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sante - Page 54

  • Fibromyalgie: les traitements naturels qui soulagent la douleur

    La fibromyalgie est une maladie qui se caractérise par des douleurs chroniques diffuses, de la fatigue, mais aussi des troubles du sommeil, et parfois des symptômes d’anxiété et de dépression. Touchant surtout des femmes, la fibromyalgie peut avoir un impact significatif sur la qualité de vie. Les causes exactes sont méconnues et de nombreux patients tentent des solutions alternatives à la médication. Quels résultats peut-on en escompter?

    Un régime sans gluten ou de type Seignalet (sans gluten ni laitages) devrait être essayé pendant plusieurs semaines quand on souffre de fibromyalgie, en particulier si on a aussi des troubles digestifs. Par ailleurs, les patients qui répondent àces critères devraient demander à leur médecin un test de dépistage de maladie céliaque.

    La vitamine D

    La complémentation en vitamine D représenterait une alternative efficace et peu coûteuse au traitement de la fibromyalgie. D’après des chercheurs autrichiens qui publient leurs résultats dans PAIN, elle pourrait compléter les traitements médicamenteux et les autres thérapies existantes.

    Les chercheurs viennois ont voulu étudier les effets de la vitamine D sur des patients atteints de fibromyalgie. En effet, de faibles niveaux de vitamine D dans le sang sont particulièrement courants chez les patients souffrant de cette maladie.

    30 femmes atteintes de fibromyalgie, ayant de bas niveaux de vitamine D dans le sang (en-dessous de 32 ng/mL), ont été réparties au hasard en deux groupes : un groupe complémenté en vitamine D et un groupe placebo. Une réduction significative du niveau de douleur perçue a été relevée dans le groupe traité, qui a amélioré sa forme physique par rapport au groupe placébo. De plus, le groupe complémenté en vitamine D avait de meilleurs résultats dans un questionnaire standard de la fibromyalgie, concernant l’item « fatigue matinale ». Cependant, il n’y avait pas de modifications significatives des symptômes d’anxiété et de dépression.

    Conclusion: vérifier les taux de vitamine D quand on souffre de fibromyalgie et se mettre au soleil (beaux jours) ou complémenter le cas échéant.

    De la coenzyme Q10

    Dans une étude préliminaire, des chercheurs ont mesuré les taux de Coenzyme Q10 dans le sang chez dix patients atteints de fibromyalgie. Chez toutes les personnes le taux était anormalement bas. Les chercheurs ont donc démarré une supplémentation.

    Pendant trois mois, chaque personne a reçu un supplément de 300 mg de Coenzyme Q10. Au terme de l'expérience, les chercheurs constatent que le taux de Coenzyme Q10 est revenu à la normale mais aussi que cela s'est accompagné d'une amélioration significative des symptômes de fatigue et des douleurs.

    Conclusion: une supplémentation en coenzyme Q10 pourrait être essayée. Consultez votre médecin ou votre pharmacien pour des contre-indications éventuelles.

     

    Gélules de co-enzymes Q10 sur mon site

     

    co-enzyme Q10

     

  • Sommes-nous faits pour être nourris comme des volailles ?

    La médecine évolutionniste part de l’hypothèse que la gamme de nutriments optimale pour la santé de l’être humain se trouve dans les aliments qui ont été consommés par nos ancêtres du Paléolithique, entre 2,5 millions et 10 000 ans avant notre époque. Les régimes suivis pendant cette période représentent les pressions sélectives sous l’influence desquelles notre génome a évolué.

    En 2010, des chercheurs américains, britanniques et néerlandais ont procédé à une estimation de la part respective des macronutriments dans le régime de nos ancêtres de cette époque en tenant compte de plusieurs scénarii environnementaux. Il apparaît que les glucides représentaient au paléolithique 39 à 40 % des calories consommées.[9] Ces estimations sont en accord avec les valeurs estimées pour les chasseurs-cueilleurs des temps modernes, soit 22 à 40 % des calories provenant des glucides.

    On voit que nos ancêtres consommaient beaucoup moins de glucides que nous, bien moins que ce que le PNNS voudrait nous faire avaler.

    Surtout, ces glucides étaient très différents de ceux d’aujourd’hui. Avant le Néolithique, la plupart des glucides étaient dérivés des fruits, des légumes, des feuilles, des fleurs, des racines, des tubercules. Il n’y avait ni céréales, ni légumes secs, ni pommes de terre, ni produits sucrés qui constituent l’essentiel de la ration glucidique aujourd’hui et qui ont pour la plupart un index glycémique élevé.

    Conclusion : pendant la majeure partie de son évolution, l’espèce humaine a consommé des glucides en quantité modérée, essentiellement issus des fruits, légumes, racines, sans la moindre trace de féculents. Il est vraisemblable que c’est le régime auquel nous sommes génétiquement adaptés.

    Il n’y a aucun interdit sur la consommation de pain, pâtes, riz et autres féculents, à partir du moment où on les apprécie et on les tolère. L’essentiel est de choisir les bons glucides, c’est-à-dire ceux dont la densité nutritionnelle est élevée, dont la densité calorique est basse, dont l’index glycémique est bas à modéré.

    En pratique, cela revient à puiser en priorité dans les légumes, légumes racinaires, fruits, tubercules (en limitant les pommes de terre si vous êtes sédentaire), en complétant avec les légumes secs et certains produits céréaliers complets.

    Il est conseillé 3 à 7 portions par jour de légumes frais et secs,

    2 à 5 portions de fruits frais et secs,

    0 à 6 portions par jour de produits céréaliers. On peut aussi consommer occasionnellement, pour le plaisir, des céréales à index glycémique élevé.

    Les personnes sensibles au gluten, celles souffrant d’auto-immunité devraient consommer les céréales à gluten avec prudence. Les personnes âgées qui ont un risque élevé de fracture osseuse devraient éviter de consommer de trop grandes quantités de produits céréaliers (même s'il n'y a pas lieu de les supprimer).

    Les sédentaires, les personnes en surpoids, les diabétiques et pré-diabétiques, les personnes ayant une stéatose hépatique non alcoolique, les personnes ayant une résistance à l'insuline devraient limiter, sans forcément supprimer totalement, leur consommation de pommes de terre et de produits céréaliers à index glycémique élevé.

    Il n’y a aucun argument physiologique, biochimique ni évolutionniste pour laisser penser que les produits céréaliers soient indispensables à l’espèce humaine – qui n’en a jamais consommé pendant sept millions d’années, soit la quasi-totalité de son existence. Aucun des constituants nutritionnels des céréales n’est spécifique à ces plantes : on les trouve ailleurs. On peut donc s’en passer : l'Ecole de santé publique de Harvard dans son Alternative Healthy Eating Index indique clairement que "les produits céréaliers ne sont pas indispensables à la bonne santé".

    Il n'y a aucune obligation pour l’ensemble de la population à consommer plus de la moitié des calories sous la forme de glucides. Selon votre niveau d’activité physique, ces glucides peuvent représenter 40 % des apports énergétiques, mais ils peuvent aussi atteindre 55 % si vous êtes un travailleur de force ou un sportif.

    Il n’y a pas lieu de réduire drastiquement les graisses, il suffit de mieux les choisir. C’est d’ailleurs l’avis de l’ANSES qui après avoir prôné un apport en matières grasses compris entre 30 et 35 % des calories, a revu sa copie en 2010 et conseille comme une fourchette de 35 à 40 %.

     

  • Oup's, le lait!

    Supervache

    Des vaches énormes au Salon de l'agriculture. Faut-il les admirer ou s'en inquiéter ?

    C'était lundi 29 février. Comme chaque année, dans le cadre du salon international de l’agriculture, se tenait le concours Prim’Holstein. Les Parisiens sont venus s’ébaubir devant des vaches de 600 à 700 kilos. A la réflexion, il y aurait plutôt matière à s’inquiéter.

    Les Prim’Holstein sont génétiquement sélectionnées pour produire des quantités astronomiques de lait: vitesse de croissance ultra-rapide, vêlage précoce (deux ans) donc temps "improductif" réduit, 600 à 700 kilos sur la balance et chaque année 8500 litres de lait au compteur. Des animaux programmés pour la rentabilité.

    Au début du XXe siècle, une vache donnait 3 à 4 litres de lait par jour. Dans les années 1950, les éleveurs et les producteurs avaient déjà trouvé le moyen de leur faire rendre 6 à 7 litres. Entre 1961 et 1998, une Holstein a augmenté sa production quotidienne de lait de près de 16 litres. Aujourd’hui, une vache donne en moyenne plus de 20 litres.

    Ce résultat est dû à une combinaison de sélection génétique et d’optimisation de l’alimentation et de la traite. L’insémination artificielle, mise au point en 1938, puis la congélation du sperme, maîtrisée dans les années 1950 y ont largement contribué.

    Grâce aux Prim’Holstein et aux autres races programmées pour produire toujours plus, l’Europe croule sous le lait. La faute à l’industrie laitière qui a poussé les éleveurs à s’équiper en Supervaches pour se garantir un approvisionnement en lait à bas coût. Selon l’INRA, "même s'il en est peu conscient, le bénéficiaire final en est le consommateur, qui a vu, en termes de pouvoir d'achat, le prix du litre de lait régresser de façon spectaculaire depuis la dernière guerre".

    Mais l’INRA fait mine d’oublier que ce lait pas cher a un coût pour le consommateur. Celui, d’abord, des subventions, qui sont payées avec ses impôts: 500 millions d’euros en novembre 2015 pour l’élevage, auquel on peut ajouter les aides publiques octroyées aux céréaliers qui produisent pour nourrir Supervache (230 euros l’hectare).

    Le coût possible aussi, pour la santé humaine, d’un lait produit par des animaux qui, par leur croissance phénoménale, expriment à un niveau record facteurs de croissance et hormones. Un lait qui n'a plus grand-chose à voir avec celui des paysans d'autrefois.

    ...et son lait ensorcelé

    On sait qu’une consommation soutenue de lait (3 portions par jour et plus) se traduit par une augmentation sensible d'un facteur de croissance, l'IGF-1, mais on ne sait pas dans quelle mesure cette augmentation est due à l’IGF-1 du lait de vache (en tous points semblable au nôtre et dont une partie passe dans la circulation) ou aux effets stimulants bien connus des protéines laitières sur les facteurs de croissance.

    Quoi qu’il en soit, des taux élevés d’IGF-1 ont été associés à un risque plus élevé de certains cancers.

    Le lait ensorcelé de Supervache contient aussi de l’insuline bovine, soupçonnée de favoriser le diabète de type-1 chez certains enfants, et des hormones dont une partie est absorbée et peut exercer des effets biologiques. Les données sur la prolactine sont contradictoires, mais des études ont trouvé que 60 à 80% des estrogènes alimentaires sont apportés par le lait et les produits laitiers. Ces estrogènes, très présents dans les fromages du fait de leur affinité pour les graisses, ont été récemment mis en cause dans une étude de Harvard ayant relevé une baisse de la fertilité chez les gros consommateurs de ces aliments..

    Cette course à la consommation et à la production, ridicule, coûteuse, injustifiée, se fait au détriment des éleveurs, des animaux, de l’environnement et du consommateur. La question est celle-ci: pouvons-nous accepter en tant que pays, de produire un lait de qualité, en moindre quantité, dans le respect du bien-être et de la physiologie de l’animal?

    Pouvons-nous accepter, si nous consommons des produits laitiers, d’en manger moins, pour le plaisir et la qualité, et non de fallacieux bénéfices pour la santé, en les payant à leur juste prix, c’est-à-dire plus cher, afin d’assurer aux éleveurs responsables un revenu décent?

     

    Lundi, au salon de l’agriculture, c’est la Prim’Holstein Bellissima, 10 ans, qui a été sacrée Supervache de l'année. Avec six lactations et 81503 kg de lait au compteur elle a reçu en prime le titre de meilleure laitière et meilleure mamelle. Qui dit mieux?

     

  • A votre santé!

     Soins  Substances Toxiques

    Certains produits d'hygiène personnelle antibactériens contiennent des colorants (le triarylméthane appelé aussi bleu brillant FCF ou E133; le vert brillant BS ou E142; le jaune acide tartrazine ou E102; le jaune soleil FCF ou E110); du diéthanolamine ou cocamide DEA; du quatemium-15 ou quaternium-15 qui peut dégager du formaldéhyde (formol); des éthers de glycol; du mercure et du plomb; des parabènes de méthyle, de propyle, de butyle et d'éthyle; de la vaseline; du paraphénylènediamine (PPD), des phtalates et du toluène.

    Anti-bactériens

    Tous ces composants chimiques sont toxiques lors d'une utilisation prolongée. Les phtalates et les parabènes (absorbés par la peau et accumulés dans l'organisme) favorisent le cancer du sein. Le formaldéhyde est un agent cancérigène. La vaseline est une huile minérale qui peut être stockée dans l'organisme et ne peut hélas pas être métabolisée par ce dernier. Il peut endommager le foie.

    Anti-transpirants

    Certains produits anti-transpirants contiennent de l'aluminium (ex: chlorhydrate d'aluminium) un ingrédient parfois responsable des dommages aux nerfs et des terribles maladies auto-immunes (dont la sclérose en plaques). L'aluminium pourrait être un facteur de risque de la maladie d'Alzheimer (Bien sûr, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour trancher la controverse sur le lien entre l'aluminium et la maladie d'Alzheimer). Le chlorhydrate d'aluminium facilement stocké dans les glandes lymphatiques qui se trouvent en dessous des bras, pourrait aussi augmenter le risque de développer un cancer du sein chez la femme. Certains anti-sudorifiques et déodorants renferment des parabènes (ou parabens) qui favorisent également le cancer du sein.

    Bains de bouche

    L'éthanol contenu dans les bains de bouche, est soupçonné de provoquer le cancer de l'œsophage, de la bouche et de la langue. Le phénol quant à lui est un agent chimique d'une grande toxicité. Il peut provoquer dans certains cas, une dépression cardiaque et un arrêt respiratoire. Le phénol est aussi soupçonné de causer le cancer chez les humains.

    Coloration

    Certains colorants pour cheveux contiennent un dissolvant synthétique du nom de diéthalolamine ou DEA. Le DEA peut causer des dermatites et former des nitrosamines, substances cancérigènes. C'est une substance toxique dangereuse pour le foie, les reins et le pancréas. Le formaldéhyde (formol) rencontrée parfois dans les colorants synthétiques pour cheveux est cancérigène par inhalation. Certaines teintures pour cheveux contiennent également du plomb, un métal lourd cancérigène.

    Crème à raser

    Certaines crèmes à raser contiennent du pinène, une substance chimique qui endommage le système immunitaire.

    Dentifrices

    Certains dentifrices contiennent du FD&C Bleu #1 (Colorant azoïque allergène), de la saccharine et le résorcinol, des composants chimiques qui peuvent provoquer des troubles sanguins (méthémoglobinémie), des convulsions et même la mort. L'utilisation prolongée des pâtes dentifrices et des bains de bouche contenant des parabens pourrait mener aux maladies de gencives et tache sur les dents. Le dioform se rencontre dans certaines pâtes dentifrices pour blanchir les dents. Le dioform a l'inconvénient d'endommager l'émail protecteur des dents!

    Eye-liner Contour des yeux

    Certains eye-liners renferment une molécule qui porte le nom de palmitate d'ascorbyle. Cette substance toxique est considérée cancérigène et mutagène.

    Fard à paupières Ombre à paupière  

    Certains fards à paupières contiennent de l'oxyde de fer, soupçonné d'être un composé chimique cancérigène et tératogène. Le violet de Nuremberg est toxique s'il est inhalé!

    Fixateurs et Laques pour cheveux    

    Certaines laques et fixateurs pour cheveux renferment du polyvinylpyrrolidone PEG-40 (inhalé ce produit chimique est nocif) avec des taux élevés et toxiques de dioxineet propylène glycol. Ces substances chimiques pourraient provoquer des troubles hépatiques et rénaux.

    Laque Naturelle: la bière NDLR

    Fond de teint        

    Certains fonds de teint renferment du propylène glycol, une neurotoxine et allergène cutané. Le propylène glycol peut être responsable de nausées, de vomissements, de maux de tête et d'anomalies du foie.

    Des fonds de teint en stick, contiennent du myristate d'isopropyle, un composé gras qui peut provoquer l'apparition de comédons. Il n'est pas rare de rencontrer dans les fonds de teint des conservateurs appelés parabènes ou parabens. Les parabens sont des allergènes qui s'accumulent dans l'organisme et qui peuvent être responsables de changements hormonaux. Les parabens favorisent le cancer du sein.

    Hydratants  

    Certains produits cosmétiques hydratants contiennent de l'acide phénique (phénol) qui peut être à l'origine d'évanouissements, de paralysies, de convulsions, d'un coma et pouvant provoquer la mort due à une insuffisance respiratoire. D'autres produits hydratants contiennent des polyéthylenglycols PEG-40. Le PEG-40 est en fait un émulsifiant et un tensioactif fabriqué à partir de l'oxyde d'éthylène, un gaz hyper toxique! Le PEG-40 est soupçonné d'être cancérigène.

    Lotion pour le corps      

    Les crèmes et les lotions pour le soin du corps contiennent souvent de l'huile minérale dérivée du pétrole (paraffine, vaseline), qui peut être stockée dans l'organisme et ne peut hélas pas être métabolisée par ce dernier. Il peut endommager le foie.

    Mascara      

    Le mascara peut être contaminé par des bactéries. Il contient également du polyvinylpyrrolide (PVP), un cancérigène. L'acétate de phénylmercure, un conservateur dérivé du benzène et du mercure, est également fréquemment ajouté à la composition des mascaras et peut provoquer des allergies et des irritations cutanées.

    Encore un autre produit contenant des concentrations relativement élevées de parabens: Le pentaérythrityle, un additif à base de résine fabriqué à partir de formaldéhyde (voir plus haut les dangers du formaldéhyde). Certains mascaras contiennent également du quaternium-22, un conservateur qui peut provoquer des allergies de contact, du sulfonate de polystyrène sodique, un nonylphénol irritant qui possède une action œstrogénique.

    Parfums

    Sur 3 000 produits chimiques utilisés par l'industrie des fragrances, 884 peuvent causer le cancer, des défauts congénitaux, des désordres du système nerveux central, des irritations de la peau et des yeux et des réactions allergiques (SOURCE:Institut national de santé et sécurité au travail des Etats-Unis, NIOSH, 1989).

    De nombreux parfums contiennent un solvant appelé toluène, un dérivé toxique du benzène. Le toluène, peut provoquer des maux de tête, des nausées et la narcose (une torpeur pathologique). Certains parfums renferment dubenzaldehyde, un dépresseur du système nerveux central qui peut causer des dommages rénaux et des composés musqués qui sont des substances odorantes artificielles cancérigènes.

    Protecteur solaire

    Certaines crèmes, gels, laits, fluides et sprays solaires renferment un allergène appelé oxybenzone (BP-3 ou BZ-3) qui traversent la barrière de la peau et transformerait l'énergie solaire absorbée, en radicaux libres, facteurs de vieillissement prématuré de la peau!

    Les substances chimiques à bannir absolument dans le choix des crèmes solaires sont le padimate O associé avec le conservateur BNPD. L'association de ces deux substances chimiques donne naissance à la nitrosamine (NMPABAO), un agent cancérigène.

    L'acide para-aminobenzoique (PABA) est un filtre solaire connu pour son effet allergisant. D'autre part, une concentration excessive de PABA stockée dans l'organisme peut endommager le foie. Un certain nombre de crèmes solaires contiendraient des conservateurs tels que le butylparaben à effet œstrogénique. Une utilisation fréquente de ces filtres solaires synthétiques pourrait favoriser l'apparition du cancer du sein chez la femme et diminuer la production de sperme chez les hommes.

    Rouge à lèvres     

    Divers colorants et additifs contenus dans la majorité des rouges à lèvres contiennent des métaux lourds toxiques. Le plomb en particulier, est un métal nocif et cancérigène qui agit sur le système nerveux, les reins, les os, le cœur et le sang. Il constitue un plus grand risque pour les femmes enceintes.

    Pour savoir si votre rouge à lèvres contient du plomb, passer un peu de rouge à lèvre sur un papier hygiénique et frottez la tache avec une bague en or. Si le rouge devient noir, vous saurez que votre produit de beauté contient du plomb! Le rouge à lèvres contient aussi des dérivés du pétrole (benzopyrène, benzofluroanthène) cancérigènes.

    Savon         

    Les savons classiques présentent un excellent pouvoir nettoyant mais ont l'inconvénient d'avoir un PH de 9. Ils altèrent le film hydrolipidique de la peau saine et assèchent la peau. Ils peuvent contenir de l'ammonium, du formaldéhyde, du phénol, qui sont connus pour être cancérigènes et du triclocarban, qui est soupçonné être cancérigène quand il est utilisé quotidiennement. Le triclosan est un bactéricide hautement réactif. En combinaison avec l'eau, le triclosan peut produire le gaz de chloroforme qui une fois inhalé peut causer des problèmes de foie, la dépression et le cancer.

     

    Shampooing et gel douche

    Les SLS (Sodium-laureth-sulfate ou le sodium-lauryl-sulfate) contenus dans bon nombre de shampooings sont cancérogènes, mutagéniques et toxiques. Les SLS peuvent mener à la formation de cataracte et par la suite à la cécité, non seulement à partir du contact avec l'œil mais par absorption par la peau au-dessus du terme.

    L'alkylphénol éthoxylate trouvé dans les shampoings réduit la production des spermatozoïdes. Le bétaïne de cocomidopropyl est un agent synthétique employé dans les shampoings en combinaison avec d'autres agents tensioactifs. Le bétaïne de cocomidopropyl est parfois responsable de dermatite au niveau des paupières.

    Les shampooings peuvent contenir du cocamide DEA (Diéthanolamine) pour favoriser la formation de mousse. Le cocamide DEA appartient à la famille des nitrosamines qui sont cancérigènes. Le cocamidopropyl betaine synthétique peut causer une dermatite de la paupière et est considéré aussi comme étant un agent cancérigène.

    Spray pour cheveux       

    Selon les propos rapportés dans la revue “The Daily Telegraph“_ de Novembre 2008, les scientifiques de Londres ont constaté que les phtalates contenus dans certains sprays pour cheveux peuvent avoir une répercussion dangereuse sur la santé de l'embryon des femmes enceintes au cours des 3 premiers mois de grossesse. Il y aurait des risques non minimes que l'enfant naisse avec une malformation au niveau de la verge avec un orifice mictionnel (urinaire) qui n'est pas à sa place.

    Talc

    (Silicate de magnésium). Il est toxique par inhalation. Chez l'animal de laboratoire, il provoque des tumeurs. Le talc est utilisé dans les poudres, les cosmétiques et les déodorants. Il est reconnu comme étant potentiellement cancérigène et est fortement lié au cancer de l'utérus et des ovaires

    Liste des Principaux Colorants, Conservateurs, Antioxydants, Émulsifiants et Additifs

    Allergisant: E102, E105, E110, E120, E123, E124, E125, E126, E330, E331, E332, E333.

    Cancérigène: E123, E142, E210, E211, E212, E213, E214, E215, E216, E217, E218, E236, E237, E238, E239.

    Contrarient la fixation de la vitamine B: E220, E221, E222, E223, E224, E225, E226, E227.

    A éviter: E220, E221, E222, E223, E224, E225, E226, E227, E250, E251, E252, E270, E290, E311, E312, E320, E321, E338, E339, E340, E341. Ferrocyanure de sodium, Ferrocyanure de potassium, Manganitrile de fer.

     

  • Enfin! l'homme chauve sourit!

    Inutile d'attendre 15 ans avant que le médoc aie reçu l'amm et soit disponible en pharmacie

    Perso, j'ai pris un anti-leucémique pendant 5 ans et demi... pas bon pour les cheveux, tout ça! Pour éviter d'être chauve, ma recette

    2 ampoules de granions de Zinc et 1 ampoule de granion de souffre dans un peu d'eau, le soir à 19 h (important, c'est de la chronobiologie, c'est à dire la meilleure heure de potentialisation de ces oligos-éléments par le corps) un jour...

    2 ampoules de granions de souffre et 1 de granions de zinc, le lendemain... même heure et dans un peu d'eau.... le lendemain

    demandez au pharmacien Granions de zinc et Granions de souffre - c'est le nom exact

    cela commence à faire de l'effet au bout de plus de 2 mois.. oui, c'est long...

    prenez-en toute la vie qu'il vous reste en cure de 7 à 8 mois par an

    le seul problème, ce n'est plus remboursé... mais, je vous certifie que cela vaut le coup! (et le coût par la même occasion - dans les 70 € par mois dans les pharmacies raisonnables)

     

    Une molécule utilisée pour d'autres pathologies auto-immunes fait ses premiers pas afin de guérir des pelades très difficiles à vivre".

    Imprévisible, voilà le mot qui pourrait qualifier le mieux la pelade". Aussi appelée "alopécie", cette maladie auto-immune est caractérisée par un "dégarnissement" partiel ou total du crâne, voire du corps tout entier". Elle est due à une défaillance du système immunitaire, qui, pour une raison inconnue, s'attaque aux cheveux". Alors que de nombreux traitements peuvent entraîner, dans certains cas, une repousse satisfaisante, aucun ne met à l'abri d'une rechute".

    Mais cette impasse thérapeutique risque d'être bientôt bouleversée par le nouveau protocole thérapeutique mis au point par une équipe du CHU de Nice, dirigée par Thierry Passeron, professeur de dermatologie à l'université de Nice et chercheur à l'Institut national de la santé (Inserm)".

    "Longtemps, on a cru que cette maladie était due au stress". En fait, lorsqu'on prend en charge le stress, cela n'améliore pas les symptômes, explique le spécialiste". Même si la maladie peut être déclenchée ou aggravée par un stress, c'est bien l'immunité qui en est à l'origine."

    Effets prolongés

    L'équipe du Pr Passeron n'en est pas à son coup d'essai".Déjà, en 2013, l'étude pilote que les médecins et chercheurs ont réalisée sur un petit nombre de patients a donné de bons résultats". "Nous avons traité cinq personnes atteintes d'une pelade sévère, résistantes à tous les traitements existants, poursuit le Pr Passeron". Quatre d'entre elles ont eu une repousse partielle des cheveux et des poils, voire totale pour certaines". Deux ans plus tard, il n'y a pas eu de récidive et la repousse s'est poursuivie chez deux des patientes, ce qui montre que cette approche peut avoir des effets prolongés“.

    Cette fois, l'essai clinique portera sur 80 patients dans cinq centres investigateurs répartis dans tout l'Hexagone (Nice, Paris, Montpellier, Marseille et Nîmes)".L'étude a d'ailleurs déjà commencé en janvier à l'hôpital Saint-Louis à Paris et au CHU de Nice".Pour l'heure, le principal effet secondaire connu est un syndrome grippal transitoire.

    Le traitement mis au point par le Pr Passeron est fondé sur une molécule bien connue dans le monde médical: l'interleukine 2".Cette dernière, quand elle est fortement dosée, est habituellement utilisée pour stimuler l'ensemble du système immunitaire dans le but de détruire des cellules cancéreuses ou de lutter contre une infection". Mais, à faible dose, cette molécule permet de stimuler spécifiquement les lymphocytes T régulateurs, qui vont en quelque sorte "éduquer" les cellules de l'immunité à ne pas attaquer les follicules pileux.

    80.000 malades en France

    "L'action de l'interleukine 2 est bien connue depuis dix ans environ".On sait qu'elle permet d'enrayer certaines pathologies auto-immunes en apprenant à notre système immunitaire à être plus tolérant envers nos propres cellules". Mais c'est la première fois que j'entends parler de son utilisation pour traiter la pelade, témoigne le Pr Jean-François Nicolas, dermatologue au CHU de Lyon et chercheur en immunologie". Cela me semble être une très bonne idée". Il faut espérer que ce traitement soit efficace chez l'homme."

    En fait, la pelade est due à un excès de zèle du système immunitaire, qui, en identifiant les follicules pileux comme des corps étrangers, les prendrait pour cible avant de les détruire". Pour l'heure, les traitements existants font principalement appel à des médicaments immunosuppresseurs - comme les corticoïdes - qui inhibent l'activité du système immunitaire". "Pour traiter les pelades sévères, c'est-à-dire touchant plus de la moitié du crâne, il n'y a pas de traitement type, indique le Pr Passeron". Les UV B - qui ne sont pas ceux utilisés dans les cabines de bronzage - sont de loin les plus sûrs, mais pas les plus efficaces". En général, les traitements actuels sont d'une efficacité inconstante."

    En France, près de 80.000 personnes seraient concernées par cette maladie, selon une étude de l'Inserm de 2004".La pelade, qui touche indifféremment les hommes et les femmes, apparaît avant l'âge de 20 ans dans 60 % des cas, une période de la vie où l'apparence est importante".

    "Ces désordres auto-immuns ne sont pas graves en soi mais ils représentent un désagrément esthétique, commente encore Thierry Passeron". Quand elles sont sévères, les pelades sont impossibles à cacher et peuvent avoir un retentissement important sur la qualité de vie et le moral des personnes". Il peut alors être nécessaire de se faire aider avec un soutien psychologique ou des prothèses capillaires", conclut-il.

    La chute des cheveux, qui survient dans 60 % des cas avant 20 ans, touche indifféremment les hommes et les femmes". Elle est souvent associée aux maladies auto-immunes et est toujours difficile à vivre".

    Chez les personnes atteintes d'alopécie, la chute des cheveux peut avoir de lourdes conséquences sur la qualité de vie et le moral".

    L'interleukine, donnée le plus souvent en piqûres, aux personnes ayant la sclérose en plaques, entre autres: attention, effets secondaires garantis! Il n'y en a pas avec les Granions, ce sont des oligos-éléments que l'on trouve dans l'alimentation...

    Les indications sur la boîte ne préjugent pas du tout de ce qu'elles soignent! c'est une recette garantie: ma fille en a pris pendant 8 ans et moi... je continue à en prendre depuis 2005... car j'avale une autre molécule pas recommandée aux cheveux.....

     

  • Traitements naturels de l'hypertension

    8 traitements naturels de l’hypertension validés par la science

    Pour faire baisser la pression artérielle, vous pouvez miser sur des plantes et des compléments alimentaires. Sans compter le sport et certaines méthodes corps/esprits. Tour d’horizon des traitements naturels qui ont fait leurs preuves

    Le niveau de la pression artérielle est déterminé par la force avec laquelle le cœur se contracte et par la souplesse des artères. Il est indiqué par deux valeurs: la pression systolique (qui est la pression artérielle maximale) et la pression diastolique (la pression minimale). Ainsi, quand le médecin annonce 12/7 cela signifie que la tension systolique est de 120 millimètres de mercure (mmHg) et que la tension diastolique est de 70 mmHg. Idéalement, la pression systolique devrait être comprise entre 120 et 90, et la pression diastolyque entre 80 et 60.

    Au-delà de 14/9, en revanche, on parle d’hypertension. Dans la majorité des cas, la cause de cette hypertension est inconnue. Ce que l’on sait en revanche, c’est qu’elle peut provoquer des lésions cardiovasculaires mais aussi à l’œil ou aux reins. Si l’alimentation joue un rôle important dans la prévention et la régulation de la tension, elle ne suffit parfois pas à la contrôler. Avant de passer aux médicaments qui doivent souvent être pris à vie, et ne sont pas dénués d’effets secondaires, il faut changer d'alimentation, se mettre au sport (avec l'accord du médecin). Et pourquoi ne pas essayer certaines plantes, compléments alimentaires et approches corps/esprit lorsqu'ils se sont révélés aussi efficaces que les médicaments antihypertenseurs, les effets secondaires en moins?

    De l’ail

    Une méta-analyse australienne de 2008 a conclu que prendre entre 600 et 900 mg d’extrait d’ail par jour, soit entre 3,6 à 5,4 mg d’allicine, le principe actif de l’ail (c’est-à-dire l’équivalent d’une demi à une gousse d’ail frais à peu près) permettait d’abaisser la pression artérielle autant que le ferait un médicament anti-hypertenseur (bêta-bloquant ou inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine). Plus récemment, une équipe de chercheurs chinois est arrivée à la même conclusion en passant en revue toutes les études contrôlées contre placebo.

    L’ail peut s’utiliser en cuisine (à raison d’une gousse par jour donc) ou en complément alimentaire (pour les personnes qui n’aiment pas son odeur ou son goût par exemple). Il existe des compléments d’extrait d’ail vieilli dosés à 1000 mg.

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  • Les pesticides seraient des centaines de fois plus toxiques que ce qui est annoncé

    Selon des chercheurs de l'Université de Caen, les pesticides seraient des centaines de fois plus toxiques que ce que prétend leur évaluation.

    Le Professeur Gilles-Eric Séralini, auteur en 2012 d'une étude controversée sur les OGM et le Roundup de Monsanto, vient de faire paraître les résultats d'une étude sur la toxicité des pesticides.

    Les pesticides vendus aux agriculteurs, aux collectivités, aux jardiniers amateurs et au grand public sont composés d'une substance active et différents adjuvants. Les évaluations réalisées sur les pesticides avant leur autorisation de mise sur le marché portent sur la substance active. La nature de ces adjuvants est souvent confidentielle; ils sont déclarés inertes par les fabricants.

    "Nous avons étendu les travaux que nous avons faits avec le Roundup et montré que les produits tels qu'ils étaient vendus aux jardiniers, aux agriculteurs, étaient de 2 à 1000 fois plus toxiques que les principes actifs qui sont les seuls à être testés in vivo à moyen et long terme", dit le Pr Séralini. "Il y a méprise sur la réelle toxicité des pesticides", ajoute-t-il, précisant qu'il y a toxicité "quand les cellules commencent à se suicider" au contact du produit et "qu'elles meurent en quantités beaucoup plus significatives que les cellules contrôles".

    Neuf pesticides ont été testés (3 herbicides, 3 fongicides et 3 insecticides) sur 3 souches cellulaires humaines. Il s'agit de glyphosate, isoproturon, fluroxypyr, pirimicarb, imidacloprid, acetamiprid, tebuconazole, epoxiconazole et prochloraz.

    Huit d'entre eux montrent des effets toxiques sur ces cellules humaines, des centaines de fois plus importants que ceux provoqués par leur matière active seule, selon l'étude. Le neuvième pesticide n'a pas d'adjuvant déclaré selon les chercheurs.

    Les fongicides étaient les plus toxiques, à des concentrations 300 à 600 fois plus faibles que les dilutions utilisées en agriculture. Les cellules placentaires humaines étaient les plus sensibles à ces produits. Le Roundup (glyphosate), qui est réputé pour être peu toxique était en réalité et de loin le composé le plus toxique des herbicides et insecticides testés.

    "Nos résultats remettent en question la pertinence de la dose journalière admissible (DJA) pour les pesticides" expliquent les chercheurs, ajoutant que "les essais concernant la toxicité des pesticides peuvent ne pas refléter les expositions environnementales pertinentes".

    L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a pris connaissance de cette publication mais n'a fait part d'aucune réaction pour l'instant.

    Les conclusions de l'étude du Professeur Séralini sur les effets des OGM et du Roundup sur des rats ont été contestées par l'EFSA, et en France par l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).

    Lire: L'ANSES critique l'étude sur les OGM du Pr Séralini

    Les bisphénols F et S seraient aussi néfastes que le bisphénol A

    Le bisphénol A est interdit dans les emballages alimentaires, mais ses remplaçants, les bisphénols S et F auraient les mêmes effets néfastes.

    Depuis le 1er janvier 2015, l’utilisation du bisphénol A dans les emballages est interdite en France. A la place, les industriels utilisent des cousins: le bisphénol S ou le bisphénol F. Mais ces substituts auraient les mêmes effets, selon des toxicologues français.

    Le professeur René Habert, toxicologue de la reproduction au CEA, et professeur à l’université Paris Diderot a présenté vendredi 22 janvier 2016, à l'Institut Pasteur de Paris, une synthèse des travaux sur les effets du Bisphénol A et de ses substituts, dans le cadre d'un colloque dédié aux perturbateurs endocriniens et organisé par l'Anses et le ministère de l'Ecologie.

    "Ces bisphénols devraient être réglementés comme des perturbateurs endocriniens", assure le toxicologue.

    Le bisphénol A (BPA) est un perturbateur endocrinien. Il a été synthétisé pour la première fois en 1891 et son activité œstrogénique a été découverte en 1936. Dans les années 50, on a découvert que le bisphénol A pouvait se polymériser pour former des plastiques de polycarbonate, un produit bon marché, léger, transparent et résistant. 70 % de la production de BPA sert à la production de plastiques de polycarbonate ayant de nombreuses applications (emballages, optique, médecine… ) et 20 % sont utilisés pour les résines epoxy utilisées par exemple comme revêtement des canettes métalliques.

    Le BPA a été interdit dans les biberons en France en 2010 et une loi interdit l’utilisation du BPA dans les emballages alimentaires depuis janvier 2015. Les bisphénols S et F pourraient avoir des effets proches du BPA car leurs structures chimiques sont similaires.

    "Nous ne disposons que de 89 articles scientifiques sur les effets du bisphénol S par exemple, contre 9663 pour le BPA", dit René Habert. Et 90% des données laissent penser qu'il se comporte comme le BPA".

    Le BPA diminue la testostérone sécrétée par les testicules de fœtus humains ou de souris, mais les bisphénols S et F semblent avoir des effets anti-androgéniques similaires.

    La principale source de contamination pour le BPA est l’alimentation, mais la présence de bisphénol dans l’environnement peut aussi permettre une contamination. Le BPA affecte le développement du testicule du foetus. Chez les rongeurs, l’exposition au BPA pendant la vie intra-utérine a des conséquences sur les testicules adultes: diminution du nombre de spermatozoïdes, dommages à l’ADN et mobilité spermatique réduite.

    Le BPA a été associé avec de nombreuses maladies humaines, comme le diabète, l’obésité, les maladies cardiovasculaires, respiratoires chroniques, rénales, le cancer du sein, des troubles du comportement et des désordres reproductifs.

    De son côté, le BPS favorise l'obésité chez les souris mâles.

    "Dans la mesure où tous ces bisphénols ont une structure moléculaire proche, il n'y a aucune raison d'en réglementer certains et pas d'autres", explique René Habert.

    Selon lui, tous les bisphénols devraient être classés comme des perturbateurs endocriniens potentiels, étudiés comme tels, et l’exposition de la population devrait être mesurée. "Pour le moment, les industriels n’ont aucune obligation de les déclarer. Nous ne savons même pas exactement dans quoi ils en mettent. Nous sommes face à une montagne. Il n’est plus temps de travailler par molécules. Il faut raisonner par classes".

    Source

    Eladak S, Grisin T, Moison D, Guerquin M, N'Tumba-Byn T, Pozzi-Gaudin S, Benachi A, Livera G, Rouiller-Fabre V, Habert R. A new chapter in the bisphenol A story: bisphenol S and bisphenol F are not safe alternatives to this compound. Fertil Steril. 2015 Jan;103(1):11-21. doi: 10.1016/j.fertnstert.2014.11.005. Epub 2014 Dec 2.