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santé - Page 20

  • Manger du raisin c'est raisonnable!

    Riche en sucres et énergétique, le raisin est l’un des fruits les plus riches en glucides (sucres): il en renferme 15 à 18 g aux 100 g en moyenne, à sa pleine maturité, mais ce taux peut atteindre 20 g, voire 22 ou 25% (alors que dans la plupart des fruits frais, il ne dépasse pas 12%). Ces glucides sont constitués de sucres simples, glucose et fructose à parts égales (d’autres glucides, comme le saccharose, ne sont présents qu’en très petites proportions).

    Il y a très peu de protides et lipides, comme c’est le cas dans la majorité des fruits. Ce sont donc les glucides qui fournissent l’essentiel du total énergétique du raisin: environ 72 cal. aux 100 g net, avec des extrêmes variant entre 60 et 80 cal, selon la teneur en sucres.

    Le raisin se situe parmi les fruits les plus caloriques, au même rang que la figue fraîche (seule, la banane le surpasse, avec environ 90 cal aux 100 g).

    Dans l’eau de constitution du raisin, qui représente plus de 80% du fruit, sont présents de nombreux éléments dissous, qui confèrent à ce fruit des qualités gustatives et nutritionnelles originales.

    Les acides organiques

    Il s’agit d’un mélange d’acide tartrique (acide organique naturel caractéristique du raisin) et d’acide malique, en quantités à peu près équivalentes, et de traces d’acide citrique et de quelques autres acides organiques plus rares (succinique, fumarique, etc...). Lorsque le raisin atteint sa pleine maturité, un équilibre harmonieux s’établit entre les taux de glucides et d’acides organiques. Ce sont ces derniers qui donnent au raisin une saveur rafraîchissante, qui compense agréablement sa saveur bien sucrée. Ils possèdent également une action légèrement stimulante sur les sécrétions digestives, ce qui facilite la bonne assimilation.

    Les pigments donnent au raisin sa couleur (jaune doré ou jaune vert pour le raisin “blanc“, pourpre ou violet foncé pour le raisin “noir“). Ils appartiennent au groupe des chlorophylles et des anthocyanes (ces derniers pour le raisin noir essentiellement). D’autres substances du groupe des polyphénols, apparentées aux tanins, confèrent au raisin une certaine astringence. Ces polyphénols, concentrés dans la pellicule du grain, sont plus abondants dans le raisin noir que dans le blanc.

    Pigments anthocyaniques et polyphénols (vitamine P) sont d’un réel intérêt nutritionnel, puisqu’ils ont une “activité vitamine C“ élevée. Ils augmentent en effet la résistance des parois des petits vaisseaux capillaires sanguins, et protègent ainsi le système vasculaire. Ils potentialisent également l’action de la vitamine C.

    Parmi les minéraux, c’est le potassium (sous forme surtout de bitartrate) qui domine largement, avec un taux de 250 mg aux 100 g. Le taux de sodium restant très bas (2 mg), il en résulte un rapport potassium/sodium élevé, ce qui confère au raisin des propriétés diurétiques.

    La teneur en fer varie selon les origines du raisin de l’ordre de 0,3 mg aux 100 g en moyenne, elle peut atteindre 0,5 g, voire 0,7 mg. Le raisin apporte des quantités non négligeables de phosphore, de magnésium, de calcium, ainsi que de nombreux oligo-éléments (cuivre, manganèse, iode, fluor, etc.).

    Dans le raisin, les vitamines du groupe B sont toutes bien représentées, en particulier les B1, B3 et B5. Leur taux varie avec le degré de maturité du raisin.

    La teneur en vitamine C (plus abondante dans la partie externe du grain) varie entre 4 et 10 mg aux 100 g. Malgré ce niveau relativement modeste, l’activité “vitaminique C“ du raisin est importante. En effet, grâce aux pigments anthocyaniques et aux polyphénols, la vitamine C de ce fruit est très bien utilisée par l’organisme.

    Cœur, cerveau, cancer, longévité... Son secret de santé: les polyphénols!

    Fruit le plus largement cultivé dans le monde, le raisin doit ses vertus santé essentiellement à trois familles de substances présentes dans sa peau et ses grains: les acides phénoliques, le resvératrol et les flavonoïdes (anthocyanines). Dans de nombreuses études épidémiologiques, le raisin a été associé à un risque moindre de maladies chroniques.

    Comment choisir et consommer les raisins pour en retirer le maximum de plaisir et de bénéfices santé? Le raisin est un fruit fragile, il faut en prendre soin après cueillette. Il se consomme rapidement, le plus souvent cru.

    Pour sélectionner les meilleures grappes, bien regarder les raisins: il faut que les grains soient fermes, non ridés et non tachés. Il faut veiller à ce que le fruit soit mûr, car une fois coupé il ne mûrit plus.

    La tige peut aussi être un bon indicateur: elle doit être verte, souple et cassante mais pas sèche.

    Parfois, on peut retrouver un voile blanc sur le fruit, nommé pruine, sous forme de petites paillettes de cire. La pruine protège le fruit de la chaleur, c’est un gage de fraîcheur, mais s’il n’y pas de pruine sur votre fruit cela ne signifie pas qu’il n’est pas frais.

    Le mieux pour en retirer le maximum de plaisir et de bénéfices est de le consommer dans la journée. Mais vous pouvez conserver le raisin environ 5 jours dans le bac à légumes du réfrigérateur emballé dans un sac en plastique. En revanche, pensez à sortir le raisin environ 30 minutes avant de le consommer afin d’optimiser ses saveurs.

    Pour manger du raisin cru, rien de plus facile, il vous suffit le laisser tremper quelques minutes dans de l'eau froide bicarbonatée et de l’égoutter. Si vous souhaitez prendre qu’une branche de la grappe, coupez celle-ci avec un ciseau pour que la coupe soit nette et éviter d’endommager le grain.

    Si vous souhaitez manger du raisin sans pépins, ouvrez le grain en deux et épépinez-le à l’aide d’un couteau pointu. Pour retirer la peau du raisin, il suffit de le passer quelques secondes dans de l’eau bouillante puis dans de l’eau froide, la peau s’enlèvera alors facilement avec un couteau. Mais, vous retirez de précieuses vitamines. Les graines peuvent aider un transit un peu aléatoire.

    Voir les gélules de marc de raisin dans mon site: www.biotine-sep.com

    En cuisine, raisin peut donner une touche sucrée à tous vos plats, crus ou cuits, sucrés ou salés. Il peut être poêlé, poché dans un sirop de sucre, de l’alcool ou tout simplement de l’eau, ou cuit au four entre 5 à 30 minutes en fonction de la texture désiré.

    Vous pouvez congeler quelques petits grains durant deux ou trois heures et les rajouter à un cocktail de fruits pour le rafraîchir

     

  • Le plastoc des produits laitiers vous hérisse?

    Cela fait bien longtemps que je n'achète plus des produits laitiers… car les emballages en plastique me font frémir. A l'idée que les produits pétroliers dont ils sont fabriqués relarguent leur produit chimique dans le yaourt ou autres.

    Bon d'accord: c'est un peu tard pour penser éviter une maladie auto-immune... mais, c'est pour vous que je j'écris mes recettes.

    On peut faire du yaourt avec une cocotte minute:

    D'abord, trouvez un coin tranquille où vous pourrez laisser votre cocotte-minute toute la nuit, bien emmaillotée, sans la bouger de place.

    Il faut acheter deux pots de yaourt entier en verre; 1 litre de lait entier, du sucre si vous devez en mettre et la cocotte minute avec un thermomètre à liquide

    Si vous voulez des yaourts consistants, il vous faudra deux ou trois cuillères de lait en poudre, entier si possible mais le demi-écrémé fera l'affaire (sinon, le lait entier en poudre, c'est assez onéreux).

    Avant de commencer, prévoyez des verres de table, au moins 6 ou 7, une petite assiette à dessert. Il faut que les verres soient très, très propres: si vous les passez à l'eau bouillante pour les stériliser, retournez-les sur un torchon PROPRE dans l'attente de s'en servir.

    Il faut une grande casserole inox, un entonnoir inox, un fouet inox, une louche inox moyenne. 1 saladier en verre: tout doit être très propre

    Remplissez votre cocotte minute d'eau jusqu'à bonne hauteur et mettez-là sur le feu très fort.

    Quand la soupape va tourner, éteindre le feu SANS RETIRER LA SOUPAPE!

    Dans une casserole inox, mettre le lait entier frais: il faut le faire bouillir pour éviter les germes. Pour cela, on monte le lait à feu très chaud -SURVEILLEZ-LE, sinon il déborde….

    Quand il monte presque à déborder, hop, baissez le feu et mettez la louche inox qui va refroidir le “boullu“ et le lait retombe; remettez à feu maximum et dès que le lait est prêt à déborder, hop, refaite comme précédemment. Quand le lait est monté deux fois, il est stérilisé des pathogènes les plus courants.

    Eteindre le feu et attendez que la température descende à moins de 70° (thermomètre à liquide). Vous pouvez faire baisser plus vite en rajoutant une très grosse cuillère à soupe de chocolat en poudre amer (tournez bien pour amalgamer ce dernier) ou du café lyophilisé (si vous aimez le chimique) quelques gouttes de vanille liquide (la vraie en gousse, c'est mieux) d'amande amères, etc…

    Dans un saladier, mettre les deux yaourts entiers avec deux cuillères à soupe de lait en poudre; (sinon, vous obtenez un yaourt plutôt liquide, genre, yaourt à boire). Mélangez bien le tout; versez le lait bouilli à température de moins 70° (achetez un thermomètre à LIQUIDES, il vous servira souvent. La première fois, si vous n'en avez pas, mettre du lait sur le dos de la main et testez au pif la chaleur résiduelle… si ça brûle fort, ce n'est pas bon, vous vous en doutez….).

    Prenez votre louche inox propre et avec un entonnoir inox, versez dans les verres (sans pieds, fond large); remplissez vos pots très, très vite.

    Remettre la soupape d'avance et enfoncez-là, ouvrez la cocotte, videz l'eau dans la bassine et vite, très, très vite de chez très vite: c'est important de ne pas perdre du temps.

    NE VOUS BRULEZ PAS PENDANT CETTE MANIP'

    Posez les verres, posez si c'est possible, la petite assiette à dessert dessus et posez deux ou trois verres en plus, si votre cocotte le permet, bien sûr.

    Et, de tout urgence, fermez la cocotte avec la soupape fermée: vous avez compris, c'est la vapeur d'eau qui va se former qui est importante, elle sera tiède et c'est elle qui fait les yaourts.

    Mettre la cocotte-minute dans un coin tranquille car elle doit restée FERMEE et soupape FERMEE  elle aussi durant plus de 8 heures. Vous devez emmailloter votre cocotte pour que les parois restent chaudes le plus vite possible!

    Vous avez l'impression que c'est compliqué? mais non, une fois que vous avez compris, vous faites cela en une demi-heure….

    Vous pouvez faire la même chose, sans cocotte, en été, quand il fait très, très chaud au soleil: il vous faut deux marmites: une où vous versez de l'eau chaude, bain-marie. La seconde, avec couvercle, avec les pots de yaourts placée dans le bain-marie. A laisser en plein soleil plusieurs heures durant.

    Autre recette: les josyanettes.

    Déjà vu ici (boîte à outils: recherche les pots gélifiés).

    Il vous faut: une grande casserole, 8 pots en verre, environ 200 ML, 1 entonnoir en inox, un fouet inox, 1 petit saladier en verre

    1 litre de lait entier pasteurisé, (on peut faire avec du lait écrémé mais les pots gélifiés sont moins épais), 7 feuilles de gélatine, 1 ou ½ tablette de chocolat noir à cuire à fort pourcentage de choco noir, 50 cl de crème fraîche liquide et des petits trucs en plus, par exemple, des pépites de goji, des graines de bourrache (à trouver sur mon site

     

     

    du pralin, de la vraie poudre de vanille, 60 g de noix de cajou, noisettes, macadamia que vous allez écraser en tous petits morceaux… à mettre d'avance dans vos pots vides.

    Faites tremper les feuilles de gélatine dans de l'eau froide dans le saladier en verre

    Dans la casserole inox sur feu moyen, coupez le chocolat et faites le fondre dans la crème fraiche liquide; ajoutez le lait entier, ajoutez les feuilles de gélatine, mélangez bien.

    Avec une petite louche inox et l'entonnoir inox, remplissez les pots.

     Rangez-les ensuite au réfrigérateur et consommer dès le lendemain, avant les autres…..

    Là aussi, vous ne mettre qu'un peu plus d'une demi-heure à faire cela.

     

  • Epouvantable et monstrueux!

    Une amie médecin m'a envoyé ces deux vidéos... mais, quelle horreur!

     



     

     

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  • Perturbateurs endocriniens: vous ne savez pas tout!

    Certains perturbateurs endocriniens nous poussent à (trop) manger

    Un additif et deux substances chimiques largement présentes dans l'environnement (et dans le sang) nous pousseraient à manger sans faim.

    Certains perturbateurs endocriniens ciblent le contrôle hormonal de la faim. Une exposition répétée à ces perturbateurs favoriserait l’obésité. C’est ce qu'indique une nouvelle étude du centre médical Cedars-Sinai (Los Angelès) parue dans Nature Communications.

    Les perturbateurs endocriniens sont des molécules qui miment ou bloquent le fonctionnement des hormones présentes normalement dans l’organisme.

    L’exposition aux perturbateurs endocriniens peut conduire à des problèmes de santé, notamment concernant le système reproducteur (cas du Distilbène par exemple). De nombreuses molécules, additifs, présents dans notre environnement sont des perturbateurs endocriniens: bisphénols, phtalates, dioxines…

    L'étude

    Dans cette étude, les chercheurs ont développé un protocole pour tester des molécules connues pour être des perturbateurs endocriniens chez l’homme. Les trois additifs testés étaient des molécules courantes dans la vie de tous les jours:

    • l’hydroxytoluène butylé (BHT), un conservateur antioxydant souvent ajouté aux céréales du petit déjeuner et à d’autres aliments pour éviter que les graisses rancissent; cet additif est un ingrédient présent dans des cosmétiques, des plastiques, des pesticides. Dans l’Union européenne, il est désigné par le code E321,
    • l’acide perfluorooctanoïque (APFO ou PFOA en anglais), un polymère qui sert à fabriquer le revêtement anti-adhésif des ustensiles de cuisine. Des études épidémiologiques ont montré qu’il serait corrélé à un cholestérol élevé, des troubles de la thyroïde et des problèmes d’infertilité,
    • le tributylétain (TBT), un composé présent dans des peintures, qui peut se retrouver dans les poussières des maisons, l’eau et s’accumuler dans des produits de la mer.

    Les chercheurs ont testé ces molécules à des concentrations proches de celles qui peuvent exister dans l’organisme humain. Pour cela, ils ont utilisé des tissus qui produisaient des hormones obtenus à partir de cellules souches humaines. Plus précisément, à partir d’échantillons de sang d’adultes, les chercheurs ont produit des cellules souches pluripotentes induites grâce à une reprogrammation génétique. Puis avec ces cellules souches, ils ont généré un tissu épithélial (comme dans l’intestin) et un tissu neuronal de l’hypothalamus, une région du cerveau qui contrôle l’appétit et le métabolisme.

    Les chercheurs ont ensuite exposé ces tissus aux BHT, APFO et TBT, seuls ou combinés et observé ce qui se passait dans les cellules. Ils ont trouvé que ces molécules interrompaient un réseau cellulaire (le réticulum endoplasmique) qui permet aux hormones de conserver leur structure et d’être transportées à l’extérieur des cellules. Ces additifs endommageaient aussi les mitochondries, les structures cellulaires qui fabriquent de l’énergie dans la cellule à partir de nutriments et d’oxygène.

    " Nous avons découvert que chacun de ces produits chimiques a endommagé les hormones qui communiquent entre l'intestin et le cerveau", a déclaré Dhruv Sareen, un des auteurs de ces travaux, dans un communiqué. Les effets les plus importants étaient obtenus avec le BHT. L’exposition chronique à ces molécules interfère donc avec des signaux envoyés par le système digestif au cerveau et qui servent à savoir si on a suffisamment mangé. Quand ce système de signalisation est rompu, nous mangeons trop et grossissons.

    Ces susbtances se trouvent à des doses variables dans le sang de chacun de nous.

    Le PFOA est en passe de disparaître des ustensiles de cuisine, sous la pression des agences sanitaires internationales. Les quantités présentes dans les ustensiles anti-adhésifs sont de plus en plus faibles, et les teneurs sanguines sont en baisse selon des études américaines. Vous pouvez prendre malgré tout des précautions si vous utilisez ce type d'ustensiles, en particulier évitez de rayer le revêtement (utiliser des spatules en bois), évitez de trop chauffer.

    Le BHT reste assez largement utilisé dans les aliments ultra-transformés, mais vous n'en avalerez pas si vous consommez peu de ces aliments. Le TBT s'accumule dans la chair et les organes des poissons et animaux marins: le seul moyen de limiter l'exposition, si la situation vous inquiète, est de consommer peu de produits de la mer.

    www.tradi-cuisine.com /dossiers

  • Micro-plastique dans l'eau à table: les dangers

    Dans son rapport rendu public le 22 août dernier, l’Organisation mondiale de la santé estime qu’à leurs niveaux actuels, les micro-plastiques présents dans l’eau potable ne constituent pas encore de risques pour la santé. Si le message se veut être rassurant, l’Agence sanitaire alerte cependant sur les dangers à venir.

    Des données limitées et encore peu d’études fiables sur le sujet

    Lors d’une conférence de presse, l’OMS a surtout souhaité rassurer les consommateurs d’eau de robinet et d’eau en bouteille dans le monde entier quant aux effets sur la santé humaine des micro-plastiques présents dans l’eau potable. L’analyse réalisée a essentiellement porté sur les risques d’ingestion, les risques associés à la présence de biofilm ou bactéries agglomérées, et les risques chimiques.

    Les travaux menés par les chercheurs ont révélé que les micro-plastiques de taille supérieure à 150 micromètres ne sont pas absorbés par l’organisme. Par contre, l’absorption des particules de plus petite taille, en particulier celles de taille nanométrique, pourrait être plus importante. Toutefois, les études fiables et les données disponibles à ce jour sont encore limitées.

    Maria Neira, directeur du Département Santé publique à l’OMS, appelle ainsi à approfondir la question. Il est indispensable de procéder à des évaluations plus poussées, avec des méthodes standardisées. Pour cause, il est difficile de réaliser une analyse comparative des études sur le sujet et de leurs résultats. Des recherches supplémentaires sont donc nécessaires afin d’obtenir plus de précisions.

    Des risques pour la santé humaine et les écosystèmes aquatiques

    Si les taux de micro-plastiques actuellement enregistrés dans l’eau potable ne sont pas encore une menace pour la santé humaine, il est impératif de lutter contre la pollution plastique dans le monde entier, insiste l’OMS. Si les émissions de plastique dans l’environnement continuent à une telle vitesse, les conséquences se feront sentir d’ici un siècle au plus tard.

    Les micro-plastiques constituent un véritable danger pour l’avenir des écosystèmes aquatiques. Il a été vérifié que leur absorption par les animaux marins affecte leur reproduction. Ce qui ne devrait pas être sans effet sur la santé humaine.

    Outre la nécessité de réduire significativement la pollution plastique au niveau mondial, il convient aussi de traiter les eaux usées.

    Les experts de l’Agence sanitaire onusienne rappellent que le traitement des eaux usées revêt une importance capitale. Il permet d’éliminer plus de 90 % des micro-plastiques qui polluent ces eaux. Malheureusement, bon nombre de pays dans le monde ne disposent toujours pas de systèmes adéquats pour le traitement des eaux usées. Il est également urgent d’investir dans ce secteur.

    Déjà qu'ils ne peuvent pas supprimer les molécules pharmaceutiques des eaux du robinet!!!

  • Produits trafiqués

    Un produit qu’il ne faut jamais acheter tout prêt.

    A ne jamais acheter au supermarché car trop souvent source d'épaississants, d'émulsifiants, d'arômes, et autres agents cosmétiques et économiques (ACE).

    Les crèmes allégées

    On pourrait penser que la crème fraîche est un produit simple, que l'on peut acheter les yeux fermés. Erreur! Même dans la crème, on trouve des additifs.

    La seule crème fraîche que l'on peut acheter sans se poser de questions est la crème entière épaisse. En revanche, c'est du côté des crèmes allégées (ou légères) que l'on retrouve le plus d'ACE, destinés à stabiliser, homogénéiser et donner de la texture.

    Pour les crèmes liquides ouvrez l'œil et lisez les étiquettes. il y a très peu de crèmes fraîches liquides qui contiennent des additifs.

    D'ailleurs, vous verrez qu'au réfrigérateur, plus la date se rapproche de la fin de consommation, plus votre crème liquide semble…. épaisse!

    Pour la crème fouettée, il n’existe aucune marque correcte au supermarché: elles renferment trop de sucre et d’ACE,  mais des recettes simples de chantilly maison existent.

     

    Les crèmes végétales pour les tordu-es de l'allégé végétalisme

    Avec le développement du végétalisme, de nouveaux produits ont fait leur apparition: les crèmes végétales.

    Présentées comme saines (végétal oblige), elles entrent pourtant presque toutes dans la catégorie des aliments ultra-transformés avec leur longue liste d’ACE (additifs, matière grasse et sucre ajoutés, épaississants, émulsifiants, arômes). À éviter donc.

    Dirigez-vous vers des alternatives réellement saines: les crèmes à base de coco (non allégées), les yaourts Sojade (magasin bio), les purées d’oléagineux (mélangées avec du lait de soja et de l’huile), le tofu soyeux ou encore la crème épaisse de soja lacto-fermentée de la marque Sojami.

    Se nourrir de ces dernières conn.. c'est se préparer à des lendemains qui déchantent. Les produits cultivés par nos ancêtres font que, 50 000 après, les humains sont toujours là.

    Ne tombez pas dans les délires d'abruti-es écervelé-es!