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recette - Page 28

  • Toulouse: les miracles de la biotechnologie

    J'ai vainement cherché leurs sites en langue Française.

    Je n'ai pas trouvé.

    Archi-nuls: c'est la France qui les nourrit! (cf:ci-après)

     

    Toulouse. Le projet de l'Institut universitaire du cancer relancé

    En déplacement à Toulouse, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la santé, et Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, ont rendu public le rapport de la mission sur l’Oncopole. En effet, les professeurs Thierry Philip et André Syrota avaient été mandatés afin de "faire progresser le projet d’Oncopole à Toulouse (initié en 2004, ndlr) après avoir constaté que l’Etat, qui avait investi 300 M€ pour construire un nouvel hôpital opérationnel début 2014, n’était pas en mesure d’approuver, un an avant l‘ouverture, la définition d’un projet médical et scientifique cohérent, d’un modèle de gouvernance clair et d’un modèle juridique permettant une gestion optimisée des bâtiments, des équipements et des personnels".

    Parmi la quinzaine de recommandations des deux experts: la constitution de l’Institut Universitaire du Cancer de Toulouse (IUCT) en réunissant la totalité de la cancérologie du CHU et du Centre régional de lutte contre le cancer sur trois sites (Purpan, Rangueil et Langlade, site de l’Oncopole), accentuer les liens entre le secteur privé et les hôpitaux généraux, accélérer le recrutement de nouveaux cliniciens et chercheurs venant de l’extérieur et de Midi-Pyrénées, relocaliser les facultés de pharmacie et d’odontologie sur le site de l’Oncopole, simplifier la gouvernance qui repose aujourd’hui sur dix structures juridiques.

    Estimant que leur mission n’est pas terminée, Thierry Philip et André Syrota ont demandé à ce qu’elle soit prolongée pour "aboutir rapidement à des conclusions claires sur les enjeux budgétaires" (le budget de fonctionnement en particulier) et à la définition du cahier des charges d’une mission de suivi (présentée comme indispensable) jusqu’à l’ouverture de l’IUC Oncopole entre janvier et avril 2014.

    Appel à projets collaboratifs. Trois projets retenus

    Trois projets ont été retenus dans le cadre du premier appel à projets collaboratifs de recherche et de développement OncoSan’Tech 2013 (lancé par la Direccte Midi-Pyrénées et Toulouse Métropole et dédié aux axes d’innovation en lien avec le cancer): Oncograde piloté par Dendris, Oncoskin 3D piloté par Genoskin et Demoda piloté par Affichem. Au total, ces trois projets rassemblent sept PME, essentiellement installées en Haute-Garonne et dans le Tarn, et six laboratoires. Coût de R&D: 1,35 M€ pour une aide d’environ 576 K€.

    Reproduire de la peau humaine, créer des cellules cardiaques humaines, développer des anticorps monoclonaux pour le traitement des cancers gynécologiques, proposer des procédés chimiques plus propres… les technologies de demain grandissent à Toulouse. Pour fêter ses cinq ans, sur le campus de l'Oncopole, le centre Pierre- Potier, a inauguré cette semaine les laboratoires des derniers arrivés dans sa pépinière d'entreprises, les sociétés Genoskin et Univercell Biosolutions (lire par ailleurs). Deux sociétés prometteuses qui n'ont pas choisi Toulouse par défaut.

    Tout juste arrivé du Génopole d'Evry, Guillaume Costecalde, président d'Univercell Biosolutions confirme : "Le site Pierre Potier est exceptionnel, nous n'avons qu'à pousser la porte de nos labos pour aller échanger avec d'autres entreprises, ce décloisonnement est essentiel ".

    "La présence de l'ITAV (Institut des technologies avancées en science du vivant) à Pierre Potier a été décisive pour notre installation, nous sommes du même monde. Et si la collectivité investit dans des laboratoires de culture, c'est le signe qu'il y a aussi de la place pour des start-ups qui créent des emplois nouveaux sur des technologies de niche comme la nôtre ", ajoute Pascal Descargues, président de Genoskin, qui s'appuie également sur la bonne desserte de l'aéroport de Toulouse-Blagnac pour livrer ses produits rapidement à l'international.

    Depuis l'ouverture du centre Pierre Potier, Toulouse Métropole a investi 2,1 millions d'euros dans des équipements de pointe dédiés aux biotechnologies: huit laboratoires de type L2 (1,3 million d'euros), équipements biomédicaux (postes de sécurité microbiologiques, incubateurs à Co2, congélateur ultra basse température: 300 000 €), équipements scientifiques au sein de l'Institut des technologies avancées en science du vivant (ITAV) pour 417 000 € et, d'ici la fin de l'année 2014, la livraison d'un local à azote (100 000 €). "Nous préparons le Toulouse des cinq et des vingt ans qui viennent. Les biotechnologies et les sciences du vivant feront rayonner les Toulouse de demain", rappelle Dominique Faure, vice-présidente de Toulouse Métropole, en charge du développement économique. "L'Oncopole ne doit pas juste être un hôpital et un centre de recherche, sinon on s'est trompé. Il faut des jeunes entreprises en plus des secteurs académiques et des privés Pierre Fabre et Sanofi " conclut François Chollet, vice-président de Toulouse Métropole, en charge de la prospective, de la recherche et l'innovation.

    Genoskin fabrique de la peau humaine

    L'histoire de Genoskin est bien toulousaine. Elle a grandi dans les laboratoires de l'UDEAR, l'unité différenciation épidermique et auto-immunité rhumatoïde de Purpan (CNRS, Inserm, Université Paul-Sabatier) où Pascal Descargues a d'abord mené ses recherches sur la barrière épidermique et le syndrome de Netherton.

    En 2011, le doctorant, pur produit de l'université Toulouse III Paul Sabatier, de retour des Etats-Unis, relève le pari de reproduire des modèles de peau humaine et lance Genoskin. "Développer des modèles humains pour ne pas utiliser les animaux, c'est d'abord un choix éthique. Mais c'est aussi un parti pris scientifique car la peau des animaux est très éloignée de celle de l'Homme : 90 % des essais cliniques en cancérologie partent au tapis à cause de cette différence. Le concept de Genoskin est de fournir de la peau aux industriels avant même les essais cliniques ", explique Pascal Descargues.

    Je voulais mettre un peu plus d'information mais leur site est en anglais. On pourrait pas leur dire à ces toulousains du dimanche qu'ici, on est en France et que le Français est la plus belle langue du monde???

  • Gras double à l'ancienne de mon enfance

    Vous les appelez Mode de Caen ou mode d'Alger ou mode d'où vous voulez. En Aveyron, on fait des sortes de nids avec les lanières de tripes et c'est presque aussi bon que chez moi, à Toulouse.

    C'est très long à cuire, au moins 2 h 30; en cocotte, cela vous prendra 1h 30 mn –disons que les 10 dernières minutes, vous les consacrerez à laisser mitonner sans le couvercle...

    600 g de gras double cru, 1 cuillère à soupe de farine, 1 oignon, 5 ou 6 carottes, 1 l de vin blanc sec; graisse de canard ou d'oie; facultatif un demi-verre d'armagnac (ou de cognac si vous ne pouvez pas faire autrement); 1 boite de tomate concentrée moyenne; sel, poivre en grains et moulu; 1 cuil de vinaigre

    3 clous de girofle, 3 feuilles de laurier; quelques branchettes de thym et 1 ou 2 cotes de céleri branche.

    Facultatif: champignons de Paris en boîte.

    Nettoyez, rincez et faite tremper le gras-double dix minutes dans l'eau vinaigrée. Faites blanchir un quart d'heure dans de l'eau bouillante les tripes coupées en lanières; écumez souvent. Rincez à l'eau froide. Coupez l'oignon en 5 ou 6 morceaux et jetez-le dans la marmite avec une cuillère de graisse de canard; faire blondir; faites sauter 6 ou 7 mn à feu moyen;  mettre le gras-double essoré, tournez deux-trois minutes, saupoudrez de farine, tournez bien comme il faut; mouillez du vin blanc; ajoutez les carottes en tronçons, girofle, laurier, thym; faire cuire à feu moyen sous couvert durant 2 h.

    Diluez du concentré de tomate avec une louche de bouillon, versez sur les tripes, goutez, versez l'armagnac, assaisonnez à convenance. On sale toujours durant la dernière demi-heure. Laissez cuire encore longtemps; plus c'est long, plus c'est bon; toujours meilleur réchauffé.

    Servir avec du riz (mais pas du basmati, svp, du bon riz de Camargue. Autrefois, on n'avait que du riz rond "perliz", c'est un bon petit riz bien supérieur au riz italien que l'on se hausse du col à acheter pour faire le rizotto, tu parles Charles, comme si nos mémés toulousaines ne savaient pas quel riz utiliser!) ou  des pommes de terre; on peut rajouter aussi des pois chiches (trempés toute la nuit et cuit très longuement avec les tripes). Et puis, pour ceux qui aiment, n'oubliez pas un pied de cochon partagé en deux, de la couenne ou 1 os à moelle pour encore plus de douceur.

    Vous faites cuire: 50 mn en cocotte-vapeur

    Cuisson; 2 h 30 à feu moyen, avec couvercle et en surveillant.

    Cuisson 5 h à four doux à 150° dans une cocotte en fonte, lutée  (c'est à dire, fermée par un tortillon de farine.

    Le premier qui met du parmesan ou d'autres ingrédient qui ne sont pas décrits ici à TOUT FAUX et ferait mieux de retourner dans les jupes de leurs grands-mères!

    Servir avec du riz ou des pommes de terre à l'eau.

  • Au secours: on veut nous détruire! Aux arme(uro)s, Toulousains!

    18 millions d'euros récoltés pour racheter l'aéroport de Toulouse

    C'est pour l'instant un groupe chinois qui tient la corde dans le rachat de près de la moitié du capital de l'aéroport de Toulouse.

    Des particuliers et des entreprises, qui ont levé des fonds via une plateforme de financement participatif, ont déposé lundi une offre formelle.

    Ce pourrait être le hold-up de l'année. Alors que l'État a mis en vente près de la moitié du capital de l'aéroport de Toulouse-Blagnac, une opération de financement participatif proposait aux particuliers et aux entreprises d'en acquérir 10% afin de compléter les 40% déjà détenus par des collectivités locales. De quoi garantir une majorité publique et citoyenne. Le projet a finalement séduit plus de 8000 particuliers et entreprises qui ont en tout promis quelque 18 millions d'euros d'investissements en seulement douze jours de collecte. Le site de financement participatif WiSEED à l'initiative du projet a déposé ce lundi une offre auprès de l'État, alors que le nom du repreneur doit être dévoilé dans les jours à venir.

    Mais cela suffira-t-il pour tenir tête au consortium chinois dont l'offre tient pour l'instant la corde? Et mettre hors jeu Vinci et Aéroports de Paris qui ont tous deux émis deux offres concurrentes? Rien n'est moins sûr. Ces trois portent en effet sur l'intégralité du capital mis en vente par l'État et sont donc bien plus élevées, entre 150 et 300 millions d'euros.

    Un partenariat public-privé citoyen inédit

    D'autre part, ADP comme le canadien Lavalin, conseil de Shandong Hi Speed Group qui a déposé l'offre, gèrent déjà d'autres aéroports et sont donc rompus à l'administration de telles structures. Ce que ne peuvent être les 8000 investisseurs de l'offre présentée par le site de financement participatif WiSEED. Benoît Lafourcade, associé du cabinet d'avocats Delcade, souligne cependant que les investisseurs se regrouperaient au sein d'une société qui rachèterait la participation de l'État en leur nom. "Cela permet, pour la société aéroportuaire, d'évacuer la complexité de gérer un actionnariat dilué. Il est certain que traiter avec un seul acheteur institutionnel est plus simple sur le plan juridique."

    L'État pourrait également être sensible au fait que cet aéroport stratégique -des infrastructures d'Airbus sont notamment situées tout à côté- reste aux mains d'investisseurs français, qui plus est dans le cadre d'un partenariat public-privé citoyen tout à fait inédit. Sur le site de la collecte initiée par WiSEED, certains investisseurs se montrent toutefois réservés quant aux chances de leur offre... mais voient déjà plus loin et attendent la privatisation d'autres aéroports. "Impossible de contrecarrer [les offres concurrentes] pour Toulouse, se désole un certain William. Mais pas pour Lyon et Nice. On a loupé le train pour Toulouse, ne loupons pas celui de Nice et Lyon."

     

  • Très gouteûse, je l'aime beaucoup!

    Impossible de s'en passer avec un bon poulet fermier ou des côtes d'échine de porc...

    et pourquoi ne pas essayer avec du fromage. Lequel? n'importe....

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    Cebollade, macarel, késako?

    C'est le confit d'oignons… pas la peine d'acheter cher, vous pouvez le fabriquer vous-même; se conserve 3 à 4 semaines au réfrigérateur dans un bocal en verre avec couvercle.

    Prenez de très gros oignons, jaune et/ou rouges

    Pelez-les, coupez-les en rondelles et le mettre dans une cocote avec du gras: de canard, d'oie, huile d'olive… Vous pouvez saupoudrer de thym frais, de romarin frais

     Faites cuire très longtemps à feux doux en surveillant et remuant. Quand il commence à prendre coloration brune, vous rajoutez un demi-verre de vinaigre de vin rouge et deux sucres ou une trois-quart de cuillère à soupe de sucre en poudre.

    (Oui, bon, suis pas ringarde, vous pouvez ajouter du vinaigre sucré qu'on en voit partout, vous savez bien...! cette recette, c'est la bonne vieille recette à l'ancienne)

    Poivrez, salez à votre convenance; laissez cuire jusqu'à plus complète évaporation.

    Vous utilisez sur de la viande froide ou chaude, des volailles, de la purée, des pates… bref partout où vous avez l'habitude de mettre de l'oignon frais. Du confit d'oignons avec le foie gras? c'est que vous avez été berné par un restaurateur!

    Vous pouvez stériliser les bocaux, vous pouvez congelez.

  • Galettes maïs

     

    Galettes de base, pour 4 personnes: 200 g de farine maïs, ½ l de lait et autant d'eau; 60 g de beurre ou huile olive

    Mélangez lait et eau tiédi et rajoutez à la farine en remuant longtemps pour obtenir une pâte homogène assez épaisse.

    Rajoutez la moitié du beurre fondu (le reste servira à cuire les galettes)

    Formez des galettes avec une large cuillère et faites dorer dans le beurre en tournant des deux côtés. Posez sur papier absorbant

    Se consomment chaudes.

    Vous pouvez rajouter des épices en poudre ou en Huiles essentielles (jamais plus d'une goutte) dans les galettes, des crudités râpées et bien asséchées sur feu doux, du râpé...

    Galettes au maïs, ma recette perso

    Pour 3-4 personnes

    Une petite boîte de maïs non ogm, of course. Rincez le maïs, essorez bien. Le mettre dans un saladier, vous pouvez l'écraser à la fourchette; ajoutez deux œufs, une à deux cuillères à soupe maïzena. Il ne faut pas que ce soit trop épais... sinon, rajoutez un peu de lait, sel, poivre, autres épices, persil.

    Faites chauffer de l'huile de pépins de raisin; laissez tomber une gros cuillerée de pâte au maïs, tournez et retournez, retirez quand cela vous semble assez doré. Déposez sur du papier absorbant, couvrez d'une feuille alu pour maintenir au chaud le temps que vous réalisiez toutes les galettes.

    Galettes de nouilles

    Pour 4 environ: 200 g nouilles, 6 œufs, noix muscade, gruyère, sel, poivre.

    Faites cuire les pâtes al dente dans l'eau bouillante salée, passez-les et remettre sur le feu pour sécher l'humidité. Les disposer dans un saladier; versez par-dessus les 6 œufs battus en omelette; incorporez gruyère râpé, noix muscade râpée ou 1 goutte d'huile essentielle, sel, poivre, persil ciselé...

    Faites cuire comme des crêpes dans une poêle très chaude avec de l'huile ou beurre. Posez sur papier absorbant

    Galettes au fromage blanc

    Pour 4 personne: 250 g de fromage blanc; 70 g de maïzena, 2 œufs, un peu de sucre, de crème fraîche épaisse ou mascarpone; quelques raisins de Corinthe ou brunoise de pruneaux secs, abricots secs...

    Mélangez le fromage blanc et la maïzena soigneusement, laisser reposer un quart d'heure.

    Ajoutez les œufs, le sucre, un soupçon de crème ou mascarpone pour obtenir une pâte épaisse et mélangez bien.

    Faites cuire comme des crêpes en posant dans du beurre bien chaud ou de l'huile: arrondir en crépettes et n'oubliez pas de poser les raisins trempés dans du lait ou rhum; posez sur papier absorbant. Vous pouvez déguster avec miel ou confiture.

     

  • Benjamin-Constant exposé à Toulouse

    Jean-Joseph BENJAMIN-CONSTANT est un peintre, je dirais un coloriste hors pair qui est nait à Toulouse et qui a été formé ici, dans notre école des Beaux-Arts. Jeune fille, ce mot m'impressionnait beaucoup: Beaux-Arts…

    J'ai toujours pensé que ceux qui y étaient “pensionnaires“ étaient des gens de très haut niveau, des super-intellectuels qui se formaient aux Arts les plus élevés…. jusqu'à ce que je rencontre une étudiante, hippie désaxée, toujours entre San-Francisco et Katmandou (bref, une droguée) qui a démoli en quelques minutes le prestige que j'accordais mentalement à cet institut. Ben oui, élevée dans une famille ouvrière, travaillant dès mes 14 ans dans des usines à confection, tout ce qui relevait du mot Beaux-Arts ou Université me semblait un monde, non seulement inaccessible mais d'un intellectuel hors du commun.

    J'ai gardé de nombreuses années ce complexe d'infériorité intellectuelle avant de comprendre peu à peu que les années passées à traîner sur les bancs des amphi n'étaient nullement l'indice du haute intelligence; il y a presque plus de crétins sur-diplomés avec des bacs plus 10 ou 15 qu'il n'y en a d'illettrés dans les classes ouvrières.

    Vous en connaissez beaucoup des tenanciers du bac contemporains qui savent écrire sans faute et qui comprenne le texte lu quand ils arrivent à la fin de la phrase? Si vous me répondez oui, c'est que votre QI est au niveau de celui d'une betterave.

    Benjamin-Constant est né à Paris (hé oui, personne n'est parfait) en 1845 mais il perd très jeune sa mère et se retrouve en 1847 à Toulouse, chez ses tantes. Il est formé par un disciple de Delacroix (pas mal, quand même!) qui est, en ce temps-là, directeur du musée des Augustins.

    C'est d'ailleurs au Musée des Augustins (un des plus beaux de Toulouse) que se trouve la première rétrospective de ses œuvres: les œuvres de Benjamin-Constant sont une peinture orientaliste, très usitée au XIXe siècle. Benjamin-Constant est connu dans toute la France et éprouve un fulgurant succès aux Etats-Unis; son orientalisme lui vient d'un voyage en Espagne puis au Maroc. L'exposition dure jusqu'au 4 janvier 2015.

    Je me souviens avoir un peu étudié son art, vers 10-12 ans, lorsque la classe a visité le Capitole, le palais des Capitouls qui est désormais la mairie de Toulouse, un des emblèmes de la Ville Rose.

    Au fait, si jamais vous avez des nostalgies de Nougaro, sachez qu'en appelant le standard de la mairie de Toulouse, vous entendrez sa plus fameuse chanson nostalgique O Toulouse… un petit coup de Nougaro et d'O Toulouse me met toujours du soleil dans le cœur! Les administrations locales feraient bien d'en prendre de la graine car, souvent, la rengaine d'attente est une improbable musique ringarde “zuShé“ qui nous irrite le tympan.

    Choisir de l'étranger merdique lorsque l'on habite en France pour faire attendre les pa-tiennnnnnns ou les zusagerrrrrrrrrrrrrs, est une attitude de français incultes, débiles et anti-patriotes. Après, on s'étonne que la France se délite!

    Donc, à la mairie se trouve un gigantesque tableau: l'Entrée d'Urbain II à Toulouse. Voir la photo ci-bas.

    Vous passerez toute l'après-midi… mais, pourquoi pas la journée entière: il y a plus de 70 œuvres à contempler…. venez sans être fatigué et ayant avalé un solide cassoulet, je ne voudrais pas que vous soyez atteint-e du syndrome de Stendhal!

    Durant son voyage en Espagne et Maroc, il a été tourneboulé par toutes les couleurs qui ont véritablement changé sa vision du monde et de son art. Vous allez être étonné-e par cette exposition; dans une grande pièce, on été placés les tableaux des odalisques; vous aurez ainsi l'impression d'être dans un harem.

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    Favorite de l'Emir

    Comme c'est devenu la mode, désormais dans ce monde techno, il y a des bornes multimédias qui vous complètent la visite… emmenez vos enfants, il y a un parcours-jeu qui les intéressera fort.

    Et puis, comme l'exposition a reçu le “label exposition d'intérêt national“, car le ministère de la Culture (sic) lui reconnait une certaine qualité innovante….. je me demande ce que vous attendez pour vous précipiter et faire un bon weekenge dans mon Toulouse.

     

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    www.augustins.org

    Exposition Benjamin-Constant
    Du 4 octobre au 4 janvier

    Musée des Augustins - musée des Beaux-Arts
    21 rue de Metz
    Métro Esquirol
    Tél : 05 61 22 21 82

    Horaires :
    Tous les jours de 10h à 18h, nocturne le mercredi jusqu'à 21h.
    À partir de janvier 2015 fermeture le mardi.
    Les 24 et 31 décembre : de 10h à 17h.
    Fermeture le 25 décembre 1er janvier et 1er mai.

    Tarifs :
    Normal : 9 €
    Réduit : 5 €

     

    Entrée du sultan Memet

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  • Puisque nous préparons les fêtes de fin d'année...

    Du foie gras à la dinde, le repas de Noël peut aussi être bon pour la santé

    Le soir de Noël, il faut “se lâcher" parce que "prendre du plaisir, c'est bon pour la santé et, pour la grande majorité des individus, il n'y a aucun risque.

    Ceux qui suivent des régimes amaigrissants, qui perdront - peut-être - rapidement les kilos gagnés, ceux qui souffrent d'hypercholestérolémie, qui ne risquent pas l'infarctus pour s'être fait plaisir. Avec, bien sûr, un gros bémol pour les diabétiques ou hypertendus en phase aiguë et les allergiques, à qui il reste impossible de "se lâcher".

    Pour ceux qui veulent être rassurés avant de se laisser aller, quelques petites recommandations nutritionnelles:

    L'apéritif: vive les petits légumes en trempettes avec des fromages frais ou en verrines, vive les noix, noisettes ou amandes (non salées) qui contiennent des acides gras polyinsaturés (AGPI) et notamment des omégas 3 (noix).

    C'est un peu coton à trouver les noisettes et cacahouètes non salées mais en plus, prenez-les grillées à sec. Mais, on en trouve, croyez-moi.

    Ou alors, achetez les arachides en coques et.... ouvrez!

    Les huîtres: riches en fer, magnésium (un oligo-élément qui nous manque), calcium, vitamines et protéines. Elles sont très peu grasses et pauvres en calories. Jetez la première eau, elle est moins saine; les huiles peuvent en rejeter une 2e qui est plus intéressante et bien moins mercurée!

    Le saumon fumé: c'est un poisson gras mais pas trop (10%), avec beaucoup d'acides gras mono ou poly-insaturés (surtout des omégas 3) et plusieurs vitamines, dont la vitamine D qui fixe le calcium.

    Si vous ne l'achetez pas bio ou label rouge, c'est que vous n'avez rien compris. On trouve du bio chez surgelés Picard.

    Les blinis ou autres canapés qui vont avec sont moins recommandables mais un bon pain de seigle bio… pas mal!

    Crabe, homard et autres: ils sont très peu gras, riches en protéines. Idem pour la coquille Saint-Jacques. Et la mayonnaise qui les accompagne? "Une occasion de manger du bon gras", si on la fait avec de l'huile de noix (oméga 3), de colza (oméga 3) ou d'olive (polyphénols, donc antioxydants).

    Mes trucs et astuces sur mon site www.tradi-cuisine.com vont vous aider à réussir ou rattraper la mayonnaise. Si vous la voulez plus légère, remplacez moitié huile par du yaout entier ou fromage frais entier.

    Donc, apprenez à faire une mayonnaise maison, c'est trop facile et bien plus sain que toutes les inventions chimiques vendues par l'agroalimentaire sous le vocable "mayonnaise".

    Foie gras : Certes, il fournit 512 calories pour 100 grammes (mais on en mange rarement autant). Et dans ses 50% de lipides, il y a plus d'acides gras mono-insaturés (cardio-protecteurs) que de mauvaises graisses saturées (30% contre 20%). Il contient deux fois moins de sel que d'autres charcuteries, et de la vitamine D (deux fois plus que le foie ordinaire mais moins que le saumon, surtout frais).

    Gibier et volaille: peu gras, sauf l'oie (mauvaises graisses saturées). Le chapon (10-15% de graisse) est, comme la poule, juste un peu plus gras que le vulgaire poulet. Le problème, c'est la farce, mais si elle est faite par le boucher à partir de mélanges de viande (et non de saucisse), pas de problème.

    Châtaignes : assez riches en calories mais moins que les pommes de terre, elles contiennent des vitamines B et C, des sels minéraux, des fibres. Une mine de glucides complexes qui donnent une impression de satiété.

    Bûche de Noël au chocolat, bûches glacées: pas beaucoup d'intérêt nutritionnel, avec leurs graisses saturées et leur abondance de sucre. Les vertus dont a été paré le chocolat (effets antioxydants et sur la pression sanguine) sont même contestées. On peut compenser une partie des effets néfastes par une bonne salade de fruits.

    Le champagne: n'à aucun intérêt nutritionnel. En effet, les bienfaits des polyphénols, en quantité négligeable, ne font pas le poids face aux impacts négatifs de l'alcool (maladies cardio-vasculaires, cancers). Mais c'est Noël ! Et comme dab, je rajoute: "A consommer avec modération".

    Il existe désormais des champagnes fortement améliorés pour avoir plus de polyphénols, on s'en sert en cosmétiques; c'est nouveau!

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