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santé - Page 14

  • Bon à savoir

    Non, il n’est pas obligatoire de faire ses courses au plus près de chez soi

    Comment et où faire ses courses? Les autorités françaises ont précisé les choses lors d’une cellule interministérielle de crise.

    Lors d’une cellule interministérielle de crise qui s’est tenue lundi, les autorités françaises ont, notamment, fait un point sur les pratiques autorisées pour faire ses courses.

    Est-on obligé de faire ses courses dans le magasin le plus proche de chez soi? Comment faire quand nos pratiques alimentaires nous obligent à nous rendre dans des magasins spécialisés? Autant de questions dont les réponses restaient floues. "Ce qui est certain, c’est que les consignes ne sont pas suffisamment claires et induisent en erreur même les personnes les plus respectueuses de la loi", confirmait, il y a une dizaine de jours dans nos colonnes, un gradé de la police.

    Plusieurs témoignages, comme celui de ce père de famille de Lanester (56) verbalisé à hauteur de 135 € pour avoir privilégié un supermarché à Lorient plutôt que son hypermarché habituel, suggéraient fortement qu’il fallait faire ses courses dans le magasin le plus proche de son domicile.

    "Aucune obligation de se rendre dans le magasin le plus proche" mais…

    Lundi, une cellule interministérielle de crise a éclairci plusieurs zones d’ombre. La décision finale indique qu’il " convient de rappeler aux préfets et aux forces de l’ordre les éléments suivants: tout achat réalisé dans un commerce dont les activités demeurent autorisées est considéré comme un achat de première nécessité; les forces de l’ordre ne doivent ni analyser, ni contrôler le contenu ou la manière de faire les courses".

    De même, il est souligné qu’il n’existe aucune obligation de regrouper ses courses dans un même commerce, ni de se rendre dans le magasin le plus proche. "Les usagers peuvent continuer à se rendre dans les magasins alimentaires spécialisés (boulangeries, fruits et légumes, chocolatiers, etc.) et confessionnels".

    Néanmoins, le gouvernement rappelle sur son site Internet que "chacun doit faire preuve de responsabilité et que la règle reste le déplacement bref et à proximité du domicile". Et il faut évidemment toujours être muni d’une attestation - papier ou numérique - toujours à jour sur soi.

    https://www.letelegramme.fr

     

    Ce que les policiers et gendarmes ont le droit (ou pas) de faire pendant un contrôle

    Les forces de l’ordre multiplient les contrôles pour veiller au bon respect du confinement. Mais sont-elles autorisées à fouiller vos courses ou à vous demander la raison de votre déplacement chez le médecin? Eléments de réponses.

    Depuis le 17 mars, 100 000 policiers et gendarmes sont mobilisés pour s’assurer que les Français observent bien les mesures de confinement et sortent de chez eux uniquement pour les motifs autorisés. En cas de contrôle, ils peuvent verbaliser pour absence d’attestation dérogatoire de déplacement ou sortie non légitime. Au 1er avril, quelque 5,8 millions de contrôles et 359 000 procès-verbaux ont été dressés par les forces de l’ordre, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.

    Mais sur les réseaux sociaux, des témoignages font état de contrôles abusifs et verbalisations injustifiées. Des femmes racontent par exemple avoir été verbalisées pour être sorties acheter des protections hygiéniques ou un test de grossesse, un internaute pour avoir mal recopié l’attestation à la main ou encore un autre parce qu’il portait un jean pendant sa pratique sportive. Alors jusqu’où peuvent aller les forces de l’ordre lors  d’un contrôle?

    Le montant de l’amende forfaitaire encourue en cas de non-respect du confinement grimpe vite: 135 € en cas de première sanction, 200 € en cas de récidive dans les quinze jours qui suivent, majorée à 450 € si elle n’est pas payée dans les 45 jours. En cas de multi-récidive dans les 30 jours qui suivent la première verbalisation, la violation des règles de confinement devient un délit passible de 3 750 € d’amende et six mois de prison.

    Les forces de l’ordre peuvent-elles fouiller vos sacs de courses?

    Non, "une inspection visuelle ou une fouille sont des atteintes à votre droit à la vie privée", rappelle l’Observatoire parisien des libertés publiques dans un communiqué. Les forces de l’ordre ne peuvent avoir le droit de procéder à la fouille ou à l’inspection visuelle que dans le cadre d’une réquisition du procureur ou d’une enquête de police judiciaire. Pour contourner cet obstacle, ils peuvent vous demander d’ouvrir vous-même votre sac.

    Vous êtes en droit de refuser mais étant donné les circonstances, "le rapport de force des policiers prévaut et ils risquent de vous emmener en garde à vue ou en vérification d’identité et sans témoin, il va être compliqué de vous défendre, notamment d’accusations de rébellion ou d’outrage".

    Les forces de l’ordre peuvent-elles juger ce qu’est un achat de première nécessité?

    Non, si vos achats sont effectués dans les commerces autorisés à ouvrir, les policiers ne peuvent pas les contester. Le décret du 23 mars ne précise d’ailleurs pas ce qu’est un produit de première nécessité, "de sorte qu’une contravention qui se fonderait sur l’absence de nécessité première du bien acheté pourrait être contestée, pour absence de prévisibilité de l’infraction", précise l’Observatoire parisien des libertés publiques.

    Les forces de l’ordre peuvent-elles vous verbaliser pour avoir pris plus d’une heure pour faire vos courses?

    Non, la limite d’une heure de déplacement s’applique uniquement aux sorties de loisirs : promenade, pratique sportive, sortie d’animaux. De même, la distance maximale d’un kilomètre ne concerne pas les déplacements pour aller faire vos courses.

    Les forces de l’ordre peuvent-elles demander la raison d’un rendez-vous médical?

    Non, le secret médical s’applique.

    Les forces de l’ordre peuvent-elles demander le paiement d’une amende sur place?

    Non, le paiement en liquide et immédiat d’une contravention sur le lieu du contrôle ne peut être exigé que "si le contrevenant ne dispose pas d’une adresse de domiciliation en France", rappelle la gendarmerie nationale.

    Les forces de l’ordre peuvent-elles vous raccompagner chez vous?

    Si rien ne les en empêche, le gouvernement précise sur la page consacrée aux informations sur le coronavirus qu’"on demandera aux personnes de retourner chez elle mais il n’y aura pas de reconduites à domicile".

    Les forces de l’ordre peuvent-elles vous contrôler dans les jardins de votre copropriété?

    Non, les contrôles s’exercent uniquement sur la voie publique.

    https://www.dossierfamilial.com

  • Chocolat!

    Je parle, bien sûr, du chocolat de 70 % de cacao et plus. Voici les qualités qu'on lui attribue

        Tonifie les neurones et les muscles

        Diurétique

        Vasodilatateur

        Stimule les fonctions rénales

        Anti-stress

        Euphorisant

        Stimulant

        Stimule les systèmes nerveux et cardiaque

        Excite l'appétit (alimentaire...)

        Augmente la résistance à la fatigue

        Favorise l'activité intellectuelle

        Accroît la vigilance

        Stimule la perception visuelle

        Augmente le sentiment de bien-être

        Peut prévenir les crises cardiaques

        Peut prévenir les accidents vasculaires cérébraux

        Favorise l'activité des neurotransmetteurs du cerveau

        Favorise la concentration

        Peut réduire la tension artérielle

        Peut aider à restaurer les cellules à l'intérieur des vaisseaux sanguins

        Protège les dents contre la carie

        Aphrodisiaque, hé oui!

    Le chocolat se conserve au frais et au sec. Ne pas le mettre au réfrigérateur. Si la température n'est pas adéquate, le beurre de cacao remonte à la surface et le chocolat blanchit. Rien de grave, ça ne change pas le goût.

    PESTICIDES ET ENGRAIS CHIMIQUES ?

    Le chocolat industriel de moindre qualité est fabriqué avec des ingrédients artificiels ou chimiques. Le chocolat biologique, pour sa part, est fabriqué à partir de cacao, de sucre et de lait (pour le chocolat au lait) biologiques. Il ne contient pas d'OGM (organismes génétiquement modifiés).

    La culture du cacao biologique n'autorise aucun pesticides ni engrais chimiques. Elle protège donc votre santé, celles des travailleurs et celle de la Terre. Cette culture tient aussi compte de la biodiversité et protège l'environnement. Les forêts ne sont pas coupées, car le cacao biologique est cultivé sous le couvert des arbres. Ceci protège notre oxygène et, du même coup, l'habitat de millions d'oiseaux migrateurs.

    Il est tout de même, très cher!

     

  • Mangez des brocolis, c'est bon pour ce que vous avez...

    Le brocoli fait partie de ces 50 superaliments pour une santé de fer.

    Études et recherches sur le sulforaphane

    Il y a environ 20 ans, le professeur Paul Talalay et ses collègues de la Johns Hopkins School of Medicine ont découvert que le sulforaphane avait de remarquables effets sur les cellules cancéreuses chez les animaux.

    À l’époque, l’idée de prévenir le cancer était controversée. Mais pour Talalay, c’était évident. Il savait que toute plante vivante contient des composés chimiques qui la protègent des prédateurs et des maladies infectieuses. Il en a conclu que, en mangeant des fruits et des légumes, les humains pourraient également bénéficier de leurs mécanismes de lutte contre la maladie. Les chercheurs ont étudié les composés bénéfiques de plus d’une douzaine de légumes, particulièrement des brassicacées. Ils ont découvert que le sulforaphane, lorsqu’il est mis en présence de cellules hépatiques cultivées de rats, stimulait la capacité cellulaire à neutraliser les produits chimiques cancérigènes.

    Depuis lors, de nombreuses études ont démontré que les glucosinolates et les produits de leur dégradation, dont le sulforaphane, freinent la prolifération des cellules cancéreuses. Dans les cultures cellulaires, le sulforaphane, en particulier, détruit de nombreux types de cellules cancéreuses, dont celles des cancers du pancréas, du côlon, de la prostate et du col de l’utérus. Il stoppe la croissance des tumeurs du pancréas chez les souris. Des études préliminaires suggèrent qu’il protège les tissus cardiaques de l’inflammation et de l’athérosclérose.

    Cependant, nombre de ces recherches de la première heure ont été menées sur des animaux de laboratoire, ou des cultures cellulaires: le sulforaphane ayant été répandu dans une boîte de Pétri de cellules cancéreuses. Il reste à déterminer si manger du brocoli supprime la croissance tumorale chez un sujet vivant.

    L’une des premières études à en fournir des preuves concrètes a eu lieu à l’Institute for Food du Royaume-Uni, en 2008. Les chercheurs ont en effet constaté que les hommes qui consommaient plus d’une portion de crucifères par semaine présentaient une plus faible incidence de cancer de la prostate.

    Également en 2008, une étude du Roswell Park Cancer Institute a démontré que les fumeurs et ex-fumeurs, qui mangeaient régulièrement du brocoli et des légumes de la même famille, étaient moins susceptibles de développer un cancer du poumon. Un fumeur absorbe environ 500 produits chimiques à chaque inhalation. Il semble que le sulforaphane ou un autre composé stimule les enzymes à dégrader les substances cancérigènes de la fumée.

     

  • Comment le piment s'envoie en l'air...

    Espace pimenté

    Si les membres de l’équipage de la Station Spatiale Internationale (ISS) sont habitués à consommer des aliments lyophilisés, ils apprécient également pouvoir compter sur quelques fruits et légumes frais cultivés directement dans la station. À ce titre, la NASA a sélectionné le premier fruit qu’elle envisage de cultiver dans l’espace. Les chercheurs prévoient d’envoyer des plants de piments d’Espagne (Capsicum annuum), qui pourraient faire du piment le tout premier fruit cultivé dans l’espace par les astronautes américains.

    "Nous recherchions également des variétés qui ne poussent pas trop, tout en restant très productives dans les environnements contrôlés que nous utiliserions dans l’espace " déclare le physiologiste des plantes de la NASA, Ray Wheeler.

    "Les astronautes ont souvent exprimé le souhait de disposer d’aliments plus épicés et plus savoureux. Avoir un goût légèrement piquant semblait également être une bonne chose. De plus, de nombreux piments sont très riches en vitamine C, ce qui est important pour les régimes spatiaux".

    Bien qu’il existe des milliers de types de piments, les piments Española ont été choisis en partie parce qu’ils poussent à haute altitude, ont de courtes périodes de croissance et peuvent être facilement pollinisés. Les astronautes et les cosmonautes ont fait pousser avec succès des plantes dans les stations spatiales depuis 1982, lorsque l’équipage de la sonde soviétique Salyut 7 a fait pousser pour la première fois la plante modèle Arabidop

    Pour le consommateur, la famille des piments produit les poivrons, le paprika et les piments. Un condiment est une substance destinée à assaisonner, c'est-à-dire à relever le goût des aliments ou des préparations culinaires, notamment des sauces. Le piment est devenu un ingrédient de base dans toutes les cuisines tropicales, pas uniquement pour ses saveurs. Agrémenter les plats de piment aurait un effet bactéricide qui permettrait de réduire fortement les infections à Helicobacter pylori.

    Les piments contiennent plus de vitamines A que n'importe quel autre fruit ou légume et sont une source importante de vitamine C, de magnésium et de fer. À noter que la production de vitamine A augmente avec la maturation du fruit alors que la production de vitamine C diminue

    Un condiment est une substance destinée à assaisonner, c'est-à-dire à relever le goût des aliments ou des préparations culinaires, notamment des sauces. Le piment est devenu un ingrédient de base dans toutes les cuisines tropicales, pas uniquement pour ses saveurs. Agrémenter les plats de piment aurait un effet bactéricide qui permettrait de réduire fortement les infections à Helicobacter pylori.

    Les piments contiennent plus de vitamines A que n'importe quel autre fruit ou légume et sont une source importante de vitamine C, de magnésium et de fer11. À noter que la production de vitamine A augmente avec la maturation du fruit alors que la production de vitamine C diminue.

    En médecine

    Le piment est très utilisé en médecine traditionnelle. Les piments forts provoquent une forte salivation, participent à la digestion et sont laxatifs. La capsaïcine, principe actif, stimule les muqueuses de la bouche, de l'estomac et des intestins (mouvements péristaltiques). Facilitant la sueur, le piment participe à un rafraichissement de la peau dans les pays chauds.

    Tous les piments contiennent des composés phytochimiques connus collectivement sous le nom de capsaïcinoïdes. La médecine moderne utilise la capsaïcine pour traiter la douleur, les désordres respiratoires, le zona, les maux de dents et l'arthrite.

    La consommation de piment est corrélée avec une baisse de la mortalité cardio-vasculaire, données qui ont retrouvé dans plusieurs pays dont l'Italie, la Chine et les États-Unis. Après l'ajout de piment à l'alimentation, le LDL, ou "mauvais" cholestérol, résiste plus longtemps à l'oxydation, ce qui retarde le développement d'un risque majeur pour les maladies cardio-vasculaires.

    Traditionnellement, les épices et le piment permettent de contrôler les niveaux de contamination microbienne des aliments des pays avec peu ou pas de réfrigération.

    La capsaïcine inhibe la croissance d'Helicobacter pylori.

    Effets délétères

    Une ingestion chronique de piment peut induire un reflux gastro-œsophagien.

    Par ailleurs, une consommation élevée de piment peut être associée au cancer de l'estomacuillère Des aflatoxines et composés N-nitroso, cancérigènes, se retrouvent fréquemment dans la poudre de piment.

    L'ingestion de petites quantités de piment peut aggraver temporairement l'état de patients souffrant d'hémorroïdes (douleur, démangeaisons et saignements). Une consommation élevée de piments peut provoquer des irritations et des brûlures anales lors de la défécation

     La consommation de piments ou d'autres épices peut aggraver l'inflammation des maladies articulaires comme la bursite et la goutte

    Le piment peut servir à fabriquer un insecticide naturel.

    Pour l'obtenir, il suffit de piler finement 300 g (correspondant à six poignées de piment frais ou trois de piment sec) puis de mélanger à deux litres d'eau. Le tout est bien secoué dans un récipient à couvercle étanche afin d'obtenir un mélange homogène (attention aux yeux).

    Ensuite, il faut procéder au filtrage. De l'eau savonneuse est ajoutée à la solution filtrée afin qu'elle se fixe sur les feuilles. On obtient ainsi un concentré à répandre immédiatement à l'aide d'un pulvérisateur ou d'un arrosoir à main. De l'avis des spécialistes, il s'agit là d'un puissant insecticide qui détruit en un délai très court les parasites

  • Une avancée scientifique majeure dans la SEP PP, la SLA, etc

     

    http://www.biotine-sep.com/infos/index.html

  • La contamination par les aliments est-elle possible?

    Dans un avis publié le 11 mars 2020, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) aborde la question de la transmission du coronavirus SARS-CoV-2 par les aliments. Ses conclusions reposent sur les travaux d’un Groupe d’expertise collectif d’urgence « Covid-19 » (GECU) réuni pour l’occasion.

    Les conclusions des travaux de ce GECU pointent uniquement un risque théorique de contamination par un aliment souillé par des gouttelettes, manipulé ou consommé cru ou insuffisamment cuit.

    Au vu des conclusions du GECU, l'Anses précise que, "à la lumière des connaissances scientifiques disponibles, il n'existe aucune preuve que les animaux de compagnie et d'élevage jouent un rôle dans la propagation du virus SARS-CoV-2". Une infection par la consommation de denrées alimentaires d'origine animale, issues d'animaux contaminés, a donc été exclue par l'Agence.

    Quid de la contamination des aliments par voie féco-orale ?

    Il existe des formes bénignes ou asymptomatiques de la COVID-19, difficiles à détecter. Les personnes présentant des formes légères sont susceptibles de contaminer les aliments. Les deux modes de contamination évalués par le GECU sont la transmission par voie féco-orale et celle via des gouttelettes déposées sur les aliments.

    Concernant la voie féco-orale, selon les experts du GECU, la présence d'ARN viraux du SARS-CoV-2 dans les selles de patients a été constatée. Toutefois, à ce jour, si deux études ont permis de cultiver le virus SARS-CoV-2 à partir d'échantillons de selles, aucun cas de transmission féco-orale de COVID-19 n'a encore été signalé. Afin de démontrer une possible transmission féco-orale, des informations supplémentaires, telles que l'infectiosité des virus détectés dans les selles et leur quantification, seraient nécessaires. Par ailleurs, un bon respect des règles générales d'hygiène quotidienne, telles que le lavage régulier des mains et celui, systématique, après passage aux toilettes, permet de prévenir la voie d'exposition féco-orale.

    Possibilité de contamination d'un aliment par transfert de gouttelettes : respecter les mesures d'hygiène

    Le passage du virus d'une personne infectée vers les aliments peut se produire par un éternuement, une toux ou un contact direct avec des mains souillées, en déposant des gouttelettes sur l'aliment ou sur une surface de contact ou des ustensiles (planche à découper, assiette, etc.).

    Cependant, compte tenu de la faible capacité de survie des coronavirus aux opérations de nettoyage et de désinfection, de l'absence de données indiquant que le SARS-CoV-2 se comporte différemment des autres coronavirus, et à condition d'appliquer les bonnes pratiques d'hygiène et des procédures de nettoyage et de désinfection dans le contexte des industries agroalimentaires et à domicile, la contamination des aliments par les surfaces est, pour les experts du GECU, en principe maîtrisée.

    Le lavage des mains avec du savon avant et pendant la préparation des repas est une mesure essentielle. Ce lavage doit avoir lieu après tout geste contaminant (après avoir toussé, après s'être mouché, etc.).

     Cas théorique d'un aliment contaminé par des gouttelettes

    Dans ce scénario théorique, les experts du GECU distinguent deux cas de figure, en fonction de l'aliment considéré : soit destiné à être consommé cuit, soit consommé cru ou insuffisamment cuit, sachant que l'aliment peut être ingéré en l'état ou utilisé comme ingrédient dans un produit élaboré non destiné à être consommé cuit.

    Concernant les aliments cuits, sur la base des données relatives aux autres virus zoonotiques ou impliqués dans les maladies animales pour la famille des Coronaviridae, les experts du GECU concluent que la cuisson (4 minutes à 63°C, la température utilisée en liaison chaude de restauration des aliments) peut être considérée comme efficace pour inactiver les coronavirus dans les aliments.

    Concernant les aliments crus ou insuffisamment cuits, se pose la double question de l'infection par voie digestive et celle respiratoire lors de la mastication.

     L'infection par voie digestive est-elle à envisager ?

    Certains patients atteints de COVID-19 présentent parfois des symptômes gastro-intestinaux. L'hypothèse d'une voie de transmission du SARS-CoV-2 par voie digestive a été envisagée par plusieurs auteurs sans, pour le moment, être confirmée ou infirmée. L'ACE2, récepteur du SARS-CoV-2, est nécessaire pour l'entrée du virus dans les cellules. Il est exprimé dans les cellules de l'œsophage supérieur et les cellules épithéliales de l'intestin grêle.

    L'infection directe du tractus digestif existe pour certains coronavirus, mais ceux-ci se caractérisent par des protéines S ayant la capacité de se lier à des acides sialiques qui les protègent des sucs gastriques. Cette propriété n'a pas été étudiée pour le SARS-CoV-2.

    Le SARS-CoV-2 paraît être un coronavirus à tropisme respiratoire primaire dont l'atteinte du système digestif pourrait être essentiellement secondaire à sa diffusion par virémie.

    Ainsi, selon les données actuelles, les experts du GECU estiment que les symptômes gastro-intestinaux existant chez des patients seraient liés, en premier lieu, à une diffusion systémique du virus entraînant une atteinte du système digestif, plutôt qu'à une entrée directe par voie digestive. Au vu de ces éléments, la voie de transmission du SARS-CoV-2 par voie digestive directe a été écartée par les experts du GECU, dans l'état des connaissances à ce jour.

    L'infection par voie respiratoire lors de la mastication : théoriquement possible

    Selon les experts du GECU, un risque d'infection des voies respiratoires après ingestion d'un aliment contaminé n'a pas été observé avec des coronavirus, et paraît donc peu probable. Cependant, en s'appuyant sur des observations faites avec d'autres virus comme le virus Nipah ou l'influenza aviaire, ce risque n'est pas totalement exclu par l'OMS ou la FDA. Dans ces cas, la voie d'entrée du virus reste la voie respiratoire lors de la mastication.

    Dans ces conditions, que dire et recommander aux patients qui s'interrogent ?

    En conclusion, les réflexions du GECU pointent uniquement sur un risque théorique de contamination par un aliment souillé par des gouttelettes, manipulé ou consommé cru ou insuffisamment cuit (risque théorique de contamination respiratoire lors de la mastication, ou par contamination manuportée).

    L'information à donner aux patients est donc :

     

        de laver les aliments pouvant être consommés crus de type fruits et légumes, ou de les laisser reposer quelques jours ;

        de laisser les aliments ne pouvant être lavés (et ne nécessitant pas de réfrigération) reposer à température ambiante pendant une journée ou deux ;

        de ne pas penser que la réfrigération ou la congélation puisse être un moyen de décontamination, au contraire.

    Il est également utile de leur rappeler que le risque de contamination par les aliments est infiniment plus faible que celui d'être contaminé par contact avec une personne infectée ou par manque de respect des mesures barrières. Le lavage des mains au savon, en rentrant des courses, après avoir rangé les courses, en sortant des toilettes, avant de cuisiner, avant de passer à table, etc. constitue un moyen significativement efficace de se protéger.

    Pour aller plus loin

     - COVID-19 : pas de transmission par les animaux d'élevage et les animaux domestiques. Anses, 11 mars 2020.

     - Gao QY, Chen YX et Fang JY. 2019 novel coronavirus infection and gastrointestinal tract. J Dig Dis. 25 février 2020.

    https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/1751-2980.12851

     - Guan, WJ, Ni ZY, Hu Y et al. Characteristics of Coronavirus Disease 2019 in China. N Engl J Med. 28 février 2020.

    https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2002032

     - Zhang Y, Chen C, Zhu S et al. Isolation of 2019-nCoV from a Stool Specimen of a Laboratory-Confirmed Case of the Coronavirus Disease 2019 (COVID-19) ». China CDC Weekly, 2020 ;2(8): 123-124.

     - Food Safety and Inspection Service, Food and Drug Administration et Animal and Plant Health Inspection Service. Interagency Risk Assessment for the Public Health Impact of Highly Pathogenic Avian Influenza Virus in Poultry, Shell Eggs, and Egg Products. 2010

     - Danchin, A, Wai T, Ng P and Turinici G.  A new transmission route for the propagation of the SARS-CoV-2 coronavirus. » MedRxIV, 18 février 2020.

     Sources : Anses

  • Bientôt la saison: on l'attends avec impatience!

    Les framboises regorgent de bienfaits: elles sont riches en fibres, en vitamine C et peu caloriques. Contient des antioxydants (Elle est rche en bioflavonoïdes qui pourraient aider à prévenir le cancer) et des fibres, c'est une bonne source d’acide folique, de fer et de potassium;

    Petit inconvénient:

    Elle renferme un salicylate naturel pouvant déclencher une réaction allergique chez les sujets sensibles à l’aspirine et aussi de l’acide oxalique pouvant favoriser la formation de calculs rénaux ou urinaires chez les personnes prédisposées

    Qu’elle soit cultivée ou sauvage, la framboise est peu calorique et regorge de vitamine C. Une portion de 100 g de framboises fournit 35 calories et 25 mg de vitamine C, soit plus de 20% de l’apport quotidien recommandé pour l’adulte.

    La framboise procure également 40 μg d’acide folique, 220 mg de potassium et un peu de fer. La vitamine C qu’elle contient favorise l’assimilation du fer, mais l’acide oxalique, qui a tendance à se lier à ce minéral, pourrait empêcher cette réaction.

    Il y a près de 7g de fibres dans 100g de framboises fraîches. Les petites graines à l’intérieur du fruit fournissent des fibres insolubles qui préviennent la constipation. On retrouve également dans la framboise de la pectine, un type de fibre soluble qui aide à équilibrer le taux de cholestérol dans le sang.

    La framboise contient par ailleurs des anthocyanines, pigments rouges aux vertus antio-xydantes que l’on trouve dans diverses plantes et dont on a tout lieu de croire qu’elles aident à prévenir le cancer et les maladies cardio-vasculaires. L’acide ellagique, aussi présent dans la framboise, serait doté des mêmes vertus.

    Précautions d'achats:

    À cause de sa structure délicate et de sa forme creuse, la framboise s’abîme rapidement. Il faut la manger aussitôt que possible après la cueillette. Congelée, elle se conserve toutefois pendant plusieurs mois. Ne la décongelez pas dans son sac plastique! verxez la quantité nécessaire dans un bol et sucrez-les pendant la décongélation: cela permet aux fruits de rester “présentables“ et moins avachis.

    Au moment de l’achat, il faut bien examiner ces baies, car ces petits fruits sont fragiles et peuvent rapidement commencer à moisir.

    Problème: Les baies causent souvent de l’urticaire et la framboise ne fait pas exception. Toute personne allergique à l’aspirine doit éviter ces fruits, parce qu’ils contiennent un salicylate naturel. L’acide oxalique constitue également un risque pour toute personne souffrant de calculs urinaires: cependant, il faut en manger beaucoup avant que le problème ne se pose.

    Assurez-vous de bien rincer les framboises avant la consommation

    Un lichette de vinaigre dans la dernière eau de rinçage feront mourir les bestioles diverses et avariées des FRAMBOISES DU JARDIN.

    Ma recette préférée:

    Je la déguste avec de la crème chantilly (sans sucre)

    Je fabrique aussi des Josyanette

    Avec 50 cl de crème fraiche liquide et un yaourt liquide à la framboise, je fais légèrement chauffer les deux et j'y verse 5 feuilles de gélatine trempées dans l'eau pour la ramollir.

    Une fois bien remué, je verse dans un pot en verre de yaourt avec une dizaine de framboises entière.

    Mettre  15 à 18 heures au réfrigérateur.

    Vous pouvez utiliser des myrtilles ou des mûres et du yaourt à boire de ces fruits.

    ... et, SVP, achetez-les fraîches de saison et d'ORIGINE FRANCE

    Si vous utilisez des framboises surgelées, sortez-les du plastique et laissez-les décongeler dans un plat en verre.