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santé - Page 20

  • Prévention Alzheimer

    Le cerveau est mieux irrigué quand il a plus d'oméga-3

    Le cerveau reçoit plus de sang et est plus performant quand on consomme assez d'oméga-3. Ce mécanisme pourrait aider à prévenir les démences.

    Plus de sang, plus de mémoire

    Selon une nouvelle étude, les acides gras oméga-3 joueraient un rôle important dans la santé du cerveau en augmentant le flux de sang vers des zones spécifiques, notamment celles qui contrôlent la mémoire et l’apprentissage.

    Pour les mettre en évidence, les chercheurs ont utilisé une technique d’imagerie appelée SPECT (single photon emission computed tomography)- qui mesure le débit sanguin contrairement à l’IRM qui ne montre que la structure du cerveau. Les cerveaux des 166 participants ont été scannés pendant qu’ils réalisaient différentes tâches cognitives.

    Les résultats montrent que les participants qui avaient les flux sanguins les plus élevés au niveau du cerveau avaient également les concentrations sanguines en oméga-3 (EPA et DHA) les plus élevées.

    Les oméga-3 sont des graisses polyinsaturées, qui prennent leur origine dans l'acide alpha-linolénique, un acide gras des noix, des graines de lin, du colza... Une fois ingéré, une partie est transformée en oméga-3 à longues chaînes (EPA et DHA). On trouve aussi EPA et DHA directement dans le jaune d'oeufs de poules nourries au lin, les coquillages, crustacés et poissons gras.

    Ces acides gras favoriseraient également les performances cognitives puisque les participants avec les concentrations les plus élevées en oméga-3 ont mieux réussi les tests de compétences cognitives, notamment celles impliquant les régions du cerveau liées à la mémoire et l’apprentissage, des fonctions qui sont particulièrement affectées lors du vieillissement ou en cas de démence.

    Des implications pour la prévention des démences

    Dans une méta-analyse regroupant 6 études et 22 402 participants au total, des chercheurs montrent que ceux qui consomment le plus de poisson ont un risque de maladie d’Alzheimer diminué de 36% par rapport à ceux qui consomment le moins de poisson. L’effet protecteur rapporté dans les études est d’autant plus important que la période de suivi est longue - le risque diminue même de 47% pour un suivi supérieur à 5 ans (38% pour les études avec un suivi inférieur à 5 ans)- et que la quantité de poisson consommé par semaine atteint au moins 500 g.

    Chaque portion supplémentaire de 100 g de poisson par semaine est associée à une diminution du risque de maladie d’Alzheimer de 11%.

    L’effet protecteur du poisson, est essentiellement attribué à sa teneur en acides gras oméga-3 à longue chaine, notamment le DHA (acide docosahexaénoique). Chez les adultes, un niveau élevé d’oméga-3 est associé à un cerveau plus performant et les personnes âgées qui ont le plus d'acides gras oméga-3 dans le sang raisonnent et analysent mieux.

    Les résultats sont publiés dans le Journal of Alzheimer’s Disease.

  • Le brocoli: il nous soigne si bien!

    Cancer, arthrose, autisme….Le brocoli présente de nombreux atouts santé notamment grâce à une molécule, le sulforaphane.

    Le brocoli est un légume crucifère qui contient de nombreux composés intéressants pour notre santé: vitamine C, antioxydants, glucosinolates.

    Lorsque l’on croque les brocolis, les glucosinolates sont transformés par l'enzyme myrosinase en isothiocyanates – dont le sulforaphane.

    Les isothiocyanates sont surtout connus pour leurs effets anti-toxiques et antioxydants: ils inhibent des enzymes qui peuvent transformer des composés de l’alimentation en substances toxiques et cancérogènes et dans le même temps, stimulent des enzymes chargés de neutraliser et éliminer ces substances (avec à la clé un effet antioxydant). Grâce à sa composition et notamment sa teneur en sulforaphane, le brocoli présente de nombreux atouts.

    Un atout contre le cancer (prostate, côlon, sein et foie)

    Les études épidémiologiques montrent que la consommation régulière de légumes crucifères, comme le brocoli (3 à 5 fois par semaine) est associée à une réduction du risque d’un certain nombre de cancers notamment du sein, de la prostate et du côlon. En fait, les propriétés anticancer des légumes semblent en large partie dues à la famille des crucifères.

    Le régime occidental riche en sucres est associée à une accumulation accrue de graisses corporelles qui elle-même augmente le risque de stéatose hépatique non alcoolique. Sans traitement la stéatose hépatique non alcoolique peut évoluer vers un cancer du foie.

    Des études antérieures ont montré que le brocoli permettait de diminuer l’accumulation de triglycérides dans le foie de souris soumises à une alimentation riche en graisses et en sucres, suggérant que ce légume pourrait protéger de la stéatose hépatique non alcoolique.

    Des souris qui suivent un régime occidental riche en graisses et en sucres présentent des nodules cancéreux dans le foie plus nombreux et de taille plus importante que les souris du groupe de contrôle. Mais lorsque des brocolis sont ajoutés au régime alimentaire le nombre de nodules diminue. De plus, les brocolis permettent de diminuer l’absorption des graisses au niveau du foie.

    Un espoir dans l’autisme

    Une étude parue dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences montre que chez des jeunes présentant un  trouble du spectre de l’autisme, le sulforaphane permet d’améliorer certains troubles du comportement liés à la maladie, comme l’interaction sociale et la communication verbale.

    Dans cette étude, les chercheurs ont administré quotidiennement pendant 18 semaines et par voie orale du sulforaphane, issu de brocolis, à 29 jeunes hommes (13 à 27 ans) atteints de troubles du spectre de l’autisme. Le groupe de contrôle (15 participants) a reçu un placebo.

    Au bout de 4 semaines de traitement par le sulforaphane, des améliorations apparaissent déjà et continuent d’augmenter jusqu’à la fin de l’intervention. Après 18 semaines de traitement, les tests passés par les participants montrent une amélioration comportementale notamment sur des paramètres tels que la léthargie, l’irritabilité, l’hyperactivité, la communication et la motivation. Les chercheurs ont noté qu’après l’arrêt du traitement avec le sulforaphane, les scores obtenus aux tests ont tendance à revenir à leur niveau initial (avant l’intervention).

    Dans le groupe qui a pris du sulforaphane, après 18 semaines de traitement, les chercheurs ont remarqué une nette amélioration au niveau de l’interaction sociale pour 46% d’entre eux, au niveau des comportements aberrants pour 54% d'entre eux et au niveau de la communication verbale pour 42% d'entre eux.

    Pour se détoxifier

    Les polluants que nous inhalons ou que nous ingérons ont des effets néfastes sur notre santé, avec un risque accru de cancer du poumon et de maladies cardiopulmonaires. Or la consommation quotidienne de boisson à base de brocoli permet d’augmenter les taux d’excrétion dans l’urine de deux produits chimiques nocifs: l’acroléine et le benzène, deux polluants omniprésents dans notre environnement.

    Dans cet essai clinique randomisé, les chercheurs ont étudié l’effet du brocoli sur les taux d’excrétion dans l’urine du benzène et de l’acroléine. Pour cela, 291 adultes chinois, vivant dans une région très polluée, ont reçu soit une boisson à base de brocoli et enrichie en glucoraphanine et sulforaphane soit un placebo tous les jours pendant 12 semaines. Leur urine a été analysée chaque semaine.

    Les résultats montrent que chez les participants qui consomment la boisson au brocoli, le taux d’excrétion du benzène augmente de près de 61%, celui de l’acroléine de 23% par rapport au début de l’étude, avant l’intervention. L’effet est le même tout au long de l’étude.

    Il faut cependant noter que les doses de glucoraphanine et de sulforaphane utilisées dans cette étude sont supérieures à celles qu’un consommateur de brocolis pourrait ingérer. Les auteurs soulignent donc la nécessité de réaliser des études pour évaluer l’efficacité de ces composés à des doses plus faibles.

    Contre l’arthrose

    L’arthrose est une maladie rhumatismale causée par la dégradation du cartilage des articulations; de plus en plus fréquente avec l’âge, elle conduit à des douleurs chroniques invalidantes. L’arthrose concerne des millions de français. Des chercheurs britanniques ont montré que le sulforaphane qui possède des propriétés antiinflammatoires et anti-oxydantes pourrait aider à lutter contre l’arthrose.

    Pour savoir si la molécule était efficace contre les problèmes articulaires, les chercheurs ont nourri des souris avec un régime riche en sulforaphane. Ils ont alors observé que ces souris avaient moins de dommages aux cartilages et étaient moins susceptibles de développer de l’arthrose que des souris témoins. Du point de vue moléculaire, le sulforaphane inhibe l’expression d’enzymes de dégradation du cartilage; il intervient dans des voies de signalisation impliquées dans plusieurs maladies chroniques.

    Comme le sulforaphane empêche la dégradation du cartilage, il pourrait prévenir ou ralentir la progression de l’arthrose.

    Pour vivre plus longtemps

    D’après une étude publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition, les adeptes des légumes crucifères comme le brocoli mais aussi le chou, chou de bruxelles, chou fleur…vivraient plus longtemps et auraient moins de risques de décéder d’une maladie cardiovasculaire que les personnes qui en consomment peu.

    Les chercheurs de l’Université Vanderbilt (Etats-Unis) et de l’Institut du cancer de Shanghai (Chine) ont analysé les données de 61,436 hommes suivis durant 4,6 ans ainsi que celles de 73,360 femmes suivies durant 10,2 ans. Les participants ont rempli un questionnaire alimentaire évaluant leur consommation de fruits et légumes.

    Chez les personnes qui consomment le plus de légumes crucifères, le risque de décès prématuré (quelle qu’en soit la cause) est réduit de 22% et le risque de décès liés à une maladie cardiovasculaire est réduit de 31%. Il s'agit cependant d'une étude d'observation ne permettant pas de conclure à une relation de cause à effet.

    Pour améliorer le transit

    La consommation régulière de brocolis serait un bon moyen de réguler le transit intestinal chez les personnes constipées. Le sulforaphane qu’ils contiennent lutte contre les dégâts du stress oxydant dans l’intestin d'après des résultats publiés dans la revue Journal of Clinical Biochemistry and Nutrition.

    La constipation chronique (qui impacte souvent la qualité de vie) est liée en partie à une alimentation déséquilibrée et à un stress oxydant chronique. Les auteurs ont donc supposé que les antioxydants présents dans les brocolis peuvent aider à améliorer la condition des personnes constipées.

    Dans cette étude, 48 sujets souffrant de constipation ont consommé quotidiennement pendant 4 semaines soit 20 g de brocolis, soit 20 g de luzerne (qui ne contient pas de sulforaphane).

    Les résultats montrent que seule la consommation de brocoli permet d’améliorer le transit chez les personnes qui souffrent de constipation. Le sulforaphane présent dans les brocolis augmenterait l’activité anti-oxydante des cellules des intestins préservant ainsi une fonction intestinale normale. Le sulforaphane serait également capable de réguler le microbiote intestinal et ainsi améliorer le transit.

    Il est conseillé de manger deux à trois fois par semaine du brocoli ou des aliments de la même famille (crucifères): choux, radis, navets, cresson... Mieux vaut consommer les crucifères crus (choux, navets) ou peu cuits (al dente) car les températures élevées détruisent les glucosinolates et inhibent l'activité de la myrosinase.

    Sources

    Y.-J. Chen, M. A. Wallig, E. H. Jeffery. Dietary Broccoli Lessens Development of Fatty Liver and Liver Cancer in Mice Given Diethylnitrosamine and Fed a Western or Control Diet. Journal of Nutrition, 2016; 146 (3): 542 DOI: 10.3945/jn.115.228148

    Singh K, Connors SL, Macklin EA, Smith KD, Fahey JW, Talalay P, Zimmerman AW. Sulforaphane treatment of autism spectrum disorder (ASD). Proc Natl Acad Sci U S A. 2014 Oct 13. pii: 201416940. [Epub ahead of print]

    Egner PA, Chen JG, Zarth AT, Ng D, Wang J, Kensler KH, Jacobson LP, Munoz A, Johnson JL, Groopman JD, Fahey JW, Talalay P, Zhu J, Chen TY, Qian GS, Carmella SG, Hecht SS, Kensler TW. Rapid and Sustainable Detoxication of Airborne Pollutants by Broccoli Sprout Beverage: Results of a Randomized Clinical Trial in China. Cancer Prev Res (Phila). 2014 Jun 9. pii: canprevres.0103.2014.

    Davidson RK, Jupp O, de Ferrars R, Kay CD, Culley KL, Norton R, Driscoll C, Vincent TL, Donell ST, Bao Y, Clark IM. Sulforaphane represses matrix-degrading proteases and protects cartilage from destruction in vitro and in vivo. Arthritis Rheum. 2013 Aug 27. doi: 10.1002/art.38133.

    Xianglan Zhang, Xiao-Ou Shu, Yong-Bing Xiang, Gong Yang, Honglan Li, Jing Gao, Hui Cai, Yu-Tang Gao, Wei Zheng; Cruciferous vegetable consumption is associated with a reduced risk of total and cardiovascular disease mortality. Am J Clin Nutr July 2011.

     

    PLUS ENCORE

    Le brocoli cru aurait un meilleur potentiel anti-cancer que le brocoli cuit selon une nouvelle étude.

    Vous mangez du brocoli pour faire le plein de sulforaphane et limiter votre risque de cancer? C’est bien. Mais mangez-le cru, c’est mieux. Des chercheurs viennent en effet de montrer que le brocoli cru contient beaucoup plus de sulforaphane, le composé qui confère son potentiel anti-cancer au brocoli, que son homologue cuit.

    Pour parvenir à ces résultats les chercheurs ont recruté 8 volontaires qui ont reçu soit 200 grammes de brocoli cru soit la même quantité de ce légume cuit. Les chercheurs ont ensuite mesuré la quantité de sulforaphane contenu dans le sang et l’urine des volontaires.

    Résultat: le taux de sulforaphane était plus élevé chez les volontaires qui avaient consommé le légume cru. " La consommation de brocoli cru résulte en une absorption plus rapide, une meilleure biodisponibilité et des plus hauts niveaux de sulforaphane dans le plasma par rapport au brocoli cuit", précisent les auteurs.

    Bon d’accord, mangez du brocoli cru ça donne moins envie, mais les auteurs précisent que ces résultats devraient avant tout intéresser les industriels qui développent des compléments alimentaires riches en sulforapahne à base de brocoli. Ouf…

    Vermeulen, I.W.A.A. Klopping-Ketelaars, R. van den Berg, W.H.J. Vaes “Bioavailability and Kinetics of Sulforaphane in Humans after Consumption of Cooked versus Raw Broccoli” Journal of Agricultural and Food Chemistry

     

  • Faut-il laver ou éplucher les fruits et les légumes avant de les consommer?

    Photo ci-dessus: brunoise de légumes

     

    Bien sûr, même s'ils sont bio…. on ne sait pas la propreté des mains qui les ramassent ni dans quels cageots ils ont voyagé, sans compter sur les manipulations de mains sales qui tâtent ces derniers sur les étals.

    Afin d’enlever les micro-organismes issus de la terre ou du sable dans laquelle les légumes ont poussés, des bactéries pathogènes (Salmonella, Listeria...), des parasites comme par exemple le toxoplasme (véhiculé par les chats), responsable de la Toxoplasmose (maladie très dangereuse pour le fœtus), des traces de pesticides, fongicides ou herbicides utilisés dans l’agriculture, des germes amenés par toutes les personnes qui ont été en contact avec ces fruits ou ces légumes, sans compter les vers, les insectes, les saletés, la poussière..., il est fortement conseillé de laver les fruits et les légumes avant de les consommer. N'oubliez pas que si vos légumes viennent du jardin, il est impératif de les laver DANS LA DERNIERE EAU de rinçage avec une cuillère à café de vinaigre pour tuer les petites bêtes.

    Mais on dit également que leur peau, si elle se consomme, contient des vitamines, des minéraux et des antioxydants. Cette dernière contient également des fibres insolubles qui lorsqu'elles sont consommées en grande quantité, provoque des irritations du tube digestif.

    Alors comment le faire correctement? Lavage, brossage, épluchage?

    Dans la mesure du possible, il est préférable de ne pas éplucher les fruits et les légumes. Un bon lavage à l’eau potable avec brossage est suffisant. Sans savon mais par contre vous pouvez utiliser du bicarbonate de soude (1 cuillère à soupe pour 1 litre d’eau) ou du vinaigre blanc ou de pomme (1 tasse à thé de vinaigre pour 1 litre d’eau tiède), après environ 10 minutes de trempage, bien rincer et essuyer avec un torchon propre.

    Cependant, certains fruits sont fragiles comme par exemple les framboises. Il est donc déconseillé de les laver à grande eau mais plutôt directement dans une passoire (ou avec une douchette) juste avant de les consommer.

    Les 10 fruits et légumes les plus contaminés par les pesticides sont: les fraises, les épinards, les pêches et les nectarines, les pommes, les poires, le raisin, le céleri, les tomates, les poivrons et les pommes-de-terre.

    Pour tout cela, je vous conseille fortement de n'acheter que des fruits et légumes cultivés en France: vous serez sûr ainsi que l'eau d'arrosage est bien de l'eau de pluie et pas de l'eau des égouts non traitée: j'ai vu un reportage à la télé une fois qui parlait de tous ces fruits et légumes venant de pays d'Afrique où il n'y a pas d'eau! Rien que d'écrire cela, j'ai envie de vomir….

    Au réfrigérateur, on sépare les végétaux cuits des crus. On les prépare avant: lavés, épluchés et mis dans des boîtes hermétiques EN VERRE; seuls, les couvercles sont en plastiques et qui, cependant, ne doivent pas toucher vos végétaux.

    Les légumes cuits, restes de repas, sont également mis dans ces contenants en verre et consommés au maximum DANS LES TROIS JOURS… perso, je ne les garde pas plus de deux jours. Les fruits un peu trop mûrs ou gâtés doivent être récupérés en marmelade.

    Coupez en petits cubes, mettre dans une casserole émaillée ou inox avec un demi-verre d'eau, de la cannelle, de la noix muscade (selon le fruit) de la vanille en poudre, du sucre (ou non). On fait cuir jusqu'à ce que les fruits soient translucides: feu moyen sous surveillance constante, environ 6 à 8 mn.

  • Manger du raisin c'est raisonnable!

    Riche en sucres et énergétique, le raisin est l’un des fruits les plus riches en glucides (sucres): il en renferme 15 à 18 g aux 100 g en moyenne, à sa pleine maturité, mais ce taux peut atteindre 20 g, voire 22 ou 25% (alors que dans la plupart des fruits frais, il ne dépasse pas 12%). Ces glucides sont constitués de sucres simples, glucose et fructose à parts égales (d’autres glucides, comme le saccharose, ne sont présents qu’en très petites proportions).

    Il y a très peu de protides et lipides, comme c’est le cas dans la majorité des fruits. Ce sont donc les glucides qui fournissent l’essentiel du total énergétique du raisin: environ 72 cal. aux 100 g net, avec des extrêmes variant entre 60 et 80 cal, selon la teneur en sucres.

    Le raisin se situe parmi les fruits les plus caloriques, au même rang que la figue fraîche (seule, la banane le surpasse, avec environ 90 cal aux 100 g).

    Dans l’eau de constitution du raisin, qui représente plus de 80% du fruit, sont présents de nombreux éléments dissous, qui confèrent à ce fruit des qualités gustatives et nutritionnelles originales.

    Les acides organiques

    Il s’agit d’un mélange d’acide tartrique (acide organique naturel caractéristique du raisin) et d’acide malique, en quantités à peu près équivalentes, et de traces d’acide citrique et de quelques autres acides organiques plus rares (succinique, fumarique, etc...). Lorsque le raisin atteint sa pleine maturité, un équilibre harmonieux s’établit entre les taux de glucides et d’acides organiques. Ce sont ces derniers qui donnent au raisin une saveur rafraîchissante, qui compense agréablement sa saveur bien sucrée. Ils possèdent également une action légèrement stimulante sur les sécrétions digestives, ce qui facilite la bonne assimilation.

    Les pigments donnent au raisin sa couleur (jaune doré ou jaune vert pour le raisin “blanc“, pourpre ou violet foncé pour le raisin “noir“). Ils appartiennent au groupe des chlorophylles et des anthocyanes (ces derniers pour le raisin noir essentiellement). D’autres substances du groupe des polyphénols, apparentées aux tanins, confèrent au raisin une certaine astringence. Ces polyphénols, concentrés dans la pellicule du grain, sont plus abondants dans le raisin noir que dans le blanc.

    Pigments anthocyaniques et polyphénols (vitamine P) sont d’un réel intérêt nutritionnel, puisqu’ils ont une “activité vitamine C“ élevée. Ils augmentent en effet la résistance des parois des petits vaisseaux capillaires sanguins, et protègent ainsi le système vasculaire. Ils potentialisent également l’action de la vitamine C.

    Parmi les minéraux, c’est le potassium (sous forme surtout de bitartrate) qui domine largement, avec un taux de 250 mg aux 100 g. Le taux de sodium restant très bas (2 mg), il en résulte un rapport potassium/sodium élevé, ce qui confère au raisin des propriétés diurétiques.

    La teneur en fer varie selon les origines du raisin de l’ordre de 0,3 mg aux 100 g en moyenne, elle peut atteindre 0,5 g, voire 0,7 mg. Le raisin apporte des quantités non négligeables de phosphore, de magnésium, de calcium, ainsi que de nombreux oligo-éléments (cuivre, manganèse, iode, fluor, etc.).

    Dans le raisin, les vitamines du groupe B sont toutes bien représentées, en particulier les B1, B3 et B5. Leur taux varie avec le degré de maturité du raisin.

    La teneur en vitamine C (plus abondante dans la partie externe du grain) varie entre 4 et 10 mg aux 100 g. Malgré ce niveau relativement modeste, l’activité “vitaminique C“ du raisin est importante. En effet, grâce aux pigments anthocyaniques et aux polyphénols, la vitamine C de ce fruit est très bien utilisée par l’organisme.

    Cœur, cerveau, cancer, longévité... Son secret de santé: les polyphénols!

    Fruit le plus largement cultivé dans le monde, le raisin doit ses vertus santé essentiellement à trois familles de substances présentes dans sa peau et ses grains: les acides phénoliques, le resvératrol et les flavonoïdes (anthocyanines). Dans de nombreuses études épidémiologiques, le raisin a été associé à un risque moindre de maladies chroniques.

    Comment choisir et consommer les raisins pour en retirer le maximum de plaisir et de bénéfices santé? Le raisin est un fruit fragile, il faut en prendre soin après cueillette. Il se consomme rapidement, le plus souvent cru.

    Pour sélectionner les meilleures grappes, bien regarder les raisins: il faut que les grains soient fermes, non ridés et non tachés. Il faut veiller à ce que le fruit soit mûr, car une fois coupé il ne mûrit plus.

    La tige peut aussi être un bon indicateur: elle doit être verte, souple et cassante mais pas sèche.

    Parfois, on peut retrouver un voile blanc sur le fruit, nommé pruine, sous forme de petites paillettes de cire. La pruine protège le fruit de la chaleur, c’est un gage de fraîcheur, mais s’il n’y pas de pruine sur votre fruit cela ne signifie pas qu’il n’est pas frais.

    Le mieux pour en retirer le maximum de plaisir et de bénéfices est de le consommer dans la journée. Mais vous pouvez conserver le raisin environ 5 jours dans le bac à légumes du réfrigérateur emballé dans un sac en plastique. En revanche, pensez à sortir le raisin environ 30 minutes avant de le consommer afin d’optimiser ses saveurs.

    Pour manger du raisin cru, rien de plus facile, il vous suffit le laisser tremper quelques minutes dans de l'eau froide bicarbonatée et de l’égoutter. Si vous souhaitez prendre qu’une branche de la grappe, coupez celle-ci avec un ciseau pour que la coupe soit nette et éviter d’endommager le grain.

    Si vous souhaitez manger du raisin sans pépins, ouvrez le grain en deux et épépinez-le à l’aide d’un couteau pointu. Pour retirer la peau du raisin, il suffit de le passer quelques secondes dans de l’eau bouillante puis dans de l’eau froide, la peau s’enlèvera alors facilement avec un couteau. Mais, vous retirez de précieuses vitamines. Les graines peuvent aider un transit un peu aléatoire.

    Voir les gélules de marc de raisin dans mon site: www.biotine-sep.com

    En cuisine, raisin peut donner une touche sucrée à tous vos plats, crus ou cuits, sucrés ou salés. Il peut être poêlé, poché dans un sirop de sucre, de l’alcool ou tout simplement de l’eau, ou cuit au four entre 5 à 30 minutes en fonction de la texture désiré.

    Vous pouvez congeler quelques petits grains durant deux ou trois heures et les rajouter à un cocktail de fruits pour le rafraîchir

     

  • Le plastoc des produits laitiers vous hérisse?

    Cela fait bien longtemps que je n'achète plus des produits laitiers… car les emballages en plastique me font frémir. A l'idée que les produits pétroliers dont ils sont fabriqués relarguent leur produit chimique dans le yaourt ou autres.

    Bon d'accord: c'est un peu tard pour penser éviter une maladie auto-immune... mais, c'est pour vous que je j'écris mes recettes.

    On peut faire du yaourt avec une cocotte minute:

    D'abord, trouvez un coin tranquille où vous pourrez laisser votre cocotte-minute toute la nuit, bien emmaillotée, sans la bouger de place.

    Il faut acheter deux pots de yaourt entier en verre; 1 litre de lait entier, du sucre si vous devez en mettre et la cocotte minute avec un thermomètre à liquide

    Si vous voulez des yaourts consistants, il vous faudra deux ou trois cuillères de lait en poudre, entier si possible mais le demi-écrémé fera l'affaire (sinon, le lait entier en poudre, c'est assez onéreux).

    Avant de commencer, prévoyez des verres de table, au moins 6 ou 7, une petite assiette à dessert. Il faut que les verres soient très, très propres: si vous les passez à l'eau bouillante pour les stériliser, retournez-les sur un torchon PROPRE dans l'attente de s'en servir.

    Il faut une grande casserole inox, un entonnoir inox, un fouet inox, une louche inox moyenne. 1 saladier en verre: tout doit être très propre

    Remplissez votre cocotte minute d'eau jusqu'à bonne hauteur et mettez-là sur le feu très fort.

    Quand la soupape va tourner, éteindre le feu SANS RETIRER LA SOUPAPE!

    Dans une casserole inox, mettre le lait entier frais: il faut le faire bouillir pour éviter les germes. Pour cela, on monte le lait à feu très chaud -SURVEILLEZ-LE, sinon il déborde….

    Quand il monte presque à déborder, hop, baissez le feu et mettez la louche inox qui va refroidir le “boullu“ et le lait retombe; remettez à feu maximum et dès que le lait est prêt à déborder, hop, refaite comme précédemment. Quand le lait est monté deux fois, il est stérilisé des pathogènes les plus courants.

    Eteindre le feu et attendez que la température descende à moins de 70° (thermomètre à liquide). Vous pouvez faire baisser plus vite en rajoutant une très grosse cuillère à soupe de chocolat en poudre amer (tournez bien pour amalgamer ce dernier) ou du café lyophilisé (si vous aimez le chimique) quelques gouttes de vanille liquide (la vraie en gousse, c'est mieux) d'amande amères, etc…

    Dans un saladier, mettre les deux yaourts entiers avec deux cuillères à soupe de lait en poudre; (sinon, vous obtenez un yaourt plutôt liquide, genre, yaourt à boire). Mélangez bien le tout; versez le lait bouilli à température de moins 70° (achetez un thermomètre à LIQUIDES, il vous servira souvent. La première fois, si vous n'en avez pas, mettre du lait sur le dos de la main et testez au pif la chaleur résiduelle… si ça brûle fort, ce n'est pas bon, vous vous en doutez….).

    Prenez votre louche inox propre et avec un entonnoir inox, versez dans les verres (sans pieds, fond large); remplissez vos pots très, très vite.

    Remettre la soupape d'avance et enfoncez-là, ouvrez la cocotte, videz l'eau dans la bassine et vite, très, très vite de chez très vite: c'est important de ne pas perdre du temps.

    NE VOUS BRULEZ PAS PENDANT CETTE MANIP'

    Posez les verres, posez si c'est possible, la petite assiette à dessert dessus et posez deux ou trois verres en plus, si votre cocotte le permet, bien sûr.

    Et, de tout urgence, fermez la cocotte avec la soupape fermée: vous avez compris, c'est la vapeur d'eau qui va se former qui est importante, elle sera tiède et c'est elle qui fait les yaourts.

    Mettre la cocotte-minute dans un coin tranquille car elle doit restée FERMEE et soupape FERMEE  elle aussi durant plus de 8 heures. Vous devez emmailloter votre cocotte pour que les parois restent chaudes le plus vite possible!

    Vous avez l'impression que c'est compliqué? mais non, une fois que vous avez compris, vous faites cela en une demi-heure….

    Vous pouvez faire la même chose, sans cocotte, en été, quand il fait très, très chaud au soleil: il vous faut deux marmites: une où vous versez de l'eau chaude, bain-marie. La seconde, avec couvercle, avec les pots de yaourts placée dans le bain-marie. A laisser en plein soleil plusieurs heures durant.

    Autre recette: les josyanettes.

    Déjà vu ici (boîte à outils: recherche les pots gélifiés).

    Il vous faut: une grande casserole, 8 pots en verre, environ 200 ML, 1 entonnoir en inox, un fouet inox, 1 petit saladier en verre

    1 litre de lait entier pasteurisé, (on peut faire avec du lait écrémé mais les pots gélifiés sont moins épais), 7 feuilles de gélatine, 1 ou ½ tablette de chocolat noir à cuire à fort pourcentage de choco noir, 50 cl de crème fraîche liquide et des petits trucs en plus, par exemple, des pépites de goji, des graines de bourrache (à trouver sur mon site

     

     

    du pralin, de la vraie poudre de vanille, 60 g de noix de cajou, noisettes, macadamia que vous allez écraser en tous petits morceaux… à mettre d'avance dans vos pots vides.

    Faites tremper les feuilles de gélatine dans de l'eau froide dans le saladier en verre

    Dans la casserole inox sur feu moyen, coupez le chocolat et faites le fondre dans la crème fraiche liquide; ajoutez le lait entier, ajoutez les feuilles de gélatine, mélangez bien.

    Avec une petite louche inox et l'entonnoir inox, remplissez les pots.

     Rangez-les ensuite au réfrigérateur et consommer dès le lendemain, avant les autres…..

    Là aussi, vous ne mettre qu'un peu plus d'une demi-heure à faire cela.

     

  • Epouvantable et monstrueux!

    Une amie médecin m'a envoyé ces deux vidéos... mais, quelle horreur!

     



     

     

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