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recette - Page 32

  • Comment Toulouse est devenue La Ville Rose

    Les sapeurs-pompiers de Toulouse

    Tout le monde sait que Toulouse est surnommée la Ville Rose car, ici, la brique est partout de la splendide basilique Saint-Sernin, au Capitole sur les ponts du Canal du Midi, comme sur les maisons dites “Lauragaises“ et les immeubles anciens du centre ville…

    Jusqu'au XVe siècle la ville est médiévale encore est donc construite de torchis, de pisé et de pans de bois qui s'enflamment comme amadou; les premiers maraîchères, par là où je demeure actuellement, sont essentiellement de terre battue, séchée au soleil.

    LE FEU!

    Le 7 mai 1463, le feu! il prit vers 22 heures dans la maison d'un boulanger qui était située à l'ange de la rue du Languedoc et de la rue Maletache (appelée anciennement: rue Sesquières, lac bien connu par ici).

    Ce jour, notre féroce vent d'autan souffle en violentes rafales, comme il s'y entend de nous le faire subir et le feu grandit, grandit, grandit et réduit la ville aux trois-quarts en cendre…. il brûle, il brûle, il brûle durant douze jours; cause d'épouvantables dommages et laisse épouvantée la mémoire ancestrale des Toulousains.

    Hélas, la flèche des Augustins s'effondre;

    Hélas, tout le quartier de la rue du Taur disparaît en fumée, de même que les Cordeliers, poussant jusqu'au Bazacle!

    L'hôtel de ville? ruiné. Plusieurs monastères et églises détruites ainsi que 7046 maisons!

    Ce fut tellement horrible que même le roi Louis XI vint se rendre compte de cette épouvantable destruction; il vit ces montagnes de décombres fumants…. il ne trouva lit qu'à la Trésorerie. Touché par le désespoir des Toulousains et leur grande misère, il leur fit remise des impôts et taxes de la ville durant 100 ans!

    Mais, il fallait bien reconstruire; reconstruire avec d'autres matériaux que le torchis et le bois….. mais, d'où proviendraient les pierres? ;… pas du Sidobre, proche de Toulouse, dans le Tarn, trop loin pour les charrettes! (et, mon leitmotiv revient ici: le haricot tarbais dans le cassoulet toulousain? que nenni…);

    Pas non plus du marbre de Saint Béat; toujours aussi loin…

    D'où, oui d'où!

    Le sol alentour de Toulouse (voir ci-dessus) riche en argile qui sera moulé et cuite et devient alors la fameuse brique de couleur rose. Les édiles de l'époque, les Capitouls décident: la ville de Toulouse sera de ces briques.

    Ainsi né le nom légendaire: déjà, au XVIIIe siècle, toute la France l'appelle La Ville Rose!

    Mais, le feu fait ce qu'il veut: un autre incendie grave se produit en août 1629: venez passer un mois d'août à Toulouse et vous comprendrez pourquoi…

    On décide alors de faire ramoner obligatoirement tous les ans les cheminées et il est installé 4 tours de guet qui vont veiller jour et nuit durant grand vent: l'une se trouve au clocher de l'immense cathédrale Saint-Etienne, un sur La Dalbade et sur le clocher de Saint Nicolas du Chardonneret.

    Peu à peu s'impose la mise en place de la lutte anti-incendie, depuis le XIIIe siècle qui voit apparaître les premières pompes à incendie. Malgré la simplicité de fonctionnement, ces pompes requièrent pourtant un entretien constant et, après quelques tâtonnement et ajustements, on s'oriente vers la création du corps des sapeurs-pompiers.

    En mai 1938, allée des Soupirs, on donne au corps un immeuble, allée des Soupirs… au cours de la fin du mois, on rapatrie tous les matériels et différents postes et le 30 mai 1938, le personnel prend position à la caserne Boulingrin (proche actuellement du rond point de Boulingrin); ce centre de secours s'appelle dans un premier temps Centre de secours Genès Lougnon, du nom d'un pompier décédé en tombant due 5e étage pour avoir tenté de sauver une personne coincée dans un ascenseur le 13 juillet 1975.

    La ville grandissant de plus en plus (ha, les gens du nord qui viennent se dorer la pilule sous le soulheil d'oc!) une caserne est construite rive gauche de la Garonne dans l'année 1972: elle devient la caserne Vion, du nom de ce pompier décédé lors d'une intervention pour un feu de forêt dans le Var le 2 octobre 1970.

    Puis, en décembre 1972 est mis en place le Centre de Première intervention de Rangueil (hôpital) qui prends le nom de Buchens, Pierre-Georges, mort en service le 9 février 1914.

    Honneur à ces hommes du feu qui meurent pour nous sauver…

    Honte à tous ces misérables abrutis qui les caillassent lorsqu'ils tentent de sauver des vies: mordre la main de qui vous soigne vous retire de l'humanité et vous rabaisse au niveau du protozoaire!

     

    Toulouse, toulousains, société, cuisine, recette, gastronomie, diététique

     

     

     

     

     

     

    PONT NEUF: bords de la Garonne, Dôme de La Grave

  • Tradition toulousaine

     

    Déjeuner: ici c’est le p’tit déj, pas le repas de midi.

    Dîner: ici c’est le repas de midi, pas celui du soir. De l’occitan dinnar.

    Souper: c’est prendre le repas du soir. De l’occitan sopar.

  • Statistiques du blog septembre 2014: les premières!

    Résumé

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    Je possède 3 blogs, et j'ai toujours eu la politesse d'indiquer les statistiques de visites.

  • Savent plus quoi inventer pour se taper le cul par terre (cheveux longs, idées courtes)

    Dernière tendance gastronomique: la cuisine de disette

    Quand les gourmets de classes moyennes sont prêts à dépenser des fortunes pour manger comme les paysans d’autrefois.

    La cuisine de disette? depuis ma naissance. On ne nous a jamais appris à gaspiller… et quand on gagne 100 euros, on en dépense 99 et on en met 1 de côté… si on peut.

    Dans un article consacré aux derniers ouvrages culinaires de chefs multi-étoilés tels que René Redzepi du Noma (Copenhague) et Daniel Patterson du Coi (San Francisco), la journaliste scientifique Emma Marris estime que ce petit cercle de jet-setters de l’alimentation locale – locale, durable, biologique et éthique – est en train d’inventer une cuisine "de plus en plus sauvage, étrange et technologiquement pointue".

    Comme elle le souligne, René Redzepi et Daniel Patterson ont non seulement bâti leur carrière sur des spécialités telles que l’argousier, le lichen et les fourmis vivantes, prélevées directement "dans la forêt ou parmi le goémon" ; ils ont également amplifié la gamme de leurs "essences sauvages" à grand renfort de pacojets (mixeurs pour surgelés) et de thermomix (permettant de chauffer et de réduire simultanément en purée les aliments) sans oublier les lyophilisateurs alimentaires professionnels et autres merveilles de technologie moderne.

    Mais réaliser ces recettes requiert, outre l’équipement, un certain sens de l’organisation. Exemple  pour préparer la " poudre de lichen " du chef Patterson, il vous faudra "vous aventurer dans les bois, débusquer le meilleur lichen, gratter les arbres". Puis il ne vous restera plus qu’à " nettoyer, rincer plusieurs fois, faire bouillir pendant une à trois heures, déshydrater pendant toute une nuit et enfin, moudre. "

    Emma Marris qualifie la plupart des recettes de René Redzepi de tout aussi " exotiques, océaniques, avec des parfums de sous-bois et absolument impossibles à reproduire chez soi ". Un plat aussi simple que le "fromage frais soyeux et ses feuilles de hêtre croustillantes "nécessite en réalité de laisser mariner lesdites feuilles de hêtre dans un vinaigre de pomme balsamique, sous vide, durant un mois au minimum.

    Les chefs Redzepi et Patterson sont vénérés par les auteurs et militants (en général hautement diplômés et fort aisés) de la cause de l’alimentation tout-bio, garantie sans émissions de CO2 ni produits transformés, partisans de communautés humaines auto-suffisantes capables de briser la "chaîne agro-alimentaire industrielle" dont les consommateurs sont prisonniers.

    Le premier qui me dit que de faire fumer avec du foin un aliment quelconque dans sa cuisine ou sur le piano d'un toqué de la toque, est un plus gastronomique goûteux est bête à manger du foin!

    D'autant qu'il est prouvé que quelque mode de cuisson il soit (utilisé) vous vous intoxiquez avec de la fumée de bois, du gaz sans parler de l'induction et micro-onde électromagnétique; même votre four électrique envoie des ondes électro!!!

    Pourtant, il est permis de se demander ce que nos ancêtres auraient pensé de cette mode culinaire. Certes, comme la plupart d’entre nous, ils seraient bien incapables de payer les prix pratiqués par Redzepi, Patterson et leurs émules (prix qualifiés de stratosphériques par Emma Marris). Les ingrédients sauvages ont beau être gratuits, les coûts induits par la cueillette et la préparation sont, eux, élevés. Ce qui surprendrait le plus nos ancêtres, toutefois, serait de constater que des produits dans lesquels ils ne voyaient que de simples "aliments de disette" se vendent désormais à un prix largement supérieur à celui de denrées abondantes, pratiques et savoureuses – mais certes dépourvues de ces "effluves sauvages".

    Hélas pour eux, l’absence de transports efficaces (chemins de fer, navires porte-conteneurs…) privait la plupart de nos ancêtres de toute alternative: il fallait qu’ils survivent grâce à un régime alimentaire local, en mettant tous leurs œufs dans le même panier géographique. Une telle situation est éminemment risquée.

    Déjà, dans ses Géorgiques, le poète romain Virgile décrivait ce qui pouvait arriver lors d’une mauvaise année: les mauvaises herbes envahissaient les terres, les campagnols et les souris souillaient l’aire de battage, les grues et les oies attaquaient les cultures, les chèvres mangeaient les jeunes pieds de vignes, et taupes, crapauds et fourmis dévoraient ou sapaient le travail de l’agriculteur. (Virgile aurait également pu évoquer les champignons, les insectes nuisibles, etc.) Bien sûr, ce qui avait survécu à ces fléaux pouvait encore être endommagé ou détruit par la sécheresse estivale et les orages hivernaux – neige, grêle ou pluies torrentielles. Même dans les bonnes années, comme le notait Virgile, un champ pouvait être accidentellement détruit par un incendie.

    Donc, le cassoulet aux haricots tarbais fabriqué par des non-restaurateurs toulousain, récupéré depuis Toulouse en charrette à bœuf…. faut pas plaisanter! Aller et retour combien de temps pour son cassoulet???

    Partout, indépendamment du système agricole, le localisme alimentaire fut non seulement synonyme de famine et de malnutrition pour la plupart des gens, mais il les obligeait en outre à avoir une bonne connaissance des plantes locales non domestiquées susceptibles de constituer une ressource alimentaire de substitution ou d’urgence. Dans les mots de l’historien de l’économie Peter Garnsey: "De tout temps, les paysans ont su savamment rechercher et prélever les aliments qu’offrent les terres sauvages [y compris les champs en jachère], les bois, les marais et les rivières."[1] En effet, pour le paysan européen moyen, et à l’exception des plantes toxiques ou très amères, "tout ce qui poussait dans la nature passait à la marmite, y compris le feuillage des primevères et des fraises"[2].

    Selon une récente étude, malgré l’absence de statistiques officielles et la "sous-estimation systématique" de leur rôle, nombre d'“aliments sauvages" sont encore" activement exploités " par près d’un milliard de personnes dont le revenu annuel ne suffirait sans doute pas à payer un seul dîner au NOMA ou au Coi.

    La haute gastronomie "visionnaire" d’un Redzepi ou d’un Patterson illustre bien le défaut ou plutôt la série de défauts qui distinguent en général l’aliment sauvage de la variété agricole : rendement ou valeur nutritive inférieure, goût moins intéressant, difficultés rencontrées pour la récolte, le stockage, le traitement et la conservation de l’aliment. Parmi ces " aliments de disette ", se trouvaient traditionnellement diverses herbes, des feuilles, des écorces ainsi que des résidus argileux ou terreux. En l’absence de "pacojets " et de "thermomix", il fallait généralement les consommer sous forme de tourtes, de bouillies, de soupes ou de cendres.

    Pour prendre quelques exemples, les aliments traditionnels en cas de famine comprenaient, en Irlande, les champignons-parasites, les algues, les orties, les grenouilles et les rats; à Hawaii, les mauvaises herbes, les fougères et les racines; et en Suède, l’intérieur de l’écorce des bouleaux, ainsi que la paille[3].

    Et certains mangeaient d'autres herbes et plantes, que vous n'imaginait pas que l'on puisser consommer car, cela s'est perdu dans la nuit des temps, et dont je vous fournirais une liste un jour… Il parait, de même, qu'on peu résister en mangeant de la terre… enfin, une certaine terre.

    C’est tout naturellement, dès qu’ils le purent, que nos ancêtres souhaitèrent compléter leurs régimes alimentaires locaux grâce à des produits d’importation venus d’ailleurs, parfois de loin. Avec le temps, les produits non périssables tels que blé, vin, huile d’olive, morue, sucre, café, cacao, thé, épices, viande congelée et légumes en conserve, produits dans les zones agricoles les plus appropriées (et non plus au voisinage immédiat du consommateur final), devinrent de plus en plus abondants et de moins en moins chers. Plus récemment, les épiceries (spécialisées dans les produits secs et les conserves) ont cédé la place aux étals de produits frais, été comme hiver, de nos super- et hypermarchés.

    Revenir à des aliments propres aux famines d’antan ne doit nullement nous conduire à la critique de notre actuel système de production alimentaire. Cela démontre au contraire, et de façon spectaculaire, que ce système est capable de nourrir le consommateur lambda de notre époque mieux que la plupart des rois de l’Histoire.

    Texte d’opinion paru le 17 septembre 2014 dans le magazine Spiked ! Traduction  de l’Institut économique Molinari.

    1.Famine and Food Supply in the Graeco-Roman World : Responses to Risk and Crisis, Peter Garnsey, Cambridge University Press, 1988, p.53. ↩

    2.Life in a Medieval Village, Frances et Joseph Gies, Harper & Row, 1990, p.96 ↩

    3.Première ressource internet sur le sujet, le site Famine Foods de l’anthropologue Robert Freedman recense près de 1400 espèces de plantes pouvant être consommées en période de pénurie.

  • Le ragout de légumes de l'été mourant

    En septembre, qu'il fasse un temps pluvieux ou encore un peu ensoleillé (ok, là je parle pour les nordistes car ici, l'après été est une saison formidable qui peut durer jusqu'à mi-novembre) les légumes d'été ne se forment pas, restent verts.

    Pour les tomates vertes, pas de problème: chutney, confiture.

    Mais voici une recette goûteuse pour les autres légumes de l'été mourant.

    Depuis début septembre, j'ai vu que mon pied de courgettes faisait des fleurs mais pas de légume. Donc, j'ai récupéré les fleurs en cassant le plus bas possible; il se trouve souvent une amorce de courgettes; une fois passé dans l'huile quelques minutes, elles deviennent croquantes.

    J'ai trouvé deux tomates presque mûres; il faut dire que dès la fin août, je rajoutais dans la terre près du pied, quelques peaux de banane. C'est bien le seul endroit où je suis méchante!

    Si vous avez d'autres légumes qui refusent de se former, récupérez.

    Dans une grand poêle noire, -sans couche anti-adhésive car c'est du poison pour votre système digestif et neurologique,- j'ai fait sauter quelques petits oignons, de toutes couleurs par d'importance, ou des échalotes, si vous aimez…

    j'ai rajouté les fleurs et morceaux de courgettes et j'ai rajouté, enfin, quelques petites patates cuites à la vapeur quelques minutes auparavant et des bouts de ces tomates, mûre d'un côté mais avec beaucoup de vert au pédoncule, que j'ai retiré, bien sûr.

    J'ai fait sauter le tout à la graisse de canard

    (récupérée sur les magrets que j'achète souvent. Je n'ai jamais fait cuire les maigrets (le vrai nom du magret) avec leur couche de graisse, comme il est dit par les gens peu économe. Je retire la graisse du morceau de canard (c'est très facile, cela se décolle sans problème et je fais cuire mon filet de canard, bien saignant, dans une poêle hyper chaude; Quand à la peau, je la cisaille -sans la couper en lanière- et la fait fondre à feu doux dans une poêle propre et une fois toute la graisse récupérée, je la verse encore un peu chaude dans un pot de verre, vissant, conservé au réfrigérateur; j'utilise alors cette graisse pour faire beaucoup de plats qu'on dit maison.)

    On peut aussi écraser une ou deux gousse d'ail.

    Laissez cuire à feux doux vos légumes, à découvert… Je saupoudre d'une goutte de sucre semoule ou cassonade, -ce n'est pas grave de prendre la cassonade qui est typée, vous en mettrez qu'une demi-cuillère à café… cela adouci l'acidité de la tomate.

    Pour parfaire votre cassolette, sel, poivre, ou coriandre en poudre comme je préfère (et les herbes aromatiques que vous aimez).

    Puis, en fin de cuisson, deux œufs battus en omelette.

    Voilà votre marmite de légumes, ce n'est guère présentable mais, ma foi, c'est un goût de l'été qui finit dans la nostalgie des soirées chaudes.

     

  • Danger des faux sucres

    Saccharine, aspartame, sucralose : attention, effets pervers !

    Attention aux sucres de synthèse ! Leurs vertus ne sont pas aussi bonnes qu’on le dit.

    Hier, j’observais deux femmes prenant leur café crème – ce n’est pas de la crème mais du lait – après y avoir ajouté un sachet d’aspartame. Ces deux femmes ne pouvaient visiblement pas cacher leur surpoids frisant la limite pathologique. Elles devaient certainement utiliser du faux sucre pour ne pas aggraver leur cas. Plus simplement, elles voulaient sans doute se donner bonne conscience en suivant l’avis de leur médecin nutritionniste qui leur avait très probablement préconisé l’usage systématique d’une de ces molécules artificielles dites " sucres de synthèse zéro calories ". Le problème est que les boissons " zéro calories " sont devenues une mode car il n’y a pas que le café… Il y a aussi des confiseries basses calories ! On a reculé les limites du surréalisme alimentaire.

    Pourtant, depuis l’arrivée sur le marché de l’aspartame en 1965, suivi du cyclamate en 1970, de la saccharine, finalement autorisée à la fin des années 70, alors que ce produit était connu depuis 1950, un point final a été mis à la controverse sur ses propriétés cancérigènes. Le sucralose est apparu en 1998. Ce dérivé chloré du sucre ou saccharose, et d’autres agents sucrants cryptiques ont suivi sans que l’épidémie d’obésité ne cesse de progresser.

    Rien de tout ça bien au contraire. Mis à part le stévioside* voir plus bas qui a fait ses preuves au Japon depuis des dizaines d’années – difficile de rencontrer des obèses dans ce pays à part les sumotoris – et qui est un produit naturel, tous ces produits de synthèse aux propriétés " sucrantes " posent donc problème. On sait que le message " sucre " envoyé au cerveau se répercute au niveau du pancréas qui excrète alors de l’insuline à titre préventif. Comme l’organisme a réagi à un leurre on comprend dès lors qu’il était impératif d’étudier dans le détail ce qui se passe au niveau du système digestif supposé recevoir du sucre, ainsi qu’au niveau des bactéries intestinales qui ont peut-être aussi un rôle à jouer dans cette affaire de dupes.

    Effets négatifs des sucres de synthèse

    C’est justement sur ce dernier point qu’une équipe de biologistes du Weizmann Institute a focalisé ses travaux puisque depuis toutes ces années, l’usage de " sucres artificiels " n’a eu aucun résultat positif sur la progression de l’obésité. Ce qu’ont découvert deux étudiants en thèse au Weizmann sous la direction du Professeur Eran Segal est pour le moins terrifiant et inattendu. Les succédanés du sucre auraient tendance à favoriser l’intolérance au sucre, donc le syndrome métabolique (l’obésité) et par voie de conséquence le diabète de type 2 mais pas comme on le suspectait en modifiant la réponse du pancréas au " signal sucre " transmis au cerveau, en agissant au contraire sur la flore intestinale, une perturbation résultant en une intolérance au glucose.

    Toute hypothèse devant être naturellement vérifiée, après avoir justement vérifié que des souris, quelle que soit leur lignée, devenaient intolérantes au glucose après avoir ingéré des agents sucrants à des doses équivalentes à celles préconisées pour l’alimentation humaine, ils ont traité ces mêmes souris avec des antibiotiques pour détruire en grande partie leur flore bactérienne intestinale. Comme ils s’y attendaient un peu, ils constatèrent que l’intolérance au glucose, c’est-à-dire une glycémie élevée, disparaissait très rapidement. Comme on sait que tous ces produits ne sont pas absorbés par l’intestin et ne se retrouvent donc pas dans le sang, ils ont ainsi tout le temps de baigner la flore bactérienne intestinale au cours de la digestion. Un effet sur cette flore était donc fortement suspecté. Pour apporter une preuve supplémentaire, des souris élevées stérilement ne répondaient pas négativement aux agents sucrants mais si on leur inoculait les bactéries intestinales d’autres souris alors elles développaient immédiatement une intolérance au glucose. C’était un peu comme si ces bactéries transmettaient l’intolérance provoquée par les agents sucrants.

    La dernière étape fut donc d’étudier cette flore et les modifications induites par les agents sucrants qui se révélèrent très profondes en favorisant certaines bactéries connues pour induire l’obésité tant chez la souris que chez l’homme. Comment dès lors transposer ces résultants alarmants aux humains ? D’abord il existe une banque de données très vaste qui passe en revue les connexions entre la flore bactérienne et la nutrition.

    Il y est répertorié un grand nombre de rapprochements entre nutrition et nature de la flore bactérienne intestinale. N’ayant pas froid aux yeux, ces deux étudiants ont voulu apporter des éléments de preuve supplémentaires en demandant à une dizaine de volontaires de se plier à une expérience toute simple. Ces personnes n’utilisaient jamais d’agents sucrants et leur tolérance au glucose, leur glycémie, fut vérifiée. Ils leur demandèrent alors de se soumettre à la consommation d’agents sucrants, pendant une semaine par exemple, avec leur café ou leur thé ou encore en buvant des boissons pétillantes de couleur brune bien connue affichant zéro calories sans aucunement changer leurs habitudes alimentaires. Le résultat fut évident : la majorité de ces volontaires bénévoles ont montré une intolérance au glucose à deux ou trois exceptions près. En analysant leur flore intestinale à l’aide du séquençage des ARN ribosomaux, ceux qui étaient restés indemnes, c’est-à-dire qui n’avaient pas développé d’intolérance au glucose, avaient une flore différente de celle des autres sujets. D’après les directeurs de thèse de ces étudiants, les Docteurs Segal et Elinav, certaines bactéries de l’intestin sécrètent au contact des agents sucrants des substances présentant des propriétés inflammatoires entraînant une modification de la capacité de l’organisme à assimiler le glucose.

    L’usage d’agents sucrants provoque donc les désordres métaboliques contre lesquels ils ont paradoxalement été destinés, que ce soit la perte de poids, un palliatif au traitement du diabète de type 2 ou d’autres situations métaboliques comme l’hypoglycémie résultant d’un excès d’insuline lors de l’ingestion de glucose. On se trouve donc devant un phénomène de société extrêmement préoccupant puisqu’on retrouve des agents sucrants dans plus de 1500 produits alimentaires et, de plus, ces agents sucrants sont en vente libre dans n’importe quel drugstore ou supermarché. Personne ne vous empêche de préparer à la maison des sorbets à la saccharine ou des tartes sucrées avec de l’aspartame pour réduire la quantité de sucre contenue dans les abricots ! Mais si vous développez un embonpoint peu esthétique ne vous en prenez qu’à vous-même…

    Source : The Weizmann Institute

    *CONCERNANT LE STEVIA

    En tant que phytonutrionniste, il y a plus de 15 ans que je proposais à mes client-es du stevia qui remplace très naturellement le sucre et en évite tous ses inconvénients. Quand je dis “naturellement“ c'est en fait parce que le stevia est une plante sucrante.

    Comme dit dans wiki, Stevia est un genre de la famille des Asteraceae. Il regroupe environ 240 espèces d'herbes aromatiques ou d'arbrisseaux dont quelques-unes contiennent des édulcorants naturels, notamment Stevia eupatoria et Stevia rebaudiana, connues sous le nom générique de stévias

    L'utilisation d'extraits de certaines espèces comme édulcorant trouve son origine en Amérique du Sud. Pendant des siècles, les Guaraní du Paraguay et du Brésil ont utilisé les stévias, principalement l'espèce Stevia rebaudiana qu'ils appelaient ka'a he'ê (« herbe sucrée »), comme sucre et dans des breuvages médicinaux. Les feuilles peuvent être consommées fraîches, ou infusées dans le thé et les aliments. http://fr.wikipedia.org/wiki/Stevia

    Je le vendais sous forme “naturelle“: les feuilles pulvérisées donnaient une poudre VERTE; car, vous comprenez bien qu'une plante, c'est vert. Il me fallait convaincre les personnes qu'il fallait s'habituer à cette couleur différentes. Mais, une fois goûté, elles en redemandaient!

    Puis, un jour, tout à coup, le stevia est interdit à la vente en France.

    VOICI L'EXPLICATION

    Cela a duré environ 5 années: le temps de laisser l'agro-alimentaire s'emparer de cette bonne opportunité et nous pondre un produit “naturel“ BLANCHI;

    Et, comment fait-on pour blanchir un produit? on utilise des produits chimiques de synthèse dans un process que je n'ose imaginer.

    Remarque: on vous fait le même coup avec le café décaféiné: c'est aussi une manipulation à l'aide de produits chimiques

    Ces procédés, bien évidemment, sont excellents pour avoir un cancer de la gorge, de l'estomac, des intestins. Et des voies respiratoires pour ceux qui travaillent dans ces usines “transformatoires“ de produits nature.

     

     

  • L'ail sauve la vie

    SAUCE AILLADE  (tradition Midi-Pyrénées - Languedoc)

    Pilez de l'ail, des amandes et des noix et diluez le tout dans du bouillon. A rajouter dans des soupes ou sauces claires. Vous pouvez remplacer les amandes par de la mie de pain. En Espagne, on appelle cela "Picata". Elle est très fortement épicée.

     

    Vous n'osez pas "monter" une mayonnaise parce qu'elle pourrait rater? Franchement, j'en ai raté 2 en 45 ans. Alors, courage, pas de soucis, faites exactement comme j'indique et vous verrez que le goût de votre mayonnaise maison n'aura aucune commune mesure avec une quelconque mayonnaise du commerce. Si vous ratez, pas de chance, voyez l'information après la recette.

    MAYONNAISE MAISON A L'AIL

    I œuf, 1 cuil bien pleine de moutarde, 1/3 l huile d'olive (pour un goût de fruit) ou d'arachide ou pépin de raisin si vous avez besoin d'un goût neutre), une ou deux gousses d'ail

    Dans un bol, cassez l'œuf et gardez seulement le jaune que vous mélangerez durant trois ou quatre minutes avec la cuillère de moutarde forte. Verser une goutte d'huile, battez longtemps sans verser, au bout de deux minutes, reverser lentement tout en battant bien; puis au bout de 3 minutes, vous pouvez verser plus fort l'huile. N'arrêtez pas de battre après la dernière goutte d'huile, continuez une ou deux minutes, c'est cela qui aidera la mayonnaise à rester ferme longtemps.

    Vous pouvez ensuite mettre une demi cuillère café de vinaigre bon vin. Pilez les gousses d'ail après avoir dégermé, rajoutez en remuant un moment; je conseille de rajouter l'ail à la fin, cela évite que la mayonnaise ne tourne.

    Vous pouvez rajouter plusieurs épices ou aromates à votre mayonnaise: de la purée de tomate pour avoir une sauce aurore,

    un œuf dur pilé -à rajouter en même temps que le premier jaune- cela donne la sauce mousseline, à utiliser avec un chou rave;

    du gingembre en poudre et/ou du raifort râpé pour des légumes crus, notamment des choux fleurs;

    avec cerfeuil, poivre, câpres et rondelles de cornichon, on obtient la mayonnaise gribiche, je crois me souvenir de ce nom; cette mayo va très bien dans les sandwiches, bien tartinée sur du pain et entourant une tranche de jambon blanc et/ou des champignons de paris et/ou des sardines;

    si vous avez raté la mayonnaise, pis de panaque:

    Dans un bol, remettre un jaune avec un peu de moutarde, battre longtemps puis verse la mayo ratée en fouettant ou battant longuement. Et le tour est joué!