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santé - Page 11

  • Celle qui a sauvé des millions de bébés

    Cette semaine, notre héros du Progrès est une héroïne, Virginia Apgar, anesthésiste et chercheur américaine, qui a inventé le test permettant d’évaluer rapidement la santé du nouveau-né et de déterminer si l’enfant a besoin immédiatement de soins médicaux néonataux.

    Ce test, dénommé "score d’Apgar" continue à être utilisé couramment dans le monde entier et il est reconnu pour avoir sauvé la vie de millions de nouveau-nés depuis 1952.

    Virginia Apgar est née à Westfield, dans le New Jersey, le 7 juin 1909. Apgar avait deux frères aînés, dont l’un est mort en bas âge de la tuberculose, tandis que l’autre vivait avec une maladie chronique. En raison des problèmes médicaux de ses deux frères, Apgar choisit de faire carrière dans le domaine médical.

    En 1929, Apgar obtient un diplôme de zoologie avec des mineures en physiologie et chimie au Mount Holyoke College, et la même année, elle commence sa formation médicale au College of Physicians and Surgeons (P&S) de l’Université de Columbia.

    Apgar obtient son diplôme de médecine en 1933 et commence un internat de deux ans en chirurgie à l’Hôpital presbytérien P&S. Bien qu’elle fasse montre de compétence, le président du P&S, qui s’inquiétait des perspectives économiques pour les femmes chirurgiens pendant la Grande Dépression, lui conseille de faire carrière dans l’anesthésie – un nouveau domaine d’étude qui commençait à prendre forme en tant que spécialité plutôt médicale, que strictement infirmière.

    Apgar suit ce conseil et après la fin de son internat en 1936, elle commence une formation d’anesthésiste d’un an à l’hôpital presbytérien. Après avoir terminé le cursus, elle effectue son résidanat en anesthésiologie à l’université du Wisconsin et à l’hôpital Bellevue de Manhattan, NYC.

    En 1938, elle retourne à l’Hôpital presbytérien et devient directrice du nouveau département d’anesthésie. Apgar est la première femme à occuper un poste de direction à l’Hôpital presbytérien.

    En 1949, Apgar devient également la première femme à occuper un poste de professeur titulaire à la P&S. La chaire d’anesthésiologie la libère de nombreuses tâches administratives, lui permettant ainsi de consacrer davantage de temps à la recherche.

    Apgar constate que la mortalité infantile (c’est-à-dire les bébés âgés de 0 à 1 an) aux États-Unis a diminué rapidement entre les années 1930 et 1950. Mais que le taux de mortalité des bébés dans les 24 heures suivant la naissance est resté le même.

    Perplexe devant cet écart, Apgar commence à étudier les différences entre les nouveau-nés en bonne santé et les nouveau-nés nécessitant des soins médicaux.

    En 1952, Apgar élabore un test appelé "score d’Apgar" que les professionnels de la santé peuvent utiliser pour évaluer la santé des nouveau-nés. Le système de notation Apgar donne à chaque nouveau-né un score de 0, 1 ou 2. Zéro indique la pire condition possible et deux indique la condition idéale dans chacune des cinq catégories suivantes: activité (tonus musculaire), pouls, grimace (irritabilité des réflexes), apparence (couleur de la peau) et respiration. Pour que son évaluation soit facile à retenir, la première lettre de chacune des cinq catégories forme le mot "APGAR".

    Le test est généralement effectué sur les nouveau-nés 1 minute puis 5 minutes après leur naissance. Un score cumulé de 3 ou moins est généralement considéré comme dangereusement bas et justifiant une prise en charge médicale immédiate.

    Le test d’Apgar est rapidement devenu une pratique courante dans le monde entier. Il reste aujourd’hui encore une procédure standard pour évaluer la santé du nouveau-né.

    En 1959, Apgar obtient une maîtrise en santé publique à l’université Johns Hopkins et commence à travailler pour la Fondation March of Dimes – une organisation américaine à but non lucratif qui œuvre à l’amélioration de la santé des mères et des bébés – en dirigeant son programme de recherche axé sur le traitement et la prévention des malformations congénitales.

    Tout en travaillant à la March of Dimes, Apgar devient une fervente partisane de la vaccination universelle pour prévenir la transmission de la rubéole de la mère à l’enfant.

    Virginia Apgar deviendra ensuite maître de conférences, puis professeur clinique de pédiatrie à l’université Cornell. Elle décède le 7 août 1974.

    Tout au long de sa carrière, elle recevra de nombreux doctorats honorifiques, le "Distinguished Service Award" de l’American Society of Anesthesiologists (1966) et le titre de " Femme de l’année en sciences " par le Ladies Home Journal (1973).

    En 1995, elle a été intronisée au National Women’s Hall of Fame des États-Unis.

    On attribue à l’utilisation du score d’Apgar la réduction du taux de mortalité infantile car il a considérablement augmenté la probabilité de survie des bébés dans les 24 heures suivant la naissance. L’invention et l’utilisation du score d’Apgar ont permis de sauver des millions de vies et continuent à en sauver des milliers d’autres chaque jour. C’est pourquoi Virginia Apgar est notre vingt-deuxième héros du progrès.

    Les Héros du progrès, c’est aussi:

     

  • La preuve des mensonges du gouvernement

     

    http://demaincestaujourdhui.hautetfort.com/archive/2020/06/18/la-preuve-des-mensonges-du-gouvernement-6246606.html

     

     

  • Le café glacé

    Enfant, je passais des heures devant la cafetière pour faire le café de toute la famille: mon papa en buvait pas loin d'un litre par jour…

    Lui, il le voulait fort, pas ma mère qui, au contraire voulait y mettre de la chicorée. Nous avions une cafetière émail de deux litres… Il me fallait, dès l'âge de 8 ans,moudre les grains avec un petit moulin mécanique, ce qui fait que je devais le remplir au moins trois fois pour qu'il soit suffisamment en quantité pour un café un peu fort. J'étais un shadock déjà!

    Je déteste le café bouillant. Je le préfère tiède et en été, je le bois froid. Pas glacé, froid. Et  il me tarde qu'il fasse suffisamment chaud pour m'éviter de salir une casserole!

    Je vous ai déjà indiqué que je n'utilise plus, depuis 8 ans, de machine électrique. Depuis que j'ai appris que la chaleur fait relarguer des trucs improbables dans le café. Déjà que l'eau du robinet est pleine de molécules pharmaceutiques diverses et avariées!

    Donc, je fais désormais, bouillir de l'eau en bouteille et je passe l'eau (à 88°) sur mon café, disposé dans deux filtres à café.

    Pourquoi deux? parce que certains matins, je suis trop pressée, je verse un peu trop fort mon eau et, devinez quoi? le filtre n'y résiste pas. Avec deux, au moins, pas de soucis! Je ne veux pas lire l'avenir dans le marc de café… Non mais, quelqu'un comme moi!

    Pour réaliser un café glacé il y a plusieurs méthodes:

    Infusion à froid (très long)

    Pour ce café glacé il faut mettre entre 2 et 4 cuillères à soupe de café dans le fond d’une carafe, selon la force désirée. Ensuite, ajouter l’eau froide dans la carafe et laisser infuser environ 12 h.

    Quand l'eau est froide, le café à du mal à macérer… c'est pourquoi, votre café ne passera pas très vite sur le filtre, si l'eau est un peu froide.

    Mélanger la boisson puis filtrer à l’aide d’un tamis et d’un filtre posé à l’intérieur. Vous pouvez ajouter des glaçons si vous le souhaitez.

    Café brassé (plus rapide)

    Réaliser un café comme d’habitude, puis le verser dans un mixeur avec ¼ ou ½ verre de lait, et de la glace pilée. Mixer le tout jusqu’à l’obtention d’une boisson onctueuse.

    Ce café peut être aromatisé avec de la cannelle, du miel ou d’autres épices.

    Liqueur de café

    J'ai déjà mis la recette déjà mais bon, je suis brave; bis-répétitas

    En premier, vous faites un café épais; vous utilisez la moitié d'un paquet de café en poudre et vous le faites passer avec très peau d'eau. (chaude bien sûr)

    Vous faites une cafetière normale et versez à travers le filtre déjà utilisé précédemment. Si vous voulez que votre café soit fort, pour une petite cafetière, on rajoute une cuillère de poudre en sus, et bien plus si la cafetière est plus... "litrée"...

    A conserver au frigo pas loin de 3 à 4 semaines. A verser dans des pâtes à gâteaux, des yaourts, des crèmes, glaces, etc.

    Pour la vraie liqueur, dans le café normal, avant de rajouter au café épais, faites fondre du sucre en poudre, plus ou moins selon votre désir. Vous conservez dans les même conditions au frigo mais vous le garderez quelques semaines de mieux.

  • Les bons fruits rouges pour la santé

    Les cerises sont utiles dans la goutte

    VRAI

    Ce remède de bonne femme est en passe d’être vérifié. C’est en tous cas la conclusion d’une étude très récente au cours de laquelle des volontaires ont consommé environ 300 g de cerises. Le niveau d’acide urique du plasma a baissé 5 heures après, tandis que l’élimination urinaire augmentait logiquement. Par ailleurs, plusieurs indices inflammatoires (dont la protéine C-réactive) étaient eux aussi à la baisse.

    Les myrtilles améliorent la vision nocturne

    FAUX

    Les myrtilles, lit-on un peu partout, étaient consommées au cours de la seconde guerre mondiale par les pilotes de la Royal Air Force (RAF) pour améliorer l’acuité visuelle par faible visibilité. Hélas pour la légende, le Centre de médecine aéronautique de la RAF, interrogé par votre serviteur, dément que les pilotes aient reçu des myrtilles, de la confiture de myrtille voire des extraits.

    Et les 30 études scientifiques conduites depuis sur le sujet ne soutiennent guère cette belle histoire : les quatre dernières, qui sont aussi les plus rigoureuses, concluent que les myrtilles sont sans effet sur la vision nocturne.

    ALORS, LA, C'EST FAUX!

    Après 5 opérations sur mon œil gauche, le moindre tout petit, petit, rai de lumière était une affreuse stridence lumineuse, quand je conduisais le jour où la nuit!

    Aux grand maux, les grands remèdes: j'ai avalé 9 gélules d'huile de carottes et autant de gélules de baies de myrtilles par jour et, en 8 semaines, j'ai pu conduire SANS LUNETTES de soleil alors que, justement, je mettais une pare de lunettes 4 PLUS une sur-lunettes de puissance 3 et j'étais pourtant, aveuglée par le soleil!

    J'ai recommencé une cure tous les ans, au printemps et ma vue était meilleure qu'elle n'avait jamais été!

    Bon, d'accord, depuis, après 40 années de myopie, je suis devenue hypermétrope... et je suis obligée de porter des lunettes.

    vive la vieillesse!

     

    Les fraises sont anti-cancer

    VRAI

    Comme tous les fruits, les fraises apportent des antioxydants qui réduisent les dommages infligés par les radicaux libres à l’ADN. Mais les fraises font plus : elles inhibent fortement la formation de composés cancérogènes appelés nitrosamines qui peuvent se former dans le tube digestif lorsqu’on ingère des nitrites ou nitrates et des protéines (amines). Les nitrosamines, apportées en particulier par les charcuteries, sont accusées de provoquer des cancers digestifs. Les fraises inhibent jusqu’à 70% la formation de ces agents cancérogènes. Une bonne raison, cet été, de faire suivre une assiette de merguez d’un bol de fraises.

    Myrtilles, mûres et framboises sont les meilleurs fruits anti-âge

    VRAI

    Kiwi et orange sont souvent cités comme les meilleures sources d’antioxydants, mais des recherches conduites à l’université Tufts (Boston, Massachusetts) par l’équipe de Ronald Prior, montrent la supériorité des myrtilles, mûres, framboises et fraises pour renforcer nos défenses contre les radicaux libres, responsables du vieillissement. Les chercheurs américains ont mis au point un test baptisé ORAC (Oxygen Radical Absorbance Capacity) qui mesure le pouvoir antioxydant des fruits et d’autres aliments (voir tableau) dans le plasma. Les fruits dont les scores sont les plus élevés augmentent de 10 à 25% le pouvoir antioxydant du sang.

    En plus, ils préviennent les pertes de mémoire chez le rat âgé et protègent les capillaires de ces animaux contre les attaques de l’oxygène.

    “Sur la base de ces résultats, dit le Dr Prior, j’estime qu’il faudrait se procurer 3 000 à 5 000 unités ORAC par jour pour espérer avoir un impact significatif sur la capacité antioxydante du plasma et des tissus. Mais les valeurs ORAC varient tellement d’un fruit ou d’un légume à l’autre, que vous pouvez manger 7 fruits et légumes par jour et ne recevoir que 1 300 unités ou consommer un seul bol de myrtilles et avoir plus de 3 000 unités“.

     

  • Conseils sur la sécurité des aliments et les sacs réutilisables

    Conseils sur la sécurité des aliments et les sacs réutilisables", source de la Food Standards Agency.

    Bien évidemment, chez nous, à Toulouse, on dit: les poches!

    Les bonnes pratiques d’hygiène s’appliquent non seulement à la maison, mais aussi lorsque vous allez faire vos courses alimentaires.

    Suivez mes conseils pour réduire le risque de contamination croisée lors de l’utilisation de sacs à provisions réutilisables, tels que des sacs en plastique standard et des sacs échangeables à vie.

    Les aliments crus (viande crue, poisson cru et crustacés*, végétaux ayant des salissures et œufs) peuvent contenir des germes ou avoir des germes sur leur surface qui provoquent une intoxication alimentaire.

    Même les aliments crus emballés tels que le poulet réfrigéré pré-emballé, le poisson, etc, peuvent avoir des traces de microbes dangereux à l’extérieur de l’emballage. Pour minimiser les chances d’intoxication alimentaire, prenez ces mesures de bon sens pour réduire le risque de contamination croisée lors de l’achat de nourriture:

    Mettez toujours dans des sacs séparés les produits alimentaires crus et les produits prêts à être consommés

    Lavez-vous les mains lorsque vous arrivez à la maison

    *Cela concerne spécifiquement les poissons crus et crustacés destinés à être cuits avant d’être consommés. Les poissons crus prêts à être consommés, tels que sushis, sashimis et saumon fumé, destinés à être consommés crus, devraient idéalement être stockés séparément du reste de vos achats.

    Utilisez des sacs séparés pour les aliments crus et les aliments prêts à consommés

    Choisir votre sac de course

    Étiquetez vos sacs

    Utilisez en été des sacs de congélation

    Vérifiez les fuites et la propreté de vos sacs

    Remplacer les anciens sacs

     

  • Mangez des noix

    10 à 20 noix chaque jour: une ordonnance de longue vie

    Dans cet article paru dans Diabetes, Obesity and Metabolism, 10 personnes obèses ont participé à deux séries d’expériences sur cinq jours. Pendant une série d’expériences, chacun devait boire un smoothie contenant 48 g de noix chaque jour, ce qui correspond à la quantité recommandée par l’American Diabetes Association. Pour l’autre série d’expériences, les mêmes participants ont eu un smoothie sans noix, mais d'une composition nutritionnelle similaire et de même goût.

    Au bout de cinq jours de consommation de smoothies, les participants ont passé une IRM fonctionnelle. L'IRM détecte les régions du cerveau avec plus d'oxygène et donc plus de flux sanguin. L’équipe a montré aux participants des images de "junk food" (des hamburgers ou des desserts), mais aussi des photos plus neutres comme des fleurs, et enfin des aliments qui sont moins nocifs à la santé (des légumes) afin de déterminer quelles aires du cerveau étaient activées par ces images.

    Les participants réagissaient aux images d’aliments gras et sucrés: une aire du cerveau associée au contrôle de la faim (le cortex insulaire droit) était plus active quand les participants avaient pris le smoothie aux noix et regardaient les aliments gras et sucrés. Cette aire du cerveau sert au contrôle cognitif: cela signifierait que les participants faisaient plus attention à leurs choix alimentaires.

    Les noix semblaient donc avoir un impact sur l’activité du cerveau. Pour Christos Mantzoros, directeur de l'Unité de nutrition humaine au Beth Israel Deaconess Medical Center et professeur de médecine à Harvard, "Nous savons qu'il n'y a pas d'ambiguïté en termes de résultats de l'étude. Lorsque les participants mangent des noix, cette partie de leur cerveau s'allume, et nous savons que cela est lié au fait qu'ils nous disent avoir moins faim ou se sentent plus rassasiés".

    Alors les noix et les noisettes, définitivement l'arme anti-fringales idéale?

    Pensez à mettre des cerneaux de noix dans vos salades:

    Salade verte, bouts de fromage, noix

    vinaigrette à l'huile de noix.....

    Pour une salade complète ajoutez

    des œufs durs, des sardines, du thon, des olives, des rondelles de radis, de tomates, concombre, etc....

  • Oup's

    Votre douche vous arrose peut-être de bactéries tous les matins

    Votre douche ne vous rend peut-être pas si “clean” que ça … Au contraire, peut-être avez-vous droit à un arrosage de germes tous les matins comme c’est le cas pour 30% des gens.

    Une étude parue dans les Proceedings of the National Academy of Science, une publication des plus sérieuses Outre-Atlantique, a montré que 30% des pommes de douches sont contaminées par Mycobacterium avium, une bactérie à l’origine d’infections pulmonaires. Ce germe peut y être présent à des concentrations jusqu’à 100 fois supérieures à la normale.

    Le risque d’infection est maximal si vous mettez votre tête sous la douche au moment d’ouvrir le robinet. Remarquez, qu’à titre personnel, je préfère toujours laisser l’eau couler un peu afin d’éviter la douche glacée ou à l’inverse le jet d’eau brûlant.

    Cette bactérie entraîne une toux persistante, des essoufflements et touche préférentiellement des personnes fragiles sur le plan immunitaire. Elle se loge dans les cavités des pommes de douche dans lesquelles elles fabriqueront un “biofilm”. Le coin est chaud et humide, un régal pour ces petites bêtes !

    En prévention, oubliez les masques en tissu: ça risque de ne pas le faire!

    Pensez plutôt à changer votre vieille pomme de douche pleine de calcaire.

    Source

    Opportunistic pathogens enriched in showerhead biofilms

    Leah M. Feazel, Laura K. Baumgartner, Kristen L. Peterson, Daniel N. Frank, J. Kirk Harris, and Norman R. Pace

    PNAS published online before print September 14, 2009, doi:10.1073/pnas.0908446106