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recettes - Page 115

  • Voici 8 superaliments

    à consommer -au moins- une fois par semaine

    Les légumes crucifères

    C’est la famille des choux, brocoli, navet, radis, cresson, etc…

    Riches en fibres, ils apportent des vitamines hydrosolubles (B et C), liposolubles (K) et surtout des composés comme les indoles et les glucosinolates qui ont des propriétés anticancer, anti-inflammatoires et antioxydantes.

    Il faut les consommer -idéalement- crus ou peu cuits pour préserver leurs composés protecteurs.

    Choisissez-les bio de préférence. Le mieux est de consommer à raison de 3 portions par semaine.

    Les légumes secs

    Cette grande famille comprend les haricots rouges, noirs, verts, les petits pois, les pois chiches, le soja, les lentilles… Les légumineuses sont une excellente source de fibres, de folates (vitamine B9) et de protéines végétales.

    Vous pouvez les consommer en salades, en purée (pois chiches dans le Chichoulet de mon invention) ou les intégrer à d'autres plats.

    Les poissons gras

    Les poissons gras sont une bonne source de protéines et d'acides gras oméga-3, qui sont anti-inflammatoires et ont un certain intérêt en prévention des maladies cardiovasculaires.

    Achetez du poisson frais, congelé ou en conserve.

    Les poissons les plus riches en oméga-3 (et les moins susceptibles de vous apporter des métaux lourds) sont le saumon, le maquereau, le hareng, la sardine, la truite.

    Les anchois sont menacés, mieux vaut ne pas en consommer.

    Le thon (surtout blanc) est plus contaminé par le mercure, donc à éviter ou limiter.

    Fréquence de consommation pour les autres poissons gras : jusqu’à 2 par semaine pour les enfants et femmes enceintes, jusqu’à 3 pour les autres.

    Les noix en tous genres

    Qu’il s’agisse de noisettes, noix, amandes, noix de pécan, cacahuètes, les noix sont une bonne source de fibres, et de protéines végétales. Elles contiennent également des graisses monoinsaturées et polyinsaturées, qui peuvent être un facteur de réduction de l’inflammation et du risque cardiovasculaire. Et surtout de la vitamine E, vitamine de longévité.

    Choisissez-les nature de préférence, plutôt que grillées et/ou salées.

    Les noix sont très caloriques. Si vous bougez peu, il faut en tenir compte  et se limiter à une poignée quotidienne. Vous pouvez les consommer nature ou les inclure à vos salades.

    Les noix du Brésil sont très riches en sélénium: un atout dont il ne faut pas abuser, le sélénium à dose modérée est indispensable aux défenses antioxydantes, mais il peut être toxique à haute dose.

    L’huile d'olive

    L'huile d'olive (vierge) est une bonne source de vitamine E, de polyphénols et d'acides gras monoinsaturés, tous éléments antioxydants et anti-inflammatoires contribuant aussi à réduire le risque de maladie cardiovasculaire et d’autres pathologies.

    Vous pouvez l’utiliser en assaisonnement ou pour des cuissons à température modérée.

    Personnellement, j'achète une huile d'olive pas chère, uniquement pour la cuisson; pour mes salades, huile de noix ou de noisettes, parfois, huile d'avocat (qui contient de la myéline et bonne pour la sclérose en plaques).

    L'avocat frais est parfait aussi à consommer le plus possible, achetez de préférence un avocat du Pérou: en effet, ce sont les seuls à se ramollir sans trop noircir;

    Farcir l'avocat avec un mélange de fromage frais épais (carré frais gervais, Brousse, etc.) et de roquefort, ou simplement le déguster avec du poivre rose, de l'aneth frais et quelques gouttes de vinaigre balsamique. Jamais de vinaigrette: bombe calorique!

    Les aliments fermentés

    Les yaourts, le kefir, le kimchi, le kombucha, le tempeh, le natto, le miso, la choucroute (crue), les olives… apportent des probiotiques, qui participent à la bonne santé de l’intestin, et à la santé en général (humeur et immunité comprises).

    Il est conseillé de manger au moins un aliment fermenté par jour. Vous pouvez aussi faire vos propres fermentations. Vous trouvez mes nombreuses recettes avec la boîte à outils: recherche sur le côté du blog

    Les baies

    Riches en fibres, les baies ont l’avantage d’être peu sucrées. Qu’il s’agisse de myrtilles, framboises, fraises, mûres, groseilles, elles renferment des antioxydants, en particulier polyphénols.

     En saison, vous en trouverez facilement sur les marchés. Choisissez-les bio de préférence.

    Hors saison, il est tout aussi sain de les acheter congelées. Ajoutez-les à un yaourt (lait ou soja), ou mangez-les nature pour une collation.

    Glace maison aux fruits rouges

    Pour deux ou trois gourmands

    1 sac de fruits rouges congelés 250 ou 300 g

    50 cl de crème fraîche liquide

    Il vous faut un mixeur et il faut agir très rapidement.

    Sortez le sac de fruits surgelés du congélo, mettre immédiatement dans votre mixer; ajoutez la crème fraîche liquide et broyez-le plus possible: attention, le froid risque de vous faire un bloc difficile à tourner donc, utilisez le système vendu avec votre appareil électrique (gros bâton plus fin d'un côté et genre bouton large de l'autre, à glisser dans l'ouverture du mixeur)

    Versez le mélange dans un bac à glace et remettez immédiatement au congélateur jusqu'au moment de déguster votre glace maison.

    Le thé

    Noir ou vert (ou blanc), le thé apporte des polyphénols antioxydants et anti-inflammatoires et des composés comme la L-théanine qui jouerait un rôle dans la relaxation et la lutte contre le stress.

    Vous pouvez boire 1 à 5 tasses par jour, en privilégiant les thés de marque qui sont moins contaminés par l’aluminium.

  • Pizza maison pas comme les autres

    Si vous utilisez une poêle, il vous faut un couvercle pour cuire la pizza à la vapeur d'eau et sur feu assez doux.

    2 cuillères à soupe d'huile d'olive

    1 oignon moyen jeune; 1 poivron vert et 1 poivron rouge

    1 pot en verre de cœurs d’artichaut; 400 g de tomates concassées bio, en pot de verre

    1 gousse d'ail,  basilic en poudre, d'herbes de Provence, 1 cuillère à café, sel et poivre noir, 2 sucres en morceaux, huile d'olive

    1 pain de campagne ou aux céréales rond; 200 g de fromage râpé

    16 olives noires

    Faites chauffer une cuillerée à soupe d’huile dans une poêle à feu doux. Épluchez et hachez l’oignon et faites-le revenir 3 à 4 minutes.

    Lavez les poivrons, retirez les graines et coupez-les en fines rondelles. Égouttez les cœurs d’artichaut, rincez-les bien et coupez-les en deux.

    Versez les tomates dans un bol. Épluchez l’ail et écrasez-le avec les tomates, puis ajoutez l’oignon, les herbes et le sucre. Vérifiez l’assaisonnement.

    Préchauffez le gril à haute tempé­rature ou la poêle noire, bien huilée. Faites revenir les rondelles de poivron, 5 minutes, dans le reste d’huile, en remuant. Retirez le plus possible de graisse de la poêle… Pendant ce temps, retirez la calotte du pain et coupez 4 disques épais. Faites-les griller d’un côté.

    Retournez le pain et étalez la sauce tomate sur le côté non grillé, disposez les poivrons rôtis et les cœurs d’artichaut par-dessus et saupoudrez de fromage. Décorez avec les olives.

    Faites griller 4 à 5 minutes, à couvert, jusqu’à ce que le fromage ait fondu et soit doré.

     

  • L’aliment anti-cancer par excellence: l’artichaut. Hé oui!

    L’artichaut contient de l’inuline, un polysaccharide capable de ralentir le rythme d’absorption des nutriments.

    Consommé sous forme d’aliment, (voir comment en bas de l'article) l’artichaut peut aider à limiter l’élévation du taux de sucre dans le sang après le repas, et convient donc tout spécialement aux diabétiques.

    L’extrait d’artichaut est utile en cas de paresse biliaire, et plusieurs études cliniques ont montré qu’il peut soulager des troubles tels que digestion lente ou inconforts abdominaux, (nausées, flatulences, lourdeurs digestives, mauvaise tolérance aux graisses).

    La cynarine et les flavonoïdes de l’artichaut, dont la lutéoline, sont de puissants antioxydants, qui peuvent empêcher la destruction des cellules hépatiques et protéger l’organisme des agressions des radicaux libres en excès.

    En raison de ses vertus détoxicantes, l’extrait de feuille d’artichaut est traditionnellement employé dans le traitement de l’arthrite et des rhumatismes.

    Son action diurétique liée à sa grande richesse en potassium permettrait aussi de soulager certains problèmes urinaires.

    On lui reconnaissait des propriétés cholérétiques (stimulant la sécrétion de bile par les cellules hépatiques) et cholagogues (facilitant l’évacuation de la bile rassemblée dans la vésicule biliaire).

    Il baisse aussi le cholestérol. Parallèlement à la baisse du mauvais cholestérol (LDL), on observe une hausse légère du bon cholestérol (HDL). L’extrait d’artichaut doit probablement cette propriété bénéfique à la présence de lutéoline, qui inhibe la synthèse du cholestérol endogène dans le foie.

    Les recherches portent actuellement sur d’autres effets possibles, notamment son action sur le syndrôme du colon irritable.

    On consomme après cuisson la base épaisse des bractées florales (improprement appelées feuilles) et le réceptacle charnu de la fleur (ou fond). L’extrait d’artichaut est obtenu à partir des grandes feuilles profondément découpées de la plante (les feuilles vraies). Celles-ci renferment plusieurs substances bénéfiques pour la santé, dont la cynarine (principal composant actif) et divers flavonoïdes (en particulier la lutéoline), ainsi que beaucoup de potassium.

    Comment prendre des suppléments d’artichaut et profiter de ses vertus santé

    Si vous ne pouvez pas vous procurer des artichauts, vous pouvez opter pour des suppléments alimentaires. Pour améliorer la digestion, le fonctionnement biliaire et le taux de cholestérol, vous pouvez prendre 500 mg d’extrait d’artichaut (soit 1 ampoule ou 1 gélule) à raison de 3 fois par jour. Tenez compte du dosage de l’extrait ainsi que des indications du fabricant. Consultez un professionnel de la santé qui saura vous indiquer la bonne quantité à prendre.

    L’extrait d’artichaut se prend généralement avant les repas (les comprimés sont à avaler avec un peu d’eau). Il peut également être pris le matin à jeun ou au moment des troubles et problèmes de santé.

    Effets secondaires possibles

    L’extrait d’artichaut est habituellement bien toléré, même lors d’un traitement de longue durée.

    Les artichauts sont une grande source de silymarine, un antioxydant qui aide à prévenir les cancers de la peau.

    Pour manger ces légumes délicieux, enlevez les feuilles extérieures coriaces du bas, coupez la base et la partie supérieure pointue des feuilles. Faites bouillir ou cuisez à la vapeur jusqu’à tendreté, environ 30 à 45 minutes. Égouttez.

    Trempez chaque feuille dans une vinaigrette ou une mayonnaise à l’ail, puis, doucement, déchirez la partie tendre jusqu’à la partie fibreuse avec les incisives. Une fois le bout des feuilles mangées, retirez doucement les poils au milieu du cœur tendre, trempez celui-ci dans un peu de beurre ou de jus de citron et dégustez.

    N'oubliez pas ce qu'à dit Coluche: l'artichaut est le légume préféré des pauvres; quand on a finit de le manger, il y en a plus dans l'assiette qu'avant!

    Les feuilles d'artichaut en tisane sont assez chères. Voici comment faire une bonne tisane pas chère du tout.

    Prenez des artichauts bio ou des artichauts du jardin. Retirez une à une les feuilles et disposez-les sur une tôle du four, par exemple, qui, en principe est noire: le noir, attire la chaleur…

    Faites sécher vos feuilles, bien étalées sur le tôle au soleil d'été; plus il est chaud, plus vite les feuilles seront sèches. Vous n'aurez plus qu'à les mettre dans un sac en papier.

    Bien sûr, vous je jetez pas les fonds d'artichauts: vous les faites cuire, après avoir retiré le foin (ne vous taillez pas) et vous les farcissez ou les coupez en quatre, rajouté dans une salade de pommes de terre, avec une bonne vinaigrette à l'ail et aux herbes, mais, toujours à l'huile de noisettes ou de noix, bien meilleure pour votre santé que l'huile d'olives; sûr et certain!

     

  • J'adore cuisiner ce petit plat!

    Pomme de terre au fromage de chèvre

    Il vous faut de très grosses pommes de terre, du fromage de chèvre en buchette, du beurre, de l'huile d'olive supérieure ou de l'huile de noix ou d'avocat, des herbes aromatiques. Des bouts de viandes: lardons de cansalade, restes de poulets cuit, etc.

    Découpez des fines tranches dans la largeur de la pomme de terre, sans aller jusqu’au bout. Pour cela, n’hésitez pas à utiliser des spatules en bois, placées de chaque côté de la pomme de terre, pour la maintenir et éviter de couper entièrement la pomme de terre.

    Salez et poivrez.

    Dans chaque fente, insérez des tranches fines de fromage de chèvre et du beurre en alternant. Parsemez d’herbes aromatiques et versez un filet d’huile d’olive.

    Mettre au four pendant 45 minutes à 200 degrés, thermostat 7.

    Dès que vous sortez la pomme de terre du four, mettez un peu de crème fraîche, parsemez de fromage râpé et des bouts de charcuterie comme du bacon ou des lardons.

    Remettre au four pendant 10 minutes en surveillant. Vous pouvez rajouter des tomates cerise, coupées en deux pur un plat plus complet.

    Parfois, pour changer, j'utilise du Roquefort....

     

  • Comment le piment s'envoie en l'air...

    Espace pimenté

    Si les membres de l’équipage de la Station Spatiale Internationale (ISS) sont habitués à consommer des aliments lyophilisés, ils apprécient également pouvoir compter sur quelques fruits et légumes frais cultivés directement dans la station. À ce titre, la NASA a sélectionné le premier fruit qu’elle envisage de cultiver dans l’espace. Les chercheurs prévoient d’envoyer des plants de piments d’Espagne (Capsicum annuum), qui pourraient faire du piment le tout premier fruit cultivé dans l’espace par les astronautes américains.

    "Nous recherchions également des variétés qui ne poussent pas trop, tout en restant très productives dans les environnements contrôlés que nous utiliserions dans l’espace " déclare le physiologiste des plantes de la NASA, Ray Wheeler.

    "Les astronautes ont souvent exprimé le souhait de disposer d’aliments plus épicés et plus savoureux. Avoir un goût légèrement piquant semblait également être une bonne chose. De plus, de nombreux piments sont très riches en vitamine C, ce qui est important pour les régimes spatiaux".

    Bien qu’il existe des milliers de types de piments, les piments Española ont été choisis en partie parce qu’ils poussent à haute altitude, ont de courtes périodes de croissance et peuvent être facilement pollinisés. Les astronautes et les cosmonautes ont fait pousser avec succès des plantes dans les stations spatiales depuis 1982, lorsque l’équipage de la sonde soviétique Salyut 7 a fait pousser pour la première fois la plante modèle Arabidop

    Pour le consommateur, la famille des piments produit les poivrons, le paprika et les piments. Un condiment est une substance destinée à assaisonner, c'est-à-dire à relever le goût des aliments ou des préparations culinaires, notamment des sauces. Le piment est devenu un ingrédient de base dans toutes les cuisines tropicales, pas uniquement pour ses saveurs. Agrémenter les plats de piment aurait un effet bactéricide qui permettrait de réduire fortement les infections à Helicobacter pylori.

    Les piments contiennent plus de vitamines A que n'importe quel autre fruit ou légume et sont une source importante de vitamine C, de magnésium et de fer. À noter que la production de vitamine A augmente avec la maturation du fruit alors que la production de vitamine C diminue

    Un condiment est une substance destinée à assaisonner, c'est-à-dire à relever le goût des aliments ou des préparations culinaires, notamment des sauces. Le piment est devenu un ingrédient de base dans toutes les cuisines tropicales, pas uniquement pour ses saveurs. Agrémenter les plats de piment aurait un effet bactéricide qui permettrait de réduire fortement les infections à Helicobacter pylori.

    Les piments contiennent plus de vitamines A que n'importe quel autre fruit ou légume et sont une source importante de vitamine C, de magnésium et de fer11. À noter que la production de vitamine A augmente avec la maturation du fruit alors que la production de vitamine C diminue.

    En médecine

    Le piment est très utilisé en médecine traditionnelle. Les piments forts provoquent une forte salivation, participent à la digestion et sont laxatifs. La capsaïcine, principe actif, stimule les muqueuses de la bouche, de l'estomac et des intestins (mouvements péristaltiques). Facilitant la sueur, le piment participe à un rafraichissement de la peau dans les pays chauds.

    Tous les piments contiennent des composés phytochimiques connus collectivement sous le nom de capsaïcinoïdes. La médecine moderne utilise la capsaïcine pour traiter la douleur, les désordres respiratoires, le zona, les maux de dents et l'arthrite.

    La consommation de piment est corrélée avec une baisse de la mortalité cardio-vasculaire, données qui ont retrouvé dans plusieurs pays dont l'Italie, la Chine et les États-Unis. Après l'ajout de piment à l'alimentation, le LDL, ou "mauvais" cholestérol, résiste plus longtemps à l'oxydation, ce qui retarde le développement d'un risque majeur pour les maladies cardio-vasculaires.

    Traditionnellement, les épices et le piment permettent de contrôler les niveaux de contamination microbienne des aliments des pays avec peu ou pas de réfrigération.

    La capsaïcine inhibe la croissance d'Helicobacter pylori.

    Effets délétères

    Une ingestion chronique de piment peut induire un reflux gastro-œsophagien.

    Par ailleurs, une consommation élevée de piment peut être associée au cancer de l'estomacuillère Des aflatoxines et composés N-nitroso, cancérigènes, se retrouvent fréquemment dans la poudre de piment.

    L'ingestion de petites quantités de piment peut aggraver temporairement l'état de patients souffrant d'hémorroïdes (douleur, démangeaisons et saignements). Une consommation élevée de piments peut provoquer des irritations et des brûlures anales lors de la défécation

     La consommation de piments ou d'autres épices peut aggraver l'inflammation des maladies articulaires comme la bursite et la goutte

    Le piment peut servir à fabriquer un insecticide naturel.

    Pour l'obtenir, il suffit de piler finement 300 g (correspondant à six poignées de piment frais ou trois de piment sec) puis de mélanger à deux litres d'eau. Le tout est bien secoué dans un récipient à couvercle étanche afin d'obtenir un mélange homogène (attention aux yeux).

    Ensuite, il faut procéder au filtrage. De l'eau savonneuse est ajoutée à la solution filtrée afin qu'elle se fixe sur les feuilles. On obtient ainsi un concentré à répandre immédiatement à l'aide d'un pulvérisateur ou d'un arrosoir à main. De l'avis des spécialistes, il s'agit là d'un puissant insecticide qui détruit en un délai très court les parasites

  • Le nouveau Mathusalem

    Un homme de 101 ans qui a survécu à la grippe espagnole et à la Seconde Guerre mondiale, survit également au coronavirus

    Après avoir été infecté par le nouveau coronavirus, un homme italien de 101 ans, qui a survécu à la grippe espagnole et à la seconde guerre mondiale, s’est rétabli et est sorti de l’hôpital. Sa famille l’a ramené chez lui hier.

    Mais qui est ce centenaire extraordinaire? Il a été surnommé "MonsieurP " et a été admis la semaine dernière à l’hôpital Infirmi de Rimini, en Italie, après avoir été testé positif au COVID-19. Il faut savoir que Monsieur P est né en 1919, alors que la pandémie de grippe espagnole de 1918 (qui a tué environ 600’000 italiens) battait son plein. Et, mercredi soir, soit 101 ans plus tard, Monsieur P sortait de l’hôpital après avoir guéri du COVID-19.

    La vice-maire de Rimini, Gloria Lisi, a fait une déclaration au journal local ReminiToday au sujet de cet homme. La déclaration se lit comme suit:

    "Monsieur P, de Rimini, est né en 1919, au milieu d’une autre pandémie mondiale tragique. Il a tout vu, faim, douleur, progrès, crise et résurrections. Une fois passé les 100 ans, le destin lui a lancé ce nouveau défi, invisible et terrible à la fois. La semaine dernière, Monsieur P a été hospitalisé à Rimini après avoir été testé positif au COVID-19. En quelques jours, il est entré dans "l’histoire" pour les médecins, les infirmières et le reste du personnel soignant.

    C’est le corps d’une personne âgée de plus d’un siècle qui représente un espoir pour l’avenir, tandis que les tristes chroniques de ces semaines racontent systématiquement et chaque jour comment ce virus mortel fait rage, en particulier chez les personnes âgées.

    Et pourtant, Monsieur P l’a fait. Sa famille l’a ramené à la maison hier soir, pour nous apprendre que même à 101 ans, l’avenir reste à écrire".

    Un véritable porteur d’espoir

    Selon la vice-maire, la guérison de cet homme est un vrai gage d’espoir pour un pays où plus de 9000 personnes ont déjà perdu la vie des suites du Covid-19. L’histoire de cet homme est vouée, selon elle, "à devenir une légende, car c’est dans les temps les plus sombres que certains récits deviennent de véritables symboles".

    Selon la carte interactive de l’Université Johns Hopkins, au moment de la rédaction de cet article, l’Italie est en première place quant au nombre de morts causés par la maladie COVID-19, qui s’élève actuellement à 9134 décès. Les chiffres officiels comprennent les morts dans les hôpitaux et dans les maisons de retraite. La moyenne d’âge des personnes décédées, selon les dernières statistiques de l’Institut supérieur de la santé (ISS), est de 78 ans.