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recettes - Page 257

  • Tarte au Roquefort à l'ancienne et revisitée

    Ingrédients pour 6 personnes :

    300 g de Roquefort et 200 g de fromage blanc ou faisselle égouttée ou 40 cl de crème fraîche liquide.

    4 œufs, 1 pâte brisée, sel et poivre

    Faites chauffer le four; beurrez le moule et chemisez à la farine; tapotez le moule pour sortir la farine en trop.

    Écrasez le Roquefort et le mélange avec les œufs battus. Ajoutez de la crème liquide ou du fromage frais épais et salez et poivrez abondamment. Vous pouvez rajouter de la moutarde très forte dans le mélange, de la ciboulette, de la coriandre moulue.

    Autre possibilité nouvelle cuisine, de mélange; l'appareil, faites sauter une poignée de graines de moutarde dans une poêle pour renforcer le goût avec la ciboule tranchée fine ou une échalote en brunoise, ou du gingembre pour maki au vinaigre mais bien essoré; ou bien, des pignons de pin, ou des noisettes ou noix cassées en petits cubes, des graines de pavot, de lin, de courge, de sésame…...

    Étendre ce mélange sur la pâte et faites cuire 30 minutes au four à 180°C.

    Saupoudrez de germes de blé pour les fous de diététiques avant de servir chaud ou tiède.

    Pour un plat complet, rajoutez de fines tranches de jambon de Bayonne ou du saumon fumé, des tomates-cerises ou des œufs durs et/ou de la roquette ou du pissenlit en salade.

     

  • Ne lui dites pas qu'elle met de la graisse de canard partout… mais:

    Le gras de canard est-il préférable pour la cuisson?

    La composition du gras de canard se rapproche de celle de l’huile d’olive, sans toutefois l’égaler. Le gras de canard est considéré comme un bon gras,  bien qu’il ne contienne pas autant d’acides gras mono-insaturés que l’huile d’olive.

    En comparaison, le gras de canard contient 49 % d’acides gras mono-insaturés, l’huile d’olive en fournit 74 % et le beurre seulement 26 %.

    De plus, le gras de canard possède une teneur en acides gras saturés beaucoup plus élevée que l’huile d’olive (33 % contre 13 %), mais plus faible que le beurre (33 % contre 63 %). Consommé à l’occasion, le gras de canard peut être une solution de rechange intéressante pour donner une saveur particulière aux aliments.

    Cependant, il importe de retenir que le gras de canard, tout comme les autres gras, doit être consommé avec modération.

    Répartition de l'apport énergétique

    Valeurs nutritionnelles pour une portion de 100 g de graisse

    Energie (kCal)   883 kCal 

    Protéines   0 g 

    Lipides    99.8 g 

    Glucides    0 g 

    Fibres   0 g 

    Eau  0.2 g 

    Alcool  0 g 

    Cendres  0.0002 g 

    Vitamines et assimilés 

    Minéraux et oligo-éléments 

    Autres constituants

    Et alors:

    POURQUOI METTRE LE CANARD AU MENU?

    Pour changer un peu du poulet et parce que sa chair est bien goûteuse.

    Sa graisse, qui est riche en acides gras mono-insaturés, constitue une bonne solution de rechange au beurre et aux gras trans.

    Il est délicieux cuit avec des olives ou accompagné d’une sauce aux fruits acides.

    Sa chair est riche en gras mono-insaturés qui pourraient contribuer à la prévention des troubles cardiovasculaires et du diabète.

    Savoureuse, la chair de canard est riche en acides gras mono-insaturés, qui lui confèrent des avantages particuliers pour la santé en comparaison aux autres gras d’origine animale. Elle contient aussi de nombreux autres nutriments qui sont essentiels au maintien de la santé. De par sa teneur élevée en acides gras mono-insaturés, le gras de canard est parfois même comparé à l’huile d’olive. Mais attention, le canard est aussi considéré comme une viande grasse.

     

    Que vaut une "portion" de canard?

    Poids/volume

    Chair de canard domestique

    rôtie (sans peau),
    100 g

    Gras de canard,
    15 ml (13 g)

    Calories

    201

    117

    Protéines

    23,5 g

    0,0 g

    Glucides

    0,0 g

    0,0 g

    Lipides

    11,2 g

    13,0 g

    - Acides gras saturés

    4,2 g

    4,3 g

    - Acides gras monoinsaturés

    3,7 g

    6,4 g

    - Acides gras polyinsaturés

    1,4 g

    1,7 g

    Cholestérol

    89 mg

    100 mg

    Fibres alimentaires

    0,0 g

    0,0 g

    Source : Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, 2005.

    Nous verrons dans une autre note quels sont les autres nutriments les plus importants du canard?

     

     

  • Basquaise au jambon de Bayonne et Espelette

    C'est exactement la même préparation que la piperade toulousaine, qui est un de nos plats emblématiques et que j'ai déjà mis sur ce blog; trouvez la recette avec la boîte à outils du blog.

    Quand tous les légumes sont cuits: tomates, aubergines, oignons, poivrons et juste avant de rajouter les deux œufs battus en omelette, rajoutez un hachis de jambon de Bayonne (une brunoise très fine); vous ajoutez vos œufs et vous cuisez en remuant tout pas plus de 3 minutes car vous devez “goûter“ le bon goût du jambon cru de Bayonne

    Pour l'Espelette, à vous de doser… quand à l'ail, c'est pareil, mais, franchement, plus vous mettez de gousses d'ail écrasé, plus votre piperade aura le goût de notre Sud-Ouest!

    Cette basquaise est faite pour la marier avec un bon poulet fermier de grain, rôti, genre poulet du  Gers, label Rouge surtout!

     

     

  • Marbré de foie gras de canard aux cèpes

    Pour 500 Grammes de foie gras de canard crû dénervé, il faut 1Kg de cèpes frais nettoyés.

    Faire sauter les cèpes coupés en lamelles dans de la graisse de canard,

    Les égoutter et réserver.

    Prendre une terrine allant au four, y poser un papier film (mais bon, les nitrates dans les films... pas pour moi... utilisez une crépinette... faites réserver par votre boucher, il sera bien heureux de vous passez commande)

    au fond qui déborde sur les côtés et commencez le montage de la terrine, en disposant en premier

    une couche de foie gras cru

    une couche de cèpes

    une couche de foie gras

    une couche de cèpes 

    puis une couche de foie gras

    et refermez le papier film de manière à emballer la terrine.

    Cuire au four à 160 ° au bain-marie, pendant 30 minutes.

    Sortir du four et presser la terrine. Mettre un poids de 1 kg sur une petite planchette, pendant 12 heures au froid.

    Service: tranchez à l'aide d'un couteau dont la lame aura trempé dans de l'eau bouillante)

    Et servir avec du pain de campagne et de la fleur de sel.

     

  • Pour rester jeune, prenez de la glycine!

    Pour une fois, une recherche très sophistiquée débouche sur une lueur d’espoir que n’importe qui peut partager.

    Par Jacques Henry.

    La quête de l’éternité n’en finit pas de préoccuper les scientifiques et c’est bien normal car celui qui trouvera le moyen de prévenir le vieillissement inexorable de notre corps aura touché le gros jackpot. Les travaux vont un peu dans toutes les directions et c’est bien normal aussi car les causes du vieillissement sont multiples. On a identifié le raccourcissement des télomères, ces petits morceaux d’ADN qui se trouvent à chaque extrémité des chromosomes, un peu comme les ficelles au bout d’un bon saucisson à cuire de la bonne ville de Lyon. On a accusé l’augmentation d’espèces chimiques oxydées contribuant à endommager les membranes cellulaires avec un déficit en équipement enzymatique permettant de les éliminer qui apparaît avec la vieillesse. On a également identifié une autre cause précipitant la mort des cellules, un affaiblissement de la capacité des mitochondries, ces petites centrales électriques de la cellule, à fournir de leur énergie aux cellules. Enfin, on a accusé l’accumulation de mutations au cours de la vie, c’est-à-dire au cours du renouvellement de notre stock de cellules, mutations agissant dans tous les sens, y compris vers l’apparition de cancers.

    Pour tenter d’élucider l’énigme du vieillissement une équipe de biologistes de l’Université de Tsukuba à Ibaraki au Japon en liaison avec l’Institut Riken de la même ville a choisi une méthode différentielle astucieuse pour faire ressortir les différences entre des cellules "jeunes" et des cellules "vieilles". Il s’est agit d’étudier des lignées de fibroblastes établies à partir de jeunes sujets, y compris des fœtus, et de "vieux" sujets de 80 ans et plus. Le métabolisme énergétique général de huit lignées, 4 de chaque sorte, a été étudié en suivant la consommation d’oxygène des cellules car qui dit production d’énergie sous-entend consommation d’oxygène et dégagement de CO2. Dans les cellules de notre corps, ça marche comme dans une centrale électrique à charbon ou à gaz, un combustible comme du glucose est littéralement brûlé pour produire de l’ATP (adénosine-triphosphate) qui servira aux besoins en énergie de la cellule avec dégagement de CO2, celui-là même que l’on rejette en respirant.

    D’emblée les premières données ont été formelles: les "vieilles" cellules respirent beaucoup moins bien que leurs homologues "jeunes". En d’autres termes, elles consomment moins d’oxygène et par voie de conséquence elles vont finir par mourir par manque d’énergie avec toutes les conséquences que cette situation suppose. Que s’est-il donc passé dans la cellule pour en arriver à ce résultat? L’équipe dirigée par le Docteur Jun-Ichi Hayashi a cherché à identifier des différences dans les mutations de l’ADN des mitochondries affectant en particulier le système impliqué dans la détoxification et la neutralisation des espèces chimiques oxydées. Ce fut un coup d’épée dans l’eau: pas de différence notoire entre les "jeunes" et les "vieux", je parle, bien sûr, des fibroblastes en culture.

    L’idée inattendue du Docteur Hayashi fut de reprogrammer ces fibroblastes, en réalité de vulgaires cellules de la peau, en cellules souches multi-potentes. On sait le faire en introduisant des signaux dans la cellule à l’aide de virus porteurs de gènes qui réorientent les cellules, même âgées, en cellules embryonnaires. L’hypothèse était que si on programmait ensuite ces cellules multi-potentes pour qu’elles redeviennent des fibroblastes (on sait le faire aussi), elles devraient soit avoir gardé en mémoire leur "vieillesse" soit s’être refait une santé par ce processus. Si tel était le cas, il suffirait alors d’identifier les gènes (et l’expression de ces derniers) impliqués dans un tel artifice expérimental de rajeunissement pour avancer dans la compréhension du processus de vieillissement. Et le résultat de cette approche n’a pas du tout été celui qu’on attendait.

    D’abord le vieillissement ne provient pas d’un défaut (mutations) du matériel génétique propre aux mitochondries – ces petites entités sub-cellulaires possèdent en effet un ADN spécial différent de celui du noyau cellulaire – mais bien de mutations apparues dans l’ADN du noyau cellulaire. L’identification par différence des gènes moins bien exprimés dans les "vieilles" cellules a montré que la perturbation la plus spectaculaire se situait au niveau de deux activités enzymatiques régulant la production d’un amino-acide dans la mitochondrie et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit du membre le plus simple de cette famille de molécules essentielles à la vie, la glycine. Rien à voir avec l’arbuste grimpant du même nom et pour les aficionados de la chimie ça s’écrit NH2-CH2-COOH et ça s’appelle aussi acide amino-acétique.

    Cet amino-acide est impliqué dans de nombreux processus métaboliques et si sa synthèse continue vient à décliner en raison d’une déficience de l’expression de deux des enzymes clés impliqués dans cette synthèse, alors la cellule n’a plus qu’une seule issue, mourir faute d’énergie. Ces enzymes sont codés par l’ADN du noyau et le vieillissement des mitochondries ne provient donc pas de l’ADN mitochondrial mais bien de modifications de celui du noyau cellulaire. Ces gènes ont été identifiés par un artifice expérimental consistant à mesurer le niveau d’expression de ces derniers à un instant donné et en analysant les différences d’expression entre les fibroblastes " jeunes " et les fibroblastes "vieux". Ce ne fut pas une partie de plaisir puisque le travail consista à examiner l’expression de 27958 gènes nucléaires à l’aide de microarray (bio-puces en français)!

    Bref, il fallait une preuve ultime de l’implication de ces activités enzymatiques dans le vieillissement des mitochondries et ce fut très simple: réduire au silence l’expression des deux gènes identifiés, une manipulation maintenant communément utilisée en biologie moléculaire. L’équipe du Docteur Hayashi put ainsi faire vieillir prématurément des fibroblastes pourtant issus de fœtus ou de très jeunes enfants. Et si on donnait de la glycine à "manger" à ces fibroblastes dont ces gènes avaient été rendus silencieux, ils finissaient par s’habituer et rester "jeunes".

    Conclusion, gavez-vous de glycine, ça ne coûte pas cher, dans les 5 dollars le kilo, c’est disponible sur internet et ce n’est pas toxique! Pour une fois, une recherche très sophistiquée débouche sur une lueur d’espoir que n’importe qui peut partager. J’avoue que je suis moi-même surpris par le résultat final de ces travaux de grande qualité publiés dans Nature et disponibles pour les curieux ici.

    Source

    Note: j’ajouterai pour mes lecteurs insomniaques que la glycine (3 grammes le soir) améliore la qualité du sommeil et j’avoue aussi que je suis tenté d’essayer pour mieux dormir surtout si en prime je peux rester "jeune"!

    Contrepoint.org

     

    Apports alimentaires et quantités associées

    La glycine est présente dans la viande, les produits laitiers, les cacahuètes, les amandes, la levure de boulangerie ou encore le poisson et certains fruits et les fèves. Elle doit être consommée entre 500 et 2000 mg par jour mais nous venons de voir qu'il faut aller jusqu'à 3000 mg.

    Synthétisée par l'organisme, la glycine est essentielle pour le fonctionnement du cerveau, mais également des muscles, de l'estomac et de la prostate.

    Les quantités synthétisées par notre organisme étant insuffisante pour assurer toutes ses fonctions, il est recommandé d'en consommer entre 500 et 2000 mg par jour.

    La Glycine à la dose de 6 g chez les hommes d'âge moyen, augmente la production d'hormone de croissance sans affecter les autres hormones.

    D'autres infos sur cette page de mon site

    http://www.biotine-sep.com/nonessentiels/index.html

  • 21 juin 2015 Journée Mondiale de la Sclérose Latérale Amyotrophique

    21 juin 2015

    Journée Mondiale de la Sclérose Latérale Amyotrophique

    Bien peu de monde connaît la SLA, quelques uns ont entendu parler de la maladie de Charcot... il s'agit d'une seule et même maladie, très invalidante et pour laquelle la recherche est encore balbutiante.

    La journée du 21 juin a été choisie car elle est la plus longue de l'année, espérance d'une prolongation de vie pour les personnes atteintes par cette affection.

    La maladie de Charcot

    La SLA est une maladie dégénérative non contagieuse dont on ne connaît pas précisément l'origine et pour laquelle aucun traitement réellement convaincant n'a pour le moment été mis au point. Elle a été identifié vers 1880 par le Professeur Jean Martin Charcot (photo), le père de la neurologie moderne.

    Les trois lettres SLA ont une signification précise qui permet de mieux comprendre ce qu'est cette maladie :

    • Le S pour "sclérose" correspond à un durcissement,

    • Le L pour "latérale" car elle s'attaque au côté de la colonne vertébrale,

    • Le A final de "amyotrophique" indique une privation de nutrition des muscles.

    Un site à visiter: www.arsla-asso.com

     

    Le jour où le spécialiste nous à dit, à ma fille et moi, que j'étais atteinte de la SEP-PP (progressive primaire), je suis sortie du bureau de ce dernier en disant à ma fille: "on a fait avec ta myopathie, on fera avec ma sep. Nous avons beaucoup de chance, au moins ce n'est pas la SLA! Oui, nous avons vraiment de la chance!"

    Comme vous le voyez en visitant leur site, j'ai véritablement beaucoup de chance!

     

  • L'essai thérapeutique SEP: pour et contre

    Traitement sclérose en plaques 

    Question  Pouvez-vous me dire si vous avez un avis sur le sérieux des liens suivants : - http://www.sepconnection.be/sclerose-plaques-a-veille-miracle/ - http://forum.doctissimo.fr/sante/SEP/essai-clinique-miraculeux-sujet_6863_1.htm Plus généralement, avez-vous des informations sur des traitements nouveaux de cette maladie? 

    Réponse 

    Bonjour,

    Vous souhaitez savoir si l’essai clinique d’un « vaccin » pour soigner la sclérose en plaques mis au point  par le Pr Jean-Marie Saint-Remy peut être un espoir thérapeutique pour les malades. Cette information reprise sur plusieurs sites médicaux ou d’associations de patients, provient d’un article d’une revue économique belge.

    Ce qui interroge tout d’abord à propos de cet essai clinique est qu’il soit réalisé sur une seule personne, tout essai clinique se faisant sur un groupe plus ou moins large de patients ainsi que l’indique le document  de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) sur les essais thérapeutiques :

    « Dans une première étape, des milliers de molécules sont identifiées par criblage pharmacologique.

     Certaines sont retenues en phase dite « préclinique » et sont testées en laboratoire afin d’évaluer leurs principaux effets et leur toxicité. Après ces études en laboratoire viennent les phases d’essai thérapeutique impliquant la participation de personnes volontaires. Il existe quatre phases d’évaluation distinctes les unes des autres et successives, dont chacune donne lieu à un essai thérapeutique différent.

         Phase I : étude de l’évolution de la molécule testée dans l'organisme en fonction du temps (cinétique) et analyse de la toxicité sur l'être humain. Cette phase est menée sur un petit nombre de personnes volontaires et non malades ;

         Phase II : administration du médicament à un petit nombre de patients pour rechercher la plus petite dose efficace et observer des effets secondaires nocifs en utilisant différentes doses ;

         Phase III : comparaison de l’efficacité du nouveau médicament par rapport au traitement de référence (lorsque celui-ci existe) ou à un placébo (lorsqu’aucun traitement n’existe). Cette phase s’adresse à un grand nombre de patients et dure plusieurs années. Les patients sont sélectionnés sur des critères précis qui permettront de répondre à la question de l’efficacité et du bénéfice du médicament testé comme nouveau traitement standard de la maladie concernée.

    C’est à l’issue de ces essais que les autorités sanitaires délivrent l’autorisation de mise sur le marché (AMM). Le nouveau médicament peut être prescrit.

         Phase IV : il s’agit du suivi des effets nocifs secondaires des médicaments qui ont été mis sur le marché, cela pour un grand nombre de patients chez qui le nouveau médicament a été prescrit et dans des conditions normales d'utilisation. »

    http://www.inserm.fr/volontaires-a-un-essai-clinique

     

    Lors de nos recherches, nous n’avons trouvé aucune référence à cet essai dans les revues scientifiques, ce qui incite à la prudence quant à la rigueur de cette étude. 

     

    Concernant des recherches en cours nous vous proposons de lire le dossier réalisé par l’Inserm :

    « […]

    Vers de nouvelles stratégies immunomodulatrices et la remyélinisation

     De nouvelles stratégies immuno-modulatrices sont aujourd’hui envisagées. Des chercheurs tentent par exemple de rendre le système immunitaire tolérant aux cellules qui produisent la myéline (les oligodendrocytes) en l’exposant progressivement à des antigènes myéliniques exogènes. Des travaux conduits sur des modèles animaux ont donné des résultats encourageants avec l’administration d’antigènes très spécifiques.

     Une autre approche est centrée sur l’hypothèse rétrovirale. L’implication dans la sclérose en plaques d’un rétrovirus endogène (multiple sclerosis-associated retrovirus, MSRV) est discutée depuis de nombreuses années. Des travaux suggèrent que la protéine d’enveloppe du virus pourrait activer une cascade pro-inflammatoire. Ces travaux ont conduit à la mise en œuvre d’un essai clinique utilisant un anticorps monoclonal dirigé contre cette protéine d’enveloppe.

     Des stratégies complémentaires à l’immuno-modulation et à l’immunosuppression connaissent en outre actuellement un engouement : il s’agit de la remyélinisation et de la neuroprotection. Elles pourraient permettre de freiner l’évolution de la maladie et l’apparition du handicap associé.

     […] »

    http://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/dossiers-d-information/sclerose-en-plaques-sep

    De son côté, l’ARSEP, fondation pour l’aide à la recherche sur la sclérose en plaques, indique sur son site les différentes voies de recherche :

    https://www.arsep.org/fr/181-voies%20de%20recherche.html

    En complément vous pouvez aussi consulter les articles rédigés par Cochrane,  un réseau mondial indépendant de chercheurs, de professionnels, de patients, de soignants et de personnes intéressées par les questions de santé qui rassemble et résume les meilleures données probantes issues de la recherche pour une aide aux choix de traitement éclairés.

    http://www.cochrane.org/fr/search/site/sep?solrsort=ds_published+desc

    Comme vous êtes en région parisienne, n’hésitez pas à nous rendre visite et à solliciter les médecins, conseillers à la Cité de la santé, qui pourront vous aider notamment dans la compréhension des articles médicaux et vous éclairer sur le sujet. Vous trouverez en lien ci-dessous les jours des permanences :

    http://www.cite-sciences.fr/fr/au-programme/lieux-ressources/cite-de-la-sante/permanences-de-conseil/sinformer-sur-un-probleme-de-sante/

    Nous espérons que ces éléments d’information vous seront utiles et restons à votre disposition pour toute recherche documentaire dans le domaine de la santé.

    L’Equipe de Questions-santé,

    Le service de réponses en ligne de la Cité de la santé.

    Service Questions-santé

    http://www.cite-sciences.fr/fr/au-programme/lieux-ressources/cite-de-la-sante/questions-sante/toutes-les-questions-sante/questions-sante-2015/?tx_equestionreponse_pi1%5Bquestion%5D=4085&tx_equestionreponse_pi1%5Baction%5D=show&tx_equestionreponse_pi1%5Bcontroller%5D=Question&cHash=f391a1837416b9b44bee580a0b14e326