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sante - Page 53

  • Lutte contre la grippe aviaire: les particuliers aussi doivent recenser leurs volailles

    Dans le cadre de la lutte contre l'influenza aviaire, tous les détenteurs de volailles et de palmipèdes situés dans des zones concernées par le vide sanitaire doivent déclarer leurs animaux en mairie avant le 10 avril 2016. Cette mesure concerne donc toute la région Midi-Pyrénées.

    Poule, oie, canard, pigeon, dinde, pintade, caille, faisan, perdrix, paon... Si vous ne possédez qu'un seul de ces volatiles, vous êtes tenu de le déclarer avant le 10 avril 2016.

    Après les élevages où s'appliquent déjà dépeuplement progressif et vide sanitaire, ce recensement de volailles et palmipèdes chez les particuliers est mis en place dans toutes les zones où s'appliquent des mesures de lutte contre la grippe aviaire. Cette mesure concerne donc tous les départements de Midi-Pyrénées puisque tous se situent dans le périmètre de lutte contre la grippe aviaire défini par arrêté ministériel. Les particuliers doivent déclarer leurs animaux en mairie au moyen d'un formulaire. Une nouvelle procédure qui suscite chez eux sourire ou incompréhension.

    Ils ont bien tort; ils ne se rendent pas compte, la grippe aviaire est transmise par les oiseaux de passage. Derrière le mur de mon jardin, des abrutis ont installé un poulailler avec un coq qui chante toute la journée (alors que c'est interdit par la loi; figurez-vous qu'en effet, un coq en ville doit chanter le matin et le soir... toute la journée c'est interdit! c'est la stricte vérité; votre poulailler de plus ne doit pas avoir plus de 9 poules.... de plus en été, ça pue... peut pas dire d'autres mots, difficile souvent d'ouvrir les fenêtres et profiter de ma terrasse.....)

    Bref, à cause de cela, tout un tas de pigeons viennent s'installer sur les toits et les arbres des maisons alentour;... quand j'étends mon linge -dont l'étendoir est proche du toit-, bonjour les dégâts sur mon linge propre! sans compter les autres nuisances.... on devrait interdire les poulaillers s'il y a des maisons proches d'au moins 100 mètres.... le plaisir des uns est la gêne des autres.... mais, qui s'en soucie?

    Demandez à la Ségolène: les besoins des gens, elle s'en tape comme de toutes les promesses qu'elle a faites!

     

  • Les aliments bons pour la flore intestinale

    Comment prendre soin de son microbiote intestinal? En mangeant quelques-uns de ces aliments.

    La flore intestinale, ou microbiote intestinal, joue un rôle important dans la santé en général, pour la digestion, l’immunité, la prévention des allergies, mais aussi dans la santé mentale ou l’inflammation. Malheureusement, ce microbiote est souvent malmené par l'abus d'antibiotiques, mais aussi les pesticides, les additifs et même les édulcorants. Alors quels aliments inclure à votre régime alimentaire pour favoriser les "bonnes bactéries" qui vont améliorer notre santé?

    Les aliments fermentés

    Les aliments fermentés comprennent des boissons alcoolisées (vin, bière…), le vinaigre, le thé, les fromages et yaourts, le soja, le pain, la choucroute, et de nombreuses préparations traditionnelles à travers le monde. La fermentation est une réaction catalysée par des micro-organismes. Certains d’entre eux sont qualifiés de probiotiques car ils semblent favoriser un bon état de santé général, y compris mentale. Dans une revue de littérature sur les relations entre aliments fermentés et santé mentale, les auteurs soulignent que 35 % des bactéries lactiques survivent à l’acidité de l’estomac. Toutes ces bactéries ne sont pas forcément bénéfiques, mais la consommation d’aliments traditionnels fermentés favorise la diversité microbienne intestinale.

    Le topinambour

    Particulièrement riche en fibres non assimilables (plus de 30% de son poids), le topinambour est prisé par la flore intestinale qui utilise ces fibres comme substrat pour se développer. Ces fibres sont appelées prébiotiques. Parmi les autres aliments riches en prébiotiques bons pour le microbiote, il y a aussi le pissenlit, la chicorée amère, l'ail, le poireau, l'oignon, l'asperge... Le problème de ces aliments, c'est qu'une partie de la population, souvent celle qui souffre du syndrome de côlon irritable, est indisposée quand elle en mange. Donc prudence en cas de troubles digestifs chroniques.

    Le soja

    Les protéines de soja, comparées aux protéines du lait, augmentent la diversité du microbiote intestinal, en tous cas... chez des hamsters. Dans une étude parue en mars 2016, 32 hamsters de 6 à 8 semaines ont été nourris avec un régime occidental contenant 22 % d’isolat de protéines totales de lait (MPI ou Milk Protein Isolate) comme seule source de protéines pendant 3 semaines. Ensuite, au cours des 6 semaines suivantes, ils ont eu un régime contenant soit l’isolat MPI, soit un concentré de protéines de soja (SPC), soit un isolat de protéine de soja partiellement hydrolysé (SPIl), soit un isolat intact de soja.

    Grâce au séquençage de l’ARN ribosomal 16S, les chercheurs ont observé une plus grande diversité microbienne dans chaque groupe nourri au soja, par rapport au groupe MPI. Les sources de protéines alimentaires affectent donc le microbiote intestinal.

    En modifiant le microbiote intestinal, les protéines de soja semblent réduire la lipogenèse: les concentrations en cholestérol-LDL (un marqueur très contesté du risque cardiovasculaire) étaient plus faibles dans le groupe SPC que dans le groupe MPI et les concentrations en triglycérides étaient plus basses dans le groupe SPIl que dans le groupe MPI.

    Le cacao et le chocolat noir

    La consommation de polyphénols dérivés du cacao a été associée à différents bénéfices pour la santé, notamment pour la circulation sanguine. Mais des études ont montré l’action du chocolat noir sur la flore intestinale.

    Pour connaître les effets de la consommation de poudre de cacao sur la composition de la flore intestinale, des chercheurs ont étudié des cochons mâles de 5 mois, pesant en moyenne 28 kg. Ils ont été complémentés avec 0 ; 2,5 ; 10 ou 20 g de poudre de cacao enrichie en flavanols pendant 27 jours.

    Par rapport aux cochons non-complémentés, chez ceux qui avaient eu du cacao, l’abondance des espèces Lactobacillus et Bifidobacterium était plus importante. La consommation de poudre de cacao peut donc contribuer à la santé de l’intestin en favorisant les espèces de Lactobacillus et de Bifidobacterium, mais aussi en modulant des marqueurs de l’immunité intestinale.

    Manger, jusqu’à 2 carrés de chocolat noir (15-20 g) par jour, si possible avec une teneur en cacao supérieure à 80%. Vous pouvez aussi consommer du cacao.

    Poisson et huiles de poisson

    Comment les oméga-3 et les huiles de poisson exercent-ils une action bénéfique sur la santé? Peut-être grâce à la flore intestinale. Dans un article paru dans Cell metabolism, des chercheurs suédois et danois montrent que les bactéries intestinales sont en partie responsables des bénéfices de l'huile de poisson. Une alimentation riche en acides gras polyinsaturés, comme ceux que l'on trouve dans les huiles de poisson, peuvent contrebalancer l'inflammation et favoriser la santé.

    Ici, les chercheurs ont nourri des souris avec de la graisse de porc (saindoux) ou de l'huile de poisson pendant 11 semaines et ont suivi leur évolution métabolique. Résultats: le régime riche en huiles de poisson a augmenté la présence de la bactérie Akkemansia muciniphila, qui est connue pour réduire la prise de poids et améliorer le métabolisme du glucose chez la souris.

    Dans la deuxième partie de l'étude, les chercheurs ont procédé à des transferts de microbiote pour savoir si les micro-organismes du régime à l'huile de poisson pouvaient améliorer la santé des souris nourries au saindoux et vice-versa. Le transfert de microbiote de souris nourries aux huiles de poisson a calmé l'inflammation induite par la graisse de porc. Les résultats semblent donc confirmer des recherches précédentes indiquant que les bactéries Akkermansia muciniphila favorisent la santé. Akkermansia muciniphila réduit l'infiltration des macrophages du tissu adipeux blanc et améliore la fonction de barrière de l'intestin, ainsi que le métabolisme du glucose quand on l'administre à des souris obèses.

    Sources

    Butteiger DN, Hibberd AA, McGraw NJ, Napawan N, Hall-Porter JM, Krul ES. Soy Protein Compared with Milk Protein in a Western Diet Increases Gut Microbial Diversity and Reduces Serum Lipids in Golden Syrian Hamsters. J Nutr. 2016 Mar 2. pii: jn224196.

    Jang S, Sun J, Chen P, Lakshman S, Molokin A, Harnly JM, Vinyard BT, Urban JF Jr, Davis CD, Solano-Aguilar G5. Flavanol-Enriched Cocoa Powder Alters the Intestinal Microbiota, Tissue and Fluid Metabolite Profiles, and Intestinal Gene Expression in Pigs. J Nutr. 2016 Mar 2. pii: jn222968.

    Robert Caesar, Valentina Tremaroli, Petia Kovatcheva-Datchary, Patrice D. Cani, Fredrik Bäckhed, Crosstalk between Gut Microbiota and Dietary Lipids Aggravates WAT Inflammation through TLR Signaling, Cell Metabolism, 27 août 2015, ISSN 1550-4131. DOI: 10.1016/j.cmet.2015.07.026

    Eva M Selhub1, Alan C Logan2 and Alison C Bested. Fermented foods, microbiota, and mental health: ancient practice meets nutritional psychiatry. Journal of Physiological Anthropology 2014, 33:2. doi:10.1186/1880-6805-33-2

  • Au pays des obèses, le sucre est roi

    Le sucre est bien parfois bien caché, et il est souvent dangereux.

    Une étude parue dans le British Medical Journal au début de ce mois de mars est révélatrice des habitudes alimentaires de facilité des Américains. Les deux tiers de la population nord-américaine sont en surpoids ou pathologiquement obèses. Cette épidémie qui se répand au Mexique, deuxième pays au monde en termes de surpoids de la population après les USA, atteint certains pays européens comme l’Espagne et la Grande-Bretagne ou encore le Brésil et l’Australie.

    Cette étude a pris en compte les habitudes alimentaires de 9300 Américains représentatifs de la population générale. Elle a révélé que 58 % des 2079 calories quotidiennement ingérées en moyenne par les Américains provenaient des sucres contenus dans les aliments ultra-industriels, un terme qui classe des milliers d’aliments sous emballage comme les pains industriels, les céréales, les biscuits apéritifs salés, les sodas … en passant par les barres chocolatées et autres amuse-gueule variés. Tous ces aliments de confort ou de facilité contiennent des additifs de texture, des émulsifiants, des colorants et des arômes artificiels, des conservateurs, des sucres enrichis en fructose, des constituants qu’on ne trouve pas dans l’alimentation naturelle fraiche.

    Les autres 30 % de calories proviennent des légumes et du lait, 9 % des aliments peu transformés industriellement comme le jambon et le fromage et les 3 % restant du sucre de table. Cette étude fait état globalement d’une suralimentation déséquilibrée aux propriétés nourrissantes dégradées provoquant outre le surpoids et l’obésité, l’apparition de diabète, de maladies cardiovasculaires, de cancers, entre autres pathologies liées au surpoids. Les recommandations de l’Office fédéral de la prévention des maladies restent lettre morte, en particulier auprès des industriels de l’alimentation car les sucres ajoutés sont parfois cachés et leur présence n’est pas mentionnée dans les aliments ultra-industriels. Qui pourrait croire que les hamburgers contiennent du sirop de maïs enrichi en fructose?

    Dans l’esprit des consommateurs les jus de fruits sont supposés être 100% issus de fruits pressés mais ils contiennent des substances chimiques qui les protègent des processus naturels d’oxydation et ont été agrémentés de quantités substantielles de sucre. Une ration de 25 centilitres d’un jus d’orange quelconque contient l’équivalent de trois cuillères à café de sucre surajouté à celui naturellement présent dans le fruit pressé. L’Académie américaine de pédiatrie a lancé une alerte à ce sujet concernant les enfants afin que les parents limitent la consommation de jus de fruit commerciaux et conditionnés pour leurs enfants. Cette alerte est restée lettre morte en raison de la pression considérable exercée par le lobby des boissons à base de fruits sur les législateurs. Laisser les enfants prendre l’habitude de boire des jus de fruits auxquels des quantités presque extravagantes de sucre ont été ajoutées pour favoriser leur conservation est presque criminel car cette habitude favorise par la suite l’apparition d’obésité morbide!

    L’alimentation industrielle répond à une tendance à la facilité, une attitude qui conduit imperceptiblement des peuples entiers vers un état de santé dégradé. Certains gouvernements ont décidé de taxer les sodas outrageusement sucrés, pourquoi alors ne pas également taxer les produits alimentaires traités industriellement et riches en sucres, en sel et en acides gras partiellement hydrogénés comme on a taxé les cigarettes en raison de leur dangerosité pour la santé?

     

  • Et alors, demain… notre alimentation?

    "Impact sur la santé de la pénurie alimentaire due au changement climatique", source IFT News.

    Une étude publiée dans The Lancet montre que les effets du changement climatique sur la production alimentaire mondiale pourraient conduire à plus de 500 000 décès d’ici 2050. Les impacts liés au climat sur l’agriculture pourraient conduire à une baisse globale des disponibilités alimentaires, forçant les gens a manger moins de fruits et de légumes et moins de viande. Et les effets de ces changements sur la santé publique pourraient être graves.

    Des chercheurs ont décidé d’explorer non seulement comment les changements induits par le climat dans la production agricole auront une incidence sur la consommation alimentaire humaine, mais aussi la façon dont ces changements alimentaires peuvent influencer la mortalité humaine. Ils ont utilisé un modèle agricole pour simuler les effets des futurs changements climatiques sur la production alimentaire mondiale et la consommation.

    Ils ont supposé un scénario avec un changement climatique grave, celui dans lequel la température globale de l’air d’ici 2050 serait d’environ deux degrés plus élevée qu’elle ne l’était dans la période entre 1986 et 2005. Ils ont ensuite utilisé un modèle de santé pour prédire la façon dont ces changements, dans la production et de la consommation alimentaire, auraient une incidence sur la santé humaine. Ils ont comparé tous ces effets à un scénario de référence, ce qui suppose un avenir sans changement climatique.

    Si aucun changement climatique ne devait se produire, le modèle prédit que la disponibilité alimentaire mondiale augmenterait en fait de 10,3% en l’an 2050.

    Mais avec les effets du changement climatique, le modèle prédit que la disponibilité alimentaire mondiale serait de 3,2% inférieure à celle qui était prévue dans le scénario sans changement climatique. Plus précisément, ils ont constaté que les gens mangeraient 4% moins de fruits et légumes et 0,7% moins de viande.

    S’il n’y avait pas de changement climatique, le modèle de santé a constaté que les augmentations futures prévues de la disponibilité alimentaire mondiale économiseraient effectivement près de 2 millions de vies en 2050 par rapport aux conditions de 2010. Mais le modèle a prédit que les effets des changements climatiques réduiront le nombre de vies sauvées d’environ 28%, se traduisant par environ 529 000 décès qui ne seraient pas survenus s’il n’y avait pas de changement climatique.

    Les chercheurs ont constaté que, en appliquant un scénario modéré de changement climatique, au lieu d’un sévère, le nombre de décès liés au climat chuterait d’environ 30%. Et dans un scénario qui suppose des efforts d’atténuation très stricts, le nombre de décès chuterait de plus de 70%.

    Les décès liés à l’alimentation seraient causés par deux facteurs principaux: les personnes ne reçoivent pas le bon type de nutrition, et les personnes qui sont tout simplement en insuffisance pondérale. La majorité de tous les décès prévus ont été trouvés être causés par des facteurs nutritionnels, la plupart du temps par des personnes obligées de manger moins de fruits et légumes. Dans l’ensemble, la plupart des décès liés au climat ont été observés dans le Pacifique Occidental et l’Asie du Sud-Est-particulièrement en Chine et en Inde.

    NB : L’article n’a pas pris en compte l’effet du réchauffement climatique sur les maladies d’origine alimentaire.

     

  • Lisez aussi cela avec profit

     

    http://demaincestaujourdhui.hautetfort.com/archive/2016/03/26/vous-etes-ce-que-vos-parents-ont-mange-5780126.html

     

    Le laboureur et ses enfants

    LAFONTAINE

  • Des pesticides dangereux en bio

    Alors que la semaine pour les alternatives aux pesticides vient de s’ouvrir, un Français sur deux ignore que l’agriculture biologique utilise des pesticides. C’est ce qui ressort d’un sondage Harris Interactive réalisé pour le blog Alerte-Environnement (1). Ce pourcentage monte même à 56% des 50-64 ans. A l’inverse, les 25-34 ans sont les plus lucides : 60% d’entre eux savent que l’agriculture biologique utilise des pesticides.

     L’utilisation de solutions phytosanitaires dans le cahier des charges de l’agriculture biologique est souvent méconnue des consommateurs. Dans la liste des produits utilisés, on trouve le spinosad, l’azadirachtine (huile de neem), les pyréthrines, la Deltaméthrine, le Bacillus thuringiensis, le virus de la granulose du carpocapse, le soufre et bien sûr l’incontournable cuivre. Aujourd’hui, l’exposition chronique (au cuivre ou encore à la roténone – un pesticide désormais interdit) est considérée comme une cause probable de l’apparition de maladies neurodégénératives comme les maladies d’Alzheimer ou de Parkinson.

    Du cuivre dans le vin bio

    100% des échantillons de vins issus de l’agriculture biologique contiennent au moins un résidu détectable de cuivre selon une étude publiée par les magazines Wikiagri et Agriculture & environnement (2). Il a été montré que les quantités de cuivre retrouvées dépassent la somme globale de tous les résidus de pesticides détectés lors d’une précédente étude sur salades conventionnelles.

    Les impacts négatifs du cuivre sur l’environnement et particulièrement sur la vie des sols sont connus des agronomes. Il a un effet sur les micro-organismes du sol et les lombrics, et donc indirectement sur l’alimentation des parcelles comme la vigne par exemple.

    L’agriculture biologique utilise également comme pesticide le sulfate. En mai 2014, son utilisation aurait provoqué toux, douleurs dans la gorge, picotements de la langue, irritations des yeux, nausées et mal de tête chez vingt-trois élèves de deux classes de l’école primaire de Villeneuve, près de Bourg-sur-Gironde (Gironde). Une affaire qui continue à faire la Une de l’actualité.

    Notons également que les producteurs bio ont recours à l’azadirachtine qui est ardemment défendue par les associations militantes. Selon plusieurs études, cette molécule représente un danger pour les abeilles (3), est susceptible de provoquer des perturbations endocriniennes (4) mais aussi des lésions du foie et des poumons chez certains mammifères (5). Une étude va même jusqu’à la qualifier de " carcinogène génotoxique " (6)!

    Notes :

    1. Sondage Harris interactive réalisé du 15 au 17 mars selon la méthode des quotas sur un échantillon de 1 000 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus.
    2. Novembre 2015 – Trois laboratoires indépendants ont analysé la présence de cuivre dans vingt-neuf échantillons de vins bio provenant de toutes les régions de France.
    3. Peng C Y S et al. (2000) The effects of azadirachtin on the parasitic mite, Varroa jacobson and its host honey bee (Apis mellifera), Journal of Apicultural Research, Vol. 39 (3-4) pp. 159-168.
    4. Shakti N. Upadhyay et al. (1993), Antifertility Effects of Neem (Azadirachta indica) Oil in Male Rats by Single Intra-Vas Administration : An Alternate Approach to Vasectomy, Journal of Andrology.
    5. Rosenkranz HS et Klopman G (1995) An examination of the potential " genotoxic " carcinogenicity of a biopesticide derived from the neem tree, Environ Mol Mutagen.

    6. Rahman MF er Siddiqui MK. (2004) Biochemical effects of vepacide (from Azadirachta indica) on Wistar rats during subchronic exposure, Ecotoxicol Environ Saf.

     

     

  • Voici ce qui se passe après 3 jours de cosmétiques sans produits chimiques

    En adoptant des produits d’hygiène et cosmétiques sans produits chimiques, on diminue de 27 à 45% les niveaux de perturbateurs endocriniens dans le corps.

    Une nouvelle étude menée par des chercheurs californiens démontre qu’en arrêtant même brièvement d’utiliser certains types de produits de maquillage, shampooings et lotions on voit baisser significativement les niveaux de produits chimiques perturbateurs endocriniens dans le corps.

    Les résultats, publiés dans la revue Environmental Health Perspectives sont issus d'une étude sur 100 adolescents participant à l’étude HERMOSA.

    HERMOSA est une collaboration entre l'Université de Berkeley, Clinica de Salud del Valle de Salinas, visant à impliquer les jeunes dans les questions de santé publique et d'environnement.

    Les chercheurs ont fourni aux participants à l'étude des produits d’hygiène exempts de produits chimiques tels que les phtalates, les parabènes, le triclosan et l'oxybenzone. Ces produits chimiques sont largement utilisés dans les produits cosmétiques, les parfums, les produits capillaires, les savons et crèmes solaires, et il a été démontré dans des études chez l’animale qu’ils interfèrent avec le fonctionnement hormonal.

    «Parce que les femmes sont les principaux consommateurs de nombreux produits de soins, elles peuvent être exposées de façon disproportionnée à ces produits chimiques», dit le principal auteur de l'étude, Kim Harley (université de Berkeley). Les adolescentes peuvent être particulièrement exposées car elles traversent une période de développement rapide des fonctions reproductrices, et elles utilisent plus de cosmétiques et produits de soins que les femmes adultes."

    L'analyse des échantillons d'urine avant et après un essai de trois jours au cours duquel les participants ont utilisé les produits qui leur avaient été donnés ont montré des baisses significatives des niveaux des produits chimiques dans le corps. Les métabolites de diéthylphtalate, souvent utilisés dans les parfums ont diminué de 27 pour cent. Le méthyle et le propyle de paraben, utilisés comme conservateurs dans les cosmétiques, ont chuté respectivement de 44 et 45 pour cent. Les deux triclosans, trouvés dans les savons antibactériens et certaines marques de dentifrice, et la benzophénone-3 (BP-3), présente dans certains écrans solaires sous le nom d'oxybenzone, ont chuté de 36 pour cent.

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