti ; par extension, jeune enfant

    Gaillac et Rabastens (être entre): être quelque peu éméché

    Galéjer: exagérer (en racontant n'importe quoi)

    Galetas: combles, grenier en général

    Ganarre: une cuite

    Gargamelle: gorge, gosier. De l'occitan garga et gargaméla;

    2: quelqu'un d'avide, gros mangeur; insulte: grosse gueule

    Gagne: l'œil qui coule et suppure

    Gavé: trop, beaucoup

    Giscler: jaillir

    Gitane, gitous, gitounes, plus péjoratif gitanas: la méfiance populaire envers les gitans fait désigner ici quelqu'un de mal habillé, pas propre

    Gnac, nom masculin, morsure, coup de dent. De l'occitan nhac. Avoir le gnac, la gnaque: avoir le mordant, "la pêche".

    Gnaquer: mordre à pleines dents. De l'occitan nhacar (prononcer gnacà) “me suis fait naiquer par un gous“ (gouz=chien)

    Gonze, gonzesse: individu quelconque

    Goutéjer: tomber goutte à goutte

    Gouyat, -te : jeune garçon, jeune fille, adolescent-e. De l'occitan gojat-e

    Gouz: chien

    Grandas, -se : adolescent trop grand pour son âge

    Groulle: vieille chaussure (grolle)

    Guindoul: sexe masculin

     

    H

    Hildépute!: expression de surprise marquée, d'indignation. De l'occitan (gascon) hilh de puta, "fils de pute", mais jamais employé dans ce sens.

     

    I

    Ingaounaousser: avaler de travers, s'étouffer

     

    J

    Jaune: pastis

    Jès: abréviation de Jésus employée en exclamation

     

    K

    Kakine: Crotte de nez

     

    L

    Lagagne (s) : chassie, impureté(s) ou saleté(s) dans le coin des yeux

    Légagnouze (s): chassie, impureté(s) ou saleté(s) dans le coin des yeux

    Laouzéto: alouette (oiseau)

    Lauzet: s'affaler en glissant (vient de la lauze, ardoise, matériau glissant lorsqu'il est mouillé)

    Loufe: un pet

    Loufer: péter

    Longagne: long. “Quelle longagne!" personne lente, qui met du temps

     

    M

    Macarel, macaréou: exclamation de surprise occitane, "maquereau"

    Macaniche: exclamation de surprise, euphémisme pour "macarel"

    Maché: meurtri (en parlant d'une partie du corps)

    Madur: idiot, flasque

    Mafre: avoir de la malchance

    Maille: exclamation d'étonnement, équivalent à "encore" (Maille ce truc?!) Prononcer "Maï" ou "May"

    Malfiso: attention!

    Manatchaille: bande d'enfants bruyants

    Mandarine: dans l'expression: te donner une gifle "je vais te coller une mandarine!"

    Main'nant, mainant : maintenant

    Malle: coffre de voiture

    Manche: un PV. Peut être conjugué "je me suis fait mancher"

    Manon (con de): interjection. Bonne ou mauvaise surprise : "Oh con de manon!" équivalent à "Nom de Dieu!" ou "Noundidiou!"

    Margoulette (se casser la) - tomber, se casser la figure

    Marmuser: murmurer, marmonner

    Mascagner: travailler mal ou avé difficulté, abimer, mal faire

    Mastoc: mal fait; peut se dire aussi pour quelque chose d'imposant et dense ("c'est mastoc")

    Me fa caga: (le s se prononce parfois) "tu me fais chier"

    Mèfle: interjection équivalente à "merde!"

    Mèque: morve

    Merci pla : merci beaucoup (va pla: ça va - prononcer ba)

    Mescladis: mélange

    Mila diou: mille dieux (expresion d'enervement)

    Milledieux: exclamation voir "millo-dioùs"

    Millo-dioùs: exclamation d'énervement. Occitan "milla dius", "mille dieux"

    Minje: manger; minje sebe: “si ce qu'on te donne ne te plais pas, mange toi un oignon!"

    Mirgue, mirguette: petite souris; fluet, petit-e, minuscule

    Morfale: qui mange avidement

    Moucadou: mouchoir

    Mouner: bouder

    Mounil: nombril; expression: “sans poupes ni mounil“: fille squelettique

    Mourmouner: parler dans sa barbe

    Mournifle: gifle

    Mouscaille: mouche

    Mouscaillou: petite mouche, moucheron

    Moussec: morceau de papier servant de projectile

    Moussèg: morsure

    Mousséguer: mordre

     

    N

    Nifler: renifler

    Ninou: chéri/e, petit nom amoureux, affectueux : "Bonjour ninou!"

    Noundidiou: Interjection. Déformation de "Nom de Dieu!"

     

    O

    Oh con ! expression de surprise

    Oreillettes: sorte de gâteau du Mardi-Gras ou Noël, fin et croustillant

    Ouéler: puer; “quek sa ouele“

     

    P

    Pas bésef: pas trop

    Palichot, -te: pâlichon

    Pandourel: pan de la chemise (s'emploie quand il dépasse !) voir panjorle

    Paquétas: gros paquet

    Parer: présenter (une assiette par exemple)

    Pastaga: pastis

    Pas tròp: (prononcer pass' tropp') "pas beaucoup", "pas trop"

    Patàc: coup

    Patane: patate

    Patchéguer: toucher, tripoter quelque chose avec les mains

    Pataquès: quelle histoire!

    Pauvrot, -te / pauvret, -te, : pauvre dans le sens de malheureux

    Pec, -gue, pegot, -te, pégas, -se : idiot, insensé

    Pégalou: petit récipient

    Pegou: petit idiot

    Pègue: colle, se dit aussi de la salive que l'on pose par exemple sur le papier à cigarette avant de le rouler ("mettre de la pègue")

    Péguer: coller, être gluant

    Pégueux, -se: collant, poisseux

    Pélòi: avorton, miséreux

    Peillaròt: (vieilli) chiffonnier. Le peillaròt passait dans les rues de Toulouse en gueulant "peillaròtttt, peaux de lapin!"

    Peille, peillot, peyot: chiffon. Le diminutif "-ot" ajoute un aspect plus vieux et de moindre importance, expression: "s'habiller comme un peillot", une serpillère.

    Penjorle: ça pend

    Pintre: peintre, bon à rien

    Piotte n.f. dinde, insulte féminine: idiote. De l'occitan piòta, dinde

    Penon à cochon: enclos d'élevage vivrier

    Pénou: petit pied

    Pensi que : "je pense que"

    Penso té: exclamation: émettre un doute: tu parle! pense-toi!!

    Pépiot: "cynique, insolent"

    Per bézé: "pour voir" - s'utilise pour marquer la curiosité

    Périr : se gâter (pour un fruit)

    Pesquer : pêcher. Le sens figuré est plus utilisé : attraper quelqu'un ou un objet

    Pét : coup

    Pétarel: vélomoteur bruyant

    Pétas: chiffon

    Pétasser : repriser

    Pétassou: cordonnier ou petit chiffon

    2: pièce de tissu pour ravauder ou raccommoder

    Pétoche: peur - "avoir la pétoche"

    Pigne: petit coup /coup de poing “mamm, me suis fais un pigne au genou!"

    Pigné : a reçu un petit coup, "ma voiture est pignée" (ou "bugnée")

    Pignoufle: personne craintive, timide

    Pijoler: rire de bon cœur

    Pinfle: caillou se dit aussi pour une personne qui reçoit un gros coup (de poing) ou une amende: "J'ai pris un pinfle.

    Pinjolu: se dit pour un "pauvre type"

    Pinjo-lung: désigne une chose ou un vêtement qui pend longuement. Expression d'origine occitane (penjar : pendre ; lung : long)

    Pimpanelo ou pimparelle: jeune femme rusée, dégourdie

    Pinté: ivre

    Pirol (e): imbécile, idiot. D'origine occitane (piròl : fou)

    Pissadou : 1. pot de chambre, urinoir (mot francisé). D'origine occitane (pissador, prononcer pissadou) 2. Grand verre.

    Pissagne: urine (importante). D'origine occitane (pissanha, prononcer pissagno)

    Pissarel-le: petit enfant qui vient de faire un très gros pipi

    Pissou: petit pipi (enfantin)

    Pitchou, -ne : petit, -te

    Pitchounet, -te: tout petit

    Pitchous (les ~) : les enfants

    Plancarte: pancarte. D'origine occitane (plancarda: pancarte, panneau)

    Pla content: "très content", "très satisfait"

    Plâtras: plat ou assiette bien remplis de nourriture, plâtrée

    Plastra: cf. plâtras

    Platas: grand plat

    Plèje: pluie

    Plier: ranger (" plie les assiettes dans le buffet ")

    Poche: sac en plastique, personne qui boit beaucoup et souvent

    Pogne: grosse main. D'origine occitane (ponh : poing; ponha: force du poignet, poigne)

    Pompette: ivre. D'origine occitane (pompar: s'imprégner d'un liquide)

    Poupe: sein. D'origine occitane (popa, prononcer poupo)

    Poupous: seins

    Pousque: poussière. D'origine occitane (posca, prononcer pousquo)

    Poussoussou: avoir les yeux comme des poussoussous, les yeux rouges du matin

    Poutingues: remède, drogue, potion, par extension mauvais remède. D'origine occitane (potingua, prononcer poutinguo)

    Poutou: un baiser. D'origine occitane (poton, prononcer poutou). Se dit souvent pour un bisou affectueux

    Poutounade: faire plein de bisous à quelqu'un

    Poutouner, poutounéjer: donner plein de baisers

    Pudent: puant. On pense à l'odeur désagréable que dégagent les punaises

    Putain: particule énonciative soulignant le caractère affirmatif de la phrase

    Putain de manon: insulte

    Pute-borgne: insulte

     

     

    Q

    Quaouèque: imbécile. D'origine occitane (cavéca, prononcer cabéco); ne sait plus où il en est!

    Qu'es aquo?: Qu'est-ce-que c'est ? De l'occitan "Qu'es aquò?"

    Qu'es aquel?: qui c'est?

    Quicom: de l'expression "Es quicòm aquò", "c'est quelque chose"; “ya quicom que truco“: c'est étrange ce truc-là, ou bien: “il se passe quelque chose de pas très catholique."

    Quicom pres (à) : "à quelque chose près"

     

    R

    Rafatel : restes (repas), rab, petite quantité non utilisée ou consommée : "ce soir, on mangera le rafatel de midi"

    Raï: commentaire "c'est pas grave", "ça fait rien". "Le ménage, raï, on le fera demain". De l'occitan "rai", même sens

    Rampéler: trainer des pieds pour faire quelque chose

    Rascle : vieux vélo, se dit plus généralement pour un vieil objet à peine en état de marche

    Rastaquouère: drôle de type!

    Ratchàs, -sse : vraiment radin

    Ratchou: un peu radin

    Rêche: chute

    Repapier: radoter. Repapiéjer, forme augmentative.

    Ritou: curé

    Rochelle: mezzanine aménagée dans une pièce à haut plafond

    Rogne, rougne: saleté, crasse

    Ronfles: Testicules

    Rouméguer: ronchonner.

    Rouste: raclée

    Ruque: avoir la ruque - Être de mauvais poil.

     

    S

    Sadoul, -oule / Sadouch: rassasié, -ée “j'en ai un sadoul, de toi“

    Serpillère: “quino pledge, suis trempé-e comme une serpillère!"

    Shlinguer : puer, refouler, camphrer, sentir très mauvais

    Souillarde: débarras

    Soussouilles : broussailles, buissons piquants de la garrigue

    Sousquer : songer, penser, pousser des soupirs

    staffe: bouffée de cigarette, taffe... "hé cono! fais tirer une staffe"

     

    T

    Tabanard: brute, qui agit sans réfléchir

    Tabanéger: tourner autour de qq'un ou de quelque chose

    Tafanar, tafanari : fesses

    Taquet: coup sec, "au taquet" = "à fond"

    Tarabuster: houspiller ; malmener ; quelqu'un qui insiste jusqu'à la limite du harcèlement.

    Tartagnole: simplet

    Tataragne: araignée et par extension, toiles d'araignée

    Tchaoupiller: tripoter, tâter

    Tchaoupiner: trifouiller, tripatouiller, patauger

    Tchaoupiquer: 1. pinailler 2. picorer dans un plat de nourriture

    Tchapaïre: goinfre

    Tchaper: 1) manger abondamment, trop 2) Discuter

    Tcharer: parler, discuter

    Tchatche: capacité à tchatcher

    Tchatcher: tcharrer avec volubilité

    Tchi: “que tchi“ rien

    Tchintcher: Appliquer quelque chose en tapotant ou en frottant. Vient du pain tchintché qui est une recette de pain frotté à l'ail et à l'huile d'olive; tchintcher avec un pinceau sur des surfaces rugueuses ; peut aussi signifier "faire l'amour".

    Tchipoter: voir tchaoupiner

    Tchoul: cul

    Tchourer: voler, dérober

    Tchucou: sucette

    Tchuquer: sucer. S'emploie aussi à l'attention de quelqu'un qui boit trop " Qu'est ce qu'il tchuque ! "

    Tè : équivalent de "Tiens !" de l'occitan "tèn"

    Tèque : un coup. Recevoir une tèque

    Tignoùs, -se : entêté, résistant, revêche

    Timboul: fou

    Tranquilou: peinard

    Trapanelle: en général, un vieux deux-roues, mobylette usagée, vieille voiture

    Trougne (faire la): faire la gueule; idem: faire la tronche!

    Tust: antisèche

    Tuster : copier, tricher (de l'occitan tustar, taper)

    Tute: trou d'insecte, terrier, grotte où vit un animal. Petite maison sans confort

    Tuter: exciter le grillon pour le faire sortir de sa tute (dans les campagnes les enfants s'amusent à faire sortir les grillons de leur abri en y introduisant une herbe par des va-et-vient afin que l'insecte en sorte. Les tricheurs font pipi dans le trou. Les " bestioles " étaient mises dans des cages spéciales, nourries et appréciées pour leur chant. Parfois elles étaient utilisées comme appât pour la pêche).

     

    U

    Un peu moins, hein?: expression visant à inciter son interlocuteur à se calmer

     

    V

    Vantariol: vantard

    Virouléjer: Tournoyer, virevolter

    Visto de naz: a quelque chose près.

     

    Z

    Zou, za, zè : expression d'allégresse

     

    Voyelles

    i -  Le i se prononce comme en français : un nis (un nid).

    u - Le u se prononce aussi comme en français (et non "ou" comme en espagnol !) : la luna (la lune).

    a - Le a tonique garde la même prononciation qu’en français: un pastre (un berger).

     Il se prononce " o " en majorité, lorsqu’il est en fin de mot (ou suivi d’un s) : trenta cadièras (trente chaises).

    è Le è se prononce " ouvert ", tout comme en français : un castèl (un château).

    e En revanche, le e qui ne comporte pas d’accent se prononce " é " comme dans été : negre (noir).

    o - Le o se prononce "ou": un ostau (une maison).

    ò -  Avec un accent grave, il reste prononcé "o" : un estilò, un bòsc (un stylo, un bois).

    Groupes de voyelles

    Diphtongues Lorsque deux voyelles se suivent à l’écrit, on prononcera les deux à l’oral selon la prononciation indiquée plus haut: una glèisa, un peis, lo coide (une église, un poisson, le coude).

    Le u dans une diphtongue va se transformer en " ou " exceptionnellement: una taula, lo teulat (une table, le toit).

    Triphtongues Lorsqu’il y a trois voyelles qui se suivent, on prononce les trois successivement: nuèit (nuit), fiau (fil), ieu (je, moi).

    Consonnes particulières

    lh Le groupe de consonnes lh se prononce comme dans le français de " escalier " : una fuèlha (une feuille).

    nh Le groupe de consonnes nh est l’équivalent du " gn " en français : una castanha (une châtaigne).

    Selon les régions et les variantes, on trouvera différentes expressions et traductions d’une même idée.

    À vous de reconnaître ou de choisir celle qui vous convient ou que l’on dit chez vous.

     

  • Au secours j’ai acheté une corde de piment d’Espelette!

    ben... qu'est que j'en fais, maintenant!

    Comme beaucoup de visiteurs en Pays Basque vous avez rapporté, de vos vacances estivales, cette belle guirlande rouge vermillon et vous ne savez pas quoi en faire! On les regarde: ils sont beaux, brillants… à croquer… mais

    La corde de piment d’Espelette de 20 piments est la survivante de cette tradition qui consistait à faire subir une première déshydratation naturelle sur la façade de l’etxalde*. Elle est donc destinée à être réduite en poudre.

    Pour obtenir une poudre parfumée il faut transformer la corde de piment d’Espelette avant le mois de Mars de l’année qui suit sa récolte (Récolte 2013, transformation avant Mars 2014).

    Après une déshydratation naturelle dans un endroit bien ventilé d’une quinzaine de jours minimum, il faut séparer le pédoncule (partie verte et ligneuse) du fruit, il est bon en même temps de déchirer l’enveloppe du piment.

    Attention, pour les personnes sensibles, il est conseillé de mettre des gants et d’évité de se toucher les yeux et les muqueuses…

    Mettre les piments idéalement sur une grille assez fine, autrement mettre le lèche frite en dessous à cause des graines, dans un four à 90°C et en abaissant la température à 50°C aussitôt enfourné et en laissant le four légèrement entrouvert.

     Il ne s’agit pas ici de cuire mais de sécher, le must, à mon avis, étant d’obtenir une poudre sèche et non grillée, porteuse de parfums fruités.

     Le temps de séjour dans le four est difficile à estimer, le bon repère est quand le piment pris entre deux doigts casse comme du verre. A ce moment-là sortir le piment d’Espelette du four et le piler ou le concasser dans un moulin à café, un mixer… Attention la poudre est très volatile et peut faire éternuer assez violemment.

    Pour le conserver n’hésitez pas à le mettre dans une verrine type foie gras propre, plutôt que dans un bocal à confiture, les joints de ce type de contenant étant très fin il risque de ne pas assurer une étanchéité suffisante, a moins d’être neuf. Gardez à l’abri de la lumière et dans un endroit frais et transférez dans la cuisine dans un autre contenant au fur et à mesure de vos besoins.

    *Etxalde: ferme.

    Une sauce avec un nom à coucher dehors alors qu'on a un billet de logement dans la poche .

    :-)

    Mais, en fait, je la réalisais sans savoir le nom…. comme dab! parce que moi, et le Roquefort, on est mariés depuis ad vertan aeternam que je me souviens que c'était d'abord le préféré de mon papa!

     

    SAUCE (dite  Xuri ta Urdin)

    1/5e Purée de piment d’Espelette

    4/5e Crème fraîche épaisse

    25 g Roquefort

     

    En accompagnement d’une fondue bourguignonne ou simplement sur les toasts dans du riz, des viandes ou volailles, enfin, du chaud, du froid... où vous voulez!

    Soyez pas sectaire!

     

    Toulouse, toulousain, cuisine, gastronomie, recette, occitanie

     

     

     

     

     

     

  • La cité des violettes

    Toulouse, la Ville rose, est devenue la capitale des violettes juste après la visite de l'impératrice Eugénie qui ce jour-là portait une magnifique robe blanche imprimée de bouquets de violettes. Elle était si belle, si rayonnante de jeunesse et de beauté que les toulousains, frappés par cette splendeur royale ont décidé de cultiver les violettes.

    D'ailleurs, si cela vous intéresse, voici comment cela s'est passé exactement:

    http://www.legende-des-siecles.com/royales/index.html

    La culture se faisait au nord de Toulouse. Lorsque j'étais enfant, je voyais des producteurs travailler dans les champs, le soleil reflétait les châssis vitrés. Les producteurs vendaient leur production sur le marché aux violettes des Jacobins et dans les rues du centre-ville, de petits bouquets touffus, liés d'un cordon rouge. Cette culture occupe alors 600 producteurs sur une vingtaine d'hectares. La violette de Toulouse fait partie du groupe des violettes de Parme (parmensis). C'est une plante vivace poussant en touffes ou en pied sur lesquelles les fleurs dépassent de quelques centimètres. Cette plante est tenace et résiste à des hivers pas trop froids comme nous en avons souvent; j'en avais trouvé deux pieds au bord du canal du Midi et ayant réussi à retirer la motte, je me suis trouvée à la tête d'une belle envolée de violettes sur ma terrasse; les violettes ont essaimé sur toute la surface du plot en béton qui protégeait du vide, environ 3 m de long et 1,00  de large. Au printemps, j'avais un magnifique tapis de violettes qui a duré de 1978 à 1994. Pour une fois que j'avais la main verte! hélas, ces fleurs sont minuscules et je préférais les laisser en place plutôt que de les couper.

    L'hiver de 1956 est très rigoureux et provoque de nombreuses pertes. Je vous reparlerai de mon hiver 56, j'avais 6 ans. En 1992, la culture in vitro de la violette est possible et permet de produire les plants de violette exploités aujourd'hui par une dizaine de producteurs.

    En 2003, la ville de Toulouse organise officiellement la Fête de la Violette.

    La maison de la violette est une péniche au bord du Canal du Midi à deux pas de la gare Matabiau. Elle a ouvert en 2000. On peut y voir une exposition sur la culture de la violette et se procurer beaucoup d'articles à la violette tout en y découvrant toutes les facettes de cette plante.

    A partir de la fleur de violette, plusieurs produits sont réalisés:

    la violette cristallisée dans le sucre : elle apparaît à la fin du XIXe siècle;

    le parfum " violette de Toulouse " créée en 1936 par les établissements Berdoues;

    la liqueur de violette créée en 1950 par M. Serres.;

    le sirop de violette; le miel de violette; et même de l'encens...

    Le sirop de violette est très tonique, pour les enfants notamment, qui adorent sa couleur;

    SIROP DE VIOLETTE

    Faites infuser dans 1 litre d'eau bouillante 250 g de fleurs fraîches. Laisser macérer dix heures environ. Exprimez le jus en le serrant dans un torchon propre et faites-le bouillir à feu doux après avoir ajouté son poids en sucre jusqu'à abstention d'une consistance sirupeuse. Buvez jusqu'à 5 cuillerées à soupe de sirop par jour, entre les repas dans un peu d'eau fraîche. Non seulement il est tonique mais il peut vous aider en cas de toux rebelles.

     

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    Achetez des fleurs, pour faire des pots pourris

    www.biotine-sep.com

     

     

  • J'avais oublié de poser cette note à la bonne époque... mais, il n'est jamais trop tard pour les gourmands!

    Les crêpes, faisons-en toute l'année!

    La Chandeleur, autrefois "Chandeleuse", se fête le 2 février, soit 40 jours après Noël. Son nom vient du mot "chandelle".  A l’origine, au temps des Romains, il s’agissait d’une fête en l’honneur du dieu Pan. Toute la nuit, les croyants parcouraient les rues de Rome en agitant des flambeaux.

    Puis, en 472, le pape Gélase 1er décide de christianiser cette fête qui deviendra la célébration de la présentation de Jésus au temple. On organise alors des processions aux chandelles le jour de la Chandeleur: chaque croyant doit récupérer un cierge à l’église et le ramener chez lui en faisant bien attention à le garder allumé. Un dicton de Franche-Comté?

    Celui qui la rapporte chez lui allumée

    Pour sûr ne mourra pas dans l’année

    Ce cierge béni est censé avoir d’autres pouvoirs. On dit que quelques gouttes de sa cire versée sur des œufs à couver en assurent une bonne éclosion. Et aussi que sa flamme protège de la foudre si on l’allume pendant l’orage.

    Entre temps, une autre tradition a vu le jour: celle des crêpes. Cette tradition se rapporte à un mythe lointain selon lequel si on ne faisait pas de crêpes le jour de la chandeleur, le blé serait carié pour l’année. Un proverbe à ce propos:

    Si point ne veut de blé charbonneux

    Mange des crêpes à la Chandeleur

    Mais, c'était sans doute aussi un repas pour les pauvres. D’ailleurs, en faisant les crêpes, il faut respecter une autre coutume, celle de la pièce d’or. En effet, les paysans faisaient sauter la première crêpe avec la main droite tout en tenant une pièce d’or dans la main gauche. Ensuite, la pièce d’or était enroulée dans la crêpe avant d’être portée en procession par toute la famille jusque dans la chambre où on la déposait en haut de l’armoire jusqu’à l’année suivante. On récupérait alors les débris de la crêpe de l’an passé pour donner la pièce d’or au premier pauvre venu. Si tous ces rites étaient respectés, la famille était assurée d’avoir de l’argent toute l’année.

    On disait aussi que, celui qui retourne sa crêpe avec adresse, qui ne la laisse pas tomber à terre ou qui ne la rattrape pas sous la forme navrante de quelque linge fripé, celui-là aura du bonheur jusqu'à la Chandeleur prochaine.

    Enfin, n’oublions pas les croyances liées à la météo. En de nombreux pays, on croit que le jour de la Chandeleur, un ours sort de sa tanière. Si la température est douce et qu’il voit le soleil, il retourne vite reprendre son hivernage, car il sait que le beau temps ne durera pas. Un proverbe dans le Calendrier des bons laboureurs en 1628 disait :

    Si fait beau et luit Chandeleur

    Six semaines se cache l'ours

    Un autre proverbe français dit :

    Si le deuxième de février

    Le soleil apparaît entier

    L'ours étonné de sa lumière

    Se va mettre en sa tanière

    Et l'homme ménager prend soin

    De faire resserrer son foin

    Car l'hiver tout ainsi que l'ours

    Séjourne encore quarante jours

    Dans d'autres pays (aux USA par ex.) c'est la marmotte qui sort. Si elle voit son ombre, cela signifie qu'il y a du soleil, alors elle retourne vite continuer à hiberner car elle sait que l'hiver va encore durer.

    En effet :

    Soleil de la Chandeleur

    Annonce hiver et malheur

    Dans le Gard :

    Quand le soleil, à la Chandeleur, dit lanterne

    Quarante jours après il hiverne

    Dans le Nord :

    Quand Notre-Dame de la Chandeleur luit

    L'hiver de quarante jours s'ensuit

    Dans les Hautes Pyrénées :

    Lorsqu'à la Chandeleur le temps persiste au beau

    Berger serre ton foin, fais paître ton troupeau

    Dans le Vivarais :

    Quand pour la Chandeleur le soleil est brillant

    Il fait plus froid après qu'avant

    Au Pays Basque :

    À la Chandeleur verdure

    À Pâques neige forte et dure

    En Bretagne :

    A la chandeleur

    Il fait jour à 6 heures

    A chaque travailleur

    Sauf au tailleur

    Et au fainéant

    ALLEZ, TOUS AUX CREPES!

    Préparation  d'une pâte économique; 20 min environ; Cuisson: à la poêle

     (Pour environ 30 crêpes)

    4 œufs; 1 pincée de sel; 1 verre (20cl) de farine; 1 verre d'eau tiède

    Mélanger tous les ingrédients dans un grand saladier. Commencez pas mettre la farine et diluer l'eau en la versant peu à peu. (Si nécessaire passer la pâte pour enlever les grumeaux). Laissez reposer une heure à température ambiante. Prenez un bout de chiffon propre, enroulez-le autour d'une fourchette et attachez pour faire tenir soit avec fil blanc propre soit en coupant le tissu et enroulant avec nœud. Mettre de l'huile dans un bol; faite tremper le tissu. Ensuite, faites chauffer votre poêle et passez le chiffon a l'huile; versez une louche de pâte à crêpes, il ne vous reste plus qu'à faire sauter les crêpes dans la poêle; la première crêpe se fait sauter avec dans la main tous les billets de votre porte-monnaie!

    Autre pâte plus riche

    Préparation : 20 min

    Ingrédients :

    - 250 grammes de farine; 1 cuillère à soupe de sucre semoule

    - 2 sachets de sucre vanillé; 1 pincée de sel; 1/2 litre de lait

    - 3 œufs; 3 cuillères à soupe d'huile neutre; arachide ou pépin de raisin

    Préparez la pâte en suivant les précautions de la recette ci-dessus.

    Voici ma façon perso: d'abord, je casse les œufs que je blanchis avec le sucre et j'ajoute la pincée de sel, je verse ensuite un peu de farine, je mélange, je rajoute le lait par petit tiers, puis la farine, puis du lait. On mélange soigneusement pour éviter les grumeaux. Je rajoute soit de l'eau de fleur d'oranger, soit un alcool: whisky, grand-marnier, armagnac, rhum.... Je met aussi une cuillère d'huile de pépins de raisin: elle est de goût neutre mais la pâte colle moins à la poêle.

    Laissez reposer une heure à plus température ambiante; au moment de faire sauter les crêpes dans la poêle à l'aide de la fourchette empanachée, je vérifie avec la louche si la pâte n'est pas trop épaisse; je rajoute alors soit de l'eau soit du lait. Certain font les crêpes à la bière; j'ai essayé, je n'ai pas trouvé que c'était meilleur ou plus léger. C'est le coup de main de la cuisinière qui fait les bonnes ou moins bonnes crêpes.

    Et je fais sauter ma première crêpe de l'année avec tous les billets d'euros qui sont dans mon porte-monnaie, tradition oblige! Nous, on préférait celle-ci à celle qui consistait à lancer la première crêpe sur le haut de l'armoire afin de la laisser toute l'année! non, mais, quel gaspillage! Je sais pas chez vous, mais nous, entre frères et soeurs, on se battait pour avoir la première crêpe!

    Des astuces bonnes à connaître

    Pour des crêpes qui ne collent pas à la cuisson, on incorpore une cuillère à soupe de beurre fondu directement dans la pâte. Il faut, bien sûr, toujours graisser la poêle avant et après chaque crêpe même si vous avez une poêle anti-adhérente.

    Et encore, attendre que la poêle soit bien chaude pour y verser la pâte à crêpe.

    Dès que les bords de la crêpe sont cuits, il faut les décoller à la spatule. Puis agiter la poêle légèrement jusqu'à ce que la crêpe se détache totalement de la poêle.

    Pour faire sauter, on place la crêpe sur le bord de la poêle, en la laissant dépasser un peu, et hop! D'un petit coup sec du poignet, la crêpe fait le grand saut plus ou moins haut! La rattraper et de l'autre côté pour continuer la cuisson. Feu moyen; vous irez plus vite avec deux poêles, mais, à deux c'est mieux et cela va plus vite!

    Vous n'êtes pas obligé d'avoir une crêpière, cette poêle particulière dont les bords sont très bas. Elle est faite en principe au diamètre de la crêpe parfaite et surtout elle est anti-adhésive mais si vous ne la graissez pas, la crêpe sera sèche et peu goûteuse.

    Pour une pâte à crêpes au chocolat, ajoutez  30 gr de caco en poudre

    Vous pouvez aussi, au moment de servir, poser la crêpe dans une assiette, ajouter 4 gros carrés de chocolat, moitié chocolat noir (60 % de cacao minimum) et moitié chocolat au lait pour adoucir puis, pliez la crêpe en deux, couvrez et passez la au four à micro-ondes, 1 minute au maximum. Le top ? Un peu de crème anglaise, du chocolat aux noisettes en pâte à tartiner.

    Mais quoi qu’il arrive: qu'en ce 2 février il fasse beau, froid, pluvieux ou neigeux, n'hésitez surtout pas à confectionner quelques crêpes!

    Et puis, on peut en faire toute l'année, vous le savez bien… regardez les Bretons….. sans crêpes et crêperies, qu'aller manger  en Bretagne? J'espère qu'ils ont su résister à la vague des MacHunt et PizzaDonal!

     

     

  • Le foie gras: conseils officiels

    Les conseils de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes

    La définition des préparations à base de foie gras est fixée par le décret n°1993‐999 du 9 août 1993 relatif aux préparations à base de foie gras. Les dispositions qui y figurent renforcent la protection des consommateurs contre d'éventuelles tromperies et garantissent la loyauté des transactions.

    Qu'est‐ce que le foie gras

    Le foie gras doit provenir exclusivement d'oies (mâles ou femelles) ou de canards (mâles uniquement) gavé(e)s de façon à provoquer, chez l’animal, une stéatose hépatique (ce qui signifie que les cellules du foie se chargent en graisse, notamment en triglycérides).

    Produits dont l’unique matière première est le foie gras

    "Foie gras entier": préparations composées d'un foie gras entier ou d'un ou plusieurs lobes de foie gras et d'un assaisonnement.

    "Foie gras": préparations composées de morceaux de lobes de foie gras agglomérés et d'un assaisonnement.

    "Bloc de foie gras": préparations composées de foie gras reconstitué et d'un assaisonnement. La reconstitution, qui s'effectue par des procédés mécaniques (ou cutterage), consiste à émulsionner un mélange de foie gras et d’eau. Les quantités d’eau ajoutées directement et indirectement (par l’assaisonnement) ne peuvent excéder 10 % de la quantité finale de préparation. Lorsque le bloc contient des morceaux de foie gras, ces derniers doivent représenter au moins 30 % du poids du produit ; le "bloc avec morceaux " constitue le haut de gamme du "bloc de foie gras".

    Produits à base de foie gras et d'autres matières premières

    Dans ces préparations sont incorporées d'autres matières premières que le foie gras. C’est pourquoi la référence au " foie gras " n’est pas autorisée dans la dénomination de vente. Elle peut néanmoins la compléter, à condition que le pourcentage de foie gras mis en oeuvre soit indiqué.

    - Préparation contenant plus de 50 % de foie gras:

    "Parfaits de foie d'oie ou de canard": préparations contenant au moins 75 % de foie gras auxquelles sont ajoutés du foie maigre d'oie ou de canard et un assaisonnement. "Médaillons ou pâtés de foie d'oie ou de canard": préparations contenant au moins 50 % de foie gras ou de bloc de foie gras et un assaisonnement; elles sont présentées en noyau entouré d'une farce. " Galantines de foie d'oie ou de canard": préparations contenant au moins 50 % de foie gras ou de bloc de foie gras mélangé à une farce et un assaisonnement.

    - "Mousses de foie d'oie ou de canard": préparations contenant au moins 50 % de foie gras mélangés à une farce et un assaisonnement. Le produit possède la texture caractéristique de sa dénomination.

    - Préparations contenant plus de 20 % de foie gras Pour ces produits, la dénomination de vente est complétée par les termes "au foie d'oie" ou "au foie de canard". On y trouve notamment les "pâtés au foie d'oie ou de canard".